- NaooFidèle du forum
Mais ceux qui sont à 18h n'étaient-ils pas censés ne pas avoir de formation ??
- NadejdaGrand sage
lumeeka a écrit:Cela vous fait combien d'heures au total Nadejda ? Pour moi (session exceptionnelle), 18 heures de cours par semaine + 12 heures de formation (6h de transversale et 6 autres en didactique selon sa discipline). Oh et je ne sais toujours pas si je dois écrire un deuxième mémoire. Je kiffe les mémoires. ^^
Je compte 15h de formation au total sur 2 jours (amplitude maximale, selon les dates ça peut être 13 ou 14h, en gros). Et session rénovée à 9h (en tant que vraie débutante c'est déjà bien assez). Dans mon académie on aura une sorte de petit mémoire professionnalisant à rédiger.
- Spoiler:
- Je dois bien avouer que je préfèrerais refaire un mémoire sur le génocide plutôt que tout ça
- RendashBon génie
Deux heures de formation ESPé pour ma part aujourd'hui
Usage du manuel scolaire...sympa, une semaine après la rentrée. Bon, la formation "comment bâtir une séquence" arrive en novembre xD
Usage du manuel scolaire...sympa, une semaine après la rentrée. Bon, la formation "comment bâtir une séquence" arrive en novembre xD
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- KagomeHabitué du forum
demain je dois aller en formation mais on ne connait pas les horaires (et encore moins le contenu^^) .... et jeudi, nous savons que nous commençons à 8h30 pour la journée, sans plus de détail, une fois de plus ... j'en ai plus que MARRE, bien qu'ils s'excusent "de la gêne occasionnée".
Ha oui, je ne suis même pas sûre que ce soit les bons lieux car l'email était assez obscur et ils sont injoignables par mail / tel. Youpi.
On peut valider une unité patience ou bien ?
Ha oui, je ne suis même pas sûre que ce soit les bons lieux car l'email était assez obscur et ils sont injoignables par mail / tel. Youpi.
On peut valider une unité patience ou bien ?
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Makenaï Zettaï
- lumeekaExpert spécialisé
Oui mais ce n'est pas plus mal, je suis très geek donc je suis contente. Et puis tout dépend des tuteurs de l'an passé : j'ai beaucoup appris de la mienne mais tous n'ont pas eu cette chance. De cette façon, c'est harmonisé j'imagine.Naoo a écrit:Mais ceux qui sont à 18h n'étaient-ils pas censés ne pas avoir de formation ??
Nadejda a écrit:lumeeka a écrit:Cela vous fait combien d'heures au total Nadejda ? Pour moi (session exceptionnelle), 18 heures de cours par semaine + 12 heures de formation (6h de transversale et 6 autres en didactique selon sa discipline). Oh et je ne sais toujours pas si je dois écrire un deuxième mémoire. Je kiffe les mémoires. ^^
Je compte 15h de formation au total sur 2 jours (amplitude maximale, selon les dates ça peut être 13 ou 14h, en gros). Et session rénovée à 9h (en tant que vraie débutante c'est déjà bien assez). Dans mon académie on aura une sorte de petit mémoire professionnalisant à rédiger.
- Spoiler:
Je dois bien avouer que je préfèrerais refaire un mémoire sur le génocide plutôt que tout ça
- Spoiler:
- Le mien était sur la reproduction des stéréotypes du genre dans les Brigades rouges, ahahahahah ! On a des centres d'intérrêt assez particuliers. >_<
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Animals are my friends... and I don't eat my friends. George Bernard Shaw
https://www.facebook.com/sansvoixpaca/
http://www.nonhumanrightsproject.org/about-us-2/
- MayanneNiveau 2
SilverLining a écrit:Nadejda a écrit:On m'a envoyé l'emploi du temps des 2 journées de formation dans ma fac. Bah on fera bien plus que 9h (même en suivant un DU)...
Demain j'ai cours à la fac de 8h à .... 19h ! Qui veut se joindre à nous ?
:shock:
Mais, mais, mais... C'est du grand n'importe quoi !
Pour peu que tu aies de la route à faire, c'est une journée qui va te vider... J'espère qu'au moins tu apprendras quelques trucs utiles ou que tu pourras t'avancer dans tes cours.
Bon courage en tout cas
_________________
2014-2015 : stagiaire, 2 2de Pro
- Lyra-LollysNeoprof expérimenté
(si quelqu'un à des infos sur la formation en anglais dans l'académie de Versailles pour les personnes à 9h qui ont déjà le master, je suis preneuse. Pas de nouvelles depuis la super semaine de formation fin aout...)
_________________
Mon vide dressing garçon, fille et mixte 0-3 ans: https://www.neoprofs.org/t127266-vd-garcon-fille-et-mixte-prema-a-3-ans-maj-le-16-08#5031984
Mon vide dressing femme grossesse et 42/44:https://www.neoprofs.org/t129142-vide-dressing-femme-grossesse-et-42-44-maj-le-25-07#5019820
"Wether we fall by ambition, blood, or lust,
Like diamonds, we are cut in our own dust." J. Webster
- VerpaNiveau 6
Ahah, les mystères des instituts de formation. C'est sympa de savoir qu'il faut venir demain sans en connaître le contenu.Kagome a écrit:demain je dois aller en formation mais on ne connait pas les horaires (et encore moins le contenu^^) .... et jeudi, nous savons que nous commençons à 8h30 pour la journée, sans plus de détail, une fois de plus ... j'en ai plus que MARRE, bien qu'ils s'excusent "de la gêne occasionnée".
Ha oui, je ne suis même pas sûre que ce soit les bons lieux car l'email était assez obscur et ils sont injoignables par mail / tel. Youpi.
On peut valider une unité patience ou bien ?
- VicomteDeValmontGrand sage
gwennnn a écrit:(si quelqu'un à des infos sur la formation en anglais dans l'académie de Versailles pour les personnes à 9h qui ont déjà le master, je suis preneuse. Pas de nouvelles depuis la super semaine de formation fin aout...)
Même chose pour les Lettres à Versailles: no news!
- MmmandarineNiveau 2
Je crois que même eux ne savent pas encore ...
- AudreyOracle
Quelqu'un a besoin du calendrier des formations à Lyon?
J'ai le guide des tuteurs...
J'ai le guide des tuteurs...
- meldcNiveau 6
je vois que les carnets chauffent bien en ce moment ! Moi, après avoir tapé fort vendredi, j'ai été trop coulante lundi, il faut absolument que je me tienne à la sévérité (et ce n'est pas vraiment dans ma nature, hélas)
Sinon, demain, formation de 10 h à 18h30... Je sens que ça va être très, très long... (en plus, l'après-midi, c'est à la fac, j'en serai peut-être dispensée, mais peut-être pas, et on me conseille fortement d'y aller en attendant que les parcours adaptés soient officialisés... J'y vais juste pour faire acte de présence... Ce n'est pas comme si j'avais du boulot à faire à la maison...)
Sinon, demain, formation de 10 h à 18h30... Je sens que ça va être très, très long... (en plus, l'après-midi, c'est à la fac, j'en serai peut-être dispensée, mais peut-être pas, et on me conseille fortement d'y aller en attendant que les parcours adaptés soient officialisés... J'y vais juste pour faire acte de présence... Ce n'est pas comme si j'avais du boulot à faire à la maison...)
- RendashBon génie
Audrey a écrit:Quelqu'un a besoin du calendrier des formations à Lyon?
J'ai le guide des tuteurs...
Les formations ESPE dans ta branche ont lieu quel jour?
- LiliBNiveau 5
Ici non plus pas plus de news pour la formation, ça devient pénible!
Sinon côté élèves, je crois que j'ai de la chance parce qu'ils sont vraiment mignons. Lundi, j'ai demandé aux 5e de sortir les carnets sur la table mais c'était juste pour leur montrer que je voulais le silence absolu et je l'ai eu! Incroyable! ça cache quelque chose !
Mes 6e sont adorables mais il faut de la patience avec "les petits" parce qu'ils ont encore du mal à me vouvoyer, à rester assis et à lever la main avant de parler.
Sinon côté élèves, je crois que j'ai de la chance parce qu'ils sont vraiment mignons. Lundi, j'ai demandé aux 5e de sortir les carnets sur la table mais c'était juste pour leur montrer que je voulais le silence absolu et je l'ai eu! Incroyable! ça cache quelque chose !
Mes 6e sont adorables mais il faut de la patience avec "les petits" parce qu'ils ont encore du mal à me vouvoyer, à rester assis et à lever la main avant de parler.
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"C'est passionnant d'enseigner à quelqu'un qu'on aime, ce qu'on aime." Sacha Guitry.
- estrella70Niveau 1
Je viens d'appeler l'ESPE de Versailles pour l'espagnol pour savoir quand est-ce que les formations vont commencer et en quoi elles consisteront pour ceux qui sont en parcours adapté, réponse : il faut juste attendre le mail qui va vous indiquer tout ça, on ne peut rien vous dire de plus...
- faerNiveau 6
Le décret pour l'indemnité forfaitaire de formation vient de paraitre :
http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do;jsessionid=?cidTexte=JORFTEXT000029434791&dateTexte=&oldAction=dernierJO&categorieLien=id
http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do;jsessionid=?cidTexte=JORFTEXT000029434791&dateTexte=&oldAction=dernierJO&categorieLien=id
- MayanneNiveau 2
J'ai longuement hésité ce matin avant de poster ce texte, mais il faut que ça sorte car je n'arrive plus à travailler alors que je me suis levée tôt exprès.
Je viens vider mon sac ici, en espérant trouver quelques conseils. Et aussi parce que je commence à craquer complètement.
Je suis stagiaire PLP cette année, et sans aller jusqu'à dire que c'est une catastrophe, ça ne se passe pas vraiment bien. J'ai deux classes de 2ndePro, une que je n'ai qu'en demi-groupe et avec qui ça se passe très bien, et l'autre que j'ai en groupe + classe entière et qui est très remuante. L'année a très mal commencé puisqu'ils ont testé d'entrée de jeu, alors que je n'avais pas préparé de sanctions, de fiches, etc. Je m'étais fiée aux dire de collègues selon qui les classes sont calmes la première semaine avant de tester de plus en plus. Pas de chance, mes premières heures ont été infernales, d'autant que j'ai commis des impairs de débutante (ce qui est normal).
Pour ne rien arranger, j'ai eu à gérer deux malaises d'élèves le 1er jour, dont une jeune fille qui a glissé de sa chaise et est tombée au sol. D'après les collègues et la hiérarchie, j'ai très bien géré la situation, et je veux bien le croire. Cependant, cet événement, en plus de déclencher une hystérie collective au sein de la classe, a « cassé » quelque chose dans mon identité de prof : je me suis trouvée totalement désemparée face à ces élèves qui riaient alors que je me rongeais les sangs pour l'élève malade. J'ai commencé ma « relation » avec cette classe sur cet incident, et je sais que si je reste cette année, il me faudra faire avec jusqu'en juin.
Dans cette classe, je dois aussi composer avec une élève qui ne parle presque pas français (apparemment sans dispositif d'aide dans l'établissement) et un autre qui a besoin d'un AVS. Les deux sont très sérieux et gentils, mais cela ajoute encore à mon malaise : comment faire pour bien les inclure dans une classe de plus de 30 élèves sans perdre de vue les autres ?
J'en ai parlé autour de moi, et d'autres collègues rencontrent également des difficultés avec cette classe, ce qui me rassure, même si je pense que le principal problème vient de moi : je ne déteste pas ces élèves, je ne sais juste pas comment les aider, ni même si je peux. Je me dis souvent que les élèves de mon autre classe réussiront toujours à s'en sortir, peu importe le prof, car ils veulent en découdre mais pour les autres, je pense que seul quelqu'un avec (beaucoup) plus de bouteille peut leur permettre d'y arriver.
Au niveau disciplinaire, j'ai bien entendu sévi cette semaine, ce qui a donné lieu à des contestations, des rapports d'incident, etc. J'ai réussi à obtenir un calme relatif en classe entière, mais il y a encore un demi-groupe très difficile à prendre en main et à faire travailler. Il y a du mieux, mais ce n'est pas vraiment l'idéal.
Je suis angoissée et je n'arrive pas à penser à autre chose quand je rentre ou que je suis censée me reposer. Sans aller jusqu'à croire à tous les discours qui font du prof la « meilleure personne du monde », j'en avais une image très (trop ?) positive.
Bref, je traverse une période très difficile et je n'ose plus en parler autour de moi de peur de compromettre mes chances de titularisation, de passer pour la personne un peu trop fragile ou tout simplement pour celle qui se plaint alors qu'elle va avoir un « emploi à vie ». Je ne peux pas importuner les collègues, la CDE ou ma tutrice à chaque fois que je me pose des questions, et même s'ils me disent que les choses iront de mieux en mieux au fil du temps, j'ai du mal à le croire.
Je réfléchis de plus en plus à une alternative, à faire quelque chose d'autre, même un boulot purement alimentaire, car je me sens inutile et désarmée face à la réalité du métier. Je ne vais pas parler de la seule session de formation que j'ai eue à l'ESPE, durant laquelle j'ai partiellement décrit ce que je traversais, sans avoir de retour ou de soutien. Je m'étais juré de ne plus jamais retourner chez McDo', mais petit à petit, je commence à revenir sur cette décision.
J'en suis au stade où je regrette de m'être battue durant toute mon année de M1 pour préparer le concours alors que je sortais d'un accident grave, et je ne tire même plus aucune fierté de mon très bon classement au PLP.
J'ai conscience que mon texte n'est pas forcément très limpide ou cohérent. Si vous avez des questions ou des pistes, je n'ai rien contre un peu d'aide.
Je viens vider mon sac ici, en espérant trouver quelques conseils. Et aussi parce que je commence à craquer complètement.
Je suis stagiaire PLP cette année, et sans aller jusqu'à dire que c'est une catastrophe, ça ne se passe pas vraiment bien. J'ai deux classes de 2ndePro, une que je n'ai qu'en demi-groupe et avec qui ça se passe très bien, et l'autre que j'ai en groupe + classe entière et qui est très remuante. L'année a très mal commencé puisqu'ils ont testé d'entrée de jeu, alors que je n'avais pas préparé de sanctions, de fiches, etc. Je m'étais fiée aux dire de collègues selon qui les classes sont calmes la première semaine avant de tester de plus en plus. Pas de chance, mes premières heures ont été infernales, d'autant que j'ai commis des impairs de débutante (ce qui est normal).
Pour ne rien arranger, j'ai eu à gérer deux malaises d'élèves le 1er jour, dont une jeune fille qui a glissé de sa chaise et est tombée au sol. D'après les collègues et la hiérarchie, j'ai très bien géré la situation, et je veux bien le croire. Cependant, cet événement, en plus de déclencher une hystérie collective au sein de la classe, a « cassé » quelque chose dans mon identité de prof : je me suis trouvée totalement désemparée face à ces élèves qui riaient alors que je me rongeais les sangs pour l'élève malade. J'ai commencé ma « relation » avec cette classe sur cet incident, et je sais que si je reste cette année, il me faudra faire avec jusqu'en juin.
Dans cette classe, je dois aussi composer avec une élève qui ne parle presque pas français (apparemment sans dispositif d'aide dans l'établissement) et un autre qui a besoin d'un AVS. Les deux sont très sérieux et gentils, mais cela ajoute encore à mon malaise : comment faire pour bien les inclure dans une classe de plus de 30 élèves sans perdre de vue les autres ?
J'en ai parlé autour de moi, et d'autres collègues rencontrent également des difficultés avec cette classe, ce qui me rassure, même si je pense que le principal problème vient de moi : je ne déteste pas ces élèves, je ne sais juste pas comment les aider, ni même si je peux. Je me dis souvent que les élèves de mon autre classe réussiront toujours à s'en sortir, peu importe le prof, car ils veulent en découdre mais pour les autres, je pense que seul quelqu'un avec (beaucoup) plus de bouteille peut leur permettre d'y arriver.
Au niveau disciplinaire, j'ai bien entendu sévi cette semaine, ce qui a donné lieu à des contestations, des rapports d'incident, etc. J'ai réussi à obtenir un calme relatif en classe entière, mais il y a encore un demi-groupe très difficile à prendre en main et à faire travailler. Il y a du mieux, mais ce n'est pas vraiment l'idéal.
Je suis angoissée et je n'arrive pas à penser à autre chose quand je rentre ou que je suis censée me reposer. Sans aller jusqu'à croire à tous les discours qui font du prof la « meilleure personne du monde », j'en avais une image très (trop ?) positive.
Bref, je traverse une période très difficile et je n'ose plus en parler autour de moi de peur de compromettre mes chances de titularisation, de passer pour la personne un peu trop fragile ou tout simplement pour celle qui se plaint alors qu'elle va avoir un « emploi à vie ». Je ne peux pas importuner les collègues, la CDE ou ma tutrice à chaque fois que je me pose des questions, et même s'ils me disent que les choses iront de mieux en mieux au fil du temps, j'ai du mal à le croire.
Je réfléchis de plus en plus à une alternative, à faire quelque chose d'autre, même un boulot purement alimentaire, car je me sens inutile et désarmée face à la réalité du métier. Je ne vais pas parler de la seule session de formation que j'ai eue à l'ESPE, durant laquelle j'ai partiellement décrit ce que je traversais, sans avoir de retour ou de soutien. Je m'étais juré de ne plus jamais retourner chez McDo', mais petit à petit, je commence à revenir sur cette décision.
J'en suis au stade où je regrette de m'être battue durant toute mon année de M1 pour préparer le concours alors que je sortais d'un accident grave, et je ne tire même plus aucune fierté de mon très bon classement au PLP.
J'ai conscience que mon texte n'est pas forcément très limpide ou cohérent. Si vous avez des questions ou des pistes, je n'ai rien contre un peu d'aide.
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2014-2015 : stagiaire, 2 2de Pro
- florestanGrand sage
Mayanne, le métier d'enseignant dans les conditions dans lesquelles tu l'exerces est TRES difficile. C'est complètement normal que tu rames et tu ne dois EN AUCUN CAS culpabiliser.
Les classes de pro sont parmi ce qu'il y a de pire quand on enseigne en Général, ils ont des comptes à régler, ils ont eu un parcours compliqué et en veulent à l'école, ils essayent de te le faire payer ( même s'ils sont incapables de formuler les choses ainsi).
Prends de la distance par rapport à ce que te disent les collègues, tout le monde à du mal, objectivement c'est très dur.
Ne prends pas de décision hâtive. L'année de stage est particulièrement déstabilisante et personne ne te dira que les élèves sont odieux et que tu fais tout ce que tu peux, même si c'est le cas.
As-tu des interlocuteurs qui t'inspirent confiance?
En tout cas beaucoup de courage
Les classes de pro sont parmi ce qu'il y a de pire quand on enseigne en Général, ils ont des comptes à régler, ils ont eu un parcours compliqué et en veulent à l'école, ils essayent de te le faire payer ( même s'ils sont incapables de formuler les choses ainsi).
Prends de la distance par rapport à ce que te disent les collègues, tout le monde à du mal, objectivement c'est très dur.
Ne prends pas de décision hâtive. L'année de stage est particulièrement déstabilisante et personne ne te dira que les élèves sont odieux et que tu fais tout ce que tu peux, même si c'est le cas.
As-tu des interlocuteurs qui t'inspirent confiance?
En tout cas beaucoup de courage
- JennyMédiateur
Bon courage et essaie de tenir bon.
Il y'a des classes très difficiles, il faut que tu essaies de serrer la vis (ce que tu as commencé à faire) et que tu ne culpabilises pas. Tes collègues ont eux aussi des difficultés avec cette classe, tu n'es donc pas en cause.
Il y'a des classes très difficiles, il faut que tu essaies de serrer la vis (ce que tu as commencé à faire) et que tu ne culpabilises pas. Tes collègues ont eux aussi des difficultés avec cette classe, tu n'es donc pas en cause.
- SeiGrand Maître
Mayanne... Je suis désolée de lire tout cela.
C'est normal, je pense, d'en baver avec les classes difficiles, a fortiori en début de carrière, a fortiori dans les lycées pro, où les élèves peuvent avoir un passé compliqué avec les matières générales. Tu ne dois donc surtout pas culpabiliser, ni te remettre en cause de manière excessive. D'autant plus que tu as des succès, et ce dans les mêmes conditions difficiles. C'est prometteur.
Je pense qu'il ne faut surtout pas t'isoler. As-tu des collègues de confiance avec lesquels te plaindre, réfléchir à améliorer les choses, rire...? Une réaction d'équipe est-elle prévue pour faire face à ta classe difficile ? Nous sommes au début de l'année, il faudrait (c'est atroce, ces "il faut", je n'en sais rien, en fait) travailler à ne pas ramener de manière trop importante tes ennuis hors du lycée. Protège-toi...
Tu ne pourras peut-être pas aider tous les élèves de la manière dont tu le voudrais, mais ces élèves pourront s'en sortir même sans ton aide. Tu n'es pas responsable de tout, tu as un travail, que tu assures, et tu ne représentes qu'une petite partie de la vie de tes élèves (de la même manière qu'ils ne devraient représenter qu'une petite partie de ta propre vie). Ce qui compte, c'est de garder ton intégrité, tes valeurs, et ton bien être : tenir tes exigences, sans culpabiliser si cela n'a pas les résultats escomptés.
Je te souhaite plein de courage. Tu n'es pas tombée dans un établissement facile, mais avant de revenir au Mc Do, il peut s'en passer des (bonnes) choses...
C'est normal, je pense, d'en baver avec les classes difficiles, a fortiori en début de carrière, a fortiori dans les lycées pro, où les élèves peuvent avoir un passé compliqué avec les matières générales. Tu ne dois donc surtout pas culpabiliser, ni te remettre en cause de manière excessive. D'autant plus que tu as des succès, et ce dans les mêmes conditions difficiles. C'est prometteur.
Je pense qu'il ne faut surtout pas t'isoler. As-tu des collègues de confiance avec lesquels te plaindre, réfléchir à améliorer les choses, rire...? Une réaction d'équipe est-elle prévue pour faire face à ta classe difficile ? Nous sommes au début de l'année, il faudrait (c'est atroce, ces "il faut", je n'en sais rien, en fait) travailler à ne pas ramener de manière trop importante tes ennuis hors du lycée. Protège-toi...
Tu ne pourras peut-être pas aider tous les élèves de la manière dont tu le voudrais, mais ces élèves pourront s'en sortir même sans ton aide. Tu n'es pas responsable de tout, tu as un travail, que tu assures, et tu ne représentes qu'une petite partie de la vie de tes élèves (de la même manière qu'ils ne devraient représenter qu'une petite partie de ta propre vie). Ce qui compte, c'est de garder ton intégrité, tes valeurs, et ton bien être : tenir tes exigences, sans culpabiliser si cela n'a pas les résultats escomptés.
Je te souhaite plein de courage. Tu n'es pas tombée dans un établissement facile, mais avant de revenir au Mc Do, il peut s'en passer des (bonnes) choses...
- SambreNiveau 9
Tout d'abord Mayanne: courage!
Je comprends ce que tu ressens, en revenant du travail le premier soir, j'ai pensé comme toi à retrouver un boulot alimentaire pour ne pas avoir à faire face à la classe.
Quelques conseils en vrac, qui j'espère t'aideront:
Dans un premier temps, relativise. Une heure mal passée ne veut pas dire que le reste de l'année le sera: tout est rattrapable. Et puis si tu as une classe pénible, dis-toi que tu en as une autre super, et que rien que pour ça ça vaut le coup. L'année prochaine tu recommenceras tout à zéro avec de nouvelles classes, qui seront surement plus simples car dès le début de l'année tu sauras comment faire.
Pour avoir le calme, je ne sais pas vraiment avec des secondes car je suis au collège. Mais dans un premier temps, quand c'est le bazar je note un exercice au tableau (manuel p tant), si c'est encore le bazar après, je le souligne et toute la classe doit me le rendre pour la prochaine foi. Ils détestent. Si vraiment ce ne sont que quelques élèves, je note leurs noms à coté.
Essaye de profiter des moments où tu vois la classe en demi-groupe pour avoir un rapport privilégié avec eux. Personnellement, je leur donne souvent des exercices ou petits écrits à faire en classe, et je passe dans les rangs pour les aider individuellement. Ce contact permet de les calmer, et de voir que je suis là pour les aider. J'en profite aussi pour recadrer les perturbateurs: je vais les voirs, et je leur parle tout bas, pas devant la classe: "tu vois, quand tu es agité comme ça tu empêches la classe de travailler, or il y a ici des personnes qui veulent travailler et apprendre des choses, tu dois respecter leur choix". Bon, après moi ça marche avec des 4eme, je sais pas si ce sera pareil pour les 2nde.
Ensuite niveau autorité, ne lâche rien! Fais toujours ce que tu dis, et dis toujours ce que tu vas faire. Tu les préviens une fois, si ça ne marche pas, tu sévis, ils sont assez grands.
Profite du temps que tu as pour faire tes cours à la perfection, un cours bien calé aide à une ambiance de classe studieuse.
Et surtout: ne baisse pas les bras! Tu ne peux pas juger ton expérience d'enseignement sur seulement quelques jours, ce serait comme si un champion olympique avait arrêté le sport dès la première semaine, parce qu'il avait des courbatures
Dis toi que tu débutes, et que c'est normal de faire des erreurs: en avoir conscience est un premier pas vers le progrès, et tu ne peux que t'améliorer
Je comprends ce que tu ressens, en revenant du travail le premier soir, j'ai pensé comme toi à retrouver un boulot alimentaire pour ne pas avoir à faire face à la classe.
Quelques conseils en vrac, qui j'espère t'aideront:
Dans un premier temps, relativise. Une heure mal passée ne veut pas dire que le reste de l'année le sera: tout est rattrapable. Et puis si tu as une classe pénible, dis-toi que tu en as une autre super, et que rien que pour ça ça vaut le coup. L'année prochaine tu recommenceras tout à zéro avec de nouvelles classes, qui seront surement plus simples car dès le début de l'année tu sauras comment faire.
Pour avoir le calme, je ne sais pas vraiment avec des secondes car je suis au collège. Mais dans un premier temps, quand c'est le bazar je note un exercice au tableau (manuel p tant), si c'est encore le bazar après, je le souligne et toute la classe doit me le rendre pour la prochaine foi. Ils détestent. Si vraiment ce ne sont que quelques élèves, je note leurs noms à coté.
Essaye de profiter des moments où tu vois la classe en demi-groupe pour avoir un rapport privilégié avec eux. Personnellement, je leur donne souvent des exercices ou petits écrits à faire en classe, et je passe dans les rangs pour les aider individuellement. Ce contact permet de les calmer, et de voir que je suis là pour les aider. J'en profite aussi pour recadrer les perturbateurs: je vais les voirs, et je leur parle tout bas, pas devant la classe: "tu vois, quand tu es agité comme ça tu empêches la classe de travailler, or il y a ici des personnes qui veulent travailler et apprendre des choses, tu dois respecter leur choix". Bon, après moi ça marche avec des 4eme, je sais pas si ce sera pareil pour les 2nde.
Ensuite niveau autorité, ne lâche rien! Fais toujours ce que tu dis, et dis toujours ce que tu vas faire. Tu les préviens une fois, si ça ne marche pas, tu sévis, ils sont assez grands.
Profite du temps que tu as pour faire tes cours à la perfection, un cours bien calé aide à une ambiance de classe studieuse.
Et surtout: ne baisse pas les bras! Tu ne peux pas juger ton expérience d'enseignement sur seulement quelques jours, ce serait comme si un champion olympique avait arrêté le sport dès la première semaine, parce qu'il avait des courbatures
Dis toi que tu débutes, et que c'est normal de faire des erreurs: en avoir conscience est un premier pas vers le progrès, et tu ne peux que t'améliorer
_________________
2016-2017: TZR, 3 classes de 4e, 1 classe de 3e
2015-2016: TZR, 1 classe de 6e, 1 classe de 4e, 1 classe de 3e
2014-2015: Stagiaire (2 classes de 4e)
2008-2014: l'Age d'Or
- WeirdanNiveau 7
Mayanne, en tant que débutant(e), on commet des erreurs. C'est absolument normal, il ne faut pas se culpabiliser pour ça. On apprend ainsi...
Ensuite, visiblement le problème que tu rencontres avec cette classe est généralisé aux autres enseignements. J'ai envie de dire : le soucis vient d'eux, pas de toi. C'est bien de se remettre en question, mais pas de s'en rendre malade. Arrêtes de te culpabiliser, "bizarrement" avec l'autre classe, ça marche...
Ensuite, visiblement le problème que tu rencontres avec cette classe est généralisé aux autres enseignements. J'ai envie de dire : le soucis vient d'eux, pas de toi. C'est bien de se remettre en question, mais pas de s'en rendre malade. Arrêtes de te culpabiliser, "bizarrement" avec l'autre classe, ça marche...
- AlexisPNiveau 5
Coucou Mayanne !
Tu as dit que tu avais une idée positive (voire trop) du métier d'enseignant. Je n'ai pas beaucoup de conseils à te donner (je ne suis que stagiaire depuis cette année) mais je pense que ce n'est pas le boulot en lui même qui est "alimentaire" ou non (même s'il y a des cas limites) mais plutôt que c'est à nous de décider si on veut le rendre comme ça.
Est ce que tu sentirais capable de mettre une distance dans ton travail en te disant que tu y vas seulement pour assurer un service auquel un groupe d'individus a un droit d’accès (droit qui peut se perdre quand les conditions d'exercice du service ne sont pas respectées, ce qui légitime l'exclusion), que tu es fonctionnaire et dois donc assurer une fonction sans en faire plus (c'est à dire sans croire que la fonction te détermine et a quoi que ce soit à voir avec ta personne) ?
Je pense que dans bien des cas il faut désinvestir le travail de ce qu'on a pu y mettre. Agir en fonctionnaire peut avoir quelque chose de paisible : cependant je te cache pas que c'est une forme d'abandon (des élèves).
Tu as dit que tu avais une idée positive (voire trop) du métier d'enseignant. Je n'ai pas beaucoup de conseils à te donner (je ne suis que stagiaire depuis cette année) mais je pense que ce n'est pas le boulot en lui même qui est "alimentaire" ou non (même s'il y a des cas limites) mais plutôt que c'est à nous de décider si on veut le rendre comme ça.
Est ce que tu sentirais capable de mettre une distance dans ton travail en te disant que tu y vas seulement pour assurer un service auquel un groupe d'individus a un droit d’accès (droit qui peut se perdre quand les conditions d'exercice du service ne sont pas respectées, ce qui légitime l'exclusion), que tu es fonctionnaire et dois donc assurer une fonction sans en faire plus (c'est à dire sans croire que la fonction te détermine et a quoi que ce soit à voir avec ta personne) ?
Je pense que dans bien des cas il faut désinvestir le travail de ce qu'on a pu y mettre. Agir en fonctionnaire peut avoir quelque chose de paisible : cependant je te cache pas que c'est une forme d'abandon (des élèves).
- COCOaineHabitué du forum
Mayanne a écrit:J'ai longuement hésité ce matin avant de poster ce texte, mais il faut que ça sorte car je n'arrive plus à travailler alors que je me suis levée tôt exprès.
...
J'ai conscience que mon texte n'est pas forcément très limpide ou cohérent. Si vous avez des questions ou des pistes, je n'ai rien contre un peu d'aide.
Déja bon courage car tu es dans une configuration très difficile...
Il faut que tu arrives à décrocher quand tu quittes le lycée!!! Il ne faut pas que tes soucis de cours viennent manger ta vie privé... Sinon tu péteras un plomb
Après faut te faire une raison, malgré tout l'énergie que tu développeras tu n'auras pas 100% de réussite sur ta classe... Alors ça va surement en faire bondir quelques uns ici, mais je te conseil de lâcher prise sur certains... Ceux qui sont très faible, assure toi qu'ils comprennent la base et basta... Pour celui qui parle pas français, laisse tomber, tu ne peux rien y faire...
Car si tu veux que tout le monde puisse comprendre, tu vas passer un temps fou sur des sujets que les 3/4 vont comprendre en peu de temps... Donc ils vont s'ennuyer, et ils vont te le faire payer... Et en plus de ça, ils n'auront pas une formation digne de ce nom car ils seront ralentis par quelques cas...
- SambreNiveau 9
J'oubliais: pour tes élèves non francophones ou qui ont besoin d'AVS, comme cela m'a été conseillé: tu peux leur distribuer la trace écrite en polycopié.
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2016-2017: TZR, 3 classes de 4e, 1 classe de 3e
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