Pour le Snes, l'affectation des lauréats 2014 a lieu dans des conditions "inadmissibles".

historien14 a écrit:Après, "je ne suis pas dans mon académie d'origine", voici l'épisode numéro 2, "je ne savais pas que je pouvais aller dans un établissement non accessible par les transports en communs".

Décidemment, je me demande vraiment ce que je fais dans cette promotion du stagiaire à qui tout lui est dû, alors que d'autres sont passés avant et devaient se débrouiller... Ne pas se renseigner de l'après-concours quand on le passe me semble juste hallucinant...

Si tu savais le nombre qu'il y a....

Moi je me suis pris la tête à la fin de l'année avec ma collègue (40ans) qui était cad2 comme moi dans l'établissement : elle me soutenait qu'étant maman isolée et sans voiture et classée dans le 2eme décile, elle etait prioritaire sur tout le monde pour l'affectation et serait affectée en ville  

Elle est vite redescendue sur terre quand je lui ai mis mon barème sous le nez ( mariée, 2  :bebe: , et points de classement)

Et le clou : " Mais comment tu sais tout ca? si je n'obtiens pas satisfaction j'irai gueuler pour avoir la meilleure place car vu ma situation je suis prioritaire quand même."

J'ai cru que j'allais la baffer   

C'est de l'ignorance totale assortie d'une bonne dose d'individualisme et de connerie  

Ah ! Comme quoi il n'y a pas que "les jeunes" qui sont des bisounours  : 40 ans c'est pas vraiment la "génération enfants-rois"!!

Isis39 a écrit:

historien14 a écrit:Après, "je ne suis pas dans mon académie d'origine", voici l'épisode numéro 2, "je ne savais pas que je pouvais aller dans un établissement non accessible par les transports en communs".

Décidemment, je me demande vraiment ce que je fais dans cette promotion du stagiaire à qui tout lui est dû, alors que d'autres sont passés avant et devaient se débrouiller... Ne pas se renseigner de l'après-concours quand on le passe me semble juste hallucinant...

Heureusement qu'il y a des stagiaires comme toi ! C'est rassurant.   

Je ne pense pas que la majorité d'entre nous se plaignent pour tout et rien quand même. la plupart savent quand même à quoi s'attendre et l'acceptent même si ça ne les enchantent pas (oui, je ne suis pas enchantée à l'idée de partir à Versailles mais bon je savais que ça pouvait arriver et donc je l'accepte tout à fait!)

PabloPE a écrit:

Rabelais a écrit:Fifi, merci

C'est vrai, il serait dommage de démissionner,mais avec trois loulous scolarisés et un mari qui tourne aussi tous les 5 ans , je ne vois pas bien comment faire.
Et je ne souhaite pas passer avant l'épanouissement de mes enfants.
je veux bien rouler pendant des heures, être TZR sur trifouilli les oies , tant que cela n'engage que moi.
Alors ce concours je l'ai choisi en connaissance de cause et je ne pensais même pas l'avoir .
mais je savais clairement qu'à la grande loterie des chaises musicales , c'était: je gagne, je reste, je réalise le rêve de ma vie ( maintenant i CAN Die)  ou je perds, je pars ( de même).
Voilà, c'est tout, je ne voulais pas être polémique, juste donner un avis mesuré.

Hoa Mai a écrit:

Tout dépend aussi de l'âge auquel on entre dans le métier. Changer d'académie quand on a 25 ans, ça pose moins de problème qu'à 30 ans avec deux enfants et un conjoint. Et ce n'est peut être qu'une impression, mais j'ai le sentiment que les gens entrent plus tard qu'avant dans le métier. Pour ma part, j'ai été reçue au concours en 96 et à l'époque, on était quasi certains de passer plusieurs années en zep de banlieue parisienne. Je n'y ai pas échappé mais je ne me suis pas posé plus de questions que ça. Cela faisait partie des inconvénients de l'entrée dans le métier.

J'ai exactement le même sentiment (renforcé par la témoignage de Rabelais).. notre profession est le "rêve de la mère de famille".
Il y a de plus en plus de reconversions, du coup on trouve de plus en plus de situations familiales rendant impossible les mutations (enfants/conjoints, maison achetée). Quand on passe le concours en habitant chez ses parents  on ne craint pas de traverser la France (au contraire même parfois  :lol: ) alors qu'à 40 ans c'est plus compliqué. Alors oui on se retrouve avec des situations "tragiques" (d'ailleurs j'adore l'idée que ce soit le plus souvent la femme qui vient d'avoir la mutation qui démissionne alors qu'on pourrait aussi envisager que son mari le fasse pour la suivre   ) mais on ne peut pas non plus demander à l'EN de ne prendre en compte que ces situations.
Cela vaut aussi à mon avis pour le permis
Par contre je conçois tout à fait qu'ils affectent en priorité les situations de handicap et de maladie  

Effectivement, c'est un leurre, une image faussée du métier d'enseignant mais qui est encore tenace (combien de fois ai-je entendue cette phrase quand j'étais enfant !).
Je me souviens d'une collègue qui est entrée dans le métier pour avoir plus de temps pour ses enfants : résultat, elle m'a dit l'avoir regretté : elle gagnait deux fois moins (elle s'y attendait) mais surtout avait encore moins de temps pour ses enfants.

gwennnn a écrit:

Isis39 a écrit:

historien14 a écrit:Après, "je ne suis pas dans mon académie d'origine", voici l'épisode numéro 2, "je ne savais pas que je pouvais aller dans un établissement non accessible par les transports en communs".

Décidemment, je me demande vraiment ce que je fais dans cette promotion du stagiaire à qui tout lui est dû, alors que d'autres sont passés avant et devaient se débrouiller... Ne pas se renseigner de l'après-concours quand on le passe me semble juste hallucinant...

Heureusement qu'il y a des stagiaires comme toi ! C'est rassurant.   

Je ne pense pas que la majorité d'entre nous se plaignent pour tout et rien quand même. la plupart savent quand même à quoi s'attendre et l'acceptent même si ça ne les enchantent pas (oui, je ne suis pas enchantée à l'idée de partir à Versailles mais bon je savais que ça pouvait arriver et donc je l'accepte tout à fait!)

Oui, et à force de lire des "nan mais ils pensent que tout leur est dû!", ou "nan mais quels capricieux!", ça en devient frustrant pour ceux qui essaient d'accepter au mieux les choses et qui se rendent compte de ce qui peut les attendre

Où est-il le temps béni où on faisait son stage dans les villes proches de la fac , sinon dans la ville même, pour pouvoir suivre les cours de préparation à l'agrégation et la formation du CPR !
Maintenant, les stagiaires sont des bouche-trous, autrefois, ils n'avaient pas de classe en responsabilité, et suivaient les cours des conseillers pédagogiques dans les classes de ces derniers!
Il me semble bien que c'est le SGEN qui à l'époque réclamait des stages en responsabilité !

retraitée a écrit:Où est-il le temps béni où on faisait son stage dans les villes proches de la fac , sinon dans la ville même, pour pouvoir suivre les cours de préparation à l'agrégation et la formation du CPR !
Maintenant, les stagiaires sont des bouche-trous, autrefois, ils n'avaient pas de classe en responsabilité, et suivaient les cours des conseillers pédagogiques dans les classes de ces derniers!
Il me semble bien que c'est le SGEN qui à l'époque réclamait des stages en responsabilité !

Déjà eux !

Mes yeux ne sont pas assez grands pour s'ouvrir à la mesure de ma stupeur en lisant ce fil.

Et je rappelle à toutes fins utiles à ceux qui n'ont pas de permis qu'ils peuvent le passer s'acheter une voiture sans permis.

Cath a écrit:Mes yeux ne sont pas assez grands pour s'ouvrir à la mesure de ma stupeur en lisant ce fil.

Et je rappelle à toutes fins utiles à ceux qui n'ont pas de permis qu'ils peuvent le passer s'acheter une voiture sans permis.

Ou assumer de ne pas le passer quand c'est par choix, et ne pas mettre leurs difficultés de transport sur le dos de l'EN ... C'est comme le fait de choisir de ne pas habiter dans la commune de son établissement: choix personnel, on assume !

Cath a écrit:Mes yeux ne sont pas assez grands pour s'ouvrir à la mesure de ma stupeur en lisant ce fil.

Et je rappelle à toutes fins utiles à ceux qui n'ont pas de permis qu'ils peuvent le passer s'acheter une voiture sans permis.

C'est une solution en effet. Il y a cependant un brevet à passer, certains moins onéreux et plus court. Il faut cependant rappeler qu'une VSP coûte souvent le même prix qu'une voiture de tourisme.

Le SIAES d'Aix-Marseille qui m'envoie un courrier avec une affectation alors que les commissions sont encore au travail aujourd'hui. Ils prennent un risque.

Pour rester dans le sujet du fil, merci tout de même à tous les syndicalistes (même ceux avec lesquels je n'ai aucune affinité idéologique)qui pendant que je me dore la pilule à la plage en jouant au foot avec mes enfants se tapent les groupes de travail, les permanences, la mise sous pli du courrier...   

Pour les stagiaires, reconnaissons que l'entrée dans le métier est bien plus difficile qu'avant, que ce soit pour les PE ou les PLC, ce qui explique peut-être que les inconvénients soient moins bien acceptés...

pedro771 a écrit:

Cripure a écrit:Oui, si je puis me permettre, à 26 ans, il faut le permis. Imaginez que vous soyez envoyé en Haute-Saône l'an prochain !! Ici, on ne survit pas sans permis.

Si le permis est une obligation, il faut donner les moyens à TOUS les citoyens de l'avoir. Que je sache, le permis n'est pas obligatoire, donc on peut très bien décider de s'en passer, à l'administration de s'adapter.

Je m'insurge contre ce genre de pensée unique...

Je ne crois avoir vu écrit nul part la photocopie du permis à transmettre à l'académie lors de l’inscription au CAPES.

Vi vi vi, la pensée unique, c'est tout à fait mon genre, et puis alors, ça s'applique drôlement bien au sujet

1°) Je n'ai pas dit que chez moi on n'en a besoin que pour travailler, relisez-moi bien.

2°) Le permis n'est pas obligatoire parce que quel que soit le lieu de votre affectation, vous devez, sous peine de radiation, vous débrouiller comme vous l'entendez pour rejoindre votre poste. Et je vous assure que quand dans un département comme le mien vous êtes TZR et que vous remplacez dans des lieux totalement dépourvus de transports publics... Vous pouvez y aller à vélo, hein, l'hiver, ce sera sympa...

Maintenant, vous pouvez aussi nier le principe de réalité. Mais vous n'aurez aucune révision d'affectation au motif que vous n'avez pas le permis ou pas de voiture.

Cripure a écrit:

pedro771 a écrit:

Cripure a écrit:Oui, si je puis me permettre, à 26 ans, il faut le permis. Imaginez que vous soyez envoyé en Haute-Saône l'an prochain !! Ici, on ne survit pas sans permis.

Si le permis est une obligation, il faut donner les moyens à TOUS les citoyens de l'avoir. Que je sache, le permis n'est pas obligatoire, donc on peut très bien décider de s'en passer, à l'administration de s'adapter.

Je m'insurge contre ce genre de pensée unique...

Je ne crois avoir vu écrit nul part la photocopie du permis à transmettre à l'académie lors de l’inscription au CAPES.

Vi vi vi, la pensée unique, c'est tout à fait mon genre, et puis alors, ça s'applique drôlement bien au sujet

1°) Je n'ai pas dit que chez moi on n'en a besoin que pour travailler, relisez-moi bien.

2°) Le permis n'est pas obligatoire parce que quel que soit le lieu de votre affectation, vous devez, sous peine de radiation, vous débrouiller comme vous l'entendez pour rejoindre votre poste. Et je vous assure que quand dans un département comme le mien vous êtes TZR et que vous remplacez dans des lieux totalement dépourvus de transports publics... Vous pouvez y aller à vélo, hein, l'hiver, ce sera sympa...

Maintenant, vous pouvez aussi nier le principe de réalité. Mais vous n'aurez aucune révision d'affectation au motif que vous n'avez pas le permis ou pas de voiture.

+1000
Je vais me faire huer, mais il y a des personnes avec un salaire bien moins élevé qui, à terme (pas "là maintenant tout de suite dans le mois à venir"), le passent...

Enaeco a écrit:

pedro771 a écrit:

Cripure a écrit:Oui, si je puis me permettre, à 26 ans, il faut le permis. Imaginez que vous soyez envoyé en Haute-Saône l'an prochain !! Ici, on ne survit pas sans permis.

Si le permis est une obligation, il faut donner les moyens à TOUS les citoyens de l'avoir. Que je sache, le permis n'est pas obligatoire, donc on peut très bien décider de s'en passer, à l'administration de s'adapter.

Je m'insurge contre ce genre de pensée unique...

Je ne crois avoir vu écrit nul part la photocopie du permis à transmettre à l'académie lors de l’inscription au CAPES.

Tu peux surement trouver un parcours en bus, avec trajet unique à 8h et 17h. L'administration pourra te mettre un emploi du temps qui ne déborde pas jusqu'à 18h, histoire de te laisser le temps de partir le soir....

Je me roule par terre :lol!:
Mais oui, il n'existe aucune autre contrainte que de faire des EdT pour ceux qui n'ont pas pris la peine de passer leur permis !!
Vous en avez d'autres, comme ça ? Je vis dans un département fauché comme les blés, tous les gosses sont en conduite accompagnée à 16 ans, tous les terminales passent le permis sitôt l'âge légal atteint, si possible dans les deux mois. Il y a des régions où l'on ne fait rien sans permis, c'est tout. Même 10km en vélo l'hiver par -18 avec des congères, c'est tout simplement pas possible !

Oh les nouveaux, mais qu'est-ce qu'on va se poiler !! Hé, vous allez être de vrais antidotes à la morosité avec tout ça !! :lol!:

Welcome, mais faites un petit effort !

Cripure a écrit:

Enaeco a écrit:

pedro771 a écrit:

Si le permis est une obligation, il faut donner les moyens à TOUS les citoyens de l'avoir. Que je sache, le permis n'est pas obligatoire, donc on peut très bien décider de s'en passer, à l'administration de s'adapter.

Je m'insurge contre ce genre de pensée unique...

Je ne crois avoir vu écrit nul part la photocopie du permis à transmettre à l'académie lors de l’inscription au CAPES.

Tu peux surement trouver un parcours en bus, avec trajet unique à 8h et 17h. L'administration pourra te mettre un emploi du temps qui ne déborde pas jusqu'à 18h, histoire de te laisser le temps de partir le soir....

Je me roule par terre :lol!:
Mais oui, il n'existe aucune autre contrainte que de faire des EdT pour ceux qui n'ont pas pris la peine de passer leur permis !!
Vous en avez d'autres, comme ça ? Je vis dans un département fauché comme les blés, tous les gosses sont en conduite accompagnée à 16 ans, tous les terminales passent le permis sitôt l'âge légal atteint, si possible dans les deux mois. Il y a des régions où l'on ne fait rien sans permis, c'est tout. Même 10km en vélo l'hiver par -18 avec des congères, c'est tout simplement pas possible !

Oh les nouveaux, mais qu'est-ce qu'on va se poiler !! Hé, vous allez être de vrais antidotes à la morosité avec tout ça !! :lol!:

Welcome, mais faites un petit effort !

Maieuh on n'est pas tous comme ça   

Heureusement !   

pedro771 a écrit:malheureusement ce n'est pas vendeur de dire, "prof, un métier, une vocation... qui vous emmènera de la Seine Saint Denis au fin fond de l'Ariège".

Oh ça, je suis sûr que ça en déciderait un bon nombre ! Echaper au 9-3, ça peut être un motif en soi !

Le permis n'est pas obligatoire parce que quel que soit le lieu de votre affectation, vous devez, sous peine de radiation, vous débrouiller comme vous l'entendez pour rejoindre votre poste. Et je vous assure que quand dans un département comme le mien vous êtes TZR et que vous remplacez dans des lieux totalement dépourvus de transports publics...

Voilà, "rejoindre son poste", c'est un problème pour les TZR (déménager toutes les trois semaines ? Où habiter quand il y a un service sur plusieurs établissements éloignés ?) et cela le deviendra pour les postes à complément de service, vu que dans un an il n'y aura plus de distance limite entre les deux ou trois établissements.
Du coup, et à croiser cette discussion avec celles sur les problèmes de recrutement, le manque d'attrait de cette carrière, la difficulté de financer des études longues (c'est plus dur qu'il y a quinze ou vingt ans !), il ne paraîtrait pas idiot qu'il y ait une aide financière pour le permis et l'acquisition d'un véhicule.

pedro771 a écrit:le candidat stagiaire découvre parfois qu'il va déménager loin de chez lui (à la campagne ou pas), dans des coins dont il ne connaîtra la réalité (transports, accessibilité) que quelques semaines avant sa prise de fonction, dont les grincements de dents de certains (notamment les néotit).

Mais enfin, Pedro, vous êtes en train de nous dire que les néotits découvrent que leur premier poste n'est pas le lycée de centre ville de leur ville natale ?

atrium a écrit:Le SIAES d'Aix-Marseille qui m'envoie un courrier avec une affectation alors que les commissions sont encore au travail aujourd'hui. Ils prennent un risque.

Les affectations d'anglais ont eu lieu hier dans l'académie (peu de changements entre les prévisions et les affectations définitives) et le SNES répond depuis ce matin 9h (commission pour les matières non encore passées depuis 9h30 aujourd'hui) et jusqu'à ce soir 18h pour les affectations (et autres questions diverses)... et même explique le pourquoi du comment du voeu obtenu quand ce n'est pas dans les premiers... (bon faut pas pousser, on mange quand même entre 12 et 14h)

Je ne voudrais pas me tromper sur le sens à donner à vos propos et que vous soyez dans le même cas.
Une précision, passer le Capes dans mon cas n'est pas un rêve de mère de famille mais une ambition de jeune fille qui n'a pas pu être réalisée plus tôt..Comme je le lisais plus haut, oui, parfois, la femme doit privilégier la carrière de son mari...    
Mais, plus de 15 ans motivée par un seul objectif devrait peut-être signifier que la décision n'a pas été prise à la légère.
En ce qui concerne le vieux mythe du " ah oui, c'est bien, ça, t'auras toutes les vacances scolaires",  :affadi: , j'ajouterais pour ne pas être désagréable: certes, cela me permettra de préparer mes cours et de faire des recherches pour améliorer mon enseignement...dans le bruit (eh oui, zut, je n'y avais pas pensé...à la maison, les enfants sont AUSSI en vacances).
Et pour ne pas vous contraindre à parcourir à nouveau le fil, je ne me plains pas du tout, j'ai obtenu cette année mon académie , et peu importe si on m'envoie au fin fond de cette académie, je serai ravie d'écouter un livre audio en roulant.
Et s'agissant d'être prof pour "pouvoir s'occuper des enfants"  , c'est TOUT le contraire, APRES m'être occupée des enfants , je peux enfin me consacrer à autre chose.
Et si en néotit je suis affectée dans une académie trop lointaine pour pouvoir gérer la fatigue de la route... ce sont les règles du jeu

barèges a écrit:

Le permis n'est pas obligatoire parce que quel que soit le lieu de votre affectation, vous devez, sous peine de radiation, vous débrouiller comme vous l'entendez pour rejoindre votre poste. Et je vous assure que quand dans un département comme le mien vous êtes TZR et que vous remplacez dans des lieux totalement dépourvus de transports publics...

Voilà, "rejoindre son poste", c'est un problème pour les TZR (déménager toutes les trois semaines ? Où habiter quand il y a un service sur plusieurs établissements éloignés ?) et cela le deviendra pour les postes à complément de service, vu que dans un an il n'y aura plus de distance limite entre les deux ou trois établissements.
Du coup, et à croiser cette discussion avec celles sur les problèmes de recrutement, le manque d'attrait de cette carrière, la difficulté de financer des études longues (c'est plus dur qu'il y a quinze ou vingt ans !), il ne paraîtrait pas idiot qu'il y ait une aide financière pour le permis et l'acquisition d'un véhicule.

C'est une proposition beaucoup plus constructive, que certains messages écrits ici.

Cripure a écrit:

pedro771 a écrit:malheureusement ce n'est pas vendeur de dire, "prof, un métier, une vocation... qui vous emmènera de la Seine Saint Denis au fin fond de l'Ariège".

Oh ça, je suis sûr que ça en déciderait un bon nombre ! Echaper au 9-3, ça peut être un motif en soi !

Cela vaut aussi pour les recrutements académiques... pour mon premier poste on m'a donné le choix: ZEP ou campagne avec une heure de route minimum. J'ai acheté un diesel. D'autres ont choisi la ZEP. Mais aucun de nous ne s'est plaint par la suite   

Cripure ce que vous dites est insultant pour les gens comme moi qui ont des problèmes d'anxiété liés à la conduite et qui essaient mais n'y arrivent pas. Comme j'en parle souvent, je me rends compte que je suis loin d'être la seule (et je viens d'une région où il est indispensable, les montagnes... je savais skier à 5 ans, et vous ? chacun son truc). Si ça vous fait rire tant mieux pour vous, mais c'est insensible.

pedro771 a écrit:

barèges a écrit:

Le permis n'est pas obligatoire parce que quel que soit le lieu de votre affectation, vous devez, sous peine de radiation, vous débrouiller comme vous l'entendez pour rejoindre votre poste. Et je vous assure que quand dans un département comme le mien vous êtes TZR et que vous remplacez dans des lieux totalement dépourvus de transports publics...

Voilà, "rejoindre son poste", c'est un problème pour les TZR (déménager toutes les trois semaines ? Où habiter quand il y a un service sur plusieurs établissements éloignés ?) et cela le deviendra pour les postes à complément de service, vu que dans un an il n'y aura plus de distance limite entre les deux ou trois établissements.
Du coup, et à croiser cette discussion avec celles sur les problèmes de recrutement, le manque d'attrait de cette carrière, la difficulté de financer des études longues (c'est plus dur qu'il y a quinze ou vingt ans !), il ne paraîtrait pas idiot qu'il y ait une aide financière pour le permis et l'acquisition d'un véhicule.

C'est une proposition beaucoup plus constructive, que certains messages écrits ici.

Il faudrait alors que cela soit pour tout le monde et non seulement pour les membres de l'EN, parce que un jeune qui veut bosser à 18 ans a encore plus besoin d'un permis et encore moins les moyens financiers qu'un stagiaire de l'EN

Cripure a écrit:

pedro771 a écrit:le candidat stagiaire découvre parfois qu'il va déménager loin de chez lui (à la campagne ou pas), dans des coins dont il ne connaîtra la réalité (transports, accessibilité) que quelques semaines avant sa prise de fonction, dont les grincements de dents de certains (notamment les néotit).

Mais enfin, Pedro, vous êtes en train de nous dire que les néotits découvrent que leur premier poste n'est pas le lycée de centre ville de leur ville natale ?

Je n'ai pas dis ça. Les règles du jeu ne sont pas toujours connues et maîtrisées par tous.
Il y a la réponse qui consiste à en rire et surtout à rire de celui qui, par bêtise, bassesse, ignorance (que sais-je.), n'a pas été fichu de comprendre la réalité et les règles de ce métier et qui s'en plaint à présent. L'autre réponse, beaucoup plus constructive, celle des syndicats notamment, qui consiste à expliquer, présenter, orienter pour éviter que l'erreur se produise une deuxième fois.

Je plains le stagiaire qui viendrait chez vous sans permis et désorienté après des voeux ratés qui se plaignant à ces collègues en salle des profs s'entendra dire : " t'as rien compris, tu nous feras bien rire cette année, tu vas en c***, sinon heu bienvenue chez nous...."