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- NLM76Grand Maître
Je vois cette formulation régulièrement apparaître ces temps-ci dans mes lectures (vos billets, quelques articles sur Heidegger, etc.). Or je ne comprends pas ce que cela veut dire. J'irais même plus loin: pour moi, cela n'a tout simplement pas de sens.
Qu'est-ce que c'est, la question de l'homme ?
Qu'est-ce que c'est, la question de l'être ?
C'est "Qu'est-ce qu'être ?" Dans ce cas, il faut le formuler ainsi.
C'est "Pourquoi être ?" Idem.
C'est "Comment être" Idem.
C'est "être a-t-il un sens en lui même; être est-il ?" Idem.
Qu'est-ce que c'est, la question de l'homme ?
Qu'est-ce que c'est, la question de l'être ?
C'est "Qu'est-ce qu'être ?" Dans ce cas, il faut le formuler ainsi.
C'est "Pourquoi être ?" Idem.
C'est "Comment être" Idem.
C'est "être a-t-il un sens en lui même; être est-il ?" Idem.
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«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- IphigénieProphète
être ou ne pas être, telle est la question.
bon c'était trop tentant
- NLM76Grand Maître
Non, ce n'est pas bête. Il me semble que Shakespeare dit les choses clairement, au moins, lui.
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«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- User5899Demi-dieu
C'est peut-être aussi que c'est l'intitulé du quart du programme de l'EAF ?nlm76 a écrit:Je vois cette formulation régulièrement apparaître ces temps-ci dans mes lectures (vos billets, quelques articles sur Heidegger, etc.).
- NLM76Grand Maître
En effet; mais en plus j'ai vu apparaître la reformulation "la question de l'humanité". Et puis, je vois des gens qui prennent au sérieux ce que j'avais pris pour une blague, quand je l'avais lu dans les programmes.
En plus, comme je vois que des philosophes formulent les choses ainsi, je m'interroge.
En plus, comme je vois que des philosophes formulent les choses ainsi, je m'interroge.
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«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- IphigénieProphète
Peut-être parce qu'on part de Montaigne: "je ne peins pas l'homme, je peins le passage" d'où la question: peut-on peindre l'homme? ou qu'est-ce que l'homme? (homo sum et sq...)
Je ne vois pas bien quel est le problème de nlm en fait.
Pour ma part j'y lis une interrogation générale sur l'humanisme et ses remises en question,( et non les innombrables variations des corpus sociétaux qui fleurissent à l'EAF.)
Je ne vois pas bien quel est le problème de nlm en fait.
Pour ma part j'y lis une interrogation générale sur l'humanisme et ses remises en question,( et non les innombrables variations des corpus sociétaux qui fleurissent à l'EAF.)
- lit et ratureNiveau 5
Cet objet d'étude est vaste et permet , je crois, d'aborder l'argumentation, la réflexion sur tout ce qui touche l'homme , l'être humain, de façon personnelle et universelle. L'homme par rapport à l'animal- l'homme et son interrogation métaphysique , sa position par rapport à son essence,son existence , par rapport à toute transcendance ( ex: Dieu) è l'homme en tant qu'individu social et ses rapports à l'autre- l'homme et ses actes ( liberté ou déterminisme ) etc....
Cet objet d'étude est selon moi une façon d'aborder la philosophie , matière qui n'est enseignée qu'en terminale et ce, durant une seule année , hélas !
J'ai vu récemment qu'un d'entre vous pensait travailler les vanités. C'est une excellente façon de travailler la question de l'homme sur le plan spirituel et en histoire des arts , il y a de quoi travailler ce genre pictural qu'est la vanité.
On peut donner en lecture cursive Micromégas ou bien Le monde comme il va de Voltaire pour souligner la vanité de l'homme et aborder la notion de relativisme . Cela arche très bien avec nos 1ères, séries générales ou technologiques.
Cet objet d'étude est selon moi une façon d'aborder la philosophie , matière qui n'est enseignée qu'en terminale et ce, durant une seule année , hélas !
J'ai vu récemment qu'un d'entre vous pensait travailler les vanités. C'est une excellente façon de travailler la question de l'homme sur le plan spirituel et en histoire des arts , il y a de quoi travailler ce genre pictural qu'est la vanité.
On peut donner en lecture cursive Micromégas ou bien Le monde comme il va de Voltaire pour souligner la vanité de l'homme et aborder la notion de relativisme . Cela arche très bien avec nos 1ères, séries générales ou technologiques.
- IphigénieProphète
Nous voilà en train de créer un nouveau fil sur la question de la question de l'homme
- lit et ratureNiveau 5
"L'Homme .... Toute une question......" ; voilà un bel intitulé pour une séquence , non ?
- IphigénieProphète
Ecce homo?
- lit et ratureNiveau 5
ce titre aussi est intéressant
Tiens , puisque l'on parle de titre de séquence , quels titres me suggérez-vous pour les autres objets d'étude ?
Tiens , puisque l'on parle de titre de séquence , quels titres me suggérez-vous pour les autres objets d'étude ?
- User5899Demi-dieu
Je ne sais pas depuis combien de temps vous enseignez, ni si vous êtes à Louis-le-Grand, mais bon, Iphigénie, NLM ou votre serviteur, qui avons quand même quelques heures de vol, sauf notre honneur, ne sommes pas nécessairement convaincus de la possibilité de balayer ceci ou cela sans y consacrer une étude ad hoc.lit et rature a écrit:Cet objet d'étude est vaste et permet , je crois, d'aborder l'argumentation, la réflexion sur tout ce qui touche l'homme , l'être humain, de façon personnelle et universelle. L'homme par rapport à l'animal- l'homme et son interrogation métaphysique , sa position par rapport à son essence,son existence , par rapport à toute transcendance ( ex: Dieu) è l'homme en tant qu'individu social et ses rapports à l'autre- l'homme et ses actes ( liberté ou déterminisme ) etc....
Cet objet d'étude est selon moi une façon d'aborder la philosophie , matière qui n'est enseignée qu'en terminale et ce, durant une seule année , hélas !
J'ai vu récemment qu'un d'entre vous pensait travailler les vanités. C'est une excellente façon de travailler la question de l'homme sur le plan spirituel et en histoire des arts , il y a de quoi travailler ce genre pictural qu'est la vanité.
On peut donner en lecture cursive Micromégas ou bien Le monde comme il va de Voltaire pour souligner la vanité de l'homme et aborder la notion de relativisme . Cela arche très bien avec nos 1ères, séries générales ou technologiques.
- NLM76Grand Maître
Bon, mais plus sérieusement : peu me chaut cette affaire de "La question de l'homme", qui est juste une bonne blague. Ce qui m'importe c'est "la question de l'être". Allez d'accord, je vais dans la section philo pour en parler.
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«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- yphrogEsprit éclairé
the question of being.
not "the question of be."
flux intérieur. très bouddhiste. :lol:
yahoo's on the question: https://answers.yahoo.com/question/index?qid=20090311144933AAcvF0w
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flux intérieur. très bouddhiste. :lol:
yahoo's on the question: https://answers.yahoo.com/question/index?qid=20090311144933AAcvF0w
- AeliaNiveau 7
Bonsoir à tous,
J'ai le sentiment d'être un peu à l'origine de ce post ... C'est ma première année en lycée, alors j'avoue que je suis un peu perdue et il est vrai que cet intitulé m'a laissé quoi quand je l'ai lu. Je prends effectivement "très au sérieux" cet intitulé parce que j'ai la naïveté de la découverte. Ce sera peut-être différent après avoir enseigné l'objet d'étude. Je crois que peu importe la manière dont on formule le titre, l'important c'est le contenu, non ? Et nlm76, je suis d'accord avec toi, ce qui m'importe c'est la question de l'être et c'est sous cet angle que je compte l'aborder.
J'ai le sentiment d'être un peu à l'origine de ce post ... C'est ma première année en lycée, alors j'avoue que je suis un peu perdue et il est vrai que cet intitulé m'a laissé quoi quand je l'ai lu. Je prends effectivement "très au sérieux" cet intitulé parce que j'ai la naïveté de la découverte. Ce sera peut-être différent après avoir enseigné l'objet d'étude. Je crois que peu importe la manière dont on formule le titre, l'important c'est le contenu, non ? Et nlm76, je suis d'accord avec toi, ce qui m'importe c'est la question de l'être et c'est sous cet angle que je compte l'aborder.
- User17706Bon génie
La question serait de savoir si l'on peut trouver deux heideggeriens pour donner le même sens à la « question de l'être ». Prudemment, je m'abstiens, n'étant même pas certain qu'il se soit trouvé quelqu'un pour lui en donner un tout court (mais ces doutes n'engagent que moi). On peut indiquer que dans l'énoncé « la question de l'être » il faut entendre le verbe substantivé (τὸ εἶναι) et non le substantif ou le participe substantivé (τὸ ὄν). Mais demerden sie sich
- NLM76Grand Maître
C'est à peu près ce que j'ai compris. Mais je voudrais prendre quelques précautions avant de dire que le heideggeryanisme est du foutage de gueule. C'est sûrment que je n'y connais rien. J'ai parcouru mon Encyclopaedia Universalis à ce propos, et ils ont l'air d'entendre que "la question de l'être" était une question philosophique fondamentale depuis la nuit des temps (les présocratiques). Alors est-ce qu'on parlait de "la question de l'être" avant Heidegger ?
P.S. On dit demerdieren Sie sich !
P.S. On dit demerdieren Sie sich !
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- User17706Bon génie
Les présocratiques sont bien pratiques pour soutenir une thèse : non seulement ils ne sont plus là pour la contredire, mais leurs écrits non plus. Dans un certain heideggerianisme la « question de l'être » est inséparable de son « oubli » ou de son occultation par la tradition philosophique (depuis [juste après?] les présocratiques justement).
- NLM76Grand Maître
D'accord. Ils sont donc bien les seuls à la poser.
Au fait, il me semble avoir entendu un jour que Hdg formulait ceci "Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien?" Est-ce que c'est ça son Seinfragen ?
Au fait, il me semble avoir entendu un jour que Hdg formulait ceci "Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien?" Est-ce que c'est ça son Seinfragen ?
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- User17706Bon génie
C'est de Leibniz, ça. Et Heidegger a (par ailleurs) une interprétation de ce propos de Leibniz.
- User5899Demi-dieu
Et en plus, tout s'écoulePauvreYorick a écrit:Les présocratiques sont bien pratiques pour soutenir une thèse : non seulement ils ne sont plus là pour la contredire, mais leurs écrits non plus.
J'aime beaucoup ce fil...
- User5899Demi-dieu
Plus sérieusement, entre "la question de l'homme dans les genres de l'argumentation" et "Poésie & quête du sens", il devient manifestement urgent de se pencher sur le contenu des bouteilles d'eau mises à disposition des membres de la commission des programmes au cours de leurs travaux.
- NLM76Grand Maître
Pour ma part, cela un fait un bout de temps que je ne m'interroge plus. Sur cette question de l'être-là. (L'être-là, le dasein de la bouteille d'eau).
Pour "écriture poétique et quête du sens", ils ont dû lire des copies de bac avant, parce que là, la quête du sens, elle vaut bien la quête du graal.
Pour "écriture poétique et quête du sens", ils ont dû lire des copies de bac avant, parce que là, la quête du sens, elle vaut bien la quête du graal.
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- User17706Bon génie
... de se pencher sur la question du contenu des bouteilles d'eauCripure a écrit: il devient manifestement urgent de se pencher sur le contenu des bouteilles d'eau mises à disposition des membres de la commission des programmes
- User5899Demi-dieu
Une seule fois, une élève de 1re S m'a donné une réponse satisfaisante. Elle m'a dit : "La question de l'homme, c'est facile. C'est "Qu'est-ce qu'on mange ?""
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