Comment aider un élève Asperger ?

Oui, le stress est un vrai facteur de crises. Je ne leur faisais pas écrire la trace du cours mais la donnais photocopiée (aucune utilité dans la mesure où ils retenaient très très bien sans avoir à écrire). Et pour les rédactions/ exercices : soit sur l'ordinateur quand il y en avait un, soit l'AVS fait le scribe, soit je ne demandais pas de phrases pour les réponses, soit une partie de la rédaction à l'écrit, l'autre en carte heuristique / schéma.

Pour l'instant je n'ai eu qu'un petit échantillon de son écriture. Disons que c'est gros et très mal écrit. Mais aussi que les phrases sont elliptiques comme je le disais? Souvent il ne note que des mots clefs. Quand je dicte le cours je me suis aperçue que c'est difficile pour lui de prendre des notes. Je ne sais pas si ces difficultés viennent du fait qu'il est asperger. Coté compréhension de texte il est très fort et pose des questions tout à fait pertinentes (mais pas vraiment devant toute la classe, plutôt quand je passe dans les rangs). J'ai fait un plan de classe et je l'ai laissé tout seul, comme il s'etait placé. Quand je lui ai dit sa place: "ouais génial, je suis tout seul! [sautille pour rejoindre sa place]" :shock:
Je précise que c'est lui qui m'a dit qu'il était Asperger, sur sa petite fiche de présentation.
Il n'a pas d'ordinateur ni d'avs.
Merci pour vos conseils, je pense que pour les leçons je vais lui imprimer la trace écrite que je prépare avant chaque cours, sachant que parfois c'est différents de ce que je leur donne.

Pour vous donner une idée, sa fiche:
j'ai des difficultés pour: écrire, mettre en prattique et j'ai le syndrome d'asperger (pas bon orthographe): je m'énèrve et je peut être "méchant".
Ensuite je leur ai demandé de me décrire un livre:

Mon encyclopédie
résumé = actualitée, histoire, explication
contexte = les vacance
et ca ma interéser pour la 23e foit
mon chapitre préféré = celui sur l'argent (et oui ma famille mapelle gripsou!)

D'un coté il est super attachant ^^
Sur sa feuille il y a aussi un dessin d'un bonhomme baton en train de tomber :shock:

Pas la trace écrite complète, avec des .... à remplir c'est juste pour qu'il ait la formulation.

Des nouvelles de mon élève: Jeudi j'ai donné une punition pour toute la classe (conjuguer un verbe) à rendre pour le lendemain. Le vendredi, cet élève me montre un mot de ses parents, qui m'expliquent qu'ils ont préféré lui faire faire ses devoirs plutot que la punition vu qu'il a des difficultés à écrire, et m'ont invité à lire son PAI.

J'ai répondu qu'ils avaient bien fait, que je n'avais pas encore eu accès à son PAI, mais que ça ne saurait tarder, et qu'en attendant ils pouvaient me contacter par mail pour échanger et adapter les cours.

Tu as bien fait. Il faut vraiment que tu vois l'infirmière !

La réunion de ce matin était plutôt décevante : grandes généralités (avec PowerPoint, bien sûr. Mais comme ça ne fonctionnait pas au début, il a fallu attendre 20 minutes pour que la dame finalement nous lise le PowerPoint. Ce que ça m'énerve, cette manie...). Bon, je vais relire mes notes et si j'y trouve des choses concrètes, je te les communique. Mais j'en doute...

En fait, l'intervenante a repris le PowerPoint qui se trouve là : http://www.asperansa.org/informations.html

Merci!

Comment aider un élève Asperger

Moi je commencerais par le sécher.

Wanax, oui tu peux sortir ^^

Bon, sinon évaluation bilan cet aprem, je viens de finir de corriger sa copie, et c'est tout à fait convenable, avec les quelques aménagements que j'ai mis en place pour lui.
:vvv:

C'est un vieux sujet que je fais remonter. J'ai lu plusieurs fils sur des élèves Asperger (autistes), et une chose me surprend : en tant d'enseignant, nous ne pouvons pas connaître toutes les particularités de tous les handicapés.
Pourquoi ne pas demander à rencontrer les parents ?

La majorité connaissent bien leur enfant, et un partenariat avec eux est souvent plus riche que de lire internet. Chaque Asperger est différent, avec son lot de difficultés propres.

Ils sont souvent dyspraxiques, donc l'écriture est laborieuse et surtout l'énergie que ca leur demande canalisera toute leur attention.

Ils ont souvent des hyperacousies, c'est alors important qu'ils soient devant (ils ne filtrent pas bien les bruits)

Ils sont hypersensibles au toucher, donc on évite de les toucher.
Ils préfèrent être seul sur leur table, parce que le voisin qui discute, qui bouge la table ou qui envahit leur espace, ca va les faire monter en pression.
Ils ont des moments de retrait dans leur bulle, il faut les faire revenir dans le collectif (avec bienveillance)

J'en ai connu un qui ne supportait  pas les lumières fortes (et donc portait des lunettes de soleil).

Chaque enfant Asperger a ses particularités, alors vraiment, demandez conseil aux parents !! Ils seront ravis de pouvoir vous aider à connaitre leur enfant, et vous gagnerez du temps

Tout à fait Indalio... 

Les problèmes sensoriels sont très handicapant. Mon fils par eexemple ne supporte pas d'exposer son corps à l'air. Là nous sommes en Italie, il fait 40 degrés et il reste en pantalon long et chemise. Le tee shirt n'est pas envisageable.
Si les parents ne sont pas dans le déni du handicap il faut les rencontrer en effet.

Le problème que j'ai eu cette année était justement que les parents ne voulaient pas nous rencontrer. On a mis 6 mois à faire venir le père et encore il a fini par venir car son fils avait une commission éducative (comportement très problématique et difficile à gérer). Je confirme donc que l'aide des parents est précieuse et quand elle fait défaut, l'enfant en pâtit énormément .

Le cas de cet élève me turlupine encore... il aurait pu faire une année de seconde brillante si 1) on avait été prévenus et préparés 2) la mdph avait accepté de donner plus d'heures à l'AVS (10h seulement par semaine c'était trop peu il fallait un temps plein) 3) les parents avaient suivi au lieu de se décharger complètement sur l'institution.
Il a été orienté dans du pro alors qu'il avait toutes les capacités pour réussir ... quel gâchis .

Indalio a écrit:C'est un vieux sujet que je fais remonter. J'ai lu plusieurs fils sur des élèves Asperger (autistes), et une chose me surprend : en tant d'enseignant, nous ne pouvons pas connaître toutes les particularités de tous les handicapés.
Pourquoi ne pas demander à rencontrer les parents ?

La majorité connaissent bien leur enfant, et un partenariat avec eux est souvent plus riche que de lire internet. Chaque Asperger est différent, avec son lot de difficultés propres.

Ils sont souvent dyspraxiques, donc l'écriture est laborieuse et surtout l'énergie que ca leur demande canalisera toute leur attention.

Ils ont souvent des hyperacousies, c'est alors important qu'ils soient devant (ils ne filtrent pas bien les bruits)

Ils sont hypersensibles au toucher, donc on évite de les toucher.
Ils préfèrent être seul sur leur table, parce que le voisin qui discute, qui bouge la table ou qui envahit leur espace, ca va les faire monter en pression.
Ils ont des moments de retrait dans leur bulle, il faut les faire revenir dans le collectif (avec bienveillance)

J'en ai connu un qui ne supportait  pas les lumières fortes (et donc portait des lunettes de soleil).

Chaque enfant Asperger a ses particularités, alors vraiment, demandez conseil aux parents !! Ils seront ravis de pouvoir vous aider à connaitre leur enfant, et vous gagnerez du temps

Les parents n'acceptent pas toujours cette "maladie" qui fait peur.

J'ai un élève qui, je pense, est asperger, mais ses parents le dise seulement "précoce" et donc les profs n'y peuvent rien. Les deux sont parfois liés effectivement. Mais ce gosse est infichu d'écrire sur les lignes, il répond complètement à côté aux questions (quand on parvient à comprendre ce qu'il dit), il est à l'écart de tous... et à côté de cela, il est capable de faire des trucs extraordinaires.
Plusieurs collègues ont essayé de parler à la famille, sans succès pour l'instant. On se sent un peu démunis.

J'ai l'impression que l'autisme, et surtout ces formes complexes et difficiles à détecter, sont de plus en plus avancées comme causes de l'échec scolaire de certains gamins.
Personnellement, ma matière faisant appel à la sensibilité, je vois des trucs vraiment incroyables : des capacités techniques ou analytiques exceptionnelles alors que le gamin ne sait pas, au collège, écrire son nom sur sa copie sans faire de faute !

Je pense qu'il est plus facile d'accepter une précocité chez son enfant que l'autisme. C'est plus valorisant.
C'est difficile de faire ouvrir les yeux à un parent qui n'est pas prêt ou qui refuse de voir le handicap. D'ailleurs est-ce le rôle de l'enseignant ? Je pense qu'il peut guider vers des pistes s'il maitrise le sujet, j'aurai aimé ca plutôt que les jugements personnellement. Mais chacun réagit différemment.

Une enseignante, en CE2, nous a considéré comme des partenaires, et nous demandait comment elle pouvait faire. Alors que le diagnostic n'était pas encore officiel, je lui ai fait un doc avec plein d'astuces. Elle l'a suivi à la lettre, mon fils rentrait le soir avec le sourire. C'était extra.
Alors qu'en contre exemple, la maitresse de l'année de CM2 n'adhérait pas à l'ordinateur en classe, alors que nous avons une notification MDPH pour une dyspraxie avérée. Elle m'a dit un soir "je ne suis pas du tout en faveur du tout numérique, aux examens il faudra bien qu'il écrive"... (manque d'info, et pas l'envie de se renseigner ?).
Cette même année, on lui attribue une AVS.
Mais elle a refusé de prendre le post-it avec mes coordonnées, elle a dit à mon fils que ca ne fonctionnait pas comme ca. Je l'ai croisé un soir et lui ai demandé si elle savait ce qu'avait mon fils. Ben non, mais apparemment elle était là surtout pour décharger la maitresse. Elle est partie au bout de 6 mois et jamais remplacée. L'année de CM2 a été difficile. J'ai rongé mon frein plus d'une fois. Mon garçon est un très bon élève, sûrement que ça ne donne pas l'impression qu'il faille l'aider.
J'appréhende l'entrée au collège. J'ai lu sur ce forum comment réagissaient certains profs de collège face aux enfants aux besoins éducatifs particuliers, et du coup je ne sais pas du tout comment j'aborderai ses enseignants.
Je vais peut-être ouvrir un fil pour avoir des conseils, qu'en  pensez-vous ?

florestan a écrit:Les problèmes sensoriels sont très handicapant. Mon fils par eexemple ne supporte pas d'exposer son corps à l'air. Là nous sommes en Italie, il fait 40 degrés et il reste en pantalon long et chemise. Le tee shirt n'est pas envisageable.
Si les parents ne sont pas dans le déni du handicap il faut les rencontrer en effet.

Loulou c'est le bruit. Les cris, les sons stridents, ne parlons pas de l'orage (problème en partie réglé avec des bouchons d'oreille dès que le tonnerre arrive).

olive-in-oil a écrit:

Indalio a écrit:C'est un vieux sujet que je fais remonter. J'ai lu plusieurs fils sur des élèves Asperger (autistes), et une chose me surprend : en tant d'enseignant, nous ne pouvons pas connaître toutes les particularités de tous les handicapés.
Pourquoi ne pas demander à rencontrer les parents ?

La majorité connaissent bien leur enfant, et un partenariat avec eux est souvent plus riche que de lire internet. Chaque Asperger est différent, avec son lot de difficultés propres.

Ils sont souvent dyspraxiques, donc l'écriture est laborieuse et surtout l'énergie que ca leur demande canalisera toute leur attention.

Ils ont souvent des hyperacousies, c'est alors important qu'ils soient devant (ils ne filtrent pas bien les bruits)

Ils sont hypersensibles au toucher, donc on évite de les toucher.
Ils préfèrent être seul sur leur table, parce que le voisin qui discute, qui bouge la table ou qui envahit leur espace, ca va les faire monter en pression.
Ils ont des moments de retrait dans leur bulle, il faut les faire revenir dans le collectif (avec bienveillance)

J'en ai connu un qui ne supportait  pas les lumières fortes (et donc portait des lunettes de soleil).

Chaque enfant Asperger a ses particularités, alors vraiment, demandez conseil aux parents !! Ils seront ravis de pouvoir vous aider à connaitre leur enfant, et vous gagnerez du temps

Les parents n'acceptent pas toujours cette "maladie" qui fait peur.

J'ai un élève qui, je pense, est asperger, mais ses parents le dise seulement "précoce" et donc les profs n'y peuvent rien. Les deux sont parfois liés effectivement. Mais ce gosse est infichu d'écrire sur les lignes, il répond complètement à côté aux questions (quand on parvient à comprendre ce qu'il dit), il est à l'écart de tous... et à côté de cela, il est capable de faire des trucs extraordinaires.
Plusieurs collègues ont essayé de parler à la famille, sans succès pour l'instant. On se sent un peu démunis.

J'ai l'impression que l'autisme, et surtout ces formes complexes et difficiles à détecter, sont de plus en plus avancées comme causes de l'échec scolaire de certains gamins.
Personnellement, ma matière faisant appel à la sensibilité, je vois des trucs vraiment incroyables : des capacités techniques ou analytiques exceptionnelles alors que le gamin ne sait pas, au collège, écrire son nom sur sa copie sans faire de faute !

L'échec scolaire et l'autisme sont deux choses différentes. Avoir un enfant autiste est déjà assez compliqué (j'ai un atypique, qui parle peu, avec une très bonne motricité, minutie, il écrit très bien et sans fautes, est bon en maths mais sera incapable de faire une dissert par exemple, mais dispose d'une mémoire photographique et auditive stupéfiante). Et commencer à lire ça et là à propos d'enfants qui ont des difficultés liées à diverses carences qu'ils sont autistes, m'agace un peu. Comme s'il y avait une mode... Mais les gens ne savent pas ce que c'est que d'avoir et d'élever un enfant autiste. J'explique à ses enseignants tout ce qui est nécessaire pour que les choses se déroulent le mieux possible. Être dans le déni n'aide personne. Et comme prof, j'ai vu des parents dans le déni. Dur.

Olympias a écrit:Et commencer à lire ça et là à propos d'enfants qui ont des difficultés liées à diverses carences qu'ils sont autistes, m'agace un peu

Pareil, ca m'agace très fort. C'est sous-estimer les difficultés au quotidien des autistes.
Cela dit j'ai plus souvent croisé des gens qui auto diagnostiquaient une précocité chez leurs enfants que de l'autisme

L'autisme n'est pas valorisant, dans les cours de récré c'est une insulte. Beaucoup d'adultes emploient aussi ce terme à tort et à travers. Les Asperger sont des victimes désignées à l'école car ils sont bizarres,et ne savent pas se défendre. Mon fils n'a jamais cherché a s'intégrer, il a toujours été conscient de sa marginalité et semble l'accepter sans problème. Mais en cinquième il a traversé une période très difficile, nous avons eu très peur pour lui.
Ceci dit Asperger est souvent lié à des compétences hors-normes dans certains domaines. Mon fils nous a largués depuis très longtemps son père et moi dans pas mal de domaines. Mais il ne sait pas nouer correctement ses lacets, ne sait pas rattraper un ballon, a une écriture ignoble, des intolérances sensorielles et est incompétent socialement.
Nous avons toujours communiqué avec l'école et l'institution sur sa pathologie, même si Raphaël n'a pas envie qu'on en parle, car il déteste se faire remarquer et avoir un traitement spécial, il n'a pas besoin d'AVS. L'école a toujours été compréhensive, il peut aller quand il veut au CDI par exemple.
Il rentre au lycée l'année prochaine.

J'ai le même garçon, à un détail près, il ne vit pas bien le fait de ne pas avoir d'ami et de se faire taper dessus à chaque récré.

Florestan, que me conseilles-tu pour son entrée au collège ? L'enseignant réfèrent m'a dit qu'il transmettrait son PAP.
Il faudra que je rencontre le PP rapidement.
Mais dois-je contacter rapidement chaque enseignant et l'équipe pédagogique.
Mon fils a horreur quand je parle de lui aux profs. L'enseignante de CM2 lui parlait comme à un déficient mental après ma visite, mon fils le vivait super mal (elle lui parlait lentement, et lui disait à la fin de chaque consigne "tu as bien compris ?).

Indalio a écrit:J'ai le même garçon, à un détail près, il ne vit pas bien le fait de ne pas avoir d'ami et de se faire taper dessus à chaque récré.

Il peut être utile de rencontrer le/la CPE dès avant la rentrée, non ?
Bonne chance pour cette entrée en 6e !

Indalio, tout va dépendre du professeur en face de toi. J'ai eu trois élèves autistes dans ma carrière. Pour le premier, j'étais trop jeune. Je n'ai pas rencontré les parents et tout était contrôlé par le PP et comme il ne posait pas de soucis, j'ai laissé gérer.
J'en ai deux autres, par la suite. J'étais plus à l'aise dans mon boulot et je commençais à réfléchir à comment inclure et faire réussir tout le monde. Le premier, tout était caché. On m'avait juste dit qu'il était dyspraxique. Je me doutais d'un truc. J'ai rencontré la famille. Ils ont accepté de me révéler le secret et là, avec tout ce qu'ils m'ont dit, j'ai pu aider cet élève. C'était un neuro-atypique ressemblant à Asperger (mais j'ai compris que chaque autiste est différent) et qu'il n'arrivait à se lier qu'avec deux personnes. J'ai réussi à aider un peu cet élève, je crois.
Le second, j'étais son PP. Il avait pas mal de signes et on m'a tout de suite briefé intégralement. Elève curieux et vif même s'il y avait des blocages. On m'a appris quels étaient ses blocages et les signes pour repérer l'angoisse extrême dans laquelle il pouvait plonger ainsi que le fait qu'il ne connaissait pas de pudeur sociale. Armé de cela, j'ai briefé mon équipe avec juste ce qu'elle devait savoir et on a même réussir à l'emmener en voyage scolaire sans ses parents (une énorme victoire, apparemment). Le plus difficile était de gérer ses phases de flappy (quand il lève le bras pour agiter les mains) mais la classe a été géniale. Ils l'ont intégré et l'ont même élu délégué. Il a été un très bon délégué et comme il disait ce qu'il pensait, ses camarades l'écoutaient et disaient "Ah oui, c'est vrai ! Il a raison !" Pourtant, il y avait de sacrés loulous dans la classe mais avec cet élève neuro-atypique, ils ont tous été super. Je pense qu'il y a un regard des jeunes sur les enfants en situation de handicap qui est très positif de nos jours.

Après, j'ai une amie qui est neuro-atypique. Elle m'a beaucoup appris pour pouvoir respecter ces enfants et les aider à entrer dans les apprentissages.

Dans tous les cas, discuter avec le PP ne te coûte rien. Tu le jaugeras et verras quoi dire. Si je peux te conseiller aussi, c'est de rencontrer le cde et l'infirmière. Ils sauront placer ton fils avec le PP et l'équipe la plus apte à accueillir ton enfant.

Gryphe, comment rencontrer le CPE avant la rentrée ? Je peux téléphoner au collège et demander un rdv avant la rentrée ?
Elyas, ce que tu racontes est chouette. J'aimerai tellement que les autres élèves soient bienveillants avec lui. Ca n'a jamais été le cas jusqu'à présent. Il est devenu méfiant vis à vis de ceux qui s'approchent de lui.

Que penserais-tu si un parent te donnait ce genre de document (Ici) à la rentrée ou suite à une réunion ? Ca te gonflerait ou t'aiderait ?

Ce fil ci dessous m'a fait douter de la possibilité / volonté des enseignants à prendre en compte les besoins des enfants à BEP
https://www.neoprofs.org/t88664-une-carte-mentale-pour-ameliorer-l-ecrit-a-destination-des-enfants-avec-des-troubles-neuro-visuels

Je suis moi même prof, mais avec des étudiants de 18 à 24 ans, je n'ai jamais vu les parents, et beaucoup avaient des ordi portables en classe sans que ca ne pose de problème. Je manque donc de recul concernant les pratiques au college.

Indalio a écrit:Gryphe, comment rencontrer le CPE avant la rentrée ? Je peux téléphoner au collège et demander un rdv avant la rentrée ?

Les CPE reprennent quelques jours avant la prérentrée, avec les AED, pour les derniers préparatifs (listes de classe à ajuster, pochettes de rentrée pour les professeurs, etc.).
Du coup, normalement, cela me paraît possible d'obtenir un RV avant la rentrée (mais pas avec la direction qui sera sur les derniers postes de professeurs à pourvoir...).