Privé hors contrat : une école à l'ancienne ouvre à la rentrée dans le Gard

Établissement privé non confessionnel, l'EHC Gardoise mise sur une pédagogie traditionnelle. Projet.

Engloutir les économies d'une vie dans la création d'une école privée hors contrat : cette aventure peu commune, Claire et John Bengtsson, gérant d'une entreprise de produits bios à Anduze, n'ont pas hésité à la vivre, poussés par des certitudes mûries des années durant. "Lorsque j'étais étudiante en médecine, je faisais du soutien scolaire afin de financer mes études", explique la jeune femme, ancienne élève de l'institut d'Alzon.

La suite :

http://www.midilibre.fr/2014/07/22/une-ecole-a-l-ancienne-ouvre-a-la-rentree,1028460.php

Il y aura de plus en plus d'écoles de ce genre. Après, pourquoi pas? Du privé financé par les parents au moins c'est cohérent.

Heureusement que l'état ne leur donne pas un centime.... Ca a l'air d'être du lourd encore... Officiellement non confessionnel mais s'inquiéter à tel point de l'ABCD de l'égalité entre autre qu'ils se sentent obligés de créer une école...
C'est assez flippant.

C'est du commerce. Ils surfent sur ce qui fait peur, sur ce qui plaît, il faut bien rentabiliser leur apport. Donc on mélange allègrement la dictée, le syllabique, lABC et la cantine bio.

200 Euros par mois!
L'école publique a toujours de beaux jours devant elle.
C'est fait pour quelques bobos nîmois, c'est tout...
Manquent plus que les coups de règle sur les doigts et les bonnets d'âne pour être tendance... retour aux années 50...
Et c'est quelqu'un qui pratique la dictée, les poésies à apprendre par coeur, les exercices systématiques de Français et de Maths qui le dit: ils font du commerce.
J'espère qu'ils n'auront droit à aucune aide ou subvention publique (ce dont je ne suis pas certain...)

Ils ont embauché des profs diplômés et ils reviennent sur les fondamentaux qui manquent cruellement faute de temps, où est le problème? Les repas bio, l'étude encadrée et seulement 200€ par mois pour être dans une petite structure familiale, moi, je ne dirais pas non! Ni pour moi en tant que prof, ni pour mon enfant!

Aaaaaaah ! La blouse ! Grise, j'espère... Hors la blouse et le par-cœur le plus abrutissant possible, point de salut !

Spoiler:

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En tout cas, ils surfent sur un besoin, une angoisse et c'est sur ça qu'on devrait s'interroger.

républicain a écrit:200 Euros par mois!
L'école publique a toujours de beaux jours devant elle.
C'est fait pour quelques bobos nîmois, c'est tout...
Manquent plus que les coups de règle sur les doigts et les bonnets d'âne pour être tendance... retour aux années 50...
Et c'est quelqu'un qui pratique la dictée, les poésies à apprendre par coeur, les exercices systématiques de Français et de Maths qui le dit: ils font du commerce.
J'espère qu'ils n'auront droit à aucune aide ou subvention publique (ce dont je ne suis pas certain...)

doublecasquette a écrit:Aaaaaaah ! La blouse ! Grise, j'espère... Hors la blouse et le par-cœur le plus abrutissant possible, point de salut !

Spoiler:

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Pourquoi déverser tant de vitriol ?

C'est la concurrence qui vous affole ?

roxanne a écrit:En tout cas, ils surfent sur un besoin, une angoisse et c'est sur ça qu'on devrait s'interroger.

Et oui, sans doute, Roxane !

C'est dommage, mais c'est ainsi ...

Enfin il faut voir s'ils tiendront deux ans... Parce que 40 élèves à 200 euros par mois, ça ne fait que 8 000 euros par mois, avec lesquels il faut payer deux instits, un prof d'anglais, un prof de musique, les locaux, etc... C'est peu dire qu'ils seront en déficit au début !

carolette a écrit:Enfin il faut voir s'ils tiendront deux ans... Parce que 40 élèves à 200 euros par mois, ça ne fait que 8 000 euros par mois, avec lesquels il faut payer deux instits, un prof d'anglais, un prof de musique, les locaux, etc... C'est peu dire qu'ils seront en déficit au début !

Sauf si subventions locales, départementales ou régionales voire nationales. On a bien vu plus étrange dans la distribution de subventions.

Je sens le retour du chèque-éducation dans les débats de la présidentielle de 2017.   

roxanne a écrit:En tout cas, ils surfent sur un besoin, une angoisse et c'est sur ça qu'on devrait s'interroger.

Il me semble que "on" s'en fiche... Le GRIP l'alerte depuis longtemps, ce "on", mais le message est brouillé, même chez les créateurs d'école qui voient la blouse et le par cœur abrutissant là où il faudrait interroger les contenus et les progressions.

carolette a écrit:Enfin il faut voir s'ils tiendront deux ans... Parce que 40 élèves à 200 euros par mois, ça ne fait que 8 000 euros par mois, avec lesquels il faut payer deux instits, un prof d'anglais, un prof de musique, les locaux, etc... C'est peu dire qu'ils seront en déficit au début !

Tout dépend combien on paie le personnel et ce qu'on lui fait faire. Demande à CDP, elle sait de quoi nous parlons.

Ils se délocalisent de moins de 100 km à vol d'oiseau vers le nord est et ils l'ont leur école où on apprend à lire, à écrire, à compter et à calculer !
Et en plus, elle est publique.

En même temps, 100 km à vol d'oiseau, ça fait loin, non ?

Celeborn a écrit:

Ils se délocalisent de moins de 100 km à vol d'oiseau vers le nord est et ils l'ont leur école où on apprend à lire, à écrire, à compter et à calculer !
Et en plus, elle est publique.

En même temps, 100 km à vol d'oiseau, ça fait loin, non ?

C'était manière de dire... Pas besoin d'école privée hors contrat si on veut que ses enfants étudient sérieusement. Il suffit de chercher un peu et de se battre sur un autre terrain.
Évidemment, je ne peux leur garantir l'entre-soi, ni le fait que, à 82 km à vol d'oiseau plus exactement et 1 h 30 par la route, la directrice ne leur expliquera pas qu'une fille vaut un garçon et qu'un garçon vaut une fille et qu'à l'école, ce qui l'intéresse, ce sont les résultats scolaires et pas autre chose...
Et puis, chez nous, à part les tongs qui sont déconseillées parce que, pour jouer dans la cour, ça présente un risque, l'habillement est au choix des familles.

Vous critiquez beaucoup une école qui ne présente pas son programme d'étude.
Le "à l'ancienne" laisse plutôt entendre un choix de design, de cantine et de petit effectif pour le moment.
Est-il possible de laisser le doute quant au choix des manuels et des méthodes d'apprentissage?
Encore une fois une petite structure et une bouffe saine, pour un enfant de maternelle me semblent 2 points importants. Après le choix de prof diplômés.

'''Mais je ne suis pas contre ce genre d'école, pourvu que ça reste financé par les parents ou des fonds privés.

doublecasquette a écrit:Pas besoin d'école privée hors contrat si on veut que ses enfants étudient sérieusement. Il suffit de chercher un peu et de se battre sur un autre terrain.

Ça, c'est la théorie (et même l'idéal). Hélas, dans la pratique, les méthodes du GRIP n'ayant pas essaimé dans toutes les classes, loin de là, je comprends très bien qu'il y ait une offre concurrentielle, que ce soit dans le privé sous ou hors contrat. Ensuite, on juge sur pièces.

Clarianz a écrit:Vous critiquez beaucoup une école qui ne présente pas son programme d'étude.
Le "à l'ancienne" laisse plutôt entendre un choix de design, de cantine et de petit effectif pour le moment.
Est-il possible de laisser le doute quant au choix des manuels et des méthodes d'apprentissage?
Encore une fois une petite structure et une bouffe saine, pour un enfant de maternelle me semblent 2 points importants. Après le choix de prof diplômés.

  J'avoue personnellement avoir déjà songé à cette solution tant les problèmes à l'EN semblent parfois énormes...mais j'ai décidé d'essayer de faire bouger les choses à l'intérieur du système.

Par rapport à la cantine bio , les dérives de la culture et de l'agriculture ont eu beaucoup de points communs: les toxiques de l'esprit et du corps ne sont pas très éloignés dans leurs conséquences...la description sommaire de leur projet me semble cohérente . Et il faut du courage pour se lancer dans une telle aventure.

Pour du privé hors contrat, ce n'est pas très cher ; les écoles Montessori ont des frais lmensuels beaucoup plus élevés, par exemple.
Par contre, ça n'a pas l'air du tout rentable hors subvention.

Je ne vois pas du tout comment ils rentrent dans leur frais. Des subventions peuvent elles financer le hors contrat? Je trouverai ça surprenant que l'Etat, le département ou autre aide une offre qui finalement le concurrence. À moins que les élus soient plus cyniques et se disent que c'est toujours ça d'élèves en moins à gérer ...

La Fondation pour l'école doit les aider un peu aussi.

Ils bénéficient peut-être de l'aide d'investisseurs privés, aussi.

Vu le prix, les investisseurs doivent pas vouloir gagner beaucoup d'argent !