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- SapotilleEmpereur
Ici, c'est rural de chez rural ...
Avec mon collègue, nous nous sommes surtout appliqués à donner aux enfants de solides bases en français-calcul.
L'histoire, la géographie et les sciences tenaient une grande place dans nos pratiques.
Et une fois par an, il y avait une grande sortie.
Strasbourg nous permettait de consolider des connaissances distillées au cours des années avec sa cathédrale, son planétarium, ses promenades en bateau sur l'Ill et le Rhin.
En chemin la découverte attentive de la plaine d'Alsace et de ses cultures de céréales permettait aux enfants d'élargir leurs connaissances "agricoles" !
Il y a aussi eu une visite à Paris, avec le TGV, des visites dans les environs avec même la grande écluse de Kembs, le Musée d'histoire naturelle de Bâle en Suisse, le Saut du Doubs, Belfort , son lion et son Musée, et même les Hospices de Baune, j'en passe et des meilleures dont le sabotier, le menuisier, le moulin et le boulanger du village voisin qui nous passionnaient en nous faisant des démonstrations.
Ensuite, le collège les a davantage cultivés, avec Molière.
Et puis, les enfants qui s'intéressent à l'élevage des veaux et qui se spécialisent dans la mécanique agricole ne sont pas méprisables.
Il en faut des éleveurs de veaux pour que les gens des villes tellement plus cultivés puissent manger de la blanquette de veau, non ?
J'en connais plusieurs qui ont passé de bons bacs et sont allés au-delà parce qu'ils avaient de bonnes bases, puis de bons professeurs de collèges et de lycées, et qui étaient bosseurs parce que les enfants de la campagne sont aussi souvent des enfants bosseurs .... enfin, ici , en Alsace, c'est la cas.
Avec mon collègue, nous nous sommes surtout appliqués à donner aux enfants de solides bases en français-calcul.
L'histoire, la géographie et les sciences tenaient une grande place dans nos pratiques.
Et une fois par an, il y avait une grande sortie.
Strasbourg nous permettait de consolider des connaissances distillées au cours des années avec sa cathédrale, son planétarium, ses promenades en bateau sur l'Ill et le Rhin.
En chemin la découverte attentive de la plaine d'Alsace et de ses cultures de céréales permettait aux enfants d'élargir leurs connaissances "agricoles" !
Il y a aussi eu une visite à Paris, avec le TGV, des visites dans les environs avec même la grande écluse de Kembs, le Musée d'histoire naturelle de Bâle en Suisse, le Saut du Doubs, Belfort , son lion et son Musée, et même les Hospices de Baune, j'en passe et des meilleures dont le sabotier, le menuisier, le moulin et le boulanger du village voisin qui nous passionnaient en nous faisant des démonstrations.
Ensuite, le collège les a davantage cultivés, avec Molière.
Et puis, les enfants qui s'intéressent à l'élevage des veaux et qui se spécialisent dans la mécanique agricole ne sont pas méprisables.
Il en faut des éleveurs de veaux pour que les gens des villes tellement plus cultivés puissent manger de la blanquette de veau, non ?
J'en connais plusieurs qui ont passé de bons bacs et sont allés au-delà parce qu'ils avaient de bonnes bases, puis de bons professeurs de collèges et de lycées, et qui étaient bosseurs parce que les enfants de la campagne sont aussi souvent des enfants bosseurs .... enfin, ici , en Alsace, c'est la cas.
- SapotilleEmpereur
John a écrit:Disons qu'à mon avis, c'est plus au niveau des élites que des élèves que ça se joue.
- Paris méprise les grandes villes de province, qui méprisent les petites villes, qui méprisent la campagne.
- Au sein des villes, le centre méprise les autres quartiers, qui méprisent le péri-urbain, qui méprise la campagne.
Dans les deux cas de figure, c'est la campagne qui fait l'objet du plus de mépris.
C'est plus chic de dire "je sauve la Seine-Saint-Denis" que "j'investis en Eure-et-Loir".
- VolubilysGrand sage
roxanne a écrit:Une copine avait son fils en primaire en banlieue proche de Paris. Sorties sur sorties plus ou moins gratuites car financées par le CG, la mairie ou autres. (à côté de ça, les parents faisaient les photocopies à tour de rôle !). Quand ils ont déménagé en Auvergne, dans un village de 8oo habitants, pas complétement isolé mais avec une sortie par an, elle s'est rendue compte que son fils qui dominait sa classe avant était très en retard et il lui a fallu mettre les bouchées triples pour rattraper et se remettre au niveau des petits campagnards.
Sapotille a écrit:Ici, c'est rural de chez rural ...
Avec mon collègue, nous nous sommes surtout appliqués à donner aux enfants de solides bases en français-calcul.
L'histoire, la géographie et les sciences tenaient une grande place dans nos pratiques.
Et une fois par an, il y avait une grande sortie.
Strasbourg nous permettait de consolider des connaissances distillées au cours des années avec sa cathédrale, son planétarium, ses promenades en bateau sur l'Ill et le Rhin.
En chemin la découverte attentive de la plaine d'Alsace et de ses cultures de céréales permettait aux enfants d'élargir leurs connaissances "agricoles" !
Il y a aussi eu une visite à Paris, avec le TGV, des visites dans les environs avec même la grande écluse de Kembs, le Musée d'histoire naturelle de Bâle en Suisse, le Saut du Doubs, Belfort , son lion et son Musée, et même les Hospices de Baune, j'en passe et des meilleures dont le sabotier, le menuisier, le moulin et le boulanger du village voisin qui nous passionnaient en nous faisant des démonstrations.
Ensuite, le collège les a davantage cultivés, avec Molière.
Et puis, les enfants qui s'intéressent à l'élevage des veaux et qui se spécialisent dans la mécanique agricole ne sont pas méprisables.
Il en faut des éleveurs de veaux pour que les gens des villes tellement plus cultivés puissent manger de la blanquette de veau, non ?
J'en connais plusieurs qui ont passé de bons bacs et sont allés au-delà parce qu'ils avaient de bonnes bases, puis de bons professeurs de collèges et de lycées, et qui étaient bosseurs parce que les enfants de la campagne sont aussi souvent des enfants bosseurs .... enfin, ici , en Alsace, c'est la cas.
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Je vous prie de m'excuser si mes messages contiennent des coquilles, je remercie les personnes qui me les signaleront par mp pour que je puisse les corriger.
- philannDoyen
du reste dans le genre sortie, amener les citadins à la campagne ce n'est pas mal non plus! Parce que je serais curieuse (ou effrayée) de connaître le nombre de mes élèves qui ont mis les pieds dans une ferme, ou un moulin, ou ont vu un barrage fonctionner...
En fait se cultiver, c'est voir ce qu'il y a plus loin...
Personnellement, l'avantage que je verrais facilement à la campagne sur la ville...c'est la maîtrise technique! Je suis toujours sidérée par l'incapacité manuelle de mes élèves (au point d'avoir régulièrement une conversation sur ce thème avec mes collègues). Certains n'ont jamais vu leurs parents faire des travaux ou tenir un outil...et du coup il y a des réflexes qu'ils n'ont absolument pas et me sidère.
En fait se cultiver, c'est voir ce qu'il y a plus loin...
Personnellement, l'avantage que je verrais facilement à la campagne sur la ville...c'est la maîtrise technique! Je suis toujours sidérée par l'incapacité manuelle de mes élèves (au point d'avoir régulièrement une conversation sur ce thème avec mes collègues). Certains n'ont jamais vu leurs parents faire des travaux ou tenir un outil...et du coup il y a des réflexes qu'ils n'ont absolument pas et me sidère.
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2014-2015: poste fixe dans les Hauts de Seine
2013-2014: certifiée stagiaire dans les Hauts de Seine
2011-2013: prof. contractuelle dans l'Essonne
- ChocolatGuide spirituel
Ben moi j'ai envie de dire que le théâtre, c'est ce que les mômes aiment le plus, que ce soit en centre ville, en banlieue ou à la campagne !
Sinon, les zones les plus sinistrées, côté sorties culturelles, sont bien à la campagne. Et alors ? Le théâtre filmé, le jeu théâtral, l'étude des pièces en classe et une sortie par an et par niveau, si possible, en râlant auprès du CG et de la mairie, c'est déjà pas mal !
Nous avons la chance, grâce aux technologies (plus si nouvelles que cela), de ramener le théâtre en classe, ce qui était impossible autrefois.
Et on ne demande pas aux gamins d'avoir une culture théâtrale en arrivant à l'école ; on leur demande simplement de ne pas être paresseux, autant intellectuellement que physiquement !
Je m'en fiche éperdument du bagage culturel inexistant de mes élèves ; c'est mon job de leur en constituer un, et ceux qui ne veulent pas fournir d'effort pour l'intégrer, c'est la porte !
Non mais c'est vrai quoi : tout est difficile pour les mômes d'aujourd'hui ! J'ai fait un tour hier chez mon libraire préféré pour sélectionner les œuvres que j'ai envie de faire étudier en classe à partir de septembre et j'ai constaté avec effroi que ce qui était étudié en primaire autrefois est recommandé en collège, désormais, puis ce qui s'étudiait en collège est basculé en lycée.
Sinon, les zones les plus sinistrées, côté sorties culturelles, sont bien à la campagne. Et alors ? Le théâtre filmé, le jeu théâtral, l'étude des pièces en classe et une sortie par an et par niveau, si possible, en râlant auprès du CG et de la mairie, c'est déjà pas mal !
Nous avons la chance, grâce aux technologies (plus si nouvelles que cela), de ramener le théâtre en classe, ce qui était impossible autrefois.
Et on ne demande pas aux gamins d'avoir une culture théâtrale en arrivant à l'école ; on leur demande simplement de ne pas être paresseux, autant intellectuellement que physiquement !
Je m'en fiche éperdument du bagage culturel inexistant de mes élèves ; c'est mon job de leur en constituer un, et ceux qui ne veulent pas fournir d'effort pour l'intégrer, c'est la porte !
Non mais c'est vrai quoi : tout est difficile pour les mômes d'aujourd'hui ! J'ai fait un tour hier chez mon libraire préféré pour sélectionner les œuvres que j'ai envie de faire étudier en classe à partir de septembre et j'ai constaté avec effroi que ce qui était étudié en primaire autrefois est recommandé en collège, désormais, puis ce qui s'étudiait en collège est basculé en lycée.
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- Isis39Enchanteur
Chocolat a écrit:Ben moi j'ai envie de dire que le théâtre, c'est ce que les mômes aiment le plus, que ce soit en centre ville, en banlieue ou à la campagne !
Sinon, les zones les plus sinistrées, côté sorties culturelles, sont bien à la campagne. Et alors ? Le théâtre filmé, le jeu théâtral, l'étude des pièces en classe et une sortie par an et par niveau, si possible, en râlant auprès du CG et de la mairie, c'est déjà pas mal !
Nous avons la chance, grâce aux technologies (plus si nouvelles que cela), de ramener le théâtre en classe, ce qui était impossible autrefois.
Et on ne demande pas aux gamins d'avoir une culture théâtrale en arrivant à l'école ; on leur demande simplement de ne pas être paresseux, autant intellectuellement que physiquement !
Je m'en fiche éperdument du bagage culturel inexistant de mes élèves ; c'est mon job de leur en constituer un, et ceux qui ne veulent pas fournir d'effort pour l'intégrer, c'est la porte !
Non mais c'est vrai quoi : tout est difficile pour les mômes d'aujourd'hui ! J'ai fait un tour hier chez mon libraire préféré pour sélectionner les œuvres que j'ai envie de faire étudier en classe à partir de septembre et j'ai constaté avec effroi que ce qui était étudié en primaire autrefois est recommandé en collège, désormais, puis ce qui s'étudiait en collège est basculé en lycée.
En histoire c'est plus compliqué d'amener une cathédrale ou Versailles en classe... Parce que là, rien ne vaut la visite en vrai.
- ChocolatGuide spirituel
Isis39 a écrit:
En histoire c'est plus compliqué d'amener une cathédrale ou Versailles en classe... Parce que là, rien ne vaut la visite en vrai.
Les visites virtuelles et les analyses d'images peuvent très bien convenir, en cas d'impossibilité de se déplacer.
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- SapotilleEmpereur
Chocolat a écrit:Isis39 a écrit:
En histoire c'est plus compliqué d'amener une cathédrale ou Versailles en classe... Parce que là, rien ne vaut la visite en vrai.
Les visites virtuelles et les analyses d'images peuvent très bien convenir, en cas d'impossibilité de se déplacer.
Ensuite, comme la vie du jeune élève ne s'arrête pas à la fin de ses études, le jour ou par hasard ou par goût il rencontrera une cathédrale, ses souvenirs de cours d'histoire resurgiront pour son plus grand plaisir !
- Isis39Enchanteur
Chocolat a écrit:Isis39 a écrit:
En histoire c'est plus compliqué d'amener une cathédrale ou Versailles en classe... Parce que là, rien ne vaut la visite en vrai.
Les visites virtuelles et les analyses d'images peuvent très bien convenir, en cas d'impossibilité de se déplacer.
C'est ce que je fais bien sûr. Le pire est qu'il y a une cathédrale à 1/4 d'heure. Mais pas de transports en commun : plusieurs centaines d'euros de transport.
- BoubousNiveau 6
Je précise qu’il s’agissait d’une école publique située dans un quartier populaire de Boulogne-Billancourt, pas vraiment CSP+. Et tous les écoliers de ma ville avaient droit aux mêmes sorties scolaires.Volubilys a écrit:Sophie 37 a écrit:Peut-être que Volubilys a été énervée par la remarque en gras. Moi, en tout cas, j'avoue que ce genre de remarques m'énerve ! Pour plaire aux parents, il faut faire du tape à l'oeil, des sorties, des classes vertes, des classes de neige...Boubous a écrit:
C’est bien le cas en ce qui concerne les écoliers de ma ville. Avant l’entrée au collège, les enfants font plusieurs sorties intéressantes avec leur école : le Louvre, le Palais de la découverte, la Cité des Sciences, Notre Dame, les Tuileries, le Château de Versailles, etc.
La classe CM2 de ma fille a même eu droit à une semaine à Venise - leur enseignant était génial !
De plus en plus, on est jugé sur ce genre de trucs plus que sur la qualité de notre enseignement (et je ne parle pas des résultats de chérimoncoeur fils de prof qui n'a aucun problème scolaire mais de tout ce qu'on met en oeuvre pour aider les pauvres gamins en perdition). Ça, tout le monde s'en fout ! Ce qu'il faut, c'est sortir, distraire les enfants, faire un beau spectacle de fin d'année. Alors c'est vrai qu'à force d'entendre ce genre de remarques, même si je me doute que Boubous ne pensait pas à mal, nous, les instits, on peut se sentir vexés... Avant tout, on est enseignant et non animateur ou GO du club Med
Bon, là je me suis éloignée du sujet, désolée.
C'est très exactement ça qui m'a très énervé.
Et non, je ne vois toujours pas l'intérêt d'un voyage à Venise dans le primaire. Dans le secondaire oui, dans le primaire non.
D'ailleurs pour aller à Venise pas besoin d'être citadin, on peut y aller depuis n'importe où...
Avec peu d’éléments, tu arrives à juger très sévèrement cet enseignant. Mais, je t’assure qu’il faisait de bonnes choses avec ses élèves ; il les prenait pendant deux ans (CM1/CM2) et les formait très bien pour réussir au collège et bien au-delà. Quant à la belle "balade" - financée en partie par la ville - elle n’a pas été complètement inutile. Après son collège public dans le même quartier populaire, ma fille a fait un lycée public suivi d’une prépa éco publique et a passé les concours cette année. Dans son dossier pour les oraux de l’école de commerce du désormais célèbre Nemo, elle a mentionné sa "balade" dans la Cité des Doges - succès garanti. Génial !
- ChocolatGuide spirituel
Sapotille a écrit:Chocolat a écrit:Isis39 a écrit:
En histoire c'est plus compliqué d'amener une cathédrale ou Versailles en classe... Parce que là, rien ne vaut la visite en vrai.
Les visites virtuelles et les analyses d'images peuvent très bien convenir, en cas d'impossibilité de se déplacer.
Ensuite, comme la vie du jeune élève ne s'arrête pas à la fin de ses études, le jour ou par hasard ou par goût il rencontrera une cathédrale, ses souvenirs de cours d'histoire resurgiront pour son plus grand plaisir !
Exactement !
Isis39 a écrit:
C'est ce que je fais bien sûr. Le pire est qu'il y a une cathédrale à 1/4 d'heure. Mais pas de transports en commun : plusieurs centaines d'euros de transport.
Dommage...
Et à pied ?
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- Isis39Enchanteur
A pied ? Il faudrait la journée, en passant par les sentiers. Et un bon denivellé.
- *Fifi*Modérateur
Ce que personnellement je trouve problématique c'est que tous les établissements touchent - il me semble - la même somme pour les sorties culturelles. Ça veut dire qu'on établissement en ville à bien plus de choix et de possibilités qu'un rural au sein d'une même académie. Il faudrait que l'aide soit proportionnelle au budget transport.
_________________
Pour accéder à la banque de données en HG, merci de lire le règlement ici :
https://www.neoprofs.org/t36320-bdd-hg-reglement
- Isis39Enchanteur
*Fifi* a écrit:Ce que personnellement je trouve problématique c'est que tous les établissements touchent - il me semble - la même somme pour les sorties culturelles. Ça veut dire qu'on établissement en ville à bien plus de choix et de possibilités qu'un rural au sein d'une même académie. Il faudrait que l'aide soit proportionnelle au budget transport.
- ChocolatGuide spirituel
Isis39 a écrit:A pied ? Il faudrait la journée, en passant par les sentiers. Et un bon denivellé.
Ah, ok ! :lol:
Comme tu disais 1/4 en voiture...
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- Isis39Enchanteur
Chocolat a écrit:Isis39 a écrit:A pied ? Il faudrait la journée, en passant par les sentiers. Et un bon denivellé.
Ah, ok ! :lol:
Comme tu disais 1/4 en voiture...
On a aussi un site archéologique romain à 1/4 d'H en voiture. On fait parfois la sortie en fin d'année avec les latinistes : on part à pied, par les sentiers. On pique-nique au bord du lac, on descend au site pour la visite et un bus nous ramène au collège.
Mais on ne peut plus pour l'instant. L'hiver 2012-2013, la neige très abondante a fait s'effondrer les "toits" protégeant les ruines.
- ElyasEsprit sacré
Il y a une réalité, aucun moyen n'est réellement donné aux établissements ruraux couvrant une très large zone obligeant à un ramassage scolaire qui est une lourdeur énorme pour des collégiens (et des lycéens aussi).
Quand j'enseignais en zone rurale, certains de mes 6e se levaient à 5h30 pour avoir le ramassage scolaire de 6h00 et ils arrivaient au collège à 7h30. Début des cours : 8h15. Fin des cours : 17h. Retour à la maison : 18h30.
Je trouvais ça honteux.
Il devrait exister des dispositifs contraignants et donnant des moyens.
Ensuite, certains témoignages de gens ayant vécu en zone rurale me font mourir de rire. Il n'y a pas une ruralité mais des ruralités et quand vous êtes dans une zone rurale où il y a 50% de chômeurs, qu'il n'y a aucun service réel autre que le carrefour de la petite ville centrale du coin, ce n'est pas la zone rurale avec une sociabilité agricole prégnante.
Donc, comme toutes les villes ne sont pas comme celle de Seine-Saint-Denis, toutes les zones rurales ne sont pas des zones pauvres. Mais ça existe !
Le collège où j'enseignais aurait mérité des moyens supplémentaires, rien que pour l'accueil des gamins qui poireautaient devant le collège dès 7h30 (genre ouverture de la cantine, offre d'un petit déjeûner...).
Quand j'enseignais en zone rurale, certains de mes 6e se levaient à 5h30 pour avoir le ramassage scolaire de 6h00 et ils arrivaient au collège à 7h30. Début des cours : 8h15. Fin des cours : 17h. Retour à la maison : 18h30.
Je trouvais ça honteux.
Il devrait exister des dispositifs contraignants et donnant des moyens.
Ensuite, certains témoignages de gens ayant vécu en zone rurale me font mourir de rire. Il n'y a pas une ruralité mais des ruralités et quand vous êtes dans une zone rurale où il y a 50% de chômeurs, qu'il n'y a aucun service réel autre que le carrefour de la petite ville centrale du coin, ce n'est pas la zone rurale avec une sociabilité agricole prégnante.
Donc, comme toutes les villes ne sont pas comme celle de Seine-Saint-Denis, toutes les zones rurales ne sont pas des zones pauvres. Mais ça existe !
Le collège où j'enseignais aurait mérité des moyens supplémentaires, rien que pour l'accueil des gamins qui poireautaient devant le collège dès 7h30 (genre ouverture de la cantine, offre d'un petit déjeûner...).
- ChocolatGuide spirituel
Isis39 a écrit:
On a aussi un site archéologique romain à 1/4 d'H en voiture. On fait parfois la sortie en fin d'année avec les latinistes : on part à pied, par les sentiers. On pique-nique au bord du lac, on descend au site pour la visite et un bus nous ramène au collège.
Mais on ne peut plus pour l'instant. L'hiver 2012-2013, la neige très abondante a fait s'effondrer les "toits" protégeant les ruines.
Dommage...
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- lisette83Érudit
C'est vrai qu'à 80km/h cela fait 20kms ! Suivant les collèges, les conseils généraux, il n' y a aucun budget spécifique alloué pour les sorties; c'est le cas chez nous...Chocolat a écrit:Isis39 a écrit:A pied ? Il faudrait la journée, en passant par les sentiers. Et un bon denivellé.
Ah, ok ! :lol:
Comme tu disais 1/4 en voiture...
- IphigénieProphète
Ce qui manque à mon avis dans les secteurs ruraux, ce sont d'autres organismes que l'EN pour sortir les élèves sur les temps libres: style patronage laïque ( bon enfin, en imaginant plus fun peut-être: un "réseau social" intelligent, en quelque sorte pur inviter au théâtre et pas seulement à la zumba)...)!
Quand on est loin de tout (comme nous) et que chaque prof se met dans la tête de faire faire la sortie du siècle à ses élèves, ça donne un lycée où à partir de mars il n'y a quasi plus aucune heure avec des effectifs complets (car merci l'éclatement de la plupart des classes en cours regroupés)... Perso, je hais les sorties scolaires!
Quand on est loin de tout (comme nous) et que chaque prof se met dans la tête de faire faire la sortie du siècle à ses élèves, ça donne un lycée où à partir de mars il n'y a quasi plus aucune heure avec des effectifs complets (car merci l'éclatement de la plupart des classes en cours regroupés)... Perso, je hais les sorties scolaires!
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- Marion Sigaut (Debout la République) : "L'école n'est plus là pour enseigner, elle sert à enseigner le sexe et la perversion".
- Emmanuel Davidenkoff (L'Express) : "Enseigner aux plus riches et aux meilleurs est nettement mieux récompensé par la République qu'enseigner aux plus fragiles".
- Jean-Paul Brighelli à Philippe Meirieu : "Pédagogiquement, vous n’êtes rien. Ou moins que rien, tant vous êtes nuisible".
- Mon élève ne comprend rien à rien au français
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