- JohnMédiateur
Nouvelle ministre à l’éducation nationale, l’Enseignement supérieur et la Recherche : les attentes restent fortes
mercredi 27 août 2014 • par Philippe Castel
Le remaniement ministériel a conduit à un changement de Ministre à l’éducation nationale, l’Enseignement supérieur et la Recherche.
La FSU salue l’arrivée d’une femme pour la première fois à ce ministère.
A la veille de la rentrée scolaire et universitaire, les attentes sont fortes et les questions encore nombreuses pour répondre aux défis que doit relever le système éducatif.
La FSU demande à être reçue très rapidement par la Ministre pour faire avec elle le point sur de nombreux sujets : formation des enseignants, chantier sur l’évolution des métiers, éducation prioritaire, consultation sur les programmes, enseignement professionnel et apprentissage, structuration de l’enseignement supérieur et de la recherche, emploi scientifique, ...mais aussi pour évoquer ses attentes sur le projet éducatif à conduire pour combattre mieux les inégalités, les sorties sans qualification et assurer la réussite de tous les élèves et de tous les jeunes. Les personnels attendent aussi une juste reconnaissance de leur travail par une amélioration de leur salaire et de leurs conditions de travail.
Dans un tel contexte de crise économique, sociale et environnementale, la préparation de l’avenir comme la construction d’une société plus juste, plus égalitaire où chacun peut se construire son projet personnel et professionnel nécessitent de placer l’éducation au cœur des politiques à conduire et d’améliorer la situation des personnels de l’éducation nationale et de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.
Communiqué de presse du SNALC-FGAF du 26 août 2014
La valse ministérielle occulterait-elle l’immobilisme ?
À quelques jours de la rentrée, alors que les enseignants espéraient que la Refondation de l'École lancée en 2012 s'attaquerait enfin aux nombreux dysfonctionnements dont souffre l'institution scolaire et qui expliquent sa dégringolade dans les évaluations internationales, le nouveau remaniement ministériel annoncé aujourd'hui ne manquera pas d’inquiéter tous ceux qui s’efforcent de corriger ces dysfonctionnements : une réforme sérieuse de l’institution scolaire nécessite de la continuité, à l’écart des péripéties politiques et des ambitions personnelles.
En effet, tandis que l'enseignement primaire est empêtré dans la réforme des rythmes scolaires et que les enseignants du secondaire attendent toujours de véritables réformes du collège et du lycée, il y a fort à parier que la nomination de Madame Najat Vallaud-Belkacem, quelle que soit sa bonne volonté, contribue à l’immobilisme.
À quelques mois des élections professionnelles dans la fonction publique, qui seront le prétexte de toutes les surenchères syndicales, et alors que le contexte économique ne permet pas au gouvernement d'envisager la revalorisation salariale réclamée à juste titre par la profession, le nouveau ministre sera vraisemblablement contraint d'expédier les affaires courantes. Pour le SNALC-FGAF, il faut au contraire mener une politique visant non seulement à valoriser et protéger les personnels mais aussi à inventer un système pragmatique permettant de transmettre les savoirs à chaque élève.
C'est pourquoi le SNALC-FGAF prend acte de cette nomination et demandera dès demain à rencontrer le nouveau ministre afin notamment de lui présenter son projet novateur de réforme du lycée : « Le lycée de tous les savoirs ».
Contact :
François PORTZER, Président national du SNALC, portzer@aol.com
Nouvelle ministre, une ambition intacte : la Refondation !
Article publié le mardi 26 août 2014
La démission du gouvernement de Manuel Valls nommé il y a cinq mois, suite à l’apparition de désaccords politiques importants, entraîne la nomination d’un troisième ministre de l’Éducation nationale alors que la première qualité pour diriger ce ministère reste la constance. L’espoir levé par les grandes ambitions de la Refondation ne cesse d’être malmené.
Ce nouveau remaniement conduit encore à du temps perdu pour la refondation de l’École. Les promesses pour le collège et le lycée, faites aux professionnels de l’Éducation, aux parents et aux élèves sont aussi à concrétiser. L’École ne peut plus attendre, elle ne peut plus souffrir du temps politique toujours asynchrone.
La nouvelle ministre devra donc donner d’importantes garanties : sur les moyens avec le maintien de la création des 60 000 postes prévus, mais aussi sur le plan pédagogique.
Les lycéens, les personnels de l’Éducation, les parents attendent depuis déjà deux ans, les changements nécessaires dans le Secondaire. Il est urgent que certains dossiers soient traités et achevés, comme l’acte II de la vie lycéenne, les rythmes scolaires et le calendrier annuel… D’autres dossiers sont encore à ouvrir pour refonder profondément l’École.
Alors qu’une nouvelle crise politique perturbe la rentrée et les réformes, nous, acteurs du monde de l’Éducation, exigeons la reprise d’une Refondation tant attendue et indispensable. À mi-mandat, la poursuite d’une priorité présidentielle à l’Éducation n’aura de réalité qu’avec de la cohérence et de la constance. Tel doit être le mandat pour ce nouveau gouvernement.
Paul RAOULT, président de la FCPE ;
Corentin DURAND, président de l'UNL (Union nationale lycéenne) ;
Laurent ESCURE, secrétaire général de l'UNSA Éducation ;
Christian CHEVALIER, secrétaire général du SE-UNSA.
CP n° 01 du 27 août 2014
Le Sgen-CFDT salue la nomination de Najat Vallaud-Belkacem, première femme à accéder à la tête du ministère de l'Éducation nationale. Il a déjà apprécié, par le passé, son engagement en faveur de l'égalité femmes-hommes.
Au delà de cet effet d'annonce, le Sgen-CFDT souhaite voir la nouvelle ministre réactiver la « priorité à la jeunesse » annoncée en début de quinquennat, notamment par le maintien de la priorité budgétaire. Il attend la poursuite, voire l'accélération, des réformes nécessaires à la modernisation du système éducatif.
Du primaire au supérieur, de la maternelle à la recherche, les personnels font chaque jour preuve de leur engagement. Ils attendent des améliorations de leurs conditions de travail, plus d'autonomie et de reconnaissance, tant du point de vue humain que financier.
L'immobilisme n'est plus possible.
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- BalthazaardVénérable
Quand comprendra t-on enfin que le mot "immobilisme" , repris ici par deux syndicats radicalement opposée dans leurs analyses n'est porteur d'aucun sens et ne sert qu'à ponctuer des discours creux!!! je ne le supporte plus!!!
- user7337Fidèle du forum
C'est ce que je me suis dit.
Si on pouvait justement arrêter de réformer, tout court, je sais pas, pendant 10 ans, je serais pas contre...
Si on pouvait justement arrêter de réformer, tout court, je sais pas, pendant 10 ans, je serais pas contre...
- philannDoyen
benjy_star a écrit:C'est ce que je me suis dit.
Si on pouvait justement arrêter de réformer, tout court, je sais pas, pendant 10 ans, je serais pas contre...
Ou comprendre qu'une VRAIE réforme prend 10 ans!
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- CelebornEsprit sacré
philann a écrit:benjy_star a écrit:C'est ce que je me suis dit.
Si on pouvait justement arrêter de réformer, tout court, je sais pas, pendant 10 ans, je serais pas contre...
Ou comprendre qu'une VRAIE réforme prend 10 ans!
C'est plutôt dans ce sens-là qu'on entend le mot "immobilisme". C'est peut-être effectivement un mot un peu "fourre-tout", mais enfin il me semble que la situation, aussi bien au ministère que sur le terrain, est sclérosée depuis un bon moment. Ensuite, j'entends bien qu'on ne cherche pas à arriver aux mêmes changements que le Sgen-CFDT ^^.
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"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
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- BalthazaardVénérable
c'est quand même avec "conservatisme" un des hits de la langue de bois, je trouve dommage que les syndicats (surtout d'enseignants, nous qui nous vantons de développer l'esprit critique...) versent dans ce genre de communication
- philannDoyen
Balthazaard a écrit:c'est quand même avec "conservatisme" un des hits de la langue de bois, je trouve dommage que les syndicats (surtout d'enseignants, nous qui nous vantons de développer l'esprit critique...) versent dans ce genre de communication
exactement comme le mot réforme que personnellement je ne supporte plus du tout ("changement" vient juste après et et suivi de "dialogue")
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- OlympiasProphète
Celeborn a écrit:philann a écrit:benjy_star a écrit:C'est ce que je me suis dit.
Si on pouvait justement arrêter de réformer, tout court, je sais pas, pendant 10 ans, je serais pas contre...
Ou comprendre qu'une VRAIE réforme prend 10 ans!
C'est plutôt dans ce sens-là qu'on entend le mot "immobilisme". C'est peut-être effectivement un mot un peu "fourre-tout", mais enfin il me semble que la situation, aussi bien au ministère que sur le terrain, est sclérosée depuis un bon moment. Ensuite, j'entends bien qu'on ne cherche pas à arriver aux mêmes changements que le Sgen-CFDT ^^.
Le lycée de tous les savoirs, on est pour ! Vu qu'on récupère des élèves qui sont passés par la glorification de l'ignorance (apprendre c'est dur, travailler c'est trop dur, les devoirs c'est pas bien, redoubler c'est pas bien, apprendre ça sert à rien... )...tout changement dans le bon sens me ravira
- philannDoyen
Je trouve quand même les réactions des syndicats un peu rapides...quoi que je pense d'elle, elle vient d'arriver. Attendre quelques jours n'aurait fait de mal à personne.
Quant à la lettre commune FCPE, UNL, UNSA...comment dire ?
Quant à la lettre commune FCPE, UNL, UNSA...comment dire ?
- Spoiler:
- Je ne peux pas le dire...la charte me l'interdit!
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- User5899Demi-dieu
A l'UNSA ou à la FCPE, à la lumière du communiqué commun, je pense que quand il y a le feu, ils répandent du pétrole.
- victor44Habitué du forum
Balthazaard a écrit:Quand comprendra t-on enfin que le mot "immobilisme" , repris ici par deux syndicats radicalement opposée dans leurs analyses n'est porteur d'aucun sens et ne sert qu'à ponctuer des discours creux!!! je ne le supporte plus!!!
Maitrise les bases avant de donner des cours de français
- User17706Bon génie
« Maîtrise » (avé l'accent) plutôt.victor44 a écrit:Balthazaard a écrit:Quand comprendra t-on enfin que le mot "immobilisme" , repris ici par deux syndicats radicalement opposée dans leurs analyses n'est porteur d'aucun sens et ne sert qu'à ponctuer des discours creux!!! je ne le supporte plus!!!
Maitrise les bases avant de donner des cours de français
- CelebornEsprit sacré
Oh ! on te dirait que la "nouvelle" orthographe l'autorise, ça. En revanche, le point à la fin de la phrase demeure obligatoire, lui .
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- user7337Fidèle du forum
Y a que moi qui pense que chercher les fautes dans les phrases des gens est tout ce qui reste à ceux qui n'ont plus d'arguments...?
- User5899Demi-dieu
C'est texéssif.benjy_star a écrit:Y a que moi qui pense que chercher les fautes dans les phrases des gens est tout ce qui reste à ceux qui n'ont plus d'arguments...?
- henrietteMédiateur
Certes, l'accord est indéniablement fautif ; mais de ton côté, manifestement, c'est l'amabilité qui pèche, victor44...
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