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- doctor whoDoyen
Elyas a écrit:Fanny Keats a écrit:Non effectivement, je ne vais pas souvent à la cantine... Mais je fréquente la salle des profs comme tout le monde et parmi mes collègues, je n'ai jamais entendu ce genre de choses... Après ça existe oui, mais le travers serait justement de trop généraliser
Il y a une autre possibilité, c'est tellement habituel qu'on n'y prête plus attention. L'usage de termes psycho-médicaux est devenu si usuel qu'on a l'impression que c'est normal. Mais, cela vient de la société. Or, nous ne sommes pas des médecins ou des psychologues.
@Reine Margot : tu as raison mais cela crée une ambiance avec un arrière-fond chgez certains collègues dans leurs classes qui n'est pas bon ni pour eux ni pour les autres.
Oui, mais là, on est très loin de la "pédagogie noire"... Me semble pas que les adeptes des coups de règle faisaient vraiment dans le psycho-médical.
- JaneBNeoprof expérimenté
Fanny Keats a écrit:Je suis désolée mais moi ça me choque, faut arrêter de délirer: "Aujourd'hui encore je vois bien que je garde des séquelles de cette période" non mais pour quoi on nous fait passer là?
Moi ce que je constate, c'est qu'aujourd'hui plus que jamais, ils ne veulent pas comprendre qu'il y a une marge entre évaluer un travail et évaluer une personne. On note le travail c'est tout. Et si ça c'est pas supportable, bonjour le narcissisme!
Tu dis des choses justes mais combien ici se sentent démolis quand une inspection se passe mal? Une inspection est censée noter le travail également et pourtant il est bien difficile de prendre du recul si on entend des commentaires comme " nul" ou " catastrophique". Je trouve que les paroles peuvent être très blessantes et enfermer dans un carcan très réducteur et que les profs doivent faire très attention à la portée de leurs mots. Mais la réalité, c'est que l'école n'est quand même plus aussi humiliante qu'elle a pu l'être...on valorise beaucoup les élèves maintenant et on pointe les efforts et les progrès. Comme le disait Titeprof, la terreur,elle ne vient pas des profs mais surtout de ce qui se passe entre élèves à la récré ...
- PascalNiveau 9
Je suis tout à fait d'accord avec cet article, et même s'il a tendance à généraliser, il suffit parfois d'un seul adulte pour détruire un élève. Après tout, nous les enseignants n'avons pratiquement aucune formation en psychologie....
Toutefois, il faudrait élargir la responsabilité de ces humiliations à tout l'entourage de l'élève: famille, camarades de classe, amis, petites amies / petits amis, entraîneurs sportifs et j'en passe. En effet, il serait navrant de penser que la personnalité de l'élève ne se construit qu'à l'école....
Toutefois, il faudrait élargir la responsabilité de ces humiliations à tout l'entourage de l'élève: famille, camarades de classe, amis, petites amies / petits amis, entraîneurs sportifs et j'en passe. En effet, il serait navrant de penser que la personnalité de l'élève ne se construit qu'à l'école....
- Ingeborg B.Esprit éclairé
Parfois non.... Je pense par exemple aux profs qui voient des anorexiques partout. Cela avait traumatisé une de mes élèves qui était très mince naturellement. J'avais dû faire une mise au point en conseil de classe.Reine Margot a écrit:Il y a une différence entre ce qu'on dit à la cantine ou en sdp et ce qu'on dit à un élève.
Il y a aussi ceux qui étalent en conseil de classe ce qu'ils ont lu dans femme actuelle ou qui culpabilisent les parents divorcés (j'avais une collègue spécialiste de ce genre de diagnostic).
Cependant, ce qui m'agace le plus, peut-être en raison de mon histoire personnellle, ceux sont qui se sentent obligés de dire qu'un élève est bien éduqué et aime l'école alors qu'il vient d'un milieu modeste.
Le pire étant une prof d'EPS dans mon ancien lycée ZEP qui convoquait tous les parents pour leur expliquer comment éduquer leurs enfants.
- ClodoaldNeoprof expérimenté
Pascal a écrit: il suffit parfois d'un seul adulte pour détruire un élève..
Bon, après la vie n'est qu'une suite de destructions, reconstructions non?
L'Ecole est à l'image de la société.
Sinon, je connais des adultes qui ont été détruits par quelques élèves moi!
- PascalNiveau 9
Oui, peut-être que ces adultes détruits par des élèves n'ont pas été assez construits par les adultes de leur enfance....
- ClodoaldNeoprof expérimenté
Tout à fait d'accord!
- User5899Demi-dieu
Une veille de rentrée, vous n'avez rien d'autre à lire que ces articles écrits au kilomètres sur des abrutis qui nous prennent pour des cons ? Je leur pourris la vie ? Tant mieux, tant pis.
- ChocolatGuide spirituel
Fanny Keats a écrit:Je suis désolée mais moi ça me choque, faut arrêter de délirer: "Aujourd'hui encore je vois bien que je garde des séquelles de cette période" non mais pour quoi on nous fait passer là?
Moi ce que je constate, c'est qu'aujourd'hui plus que jamais, ils ne veulent pas comprendre qu'il y a une marge entre évaluer un travail et évaluer une personne. On note le travail c'est tout. Et si ça c'est pas supportable, bonjour le narcissisme!
Ça te choque, et heureusement, j'ai envie de dire, mais c'est quelque chose qui peut arriver, ce qui ne signifie pas que l'on soit obligé de généraliser sur la question.
J'ai commencé ma carrière en faisant de la formation continue adultes et je t'assure que j'ai vu de mes propres yeux des cadres de 50 piges s'effondrer en larmes en me racontant des incidents avec des profs, pendant les années de collège, notamment...
Pascal a écrit:Je suis tout à fait d'accord avec cet article, et même s'il a tendance à généraliser, il suffit parfois d'un seul adulte pour détruire un élève. Après tout, nous les enseignants n'avons pratiquement aucune formation en psychologie....
Toutefois, il faudrait élargir la responsabilité de ces humiliations à tout l'entourage de l'élève: famille, camarades de classe, amis, petites amies / petits amis, entraîneurs sportifs et j'en passe. En effet, il serait navrant de penser que la personnalité de l'élève ne se construit qu'à l'école....
Totalement d'accord avec toi !
Clodoald a écrit:
Bon, après la vie n'est qu'une suite de destructions, reconstructions non?
L'Ecole est à l'image de la société.
Sinon, je connais des adultes qui ont été détruits par quelques élèves moi!
Heureusement, non !
Je suis désolée, mais il nous appartient de faire tout ce qui est en notre pouvoir pour que l'école ne soit pas un lieu de destruction, que ce soit pour les enfants ou les adultes.
Puis bon, un adulte est censé avoir des outils pour se défendre, alors qu'un gamin est en pleine construction et ne sait pas encore le faire.
Pascal a écrit:Oui, peut-être que ces adultes détruits par des élèves n'ont pas été assez construits par les adultes de leur enfance....
Complètement d'accord avec ça, aussi ; merci de le dire !
Il est évident que si on n'est pas bien dans ses pompes, on peut difficilement être prof, parce qu'on est bien plus exposé que qq'un qui bosse avec des machines, des animaux ou de la paperasse.
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- ClodoaldNeoprof expérimenté
Chocolat, bien sûr qu'il faut tout faire pour être bienveillant avec les élèves, les aider etc. Pour faire ce métier, il en faut de l’empathie.
Après même avec la meilleure volonté du monde, on est humain et les erreurs ou maladresses arrivent.
Exemple. Une année où j'étais pp, un collègue dit sans penser à mal à un élève qui s'avérait être gros et qui était agité : « Mais enfin tu vas arrêter de rire comme une baleine ».
Drame, pleurs et grave crise. Il nous a fallu des jours et des jours de dialogue pour lui faire comprendre qu'il s'agissait simplement d'une expression.
Après, je te trouve un peu dur avec les collègues -fragiles ou pas, équilibrés ou pas, heureux ou pas- qui sont face à des élèves très difficiles, des classes impossibles pendant des années et des années. Que celui qui ne craque pas dans de telles conditions me jette la première pierre.
Après même avec la meilleure volonté du monde, on est humain et les erreurs ou maladresses arrivent.
Exemple. Une année où j'étais pp, un collègue dit sans penser à mal à un élève qui s'avérait être gros et qui était agité : « Mais enfin tu vas arrêter de rire comme une baleine ».
Drame, pleurs et grave crise. Il nous a fallu des jours et des jours de dialogue pour lui faire comprendre qu'il s'agissait simplement d'une expression.
Après, je te trouve un peu dur avec les collègues -fragiles ou pas, équilibrés ou pas, heureux ou pas- qui sont face à des élèves très difficiles, des classes impossibles pendant des années et des années. Que celui qui ne craque pas dans de telles conditions me jette la première pierre.
- dandelionVénérable
Clodoald, en tant qu'élève je n'ai été pratiquement que dans des bonnes classes, dans des établissements normaux ou plutôt favorisés. Eh bien je peux te dire que beaucoup d'enseignants étaient très humiliants, de façon chronique. Le problème est bien que certains adultes utilisent l'humiliation comme forme d'autorité, ce qui rend d'ailleurs l'exercice de l'autorité d'autant plus difficile à leurs collègues.
Après, on peut évidemment avoir une expression malheureuse, ou être mal compris comme dans l'exemple que tu cites, sans faire usage de l'humiliation de façon systématique.
Après, on peut évidemment avoir une expression malheureuse, ou être mal compris comme dans l'exemple que tu cites, sans faire usage de l'humiliation de façon systématique.
- ClodoaldNeoprof expérimenté
Bon. C'est intéressant de discuter. Ca permet de relativiser.
Dans ma scolarité, je n'ai senti de mépris de la part d'aucun de mes enseignants. En tant que prof, les cas de collègues qui humilient de façon chronique, j'en ai vu un ou deux peut-être..
J'ai sans doute beaucoup de chance.
Dans ma scolarité, je n'ai senti de mépris de la part d'aucun de mes enseignants. En tant que prof, les cas de collègues qui humilient de façon chronique, j'en ai vu un ou deux peut-être..
J'ai sans doute beaucoup de chance.
- doctor whoDoyen
Il est vrai qu'une discussion avec un non prof aboutit une fois sur deux au récit de mésaventures scolaires dues à un mauvais prof.
Il y a quelque chose de visiblement très profond dans la relation entre l'élève et le prof, qui peut détruire ou au contraire illuminer.
Mais est-ce la faute à telle telle manière d'enseigner, de parler, ou à telle ou telle forme du système scolaire ? Il me semble que c'est plus fondamental, et finalement assez difficilement évitable, du moment que quelqu'un qui sait doit enseigner quelque chose à quelqu'un qui ne sait pas.
Il y a quelque chose de visiblement très profond dans la relation entre l'élève et le prof, qui peut détruire ou au contraire illuminer.
Mais est-ce la faute à telle telle manière d'enseigner, de parler, ou à telle ou telle forme du système scolaire ? Il me semble que c'est plus fondamental, et finalement assez difficilement évitable, du moment que quelqu'un qui sait doit enseigner quelque chose à quelqu'un qui ne sait pas.
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Mon blog sur Tintin (entre autres) : http://popanalyse.over-blog.com/
Blog pédagogique : http://pedagoj.eklablog.com
- ycombeMonarque
Ça montre surtout le manque de culture du gamin. C'est une expression courante.Clodoald a écrit: « Mais enfin tu vas arrêter de rire comme une baleine ».
Drame, pleurs et grave crise.
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Assurbanipal: "Passant, mange, bois, divertis-toi ; tout le reste n’est rien".
Franck Ramus : "Les sciences de l'éducation à la française se font fort de produire un discours savant sur l'éducation, mais ce serait visiblement trop leur demander que de mettre leur discours à l'épreuve des faits".
- ycombeMonarque
doctor who a écrit:Il est vrai qu'une discussion avec un non prof aboutit une fois sur deux au récit de mésaventures scolaires dues à un mauvais prof.
5 enseignants au primaire minimum, puis une douzaine par an pendant les 7 ans qui suivent. Ça représente pas loin d'une centaine d'enseignant rencontrés par chaque bachelier. Plus avec les remplaçants. Que sur cette centaine de personnes il n'y ait pas au moins un énervé/fatigué/dépressif qui pète un câble ou un *** qui dépasse les bornes serait assez étonnant.
Cela dit sans excuser les débordements, c'est juste pour relativiser.
- SeiGrand Maître
ycombe a écrit:Ça montre surtout le manque de culture du gamin. C'est une expression courante.Clodoald a écrit: « Mais enfin tu vas arrêter de rire comme une baleine ».
Drame, pleurs et grave crise.
Quelle mauvaise foi ! L'élève était "gros", nous dit Clodoald. Il ne s'agit pas tant d'une expression courante que d'un lapsus de la part de l'enseignant, et cela ne m'étonne pas le moins du monde qu'il ait déclenché des larmes. Cela serait peut-être arrivé même si l'élève connaissait l'expression. De plus, je ne sais pas si l'on peut parler de manque de culture si l'on ne connait pas cette expression. Pour ma part je la connais, certes, mais ne l'entends jamais.
- ClodoaldNeoprof expérimenté
Je précise que je connaissais bien le collègue, qu'il est très respectueux avec les élèves, et qu'il était vraiment navré et très mal après l'incident.
Aucun doute sur lui.
Après, c'est sûr que l'expression est un peu passée de mode.
Aucun doute sur lui.
Après, c'est sûr que l'expression est un peu passée de mode.
- SeiGrand Maître
Clodoald a écrit:Je précise que je connaissais bien le collègue, qu'il est très respectueux avec les élèves, et qu'il était vraiment navré et très mal après l'incident.
Aucun doute sur lui.
Après, c'est sûr que l'expression est un peu passée de mode.
Oui, oui, bien sûr, on n'est pas à l'abri d'un accident. Mais minimiser la souffrance du complexe de l'élève, non.
Sinon, j'ai connu des enseignants humiliants, notamment une professeur d'anglais terrorisante. Prendre la parole était une torture, pour toute la classe, et je suis sûre qu'aujourd'hui, si j'ai tant de mal à parler anglais alors que je n'ai aucun mal à le lire, cela vient en partie de cette expérience.
- ChocolatGuide spirituel
ycombe a écrit:Ça montre surtout le manque de culture du gamin. C'est une expression courante.Clodoald a écrit: « Mais enfin tu vas arrêter de rire comme une baleine ».
Drame, pleurs et grave crise.
Le manque de quoi ? :shock:
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- ycombeMonarque
L'expression renvoie 12 000 résultats dans google avec "rire", et 49 500 avec "rigoler"., elle n'est pas tellement plus rare que "rire/rigoler à gorge déployée", 80 000 résultats au total. C'est du français courant.Sei a écrit:ycombe a écrit:Ça montre surtout le manque de culture du gamin. C'est une expression courante.Clodoald a écrit: « Mais enfin tu vas arrêter de rire comme une baleine ».
Drame, pleurs et grave crise.
Quelle mauvaise foi ! L'élève était "gros", nous dit Clodoald. Il ne s'agit pas tant d'une expression courante que d'un lapsus de la part de l'enseignant, et cela ne m'étonne pas le moins du monde qu'il ait déclenché des larmes. Cela serait peut-être arrivé même si l'élève connaissait l'expression. De plus, je ne sais pas si l'on peut parler de manque de culture si l'on ne connait pas cette expression. Pour ma part je la connais, certes, mais ne l'entends jamais.
- SeiGrand Maître
ycombe a écrit:L'expression renvoie 12 000 résultats dans google avec "rire", et 49 500 avec "rigoler"., elle n'est pas tellement plus rare que "rire/rigoler à gorge déployée", 80 000 résultats au total. C'est du français courant.Sei a écrit:ycombe a écrit:
Ça montre surtout le manque de culture du gamin. C'est une expression courante.
Quelle mauvaise foi ! L'élève était "gros", nous dit Clodoald. Il ne s'agit pas tant d'une expression courante que d'un lapsus de la part de l'enseignant, et cela ne m'étonne pas le moins du monde qu'il ait déclenché des larmes. Cela serait peut-être arrivé même si l'élève connaissait l'expression. De plus, je ne sais pas si l'on peut parler de manque de culture si l'on ne connait pas cette expression. Pour ma part je la connais, certes, mais ne l'entends jamais.
Je ne sais pas quoi te dire, si ce n'est que je ne passe pas ma vie à avoir des discussions avec Google.
- doctor whoDoyen
ycombe a écrit:doctor who a écrit:Il est vrai qu'une discussion avec un non prof aboutit une fois sur deux au récit de mésaventures scolaires dues à un mauvais prof.
5 enseignants au primaire minimum, puis une douzaine par an pendant les 7 ans qui suivent. Ça représente pas loin d'une centaine d'enseignant rencontrés par chaque bachelier. Plus avec les remplaçants. Que sur cette centaine de personnes il n'y ait pas au moins un énervé/fatigué/dépressif qui pète un câble ou un *** qui dépasse les bornes serait assez étonnant.
Cela dit sans excuser les débordements, c'est juste pour relativiser.
Ah mais, le fait que ce soit statistiquement probable n'empêche pas que les répercussions soient parfois énormes, et surtout fréquentes chez les gens.
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Mon blog sur Tintin (entre autres) : http://popanalyse.over-blog.com/
Blog pédagogique : http://pedagoj.eklablog.com
- ChocolatGuide spirituel
Clodoald a écrit:Chocolat, bien sûr qu'il faut tout faire pour être bienveillant avec les élèves, les aider etc. Pour faire ce métier, il en faut de l’empathie.
Après même avec la meilleure volonté du monde, on est humain et les erreurs ou maladresses arrivent.
Exemple. Une année où j'étais pp, un collègue dit sans penser à mal à un élève qui s'avérait être gros et qui était agité : « Mais enfin tu vas arrêter de rire comme une baleine ».
Drame, pleurs et grave crise. Il nous a fallu des jours et des jours de dialogue pour lui faire comprendre qu'il s'agissait simplement d'une expression.
Après, je te trouve un peu dur avec les collègues -fragiles ou pas, équilibrés ou pas, heureux ou pas- qui sont face à des élèves très difficiles, des classes impossibles pendant des années et des années. Que celui qui ne craque pas dans de telles conditions me jette la première pierre.
Je parle ici de l'interaction entre deux personnes, un adulte et un enfant, un prof et un élève, et j'estime que le respect doit être réciproque.
Je n'ai pas abordé la situation du prof qui se trouve devant une classe ingérable, car c'est différent.
Et je n'ai jamais incriminé les maladresses et les erreurs qui sont censées être ponctuelles, et ne constituent pas un mode de fonctionnement.
Il y a des personnes qui choisissent l'humiliation pour manifester leur autorité (ce qui est une preuve de faiblesse, mais ça, c'est une autre question) ; parfois, ces personnes sont profs ; et bien, les gamins n'acceptent pas l'humiliation, et ils ont bien raison. Qui l'accepterait ?
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- ChocolatGuide spirituel
ycombe a écrit:
L'expression renvoie 12 000 résultats dans google avec "rire", et 49 500 avec "rigoler"., elle n'est pas tellement plus rare que "rire/rigoler à gorge déployée", 80 000 résultats au total. C'est du français courant.
On s'en fout !
Le problème ne vient pas du caractère courant de l'expression, mais des circonstances de son emploi.
Il est très maladroit de dire à un enfant gros qu'il rit comme une baleine, voyons !
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- IgniatiusGuide spirituel
Chocolat a écrit:Pascal a écrit:Oui, peut-être que ces adultes détruits par des élèves n'ont pas été assez construits par les adultes de leur enfance....
Complètement d'accord avec ça, aussi ; merci de le dire !
Il est évident que si on n'est pas bien dans ses pompes, on peut difficilement être prof, parce qu'on est bien plus exposé que qq'un qui bosse avec des machines, des animaux ou de la paperasse.
Pourtant, j'ai l'impression que notre profession compte plus de névrosés que la moyenne de la population.
Sinon, cela ne m'étonne pas que chacun ait des anecdotes sur un prof qui l'a plus ou moins traumatisé dans sa scolarité : vous comptez le nombre de profs que l'on rencontre du CP à bac+... ?
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"Celui qui se perd dans sa passion est moins perdu que celui qui perd sa passion."
St Augustin
"God only knows what I'd be without you"
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- User5899Demi-dieu
Mais enfin, "rire comme une baleine" est une expression d'une banalité complète ! Si c'est ça que vous appelez mépris, c'est sûr, il y a du mépris !Sei a écrit:ycombe a écrit:L'expression renvoie 12 000 résultats dans google avec "rire", et 49 500 avec "rigoler"., elle n'est pas tellement plus rare que "rire/rigoler à gorge déployée", 80 000 résultats au total. C'est du français courant.Sei a écrit:
Quelle mauvaise foi ! L'élève était "gros", nous dit Clodoald. Il ne s'agit pas tant d'une expression courante que d'un lapsus de la part de l'enseignant, et cela ne m'étonne pas le moins du monde qu'il ait déclenché des larmes. Cela serait peut-être arrivé même si l'élève connaissait l'expression. De plus, je ne sais pas si l'on peut parler de manque de culture si l'on ne connait pas cette expression. Pour ma part je la connais, certes, mais ne l'entends jamais.
Je ne sais pas quoi te dire, si ce n'est que je ne passe pas ma vie à avoir des discussions avec Google.
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- Les profs se tirent les balles dans les pieds
- Il n’y a pas que les profs qui souffrent dans l’Education nationale... il y a aussi les gens aigris.
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