Je retente le capes de philosophie pour la sixième fois.

Non, non je ne parle pas de vous mais je vais éditer mon message et dire par MP ce que je pense à la personne concernée, cela vaudra mieux.

C'est une des fonctions de ce forum: se renseigner, poser des questions, demander des conseils et aussi: râler ou chouiner un peu après une dure journée, mais il est vrai qu'il ne faut pas abuser non plus.

Merci pour 41 pages de divertissement quotidien !

Je n'ai rien compris à ce topic. Quelqu'un pour me faire un résumé?

ProvençalLeGaulois a écrit:

Hallywell a écrit:même si on est dans un topic qui semble hallucinant, certains feraient ptet bien de se souvenir que eux aussi se plaignent, pardon "se lamentent", sur d'autres fils et ce, de manière quotidienne...Je dis ça, je dis rien

+1000000

Moi aussi je suis ce fil comme un feuilleton quotidien (mais les épisodes deviennent un peu répétitifs).

Un résumé Guillaume? Impossible, mais bonne lecture.

Guillaume le Grand a écrit:Je n'ai rien compris à ce topic. Quelqu'un pour me faire un résumé?

L'histoire d'un sourd qui se cherche des excuses ?

Pas mal, qui dit mieux?

By the way, Lumeeka, depuis que je sais que tu es aussi bonne angliciste qu'italianisante, tu as gagné mon admiration éternelle.

lumeeka a écrit:

Guillaume le Grand a écrit:Je n'ai rien compris à ce topic. Quelqu'un pour me faire un résumé?

L'histoire d'un sourd qui se cherche des excuses ?

D'accord.... mais pourquoi cette surdité?

Sans doutes des problèmes, psychologiques entre autres, dont nous ne pouvons pas saisir tous les enjeux, ne connaissant Parménide que par ses posts sur ce forum.

Même intellectuelle, elle rend sourd

Bad boy!

Gryphe a écrit:Autre argument de poids : être AED permet de fréquenter au quotidien, non seulement des élèves, mais aussi des professeurs. Cela permet de discuter du métier avec eux, de demander quelques conseils de méthode pour aborder un concours, d'être soi-même présent pendant les épreuves du bac ou pendant des concours et donc de "dédramatiser" les épreuves.

Même si devenir professeur de philosophie est ta vocation la plus profonde et même si tu finissais par y arriver (ce qui n'est pas certain), en tout cas tu ne peux pas rester assis devant cette porte fermée. Il faut en ouvrir d'autres et progressivement, l'horizon s'éclaircira.

Même si ces 6 années ont été désastreuses pour ton mental et pour ta préparation, il faut aller de l'avant maintenant et ouvrir d'autres portes, d'autres fenêtres, qui peut-être t'ouvriront la voie vers le professorat, ou peut-être pas, tu ne peux pas savoir, mais en tout cas il faut aller de l'avant. Tu n'es ni le premier, ni le dernier, à qui ce genre de choses arrive, mais pour en sortir, il faut se bouger.

Parfois, accepter de changer légèrement d’objectif permet d'y revenir plus sûrement. C'est un peu stressant de devoir prendre une déviation quand on ne connaît pas l'itinéraire. C'est moins stressant de faire du sur-place et d'attendre que l'horizon se dégage, sauf que ça ne marche pas comme ça. L'horizon ne peut se dégager que si on accepte de se mettre en chemin. Et ça fait peur. Et parfois ça fait mal. C'est déstabilisant et un peu angoissant. Mais c'est la vie. Devenir vivant, c'est accepter, parfois, de prendre quelques risques pour qu'au final, la vie soit plus belle.

Pour être franc, j'ai tellement fait les frais des 6 dernières années que rien que l'idée de mener de front ma préparation + autre chose (notamment un travail salarié) me sort par les yeux. Déjà quand j'étais en M1 et M2 je me disais qu'une fois le master validé ce serait bien plus simple vu que je n'aurais que le capes à affronter, et ça s'est révélé totalement faux... Que je fasse juste le capes ou le capes plus d'autres choses ne change rien au fait que je suis d'une efficacité désastreuse.

Cela dit, je vais quand même essayer parce que c'est une expérience sans doute très profitable. Mais franchement je doute d'obtenir un tel type de poste. Ou alors à 150 km..

Sullien a écrit:Tout ce que tu as à faire, si je puis dire, c'est comprendre. Et comprendre implique de lire et relire ! Tu marques les pages importantes (avec un astérisque en coin, avec un post-it, en notant la page à la fin du bouquin, etc.) pour pouvoir les relire dès que tu en ressentiras le besoin. Tu soulignes/encadres/surlignes éventuellement les concepts qui te paraissent essentiels pour pouvoir les réinvestir.

Oui, je peux faire ça. Mais ce qui est tragique dans mon cas c'est qu'il ne me suffit pas de comprendre ou d'aimer ce que je lis pour l'intégrer. Et je n'ai aucune confiance en ma mémoire. C'est à cause de ça et aussi à cause du manque d'esprit de synthèse que chaque prise de notes aboutit chez moi à du recopiage de livre    

Sullien a écrit:

Je ne pourrai pas avancer tant que je n'aurai pas régler mon problème et de bibliographie et de l'exploitation de la bibliographie. Je pense qu'on a raison quand on me dit que depuis le début je vise la perfection, ce qui est parfaitement vain, vu que c'est quelque chose hors d'atteinte, mais quand même : je ne peux pas me permettre de faire des lectures et de les exploiter sans aucune démarche méthodique.

Tu as affirmé il y a peu que ce problème était réglé. On n'y reviendra donc pas.

Réglé, oui et non. Ce n'est pas le choix de livres qui pose le plus problème. C'est d'exploiter efficacement et intelligemment un seul livre. Et il n'existe pas de méthode universelle pour ça...

Je ne peux pas exploiter de la même façon 35 lignes de Platon, une courte œuvre intégrale comme le discours de la méthode, et par exemple, pour ne citer qu'un seul ouvrage spécialisé, la philosophie des sciences au XXème siècle de A. Barberousse (un classique qui s'avère fondamental pour ceux qui sont très défaillants en épistémologie, inutile de dire que c'est mon cas)

Et puis c'est toujours la même histoire : comment ne pas faire d'impasses, ça me parait impossible. Je suis désolé de me répéter mais c'est la réalité.

Je pourrais connaitre extrêmement bien certaines parties du programme, si le concours tombe sur le reste c'en est fini pour moi...

Et très franchement je vais finir par croire  qu'il n'y a absolument rien à apprendre et que pour disserter il suffit d'y aller de sa propre culture générale...

Mais bon sang de bonsoir, la culture générale, ça se complète sans arrêt !

On ne reste pas bloqué à 18 ans, trop tard, on est majeur, c'est fini, reste plus qu'à l'étaler le plus finement possible !
non tu ne sauras pas tout de tous les philosophes en une vie, mais ce n'est pas en disant "moi je ne retiens rien, pas la peine d'apprendre" que tu progresseras !

Hélips a écrit:Autour de la page 30 de ce sujet :

Sphinx a écrit:

Tu lis un livre, et au bout d'un chapitre, ou d'une dizaine de pages, selon l'organisation et la touffeur du bouquin, tu le reposes et tu réfléchis à ce que tu viens de lire. Puis tu prends une feuille et tu notes ce que tu as compris / retenu et ce que tu en penses. Si tu n'as rien compris, rien retenu, et que tu n'en penses rien, tu es bon pour recommencer ta lecture (j'énonce des évidences, là). J'insiste : pas en lisant : après. Normalement, quand tu as fini le livre, tu l'as compris et retenu. Et par retenir, j'entends retenir des thèmes, des idées, des concepts, pas des citations par coeur qui ne sont la plupart du temps que la tenue de camouflage d'une pensée pauvre.

page 40 :

Parménide a écrit:

Mais je reste dans l'indétermination totale sur la façon de procéder. Souligner? Certes mais après, il faudrait certainement prendre des notes. Mais comment ça se passe pour faire preuve d'efficacité?

Enseigner, c'est répéter disait l'autre...

Ah merci Hélips, je me demandais si j'avais bien posté ça ou si je l'avais imaginé tant je semble avoir été lue avec la plus grande attention... M'enfin, continuons à pisser dans les violoncelles...

mais de rien Sphinx : je l'avais, moi, lu avec intérêt, mais j'ai du pas mal remonter pour le trouver !

Parménide a écrit:

Pour être franc, j'ai tellement fait les frais des 6 dernières années que rien que l'idée de mener de front ma préparation + autre chose (notamment un travail salarié) me sort par les yeux. Déjà quand j'étais en M1 et M2 je me disais qu'une fois le master validé ce serait bien plus simple vu que je n'aurais que le capes à affronter, et ça s'est révélé totalement faux... Que je fasse juste le capes ou le capes plus d'autres choses ne change rien au fait que je suis d'une efficacité désastreuse.

Cela dit, je vais quand même essayer parce que c'est une expérience sans doute très profitable. Mais franchement je doute d'obtenir un tel type de poste. Ou alors à 150 km..

Mais justement faire aussi autre chose te permettra de t'aérer l'esprit et probablement d'être plus efficace dans tes révisions.

Et sinon, tu habites dans quel coin paumé de la France pour ne pas avoir d'établissements à moins de 150km ?

Juste préparer le CAPES, visiblement ça te réussit pas. Avoir le CAPES en travaillant, c'est possible (je ne pense pas être la seule sur ce forum). Ca te permettra de prendre un peu d'indépendance, d'avoir une autre raison de te lever le matin, d'aller (peut être) à l'essentiel. J'ai l'impression qu'en travaillant, j'ai été en quelque sorte obligée d'être beaucoup plus efficace.

Provençal le Gaulois : bon nos avis se croisent  

Parménide a écrit:Et puis c'est toujours la même histoire : comment ne pas faire d'impasses, ça me parait impossible. Je suis désolé de me répéter mais c'est la réalité.
Je pourrais connaitre extrêmement bien certaines parties du programme, si le concours tombe sur le reste c'en est fini pour moi...

Je ne suis pas dans la même matière, mais je pense que tu poses mal le problème.
Evidemment qu'il est impossible de tout connaître à fond (sauf coup de bol, mais tu ne peux pas compter sur la chance), il faut mieux connaître un peu sur tout. Tu approfondis dans un second temps, si tu en as le temps.

Autre chose : tu ne peux pas chercher du boulot en te disant "de toute façon ça ne marchera pas". Sois convaincu que ça va marcher (c'est pareil pour les concours...)

Bon courage

Si, il y a largement des établissements à moins de 150 km de chez moi mais je ne suis pas sur que l'on recherche des AE partout.

---------

Je suis abasourdi de voir que a 28 ans je n'ai aucune méthode ni rigueur universitaire, du moins en ce qui concerne la préparation concours, alors que des gens de 22-23 ans sont passés comme une lettre à la poste...

Je me demande même si j'ai le niveau de mes diplômes officiels.

Parménide a écrit:alors que des gens de 22-23 ans sont passés comme une lettre à la poste...

Ouais, enfin ils ont bossé, hein. Rien ne leur est tombé tout cuit dans le bec, pas même ceux qui ont un oncle au quarante-deuxième degré à la mode de Bretagne qui a un pote dont la tante a une soeur qui a une cousine par alliance dont la concierge a eu un grand-père qui a un jour discuté avec un prof de philo.

Parménide : Tu te poses trop de questions et tu penses trop aux autres. Sois tu te remotives et tu te lances à nouveau à fond dans la prépa concours soit tu vas voir ailleurs. Mais si c'est pour repasser le concours en te disant que tu ne l'auras pas ou que d'autres l'ont eu plus jeune, c'est pas la peine.

(Je crois que je deviens accro à ce fil )

Parménide a écrit:Si, il y a largement des établissements à moins de 150 km de chez moi mais je ne suis pas sur que l'on recherche des AE partout.

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Je suis abasourdi de voir que a 28 ans je n'ai aucune méthode ni rigueur universitaire, du moins en ce qui concerne la préparation concours, alors que des gens de 22-23 ans sont passés comme une lettre à la poste...

Je me demande même si j'ai le niveau de mes diplômes officiels.

Passe un autre concours de la FP , que tu auras haut la main en te préparant, et fais de la philo pour toi. D'ailleurs la société a besoin de gens frottés de philo, autant que les jeunes nombrilistes utilitaristes qui méprisent majoritairement cette matière. Tu ne perdras rien, tu gagneras aussi bien ta vie , et tu ne dispenseras pas des perles aux pourceaux ... j'ai fait l'inverse pendant des années :  philo en dilettante , puis lettres  parce que le grec m'a mis sur la voie, sans idée d'être enseignant, et j'aurais très bien  continué ainsi sans la dure anankê.
Quant aux concours, il faut être très scolaire, et de plus en plus avec les nouvelles maquettes. Il faut savoir s'y plier le jour J .

Parménide: éteignez l'ordinateur et allez lire Crainte et tremblement

Lefteris a écrit:

Parménide a écrit:Si, il y a largement des établissements à moins de 150 km de chez moi mais je ne suis pas sur que l'on recherche des AE partout.

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Je suis abasourdi de voir que a 28 ans je n'ai aucune méthode ni rigueur universitaire, du moins en ce qui concerne la préparation concours, alors que des gens de 22-23 ans sont passés comme une lettre à la poste...

Je me demande même si j'ai le niveau de mes diplômes officiels.

Passe un autre concours de la FP , que tu auras haut la main en te préparant, et fais de la philo pour toi. D'ailleurs la société a besoin de gens frottés de philo, autant que les jeunes nombrilistes utilitaristes qui méprisent  majoritairement cette matière. Tu ne perdras rien, tu gagneras aussi bien ta vie , et tu ne dispenseras pas des perles aux pourceaux ... j'ai fait l'inverse pendant des années :  philo en dilettante , puis lettres  parce que le grec m'a mis sur la voie, sans idée d'être enseignant, et j'aurais très bien  continué ainsi sans la dure anankê.
Quant aux concours, il faut être très scolaire, et de plus en plus avec les nouvelles maquettes. Il faut savoir s'y plier le jour J .

Pas en philosophie, où les nouvelles maquettes sont quand même plutôt "cosmétiques" mais ne changent pas tant que ça les épreuves.

Parménide a écrit:Si, il y a largement des établissements à moins de 150 km de chez moi mais je ne suis pas sûr que l'on recherche des AE partout.

Si tu te renseignais, tu le saurais (et quelqu'un un peu plus haut t'a dit comment faire).

Jenny a écrit:Parménide : Tu te poses trop de questions et tu penses trop aux autres. Sois tu te remotives et tu te lances à nouveau à fond dans la prépa concours soit tu vas voir ailleurs. Mais si c'est pour repasser le concours en te disant que tu ne l'auras pas ou que d'autres l'ont eu plus jeune, c'est pas la peine.

(Je crois que je deviens accro à ce fil )

Eh oui... C'est le plaisir de la sidération.