Page 3 sur 3 • 1, 2, 3
- MermozFidèle du forum
Non, c'était à Nantes, à Guist'hau (mais je précise tout de suite que je n'ai fait que qq mois, m'étant très vite aperçue que je ne m'en sortais qu'en latin et grec...)
- DwarfVénérable
Abraxas a écrit:Bah, vous participerez quand vous aurez choisi, madame…
Quel tombeur, celui-là! :lol:
- DwarfVénérable
choupie a écrit:
vui vui, pas de pb, il n'y a pas de subjonctif qui essaie de se faire passer pour un conditionnel, donc pas de pb (même si ça me fait un peu trop penser aux titres de parties de mon prof de prépa!)
Certes, mais il n'empêche, très chère, que le conditionnel passé seconde forme se forme à l'identique du subjonctif plus-que-parfait sans sa conjonction de subordination "que". Non, mais!
- AbraxasDoyen
Dwarf, il est positivement interdit désormais au CAPES de parler de conditionnel passé 2ème forme. C'est un subjonctif — avec tous les effets de sens d'un subjonctif : voir Gustave Guillaume à ce sujet : http://fr.wikipedia.org/wiki/Gustave_Guillaume
qui proposait (et on en est là, globalement, en grammaire) de considérer futur et conditionnel comme deux temps de l'indicatif, "futur catégorique" et "futur hypothétique", et qui a par ailleurs formulé l'analyse la plus complète des valeurs du subjonctif — à partir du concept global du "non réalisé" et de ses déclinaisons, depuis le probable ++ à l'improbable --.
qui proposait (et on en est là, globalement, en grammaire) de considérer futur et conditionnel comme deux temps de l'indicatif, "futur catégorique" et "futur hypothétique", et qui a par ailleurs formulé l'analyse la plus complète des valeurs du subjonctif — à partir du concept global du "non réalisé" et de ses déclinaisons, depuis le probable ++ à l'improbable --.
- DwarfVénérable
Abraxas a écrit:Dwarf, il est positivement interdit désormais au CAPES de parler de conditionnel passé 2ème forme. C'est un subjonctif — avec tous les effets de sens d'un subjonctif : voir Gustave Guillaume à ce sujet : http://fr.wikipedia.org/wiki/Gustave_Guillaume
qui proposait (et on en est là, globalement, en grammaire) de considérer futur et conditionnel comme deux temps de l'indicatif, "futur catégorique" et "futur hypothétique", et qui a par ailleurs formulé l'analyse la plus complète des valeurs du subjonctif — à partir du concept global du "non réalisé" et de ses déclinaisons, depuis le probable ++ à l'improbable --.
Argh : mon classicisme vient encore d'en prendre un sérieux coup... Je savais pour le conditionnel présent comme temps de l'indicatif, mais pas pour le reste : allons expliquer ces finasseries aux élèves, après... Mais bon, si vous ne me parlez que du Capes, c'est que je ne suis peut-être pas tenu de les embrouiller avec ces sibyllines règles... enfin, j'espère. Personnellement, si je suis d'accord avec le souci d'exactitude ou le désir "d'innovation" qui sous-tendent pareilles considérations de la part de certains chercheurs en grammaire, je ne puis cependant m'empêcher de penser que cela contribue à compliquer, peut-être inutilement, les choses...
Et merci pour le lien!
EDIT : Après lecture de la fiche. Problématiques passionnantes mais bien byzantines pour de jeunes esprits...
- CarabasVénérable
J'en ai eu un aussi comme ça, mais au niveau agreg.jehanne a écrit:choupie a écrit:Non, pas les profs, celui-là (qui doit être à la retraite)... Je me rappelle le premier cours avec tous ses beaux titres (I- le machin de truc, II- le truc de machin, il était réputé pour ce genre de réthorique et les élèves s'amusaient à reproduire ce schéma dans leurs travaux, ça fonctionnait toujours) j'avais noté le cours avec avidité, sans forcément tout saisir sur le coup, bref émerveillement de la pôvre petite néophyte que j'étais... et quand le soir, j'ai repris le cours, je me suis rendue compte qu'il ne sortait que des banalités sur la littérature, bien enrobées... ceci dit, il nous a fait aussi des cours intéressants, je le revois avec son doigts en l'air déclarer de façon péremptoire et ironique que "les voies de la marquise de merteuil sont impénétrables" D'ailleurs marquise, désolée, mais dès que je vois ton pseudo, je ne peux m'empêcher de repenser à ce cours...
Tu étais en prépa à Paris, sur la "montagne sacrée"?
les manies de ce prof me rappellent quelqu'un...
- musaNeoprof expérimenté
choupie a écrit:Non, c'était à Nantes, à Guist'hau (mais je précise tout de suite que je n'ai fait que qq mois, m'étant très vite aperçue que je ne m'en sortais qu'en latin et grec...)
Juste par curiosité (je suis nantaise). Ses initiales étaient-elles YF?
- MermozFidèle du forum
Donne moi le nom complet en mp, je reprécise que je ne suis pas restée un an en prépa et ces initiales me font penser à un prof que j'ai eu à la fac de Rennes, du coup je retrouve plus le nom de celui de Guist'hau, mais si tu me le donnes, ça me reviendra!
_________________
De même que Louis Pasteur inventa la pasteurisation, c'est à Jean-Pierre Démoral que nous devons la démoralisation, et je dis bravo. Jean-Pierre Démoral commença humblement ses expériences sur sa logeuse, Mme Brouchard, qu'il démoralisa le 12 Septembre 1847.
Concierge : Y fait beau.
Démoral : Ca va pas durer.
Concierge : Je suis démoralisée.
Page 3 sur 3 • 1, 2, 3
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum