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- User5899Demi-dieu
Une seule fois, une élève de 1re S m'a donné une réponse satisfaisante. Elle m'a dit : "La question de l'homme, c'est facile. C'est "Qu'est-ce qu'on mange ?""
- lit et ratureNiveau 5
Attention ! on s'adresse à des 1ères et non à des terminales . Donc pas de textes philosophiques avant l'heure , messieurs et mesdames !
Limitez-vous à une des problématiques concernant la question de l'homme....et tout sera plus simple.... pour vous et vos lycéens .
Limitez-vous à une des problématiques concernant la question de l'homme....et tout sera plus simple.... pour vous et vos lycéens .
- User17706Bon génie
Vous avez dû vous tromper de fil en postant, lit et rature ?
Sinon, à propos de la réponse à la question qui était la réponse, n'est-ce pas justement Cripure qui parlait tantôt d'une pâte de piments verts ?
Enfin, je ne voudrais pas non plus que ma propre difficulté à comprendre Heidegger (et à admettre sa logomachie et jusqu'à certains néologismes pourtant devenus courants chez mes collègues, tels qu'« étant ») serve d'alibi pour n'y voir qu'entourloupe. D'où ma réticence à développer, y compris s'agissant de son propos sur Leibniz. Peut-être quelqu'un d'autre dira-t-il mieux à ce sujet que je ne le puis.
Sinon, à propos de la réponse à la question qui était la réponse, n'est-ce pas justement Cripure qui parlait tantôt d'une pâte de piments verts ?
Enfin, je ne voudrais pas non plus que ma propre difficulté à comprendre Heidegger (et à admettre sa logomachie et jusqu'à certains néologismes pourtant devenus courants chez mes collègues, tels qu'« étant ») serve d'alibi pour n'y voir qu'entourloupe. D'où ma réticence à développer, y compris s'agissant de son propos sur Leibniz. Peut-être quelqu'un d'autre dira-t-il mieux à ce sujet que je ne le puis.
- NLM76Grand Maître
Bon; nous en sommes au même point quant à Heidegger. Donc taisons-nous à son propos. Et redevenons un peu grammairiens. La formulation "La question de +article défini +nom abstrait": la question de l'homme, de l'être, du théâtre, du latin, de la pédagogie... me pose problème.
Mais ce doit être parce que je ne comprends pas le sens du mot "question". En fait, le sens est ici le sens I. 2. que me donne mon grand Robert : "Connaissance incomplète ou incertaine qui peut donner lieu à discussion, à examen ; proposition, sujet, domaine qui implique des questions, des difficultés à résoudre."
Conclusion temporaire : ma première intuition pour comprendre le "La question de l'homme" dans les programmes était la bonne: la littérature, autrement dit les humanités, étudie toujours incessamment l'homme, par définition, travaille à la question de l'homme. Donc, quand les IG, dans leur grande sagesse, nous disent d'étudier "La question de l'homme dans les genres de l'argumentation du XVIe siècle à nos jours", ils nous disent d'étudier l'humanité dans les humanités; ils nous disent donc d'étudier les humanités ἐν αὑταῖς καὶ καθ'αὑτάς (en elles-mêmes et par elles-mêmes), en tant que ce qu'elles sont; elles nous disent tout bonnement d'étudier la littérature.
Et moi je vous le dis, y a pas meilleur programme.
Mais ce doit être parce que je ne comprends pas le sens du mot "question". En fait, le sens est ici le sens I. 2. que me donne mon grand Robert : "Connaissance incomplète ou incertaine qui peut donner lieu à discussion, à examen ; proposition, sujet, domaine qui implique des questions, des difficultés à résoudre."
Conclusion temporaire : ma première intuition pour comprendre le "La question de l'homme" dans les programmes était la bonne: la littérature, autrement dit les humanités, étudie toujours incessamment l'homme, par définition, travaille à la question de l'homme. Donc, quand les IG, dans leur grande sagesse, nous disent d'étudier "La question de l'homme dans les genres de l'argumentation du XVIe siècle à nos jours", ils nous disent d'étudier l'humanité dans les humanités; ils nous disent donc d'étudier les humanités ἐν αὑταῖς καὶ καθ'αὑτάς (en elles-mêmes et par elles-mêmes), en tant que ce qu'elles sont; elles nous disent tout bonnement d'étudier la littérature.
Et moi je vous le dis, y a pas meilleur programme.
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«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- GrypheMédiateur
Si c'est comme pour "l'économie de la connaissance" dans laquelle nous sommes censés devenir le fleuron du monde... Eh bien c'est pareil, je n'ai toujours pas compris le sens de l'expression , hormis le fait qu'elle est employée par certains plutôt que par d'autres.
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