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- InvitéYoNiveau 10
BritLéty a écrit:vous savez bien, le fameux collègue qui va arriver en SdP et dire mine de rien que M. Truc est encore malade...
:lol!: Tu parles du fameux collègue qu'on a tous dans nos établissements, le super prof aux super projets, chez qui les élèves ne mouftent pas (soi-disant ), adulés par ces mêmes élèves, bref, le prof qui sait comment s'y prendre, lui...
Le prof qui me donnait des complexes il n'y a pas si longtemps, mais que désormais je n'envie plus, car il me donne la curieuse impression de ne pas avoir de vie en dehors du bahut...
- yogiSage
mimika a écrit:Ok mais quoi faire comme boulot à la place quand on a un parcours en lettres?
A te lire Nuages, je me dis que si, j'ai oublié que j'avais une passion, les voyages!
c'est une passion très onéreuse et qui ne peut pas me rapporter de quoi vivre, au contraire.
J'ai eu un regain de motivation car j'ai travaillé sur des projets et cela m'a intéressée.
En fait, ce qui me botte, c'est de ne plus travailler comme je l'ai fait jusqu'à présent, c'est lassant à force!
J'aimerais ne plus faire que des projets et des trucs un peu "ouf"...
Alors comme Yogi, deux matières nouvelles sur un atoll, oui!
Quelle matière choisirais-tu Yogi pour un changement?
Lettres ou arts pla!
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"Jboirai du lait le jour où les vaches mangeront du raisin!"
- eleonore69Érudit
Bonsoir,
Ce qui j'apprécie dans mon travail la liberté, comme beaucoup sur ce forum je fais mon travail avec sérieux et bon sens laissant de côté les dernières modes(mon enseignement est plutôt classique et cela fonctionne assez bien) .. je ne fais pas partie des "super-profs": pas de projets, pas de CA... Je fais cours et 'est tout...
J'estime que l'on a le droit d'avoir une vie en dehors
J'aime mon travail mais comme je suis tzr , je souffre beaucoup de situation: sur 2 bahuts parfois, avec des heures sups... Le jour où j'aurais enfin un poste fixe, je pense que cela ira bien...
Ce qui j'apprécie dans mon travail la liberté, comme beaucoup sur ce forum je fais mon travail avec sérieux et bon sens laissant de côté les dernières modes(mon enseignement est plutôt classique et cela fonctionne assez bien) .. je ne fais pas partie des "super-profs": pas de projets, pas de CA... Je fais cours et 'est tout...
J'estime que l'on a le droit d'avoir une vie en dehors
J'aime mon travail mais comme je suis tzr , je souffre beaucoup de situation: sur 2 bahuts parfois, avec des heures sups... Le jour où j'aurais enfin un poste fixe, je pense que cela ira bien...
- leskhalNiveau 9
Je suis présent en cours, j'aime plutôt ça avec pas mal de classes, au cours de certaines heures, j'ai la chance de bosser dans un bahut correct, je ne me plains pas, mais il reste qu'on nous en demande toujours plus en nous payant moins et qu'on en demande de moins en moins aux élèves alors je fais cours, je corrige mes paquets de copies dans un temps raisonnable, mais inutile de compter sur moi pour faire du zèle ou animer je ne sais quel projet pédagodémagogique, me prendre le chou en tant que prof principal ou m'inscrire sur une fiche-action et autre balivernes chronophage. Je suis là pour faire réfléchir mes élèves, les aider à apprendre à distinguer quelques trucs faciles pour se sortir de l'examen, tenter d'éveiller les plus motivés à la beauté, mais pour le reste, j'ai ma vie à côté. C'est tout.mimika a écrit:Mais ce que tu dis est impossible, je ne peux pas travailler juste pour des raisons alimentaires, pas dans ce métier. Si j'avais un travail de gratte-papier, oui, mais pas avec des personnes en face de moi...
- ElyasEsprit sacré
BritLéty a écrit:Elyas a écrit:BritLéty a écrit:Ah, j'avais pas vu la question de Lililith.
Mon copain est chauffeur-routier en national, il fait ses 50h/semaine à l'aise, pour un salaire à peine supérieur au mien de 200€.
Je précise que son contrat est un contrat standard à 35h par semaine, mais dans ce métier avec toutes les heures de conduite, ne faire que 35h est inenvisageable.
Donc le salaire à peine supérieur au mien c'est avec une quinzaine d'heures sup', sans compter toutes les primes et indemnités, ça fait pas vraiment rêver...
Quand au boulot alimentaire, je ne vois pas ce qui choque, faut arrêter avec la vocation ou la flamme sacrée. Oui, on peut être enseignant en ne faisant que le strict minimum et bien vivre le fait de ne pas être le meilleur enseignant de France.
C'est à force de s'auto bourrer le cerveau avec " le guide imaginaire du parfait petit enseignant " qu'on finit au bout du rouleau, je dis ça je dis rien...
Il ne faut pas pour autant stigmatiser ceux qui font ce métier par vocation, par envie ou par rêve, car cela existe. Et cela n'a rien d'agaçant ou d'extraordinaire.
:lol: Je crois qu'il y a erreur!
Ce ne sont pas les personnes qui prennent du recul sur le travail qui stigmatisent les autres, ce sont bien ceux qui ont la vocation qui regardent les autres de travers, enfin pour un certain nombre, vous savez bien, le fameux collègue qui va arriver en SdP et dire mine de rien que M. Truc est encore malade...
Non, je parlais des enseignants qui ont toujours voulu devenir enseignant, qui ont ce qu'on appelle la "vocation" et qui n'osent plus rien dire de peur d'être ridicule car "ce boulot ne serait qu'un job comme les autres". Le type d'enseignant que tu cites n'est pas nécessairement quelqu'un qui a la vocation, c'est avant tout quelqu'un qui a besoin d'être aimé, admiré et qui cherche de la reconnaissance. C'est à peu près le même type de personnes que celui qui commence toutes ses phrases par "Moi, je...", celui qui a besoin de toujours tout critiquer... etc.
Ce n'est pas une tare d'avoir la vocation et ceux qui ont la vocation ne sont pas comme ce que tu as décrit (bien que les deux peuvent s'associer et là, ça fait mal pour le type en question).
- AsoleraNiveau 1
Je suis de plus en plus stressée également, mais pas tant à cause de mon boulot qu'à cause du fonctionnement du bahut... Je suis perpétuellement en train de tendre le dos en attendant la dernière lubie d'Iznogoud de ma PA ou le prochain épisode de la guerre des gangs qui sévit dans la salle des profs. Pas toujours évident de se détacher de ces bêtises quand on essaie de faire son boulot consciencieusement et qu'on vous met des bâtons dans les roues sans arrêt.
- YoKonokéFidèle du forum
D'accord avec toi Elyas. Le côté" prof-academy" me gonfle prodigieusement. Je le trouve prononcé chez mes collègues d'EPS mais c'est là toute une culture de la performance et de la compétition et j'en suis sans doute aussi imprégnée, sauf qu'il est hors de question de considérer mon metier comme une course aux médailles. Je tente de fuir ce type de collègues de plus en plus.
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«Plus on partage, plus on possède, voilà le miracle.» Léonard Nimoy
- InvitéBXNiveau 3
Pour mettre du baume au coeur aux jeunes et de l'espoir, je dirais que , plus j'avance dans ma carrière, moins j'ai de stress.
Je n'ai pas hésité à demander ma mutation chaque fois qu'un poste ne me convenait pas, et toujours pour un endroit plus calme et souvent plus intéressant.
Je suis au top de ma carrière. ( j'ai commencé comme MA, dans des conditions difficiles). Mon établissement actuel est réputé pour son public très discipliné.
Au contraire de certains qui disent de prendre du recul, et en raison de récents graves ennuis de santé, j'investis maintenant chaque seconde de travail, chaque minute avec les enfants avec un plaisir réel et non dissimulé.
Je m'investis peu dans les projets pédagogiques, préférant m'épanouir dans mon travail avec les élèves.
J'ai une vie à côté, des amis, ma vie a un sens pour moi, et mes projets pour la retraite , dans 6 ou 9 ans, sont nombreux.
Le secret, c'est d'avoir beaucoup d'humour et de ne pas se prendre trop au sérieux, pas plus que tout ce qui se passe en salle des profs et au niveau des éventuelles réformes.
Si vous ne vous occupez pas des réformes, soyez assuré(e) qu'un jour ou l'autre , vos méthodes pédagogiques , quelles qu'elles soient , seront forcément de nouveau à la mode et dans l'air du temps.
" Aime et fais ce que tu veux !" = " Aimez et faites ce que vous voulez !"
Je n'ai pas hésité à demander ma mutation chaque fois qu'un poste ne me convenait pas, et toujours pour un endroit plus calme et souvent plus intéressant.
Je suis au top de ma carrière. ( j'ai commencé comme MA, dans des conditions difficiles). Mon établissement actuel est réputé pour son public très discipliné.
Au contraire de certains qui disent de prendre du recul, et en raison de récents graves ennuis de santé, j'investis maintenant chaque seconde de travail, chaque minute avec les enfants avec un plaisir réel et non dissimulé.
Je m'investis peu dans les projets pédagogiques, préférant m'épanouir dans mon travail avec les élèves.
J'ai une vie à côté, des amis, ma vie a un sens pour moi, et mes projets pour la retraite , dans 6 ou 9 ans, sont nombreux.
Le secret, c'est d'avoir beaucoup d'humour et de ne pas se prendre trop au sérieux, pas plus que tout ce qui se passe en salle des profs et au niveau des éventuelles réformes.
Si vous ne vous occupez pas des réformes, soyez assuré(e) qu'un jour ou l'autre , vos méthodes pédagogiques , quelles qu'elles soient , seront forcément de nouveau à la mode et dans l'air du temps.
" Aime et fais ce que tu veux !" = " Aimez et faites ce que vous voulez !"
- LizdarcyFidèle du forum
Bigoudi, voilà des paroles pleines de sagesse!
- pmullerHabitué du forum
Bigoudi a écrit:Pour mettre du baume au coeur aux jeunes et de l'espoir, je dirais que , plus j'avance dans ma carrière, moins j'ai de stress.
Je n'ai pas hésité à demander ma mutation chaque fois qu'un poste ne me convenait pas, et toujours pour un endroit plus calme et souvent plus intéressant.
Je suis au top de ma carrière. ( j'ai commencé comme MA, dans des conditions difficiles). Mon établissement actuel est réputé pour son public très discipliné.
Au contraire de certains qui disent de prendre du recul, et en raison de récents graves ennuis de santé, j'investis maintenant chaque seconde de travail, chaque minute avec les enfants avec un plaisir réel et non dissimulé.
Je m'investis peu dans les projets pédagogiques, préférant m'épanouir dans mon travail avec les élèves.
J'ai une vie à côté, des amis, ma vie a un sens pour moi, et mes projets pour la retraite , dans 6 ou 9 ans, sont nombreux.
Le secret, c'est d'avoir beaucoup d'humour et de ne pas se prendre trop au sérieux, pas plus que tout ce qui se passe en salle des profs et au niveau des éventuelles réformes.
Si vous ne vous occupez pas des réformes, soyez assuré(e) qu'un jour ou l'autre , vos méthodes pédagogiques , quelles qu'elles soient , seront forcément de nouveau à la mode et dans l'air du temps.
" Aime et fais ce que tu veux !" = " Aimez et faites ce que vous voulez !"
Donc, tu prends quand même du recul ... je crois que c'est exactement cela, le recul :
- ne pas s'occuper de l'agitation de ses collègues en salle des profs
- ne pas s'engager dans toutes les animations / tous les projets bidons, mais enseigner
- relativiser, avec humour comme tu dis.
- InvitéBXNiveau 3
Oui, tu as peut-être raison: cela ne me demande aucun effort, c'est plutôt une attitude d'esprit. Je ne le prends pas, le recul, je l'ai !
ça tient au caractère .
ça tient au caractère .
- YoKonokéFidèle du forum
Oh mais on peut apprendre à prendre du recul si on veut réussir à dompter son stress.
Les experts en neurosciences diraient qu'il faut développer le cortex préfrontal ( ouverture, souplesse, nuance, vision globale, relativité...). Il existe des outils simples et des exercices. J'ai entendu parler notamment de la méthode par la Gestion des Modes Mentaux.
Les experts en neurosciences diraient qu'il faut développer le cortex préfrontal ( ouverture, souplesse, nuance, vision globale, relativité...). Il existe des outils simples et des exercices. J'ai entendu parler notamment de la méthode par la Gestion des Modes Mentaux.
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- amourExpert
Je me retrouve beaucoup dans les témoignages de Mimika, de Pseudo, d'Adelou et de Nestya.
Et je pense de toutes façons que contrairement à ce que dit Hoa Mai, l'allongement des semaines de travail n'a pas toujours à voir avec une lenteur de la part de l'enseignant, ni avec un problème d'organisation. je m'explique::
Quand j'ai commencé à travailler j'avais certes tous mes cours à préparer et plein de copies à corriger et plein de niveaux (et même des heures sup') mais j'avais beaucoup plus de temps libre. Pourquoi j'en ai moins maintenant?
L'horaire de langue par élève était plus important: j'avais donc au moins une classe en moins (et donc moins de conseils de classes, moins de parents à voir, moins de copies à corriger même si les sujets étaient plus longs).
Les élèves étaient meilleurs à l'écrit; je corrigeais donc pus vite: ma mission consiste je crois à donner aux plus faibles des outils pour s'améliorer donc je n'ai pas encore trouvé mieux que de corriger très minutieusement les copies faibles, ça prend un temps fou.
Il y a eu 3 réformes de l'enseignement des langues (et aussi des programmes) depuis que j'enseigne, donc il faut refaire, s'adapter, adapter son cours, je ne dis pas que je ne garde rien d'une année sur l'autre, mais adosser son cours (et ses évaluations) précisément au CECRL, ça ne relève pas du zèle, c'est juste suivre les IO, et ça prend un temps fou. Et encore une fois, ce n'est vraiment pas ce qui me prend le plus de temps. (même s'il est certain qu'internet permet, et donc favorise une recherche de documents bruts bien plus chronophage que dans mes jeunes années d'enseignement, où l'on s'en tenait au manuel).
Je dois aujourd'hui organiser et préparer des sujets d'examens, ce qui me prend un temps non négligeable Hoa Mai,, si tu remarques le nombre de dissertations de Français de tes enfants, tu as sans doute remarqué aussi qu'en Anglais il n'y a plus deux compétences évaluées en fin d'année sur des sujets nationaux mais aussi deux compétences évaluées en cours d'année pour lesquelles tes collègues de langue ont proposé des sujets et des barèmes de correction, ainsi qu'un corrigé bien sûr)
On n'attend pas la même chose d'un tout jeune enseignant et d'un enseignant plus chevronné: être PP, participer aulx projets, organiser les voyages scolaires, je le fais, c'est normal (faut bien que quelqu'un s'y colle) et ça prend un temps fou.
Enfin, dans mon jeune temps, je n'avais pas de mails de travail (jusque 10 parfois cette année, par jour),ni pronote à remplir. Les mails de travail qu'ils viennent de la hiérarchie ou des collègues il faut les lire (et si tu le fais au travail, souvent ça prend 10 minutes avant d'y accéder)y répondre et apporter une solution à la personne qui te sollicite, moi, ça me prend un temps fou.
Merci beaucoup aux collègues qui ont pris le temps d'apporter leurs astuces et réponses, car j'en ai vraiment, mais vraiment besoin!
Et je pense de toutes façons que contrairement à ce que dit Hoa Mai, l'allongement des semaines de travail n'a pas toujours à voir avec une lenteur de la part de l'enseignant, ni avec un problème d'organisation. je m'explique::
Quand j'ai commencé à travailler j'avais certes tous mes cours à préparer et plein de copies à corriger et plein de niveaux (et même des heures sup') mais j'avais beaucoup plus de temps libre. Pourquoi j'en ai moins maintenant?
L'horaire de langue par élève était plus important: j'avais donc au moins une classe en moins (et donc moins de conseils de classes, moins de parents à voir, moins de copies à corriger même si les sujets étaient plus longs).
Les élèves étaient meilleurs à l'écrit; je corrigeais donc pus vite: ma mission consiste je crois à donner aux plus faibles des outils pour s'améliorer donc je n'ai pas encore trouvé mieux que de corriger très minutieusement les copies faibles, ça prend un temps fou.
Il y a eu 3 réformes de l'enseignement des langues (et aussi des programmes) depuis que j'enseigne, donc il faut refaire, s'adapter, adapter son cours, je ne dis pas que je ne garde rien d'une année sur l'autre, mais adosser son cours (et ses évaluations) précisément au CECRL, ça ne relève pas du zèle, c'est juste suivre les IO, et ça prend un temps fou. Et encore une fois, ce n'est vraiment pas ce qui me prend le plus de temps. (même s'il est certain qu'internet permet, et donc favorise une recherche de documents bruts bien plus chronophage que dans mes jeunes années d'enseignement, où l'on s'en tenait au manuel).
Je dois aujourd'hui organiser et préparer des sujets d'examens, ce qui me prend un temps non négligeable Hoa Mai,, si tu remarques le nombre de dissertations de Français de tes enfants, tu as sans doute remarqué aussi qu'en Anglais il n'y a plus deux compétences évaluées en fin d'année sur des sujets nationaux mais aussi deux compétences évaluées en cours d'année pour lesquelles tes collègues de langue ont proposé des sujets et des barèmes de correction, ainsi qu'un corrigé bien sûr)
On n'attend pas la même chose d'un tout jeune enseignant et d'un enseignant plus chevronné: être PP, participer aulx projets, organiser les voyages scolaires, je le fais, c'est normal (faut bien que quelqu'un s'y colle) et ça prend un temps fou.
Enfin, dans mon jeune temps, je n'avais pas de mails de travail (jusque 10 parfois cette année, par jour),ni pronote à remplir. Les mails de travail qu'ils viennent de la hiérarchie ou des collègues il faut les lire (et si tu le fais au travail, souvent ça prend 10 minutes avant d'y accéder)y répondre et apporter une solution à la personne qui te sollicite, moi, ça me prend un temps fou.
Merci beaucoup aux collègues qui ont pris le temps d'apporter leurs astuces et réponses, car j'en ai vraiment, mais vraiment besoin!
- amourExpert
yogi a écrit:Je pense qu'on nous pousse à bout pour détruire le système publique et justifier un passage à un système privatisé. C'est le seul but qui fait sens pour moi car quel est l'intérêt de démanteler les apprentissages, nos services, enseignements et de reconnaitre désormais que le suicide à l'école est un accident du travail?
Pas un hasard non plus qu'il y ait de plus en plus de chefs qui ne sont pas professeurs. Il s'agit d'une logique de management où on casse tout pour ensuite faire fleurir les fonds privés et dégager la responsabilité de l'état.
Je pense souvent à faire le parallèle entre ce qu'on est en train de vivre et ce qui s'est passé à la fin chez France Télécom.
Je me pose aussi de plus en plus cette question, Yogi. Et si tu as raison, c'est donc la résistance passive qui s'impose . Ca va m'aider à prendre du recul, ton intervention, merci!
- yogiSage
amour a écrit:yogi a écrit:Je pense qu'on nous pousse à bout pour détruire le système publique et justifier un passage à un système privatisé. C'est le seul but qui fait sens pour moi car quel est l'intérêt de démanteler les apprentissages, nos services, enseignements et de reconnaitre désormais que le suicide à l'école est un accident du travail?
Pas un hasard non plus qu'il y ait de plus en plus de chefs qui ne sont pas professeurs. Il s'agit d'une logique de management où on casse tout pour ensuite faire fleurir les fonds privés et dégager la responsabilité de l'état.
Je pense souvent à faire le parallèle entre ce qu'on est en train de vivre et ce qui s'est passé à la fin chez France Télécom.
Je me pose aussi de plus en plus cette question, Yogi. Et si tu as raison, c'est donc la résistance passive qui s'impose . Ca va m'aider à prendre du recul, ton intervention, merci!
Je prends du recul aussi et je me dis que je vais seulement me poser en observatrice. La chute sera moins dure...
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- amourExpert
Lefteris a écrit:Le stress dans ce métier provient en effet du décalage entre le discours officiel, la réalité, la volonté de tout assurer et d’être au four et au moulin. Quand on prend son métier comme n métier justement, et non un sacerdoce, qu’on accepte de réduire sa dose de travail (ce qui ne change rien , et laisse largment de quoi faire) , qu’on a compris que hormis les enseignants eux-mêmes tout le monde s’en fout, et que les dicours servis sont mensongers (ça commence à l’(IUFM, royaume des menteurs spécialistes de la culpabilisation des autres )ça va beaucoup mieux. Et les pensées doivent le plus possible être tournée vers autre chose que le métier (famille, loisirs, centres d’intérêt) , qui est un moyen et non un but.mimika a écrit:Je pose la question, n'arrivant plus à gérer les conséquences de ce métier sur ma vie: pas de frontière entre le temps professionnel et le temps personnel, stress à cause de tout ce qui s'est rajouté à nos fonctions depuis plusieurs années, impossibilité de tout faire convenablement et donc sentiment d'être "nulle", etc.
Je pourrais détailler...
Comment faites-vous pour bien vivre les changements de l'école, ses contradictions , le décalage entre l'idée de votre mission et ce que vous pouvez faire en réalité, les relations avec les collègues, l'évolution du public en face de nous, la hiérarchie, l'absence de considération de la société, la stagnation (baisse?) des salaires, etc?
J'ai de plus en plus de mal, au point d'en être malade.
Tiens, je repense au fil lancé dernièrement par un(e) collègue.
On va pouvoir fusionner, sans doute...
Si ça ne vient pas n aturellement , il faut dont faire un travail de « démontage » de toutes les représentations fallacieuses que l’on peut avoir. Etre « reconverti » tardivement m’a beaucoup aidé, car j’ai retrouvé dans un autre décor les mobiles humains qu’on trouve ailleurs dans le monde du travail : intérêt personnel, hypocrisie, mépris hiérarchique… Avec quand même un avantage pour l’EN : on peut esquiver, se retirer de la mêlée plus facilement.
Je suis, une fois encore, bien d'accord avec ce que tu préconises Lefteris, à ceci près que je suis pas persuadé que l'on puisse vraiment se retirer de la mêlée plus facilement. Comme me le disait un ami très récemment, un peu effaré de ce que l'on nous demande de faire à l'EN (alors qu'il est cadre dirigeant dans le privé): vous avez un management de type privé, années 90 et aucune expérience pour y répondre de manière salutaire.
- celine29Niveau 2
je souhaite me reconvertir est devenir professeur Et je garde cette envie malgré vos postes.... Eternelle optimiste??? Non... J'ai constaté dans mes postes précédents que soit on a un poste peu épanouissant avec un salaire dans la fourchette basse (1350 euros net-> j'étais technicienne de labo). Mais avec des horaires de nuit, AM.... Soit on a un poste a responsabilité (encadrement de 3 personnes de laboratoire). Au début on s'éclate, on se sent important et fière, puis vient la pression des incohérences entre les objectifs à attendre les moyens. Pour un salaire tout aussi modeste (1450 euros annuel pour des horaires 8h30->18h00).
Un autre exemple mon mari est gendarme et travaille tout le temps dans le sens ou il est militaire et qu'il part à n'importe quel heure du jour ou de la nuit. Il a de grosse responsabilité: commande une brigade, doit faire fasse a des situations réellement dangereuses. Il n'a que 2 week end par mois. Nous n'avons pas ou peu de vie de famille mais il gagne 2300 euros.
En définitive, je pense que chaque métier a ses avantages et inconvénients. Il faut faire la balance de tous les avantages et de tous les inconvénients. Si la balance penche vers les inconvénients, il est temps de passer son chemin ou de trouver son épanouissement dans sa vie extraprofessionnelle. Tout est question d'équilibre.. En faire trop ou pas assez.... Écouter à 100 % les consignes ou faire un peu à son envie...
Concernant la reconnaissance, il faut à mon avis la rechercher auprès de ses proches car la reconnaissance de l'entourage professionnel est rare et facteur humain dépendant.
Un autre exemple mon mari est gendarme et travaille tout le temps dans le sens ou il est militaire et qu'il part à n'importe quel heure du jour ou de la nuit. Il a de grosse responsabilité: commande une brigade, doit faire fasse a des situations réellement dangereuses. Il n'a que 2 week end par mois. Nous n'avons pas ou peu de vie de famille mais il gagne 2300 euros.
En définitive, je pense que chaque métier a ses avantages et inconvénients. Il faut faire la balance de tous les avantages et de tous les inconvénients. Si la balance penche vers les inconvénients, il est temps de passer son chemin ou de trouver son épanouissement dans sa vie extraprofessionnelle. Tout est question d'équilibre.. En faire trop ou pas assez.... Écouter à 100 % les consignes ou faire un peu à son envie...
Concernant la reconnaissance, il faut à mon avis la rechercher auprès de ses proches car la reconnaissance de l'entourage professionnel est rare et facteur humain dépendant.
- trompettemarineMonarque
Celine29
en réponse à ton premier paragraphe :
je ne pense pas que cette discussion vise à dégoûter les futurs collègues. Je pense plutôt qu'il s'agit de comprendre notre rapport au travail de professeur, par rapport aux attentes que nous en avons, et aussi il s'agit de comprendre pourquoi le sentiment de stress et de surmenage survient (chez certains, et j'en fait partie) alors que l'on avance dans le métier.
en réponse à ton premier paragraphe :
je ne pense pas que cette discussion vise à dégoûter les futurs collègues. Je pense plutôt qu'il s'agit de comprendre notre rapport au travail de professeur, par rapport aux attentes que nous en avons, et aussi il s'agit de comprendre pourquoi le sentiment de stress et de surmenage survient (chez certains, et j'en fait partie) alors que l'on avance dans le métier.
- Fesseur ProGuide spirituel
Sache aussi Céline que d'autres ne stressent pas et aiment ce travail.
Mais ce n'est pas le sujet de ce fil.
Mais ce n'est pas le sujet de ce fil.
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Pourvu que ça dure...
- trompettemarineMonarque
Cela pourrait faire un bon thème de sondage.
- celine29Niveau 2
Fesseur Pro a écrit:Sache aussi Céline que d'autres ne stressent pas et aiment ce travail.
Mais ce n'est pas le sujet de ce fil.
J'espère que ce sera mon cas et j'ai hâte d'être jetée dans le bain... Je trouve ce poste est intéressant pour les neoprosf comme moi qui ne connaissent pas l'envers des coulisses...
- mimikaNiveau 6
Qui met en ligne un sondage? Je ne sais pas faire!
Je suis ravie de voir que ce sujet amène des réponses aussi diverses, car j'ai l'impression d'être de plus en plus une "ensaignante".
Je vois que je ne suis pas la seule...
Je suis ravie de voir que ce sujet amène des réponses aussi diverses, car j'ai l'impression d'être de plus en plus une "ensaignante".
Je vois que je ne suis pas la seule...
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