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- miss teriousDoyen
Article sur le site 20 minutes : http://www.20minutes.fr/societe/1431019-20140821-enseigner-moliere-campagne-rien-evident
INTERVIEW - Dans Molière à la campagne*, paru ce mercredi, Emmanuelle Delacomptée raconte ses débuts difficiles de professeur de Français dans un collège de campagne...
Affectée en Haute-Normandie dans un collège difficile, Emmanuelle Delacomptée raconte dans Molière à la campagne*, paru ce mercredi, ses premiers pas hésitants de professeur stagiaire de Français en zone rurale. Cris d’animaux pendant les cours, rédactions en verlan, insultes, manque de motivation des élèves… L’auteur décrit sans détour sa difficulté à s’imposer devant des élèves dissipés, qui ne croient pas en leur avenir. Un récit qui insiste aussi sur la non-adéquation entre la formation des enseignants et ce qu’ils vivent sur le terrain…
INTERVIEW - Dans Molière à la campagne*, paru ce mercredi, Emmanuelle Delacomptée raconte ses débuts difficiles de professeur de Français dans un collège de campagne...
Affectée en Haute-Normandie dans un collège difficile, Emmanuelle Delacomptée raconte dans Molière à la campagne*, paru ce mercredi, ses premiers pas hésitants de professeur stagiaire de Français en zone rurale. Cris d’animaux pendant les cours, rédactions en verlan, insultes, manque de motivation des élèves… L’auteur décrit sans détour sa difficulté à s’imposer devant des élèves dissipés, qui ne croient pas en leur avenir. Un récit qui insiste aussi sur la non-adéquation entre la formation des enseignants et ce qu’ils vivent sur le terrain…
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"Ni ange, ni démon, juste sans nom." (Barbey d'AUREVILLY, in. Une histoire sans nom)
"Bien des choses ne sont impossibles que parce qu'on s'est accoutumé à les regarder comme telles." DUCLOS
- OlympiasProphète
Certaines zones rurales sont très pauvres et les enfants se sentent encore plus exclus que ceux des cités. Ils ont encore moins accès à la culture. L’école a un rôle encore plus important pour eux. Elle doit parvenir à les motiver, à les désenclaver.
C'est exact.
C'est exact.
- yogiSage
J'ai enseigné Molière dans le fin fond du Pacifique,et ce fut un succès. Rien est impossible, faut pas baisser les bras!
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"Jboirai du lait le jour où les vaches mangeront du raisin!"
- roxanneOracle
Molière et le théâtre en général est ce qui passe le mieux. Le Cid reste mon succès annuel quelle que soit la classe. Il n'en demeure pas moins vrai que certaines zones rurales restent compliquées.
- ysabelDevin
ah ça oui... mais eux ils sont oubliés. On ne parle que des "cités".Olympias a écrit:Certaines zones rurales sont très pauvres et les enfants se sentent encore plus exclus que ceux des cités. Ils ont encore moins accès à la culture. L’école a un rôle encore plus important pour eux. Elle doit parvenir à les motiver, à les désenclaver.
C'est exact.
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- Isis39Enchanteur
Oui, et on enlève les moyens supplémentaires dans les zones rurales : les élèves ne doivent pas être assez "sauvages".
Mon collège a perdu la ZEP alors qu'on a un vrai problème d'isolement, d'accès à la culture, etc. Mais nos élèves sont trop gentils visiblement.
Mon collège a perdu la ZEP alors qu'on a un vrai problème d'isolement, d'accès à la culture, etc. Mais nos élèves sont trop gentils visiblement.
- ElyasEsprit sacré
Ayant enseigné en zone rurale, je confirme que la pauvreté et l'isolement culturel peuvent y être forts. D'ailleurs, les statistiques INSEE pointent de nombreux départements ruraux dans les départements les plus pauvres du pays (bon, la Seine-Saint-Denis caracole toujours dans ce classement mais de nombreux départements ruraux suivent).
- VolubilysGrand sage
Je suis née, j'ai grandi, j'enseigne dans une de ces zones rurales. Par contre j'ai fait mes études dans une grande ville... Il faut arrêter avec le misérabilisme.
Oui, il n'y a pas de librairie, théâtre, cinéma, et alors? En ville il y en a et donc les gens devraient être hyper cultivés... sauf que les libraires font faillites, le théâtre fait salle vide et le cinéma peine à survivre avec des blockbusters américains et des comédies françaises débiles...
Franchement campagne et ville, j'ai enseigné dans les deux et en-dehors de certaines écoles de villages ou quartiers riches, c'est kif kif côté culturel.
En fait la culture ne dépend pas tant des infrastructures commerciales culturels que du niveau sociaux-culturel des familles...
Oui, il n'y a pas de librairie, théâtre, cinéma, et alors? En ville il y en a et donc les gens devraient être hyper cultivés... sauf que les libraires font faillites, le théâtre fait salle vide et le cinéma peine à survivre avec des blockbusters américains et des comédies françaises débiles...
Franchement campagne et ville, j'ai enseigné dans les deux et en-dehors de certaines écoles de villages ou quartiers riches, c'est kif kif côté culturel.
En fait la culture ne dépend pas tant des infrastructures commerciales culturels que du niveau sociaux-culturel des familles...
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Je vous prie de m'excuser si mes messages contiennent des coquilles, je remercie les personnes qui me les signaleront par mp pour que je puisse les corriger.
- Isis39Enchanteur
Volubilys a écrit:Je suis née, j'ai grandi, j'enseigne dans une de ces zones rurales. par contre j'ai fait mes études dans une grande ville... Il faut arrêter avec le misérabilisme.
Oui, il n'y a pas de librairie, théâtre, cinéma, et alors? En ville il y en a et donc où les gens devraient être hyper cultivés... sauf que les libraires font faillites, le théâtre fait salle vide et le cinéma peine à survivre avec des blockbusters américains et des comédies françaises débiles...
Franchement campagne et ville, j'ai enseigné dans les deux et en-dehors de certaines écoles de villages ou quartiers riches, c'est kif kif côté culturel.
En fait la culture ne dépend pas tant des infrastructures commerciales culturels que du niveau sociaux-culturel des familles...
Sauf que pour emmener les élèves au musée ou au théâtre il faut des bus et ça coûte une fortune.
- RoninMonarque
Elyas a écrit:Ayant enseigné en zone rurale, je confirme que la pauvreté et l'isolement culturel peuvent y être forts. D'ailleurs, les statistiques INSEE pointent de nombreux départements ruraux dans les départements les plus pauvres du pays (bon, la Seine-Saint-Denis caracole toujours dans ce classement mais de nombreux départements ruraux suivent).
Si je ne m'abuse, c'est la Creuse ( rapporté au nombre d'habitants ) qui est le département le plus pauvre de France, mais je n'ai pas les chiffres sous la main.
- ElyasEsprit sacré
Ronin a écrit:Elyas a écrit:Ayant enseigné en zone rurale, je confirme que la pauvreté et l'isolement culturel peuvent y être forts. D'ailleurs, les statistiques INSEE pointent de nombreux départements ruraux dans les départements les plus pauvres du pays (bon, la Seine-Saint-Denis caracole toujours dans ce classement mais de nombreux départements ruraux suivent).
Si je ne m'abuse, c'est la Creuse ( rapporté au nombre d'habitants ) qui est le département le plus pauvre de France, mais je n'ai pas les chiffres sous la main.
Je ne me souvenais plus trop bien mais, je crois que tu as raison.
- VolubilysGrand sage
Car on fait beaucoup de sortie quand on est dans une école de ville?
Avoir le proximité des infrastructures commerciales culturelles ne signifie aucunement à en faire l'usage.
Dans les commentaires de l'article, on peut lire :
La culture ne s'organise pas comme en ville, je ne vais pas me dire un soir "tiens, je me ferais bien un théâtre là ! Je m'ennuis", ici on organise sa vie : telle jour il y a l'ouverture de Jazz en Gâtine, tel autre la représentation de théâtre de la troupe du village, vendredi soir je joue de la flûte avec le club local et on fait régulièrement des concerts, aux vacances de la Toussaint je serais bénévole pour la bourse aux minéraux qui a lieu au chef lieu du canton...
A la ville, la culture est passive, ce qui donne une impression d'accessibilité et fait croire que les citadins sont plus cultivés que les campagnards, alors que la majorité des citadins ne profitent pas de ces possibilités. Ils sont passifs.
L'offre culturel à la campagne ne se présente pas de la même manière, ce qui fait dire aux citadins qu'elle n'existe pas... Il faut juste arrêter de jouer les assistés.
Par ailleurs, la grande majorité des gens, ville ou campagne, s'en fout de la culture...
Avoir le proximité des infrastructures commerciales culturelles ne signifie aucunement à en faire l'usage.
Dans les commentaires de l'article, on peut lire :
ah bon, et c'est quand la dernière fois qu'il/elle y a mis les pieds? Car les citadins que je connais, pourtant de catégorie sociale loin d'être défavorisée, n'y vont jamais, pas le temps, pas envie, mais ils sont trèèèèès fiers de cette proximité... Par contre par chez moi, les mêmes catégories sociale vont à la bibliothèque (ça, il y en a partout), il y a un tissu associatif très dense : musique, peinture, philatélie, nature, patrimoine, théâtre... C'est à la campagne qu'a lieu la grande majorité des festivals culturels.zxcvbn a écrit:[...]à proximité de chez moi, j'ai plus d'une trentaine de théâtre, des centaines de salles de cinéma, des dizaines de musées... C'est très difficile de trouver cette facilité d'accès à la culture à la campagne...[...]
La culture ne s'organise pas comme en ville, je ne vais pas me dire un soir "tiens, je me ferais bien un théâtre là ! Je m'ennuis", ici on organise sa vie : telle jour il y a l'ouverture de Jazz en Gâtine, tel autre la représentation de théâtre de la troupe du village, vendredi soir je joue de la flûte avec le club local et on fait régulièrement des concerts, aux vacances de la Toussaint je serais bénévole pour la bourse aux minéraux qui a lieu au chef lieu du canton...
A la ville, la culture est passive, ce qui donne une impression d'accessibilité et fait croire que les citadins sont plus cultivés que les campagnards, alors que la majorité des citadins ne profitent pas de ces possibilités. Ils sont passifs.
L'offre culturel à la campagne ne se présente pas de la même manière, ce qui fait dire aux citadins qu'elle n'existe pas... Il faut juste arrêter de jouer les assistés.
Par ailleurs, la grande majorité des gens, ville ou campagne, s'en fout de la culture...
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Je vous prie de m'excuser si mes messages contiennent des coquilles, je remercie les personnes qui me les signaleront par mp pour que je puisse les corriger.
- JaenelleHabitué du forum
Euh, ça, c'est mon collège de centre ville...miss terious a écrit: Cris d’animaux pendant les cours, rédactions en verlan, insultes, manque de motivation des élèves… L’auteur décrit sans détour sa difficulté à s’imposer devant des élèves dissipés, qui ne croient pas en leur avenir.
Volubilys a écrit:Il faut arrêter avec le misérabilisme.
Oui, il n'y a pas de librairie, théâtre, cinéma, et alors? En ville il y en a et donc où les gens devraient être hyper cultivés... sauf que les libraires font faillites, le théâtre fait salle vide et le cinéma peine à survivre avec des blockbusters américains et des comédies françaises débiles...
En fait la culture ne dépend pas tant des infrastructures commerciales culturelles que du niveau socio-culturel des familles...
Bien d'accord avec ce que tu as décrit, Volubilys.Volubilys a écrit:Car on fait beaucoup de sortie quand on est dans une école de ville?
Avoir la proximité des infrastructures commerciales culturelles ne signifit aucunement en faire l'usage.
A la ville, la culture est passive, ce qui donne une impression d'accessibilité et fait croire que les citadins sont plus cultivés que les campagnards, alors que la majorité des citadins ne profitent pas de ces possibilités. Ils sont passifs.
Par ailleurs, la grande majorité des gens, ville ou campagne, s'en fout de la culture...
- BoubousNiveau 6
C’est bien le cas en ce qui concerne les écoliers de ma ville. Avant l’entrée au collège, les enfants font plusieurs sorties intéressantes avec leur école : le Louvre, le Palais de la découverte, la Cité des Sciences, Notre Dame, les Tuileries, le Château de Versailles, etc.Volubilys a écrit:Car on fait beaucoup de sortie quand on est dans une école de ville?
La classe CM2 de ma fille a même eu droit à une semaine à Venise - leur enseignant était génial !
Et pour les écoliers inscrits au centre, les sorties sont encore plus nombreuses.
- VolubilysGrand sage
C'est une école ou un centre de loisir? ils ont le temps d'apprendre quelque chose? Leur enseignant était géniale car il ne leur à rien appris mais a fait plein de balade?
Tu en as de la chance d'avoir une école de riche... mais dis-toi que ton cas est rarissime!
Tu en as de la chance d'avoir une école de riche... mais dis-toi que ton cas est rarissime!
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Je vous prie de m'excuser si mes messages contiennent des coquilles, je remercie les personnes qui me les signaleront par mp pour que je puisse les corriger.
- Isis39Enchanteur
Volubilys a écrit:Car on fait beaucoup de sortie quand on est dans une école de ville?
Il y a au moins la possibilité de le faire : à pied, avec les transports en commun... Je discute avec les collègues étant dans des villes : ils sortent bien plus que nous à la campagne où le moindre déplacement coûte plusieurs centaines d'euros.
- VolubilysGrand sage
Ce qui est faut, la grande majorité des sorties ne se font pas à pied, il faut payer un transport et payer des entrées dans les grandes villes... rare sont les établissement où tout se fait à pied, des établissements bien placés, dans des quartiers riches... bref pas représentatif de la majorité des établissements de ville.
Et puis, toutes ces balades se font au détriment du temps d'enseignement. On fait des sorties pour faire des sorties car ça plaît au famille, car ça distrait les élèves, pas pour un projet pédagogique quelconque. Vive l'école centre de loisir!
Sérieux, un voyage à Venise!!!! Mais à leur à apporté quoi à part des vacances de riche ? A part coûter une blinde?
Et puis, toutes ces balades se font au détriment du temps d'enseignement. On fait des sorties pour faire des sorties car ça plaît au famille, car ça distrait les élèves, pas pour un projet pédagogique quelconque. Vive l'école centre de loisir!
Sérieux, un voyage à Venise!!!! Mais à leur à apporté quoi à part des vacances de riche ? A part coûter une blinde?
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Je vous prie de m'excuser si mes messages contiennent des coquilles, je remercie les personnes qui me les signaleront par mp pour que je puisse les corriger.
- Isis39Enchanteur
Volubilys a écrit:ce qui est faut, la grande majorité des sortie ne se font pas à pied, il faut payer un transport et payer des entrées dans les grandes villes... rare sont les établissement où tout se fait à pied, des établissement bien placé, dans des quartiers riches... bref pas représentatif de la majorité de établissement de ville.
Et puis, toutes ces balades se font au détriment du temps d'enseignement. On fait des sorties pour faire des sorties car ça plaît au famille, car ça distrait les élèves, pas pour un projet pédagogique quelconque. Vive l'école centre de loisir!
Sérieux, un voyage à Venise!!!! Mais à leur à apporté quoi à par des vacances de riche ? A par coûter une blinde?
- VolubilysGrand sage
Le voyage à Venise, c'est dans le message de Boubous, juste au-dessus...
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Je vous prie de m'excuser si mes messages contiennent des coquilles, je remercie les personnes qui me les signaleront par mp pour que je puisse les corriger.
- Isis39Enchanteur
Volubilys a écrit:Le voyage à Venise, c'est dans le message de Boubous, juste au-dessus...
Je ne vois pas pourquoi tu es si violente à propos des sorties. Quand je fais l'art gothique avec mes élèves, ça serait tellement mieux de le faire dans une cathédrale. Une sortie peut être pédagogique.
- ProvençalLeGauloisExpert
Un voyage scolaire à Venise, ce sont des vacances de riches ? On n'a pas franchement les mêmes notions.
Faire quelques sorties culturelles par an avec l'école n'empêche pas les autres apprentissages et effectivement en ville, il est beaucoup plus facile de faire des sorties à pied, les musées sont plus proches et s'il y a transport, ce n'est pas forcément un bus réservé mais les bus/trams de la ville, donc à un coût beaucoup plus raisonnable.
Et pourquoi tant d'agressivité ?
Faire quelques sorties culturelles par an avec l'école n'empêche pas les autres apprentissages et effectivement en ville, il est beaucoup plus facile de faire des sorties à pied, les musées sont plus proches et s'il y a transport, ce n'est pas forcément un bus réservé mais les bus/trams de la ville, donc à un coût beaucoup plus raisonnable.
Et pourquoi tant d'agressivité ?
- *Fifi*Modérateur
Entièrement d'accord. En ville, on peut faire le programme de collège/lycée au cinéma, aller voir une pièce de théâtre pour compléter un cours, visiter un musée, voir un site archéologique sans que le coût du transport pose problème. Dans le milieu rural, cela revient bien trop cher même pour aller sur des sites gratuits. Les sorties peuvent être enrichissantes.ProvençalLeGaulois a écrit:Un voyage scolaire à Venise, ce sont des vacances de riches ? On n'a pas franchement les mêmes notions.
Faire quelques sorties culturelles par an avec l'école n'empêche pas les autres apprentissages et effectivement en ville, il est beaucoup plus facile de faire des sorties à pied, les musées sont plus proches et s'il y a transport, ce n'est pas forcément un bus réservé mais les bus/trams de la ville, donc à un coût beaucoup plus raisonnable.
Et pourquoi tant d'agressivité ?
D'ailleurs cette inégalité se retrouve chez les enseignants : les formations sont en ville, les déplacements pour y aller sont de moins en moins remboursés. Donc quand on est à 2h de la ville, on doit faire l'effort/avoir la fatigue du trajet, et en plus payer contrairement aux enseignants qui habitent sur place.
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Pour accéder à la banque de données en HG, merci de lire le règlement ici :
https://www.neoprofs.org/t36320-bdd-hg-reglement
- JennyMédiateur
Volubilys a écrit:ce qui est faut, la grande majorité des sortie ne se font pas à pied, il faut payer un transport et payer des entrées dans les grandes villes... rare sont les établissement où tout se fait à pied, des établissement bien placé, dans des quartiers riches... bref pas représentatif de la majorité de établissement de ville.
Ou un ticket de métro peut suffire... et là ça ne concerne pas que les établissements favorisés.
Une sortie peut aussi apprendre des choses aux élèves, surtout que certains ne vont jamais au musée ou au théâtre. Sans en faire tout le temps, ce serait dommage de ne pas profiter d'avoir plein de choses à proximité.
- philannDoyen
Je ne comprends pas non plus cette agressivité.
D'abord ce tout ou rien. Les citadins ont tout à disposition mais n'en profitent pas et les campagnards doivent tout organiser dans leur vie culturelle mais s'investissent! :shock:
C'est pas tout blanc ou tout noir!?
Je suis bien certaine, que de nombreuses personnes (hélas y compris des profs ) se fichent royalement de l'offre culturelle et n'en profitent pas...mais quand on veut en profiter, je trouve qu'une ville c'est quand même bien pratique!
Enfant, je suis beaucoup sortie dans Paris avec mon école: la Villette (de grâce pour vos élèves...pas tous les ans ), les quais de la Seine (mon goût pour les bouquinistes vient de mon instit' de CE2!), le musée Pablo Picasso, d'Orsay, de Rodin et j'en passe.
Au collège, j'étais DANS Paris et aller visiter Cluny ou la Mosquée de Paris ne coutait qu'un ticket de métro (là où je rejoins Volubilys, c'est que certains élèves parisiens ne prenaient jamais le metro ou le bus avec leurs parents pour sortir de leur quartier, mais le collège le faisait facilement)
Au lycée, moins de sorties MAIS des propositions régulières de l'une de mes profs pour des pièces de théâtre que l'on pouvait aller voir au débotté.
Je ne suis pas convaincue que l'on puisse en faire sincèrement autant à la campagne...Et pour être très honnête, je ne pense pas que l'on puisse avoir la même vie culturelle en banlieue et à Paris non plus. Je l'ai mesuré cette année avec des collègues ayant des enfants, ceux qui vivaient dans Paris intramuros sortaient globalement plus spontanément avec leurs enfants (voir Guignol ou tel autre spectacle) que ceux qui vivaient en grande banlieue.
Personnellement, je déménage s en banlieue (pourtant TRES proche et TRES bien desservie...). Je vais y gagner en temps de transport, taille de l'appartement etc... bref plein de choses sympas...mais je ne suis pas sûre d'avoir le même programme culturel qu'auparavant...en habitant Nation!
D'abord ce tout ou rien. Les citadins ont tout à disposition mais n'en profitent pas et les campagnards doivent tout organiser dans leur vie culturelle mais s'investissent! :shock:
C'est pas tout blanc ou tout noir!?
Je suis bien certaine, que de nombreuses personnes (hélas y compris des profs ) se fichent royalement de l'offre culturelle et n'en profitent pas...mais quand on veut en profiter, je trouve qu'une ville c'est quand même bien pratique!
Enfant, je suis beaucoup sortie dans Paris avec mon école: la Villette (de grâce pour vos élèves...pas tous les ans ), les quais de la Seine (mon goût pour les bouquinistes vient de mon instit' de CE2!), le musée Pablo Picasso, d'Orsay, de Rodin et j'en passe.
Au collège, j'étais DANS Paris et aller visiter Cluny ou la Mosquée de Paris ne coutait qu'un ticket de métro (là où je rejoins Volubilys, c'est que certains élèves parisiens ne prenaient jamais le metro ou le bus avec leurs parents pour sortir de leur quartier, mais le collège le faisait facilement)
Au lycée, moins de sorties MAIS des propositions régulières de l'une de mes profs pour des pièces de théâtre que l'on pouvait aller voir au débotté.
Je ne suis pas convaincue que l'on puisse en faire sincèrement autant à la campagne...Et pour être très honnête, je ne pense pas que l'on puisse avoir la même vie culturelle en banlieue et à Paris non plus. Je l'ai mesuré cette année avec des collègues ayant des enfants, ceux qui vivaient dans Paris intramuros sortaient globalement plus spontanément avec leurs enfants (voir Guignol ou tel autre spectacle) que ceux qui vivaient en grande banlieue.
Personnellement, je déménage s en banlieue (pourtant TRES proche et TRES bien desservie...). Je vais y gagner en temps de transport, taille de l'appartement etc... bref plein de choses sympas...mais je ne suis pas sûre d'avoir le même programme culturel qu'auparavant...en habitant Nation!
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2014-2015: poste fixe dans les Hauts de Seine
2013-2014: certifiée stagiaire dans les Hauts de Seine
2011-2013: prof. contractuelle dans l'Essonne
- JohnMédiateur
Volubylis, je ne sais pas pourquoi tu t'énerves comme ça en tapant tes messages sur ce fil, mais c'est très désagréable. Tu n'as pas moyen de dire les choses autrement sur ce sujet qu'en t'énervant contre des gens ?
L'offre culturelle est objectivement très limitée à la campagne, et le fait que des citadins "se foutent de la culture", comme tu l'écris, n'y change rien. Quand je compare ce qu'il se passe à Nantes et l'actualité culturelle de Chéméré, j'ai tendance à croire que les petits Nantais ont un accès plus facile à la culture.
J'aurai du mal à être convaincu de l'idée contraire, même lorsque tu mets quatre points d'exclamation à la fin d'une phrase.
L'offre culturelle est objectivement très limitée à la campagne, et le fait que des citadins "se foutent de la culture", comme tu l'écris, n'y change rien. Quand je compare ce qu'il se passe à Nantes et l'actualité culturelle de Chéméré, j'ai tendance à croire que les petits Nantais ont un accès plus facile à la culture.
J'aurai du mal à être convaincu de l'idée contraire, même lorsque tu mets quatre points d'exclamation à la fin d'une phrase.
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- Marion Sigaut (Debout la République) : "L'école n'est plus là pour enseigner, elle sert à enseigner le sexe et la perversion".
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