- JohnMédiateur
http://www.lemonde.fr/societe/article/2014/07/04/enseignante-tuee-a-albi-l-ecole-n-est-pas-un-sanctuaire_4451277_3224.htmlLa mort d'une institutrice de 34 ans à Albi (Tarn), poignardée vendredi 4 juillet devant ses élèves, a suscité l'émotion et l'indignation de responsables politiques, qui expriment leur solidarité face aux difficultés des enseignants ou s'indignent de la violence en milieu scolaire.[...]
Le président François Hollande a été l'un des premiers à réagir, exprimant sa « consternation » devant un « drame abominable ». Le premier ministre, Manuel Valls, a renchéri, déclarant que « c'est toute la communauté éducative qui est en deuil aujourd'hui ».[...]
Le député UMP François Fillon a exprimé sur son blog sa solidarité et sa révolte [...] L'ancien premier ministre évoque « les mesures de sécurité qui doivent être renforcées pour protéger nos établissements scolaires » et appelle « toute la société à protéger et respecter l'école ».[...]
« C'est un acte isolé, bien sûr, mais un acte épouvantable, abominable et il faut travailler à faire en sorte que demain on protège mieux l'école, on l'apaise, on la protège de cette violence, de ces conflits qui peuvent s'y nicher », a réagi Benoît Hamon, qui s'est rendu à l'école d'Albi et a précisé qu'il y reviendrait à la rentrée.
- SibylleNeoprof expérimenté
philann a écrit:Je dois dire que pour une fois...je partage assez l'avis de the educator!
Bien sûr je suis extrêmement peinée pour cette institutrice-mère de jeunes enfants-ayant sans doute un compagnon ou mari... et pour l'ensemble de ses proches et collègues.
Mais une fois que l'on a dit cela ?
Nullement, au contraire!!
Bien sûr cette maîtresse a été exposé à un risque injustifiable! Mais ce n'est pas l'absence de contrôle à l'entrée de l'école, c'est le fait de laisser la garde d'un enfant à une mère déséquilibrée!
Bien sûr nous faisons de plus en plus face à des crises de violence et encourons de plus en plus de risques d'agression, mais c'est parce que nous sommes parfois avec quelques autres professions les seuls à être confrontés à des misères sociales, culturelles, et parfois psychiatriques...
Nous sommes en contact avec l'ensemble de la société, cette dernière est malade et violente. Les violences ne peuvent que progresser...et les agressions d'enseignants se multiplier... tous les bunkers n'y changeront rien!!
Pourtant, ce drame n'était pas une fatalité! Cette maman et cette maitresse ne devait pas mourir!
Je suis assez d'accord.
Depuis hier, je suis encore plus choquée mais en même temps, j'ai beaucoup réfléchi et effectivement, je me dis que la dame qui a commis ce meurtre allait tellement mal sur le plan psychiatrique que cela n'a rien de révélateur sur la violence qui monte à l'encontre des professeurs. Je pense qu'elle aurait pu tuer son primeur parce que les fruits s'étaient abîmés trop vite ou son boucher car la viande vendue était un peu avariée, etc, etc. Ou qu'elle aurait pu tuer la maîtresse à la sortie de l'école ou près de chez celle-ci, en ayant repéré où elle filait. En plus, il s'agit d'une école maternelle, où les parents entrent donc dans les classes. Je ne pense donc pas que réfléchir à la mise en sécurité des professeurs dans les établissements soit la vraie question à se poser (et je n'ai pas envie non plus d'être dans un bunker, avec tout qui est sans cesse filmé). Elle aurait pu tuer cette enseignante ailleurs, à n'importe quel autre moment ou bien tuer quelqu'un d'autre qui ne soit pas prof mais qui la mettait en rogne. En revanche, il me semble que cela pose de réelles questions à propos du suivi nécessaire pour les personnes atteintes sur le plan psychiatrique : informer largement sur l'état de ces personnes, les priver peut-être de vivre avec leurs enfants, leur interdire l'accès à des lieux contenant des enfants (elle aurait eu un fusil, elle aurait peut-être tiré sur beaucoup d'enfants aussi en quelques secondes...). Je crois que dans une lettre ouverte, il faut interpeller la justice, les équipes médicales plus encore que l'Education Nationale. Je dirais que cette jeune femme est victime de l'incapacité de notre Etat à gérer/soigner des personnes dont on devine fortement qu'elles sont potentiellement dangereuses, bien plus que martyre de l'Education Nationale. Certes, mener un grand combat pour faire ouvrir les yeux à certains et tenter de faire réagir le ministère au sujet de notre profession pourrait rendre la mort de cette enseignante un tout petit peu moins absurde. Mais il faut veiller quand même à ne pas instrumentaliser son décès en le transformant en meurtre conscient, prouvant que les profs sont tellement peu dignes de respect à notre époque qu'on peut les tuer comme si c'étaient moins que de vrais humains et comme s'ils n'avaient pas des parents, frères, soeurs, conjoints, enfants qui n'allaient jamais se remettre de ce décès mais seulement des supérieurs hiérarchiques qui se contrefichent parfaitement d'eux et de leurs difficultés quotidiennes sur le terrain.
- artaxerxesNiveau 6
+1. Ce cas est différent de celui de Lise Bonnafous et des autres professeurs qui se sont suicidés.
Et d'ailleurs, une fois la première émotion passée, avons-nous dans ces cas-là entrepris quelque chose pour remédier à toute la souffrance qui s'exprimait ainsi ?
Et d'ailleurs, une fois la première émotion passée, avons-nous dans ces cas-là entrepris quelque chose pour remédier à toute la souffrance qui s'exprimait ainsi ?
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L'homme crie où son fer le ronge
Et sa plaie engendre un soleil
Plus beau que les anciens mensonges.
- JohnMédiateur
Archeboc me communique le message suivant, que je vous transmets :
Je souhaitais manifester ma peine pour le drame qui a frappé hier la jeune institutrice d'Albi. Je voulais aussi faire remarquer qu'en l'état actuel du droit, les enfants de cette institutrice ne seront pas "pupilles de la Nation", statut qui aurait été accordé aux enfants d'un professionnel de santé qui aurait été tué dans les mêmes conditions.
S'il y a une revendication politique à sortir de cette horrible affaire, elle est là, et nulle part ailleurs.
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- OlympiasProphète
John a écrit:Archeboc me communique le message suivant, que je vous transmets :
Je souhaitais manifester ma peine pour le drame qui a frappé hier la jeune institutrice d'Albi. Je voulais aussi faire remarquer qu'en l'état actuel du droit, les enfants de cette institutrice ne seront pas "pupilles de la Nation", statut qui aurait été accordé aux enfants d'un professionnel de santé qui aurait été tué dans les mêmes conditions.
S'il y a une revendication politique à sortir de cette horrible affaire, elle est là, et nulle part ailleurs.
- JohnMédiateur
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2014/07/05/01016-20140705ARTFIG00059-veronique-enseignante-poignardee-en-2009.phpL'agression au couteau de l'institutrice d'Albi, morte devant ses élèves, rappelle à Véronique Ades de terribles souvenirs. En mai 2009, au collège François Mitterrand de Fenouillet, dans la banlieue de Toulouse, cette prof de maths a elle aussi été poignardée en classe. Une violence inouïe dont elle réchappe mais qui bouleverse et sa vie et sa carrière.[...] Des mois de soins, de rééducation, de peur, de douleur. Et le deuil à porter, aujourd'hui encore, d'une vocation brisée. Arrêtée pendant plus de deux ans, elle avait repris son poste, dans le même établissement, puis a fini par renoncer. [...]
Dans une autre agression retentissante, celle de Karen Karen Montet-Toutain, enseignante poignardée en plein cours en décembre 2005 au lycée Louis Blériot d'Étampes, en Essonne, l'élève avait écopé de 13 années de réclusion criminelle en première instance, une peine réduite à 10 ans en appel. Des années après les faits, l'enseignante souffrait encore de séquelles, tant sur le plan psychologique que physique, et avait tenté de se suicider à plusieurs reprises.
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"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- Raoul VolfoniGrand sage
De nombreux parents d'élèves, mais aussi des enfants et des enseignants se sont réunis avec des psychologues, hier, à l'école Edouard-Herriot d'Albi, au lendemain du meurtre d'une institutrice par une mère d'élève déséquilibrée.
«Adieu à une super-maîtresse». Unis dans le chagrin, enseignants et parents ont fait corps, hier, autour des enfants de l'école d'Albi où une institutrice de maternelle a été poignardée à mort par une mère déséquilibrée.
Au premier jour des vacances, une enfant de 6 ans est revenue dans son école Edouard-Herriot, où elle a «tout vu», vendredi matin, quand la maman d'une de ses copines de classe, Rachida, 47 ans, est «venue dans la classe discuter avec Fabienne», la maîtresse de 34 ans et «l'a tuée» avec un couteau de cuisine apporté dans son sac à main.
«Fabienne, elle avait le couteau dans le ventre… Aujourd'hui, on a fait des dessins de ce qui s'est passé», dit-elle, sa poupée à la main, à la sortie d'une rencontre avec des psychologues. «Ils ont dit qu'il faut tout jeter à la poubelle, comme ça, on ne va plus s'en souvenir.»
La «cellule d'écoute» a été ouverte hier à l'ensemble des familles de l'école.
Mais dès vendredi, «aussitôt après le drame, des psychologues nous avaient pris les enfants, pour qu'ils parlent, en groupe», explique la mère de l'enfant, Laetitia Destruels.
http://www.ladepeche.fr/article/2014/07/06/1913956-ecole-soudee-autour-enfants-apres-meurtre-institutrice.html
- David30Niveau 9
La déléguée départementale de l'éducation nationale (DDEN), Yvette Lacourt, décrivait "une école de quartier modèle" où on avait compté "jusqu'à 32 nationalités, et tout se passait très bien grâce à une équipe d'enseignants très soudés". "C'est pour ça que c'est tellement choquant. C'est la faute à personne : être là au mauvais moment."
La dernière phrase me donne envie de vomir, mais je ne suis pas surpris !
Dans une administration aussi hypocrite que politisée, elle ne craint même pas une remontrance!
Comme aurait dit Coluche, "circulez, y'a rien à voir" !
Le délégué ministériel a également annoncé qu'il fallait mieux former les enseignants aux situations de crise !
[Modéré]
La dernière phrase me donne envie de vomir, mais je ne suis pas surpris !
Dans une administration aussi hypocrite que politisée, elle ne craint même pas une remontrance!
Comme aurait dit Coluche, "circulez, y'a rien à voir" !
Le délégué ministériel a également annoncé qu'il fallait mieux former les enseignants aux situations de crise !
[Modéré]
- Luigi_BGrand Maître
Comme ça, en plus de mourir, c'est un peu de sa faute.
Je ne suis pas partisan de la bunkérisation de l'école et j'ignore comment ce drame aurait pu être évité, mais c'est un constat à faire que l'école est de moins en moins abritée d'une violence qui - venant d'une déséquilibrée ou de personnes qui ne le sont pas - naît bien contre ce qu'elle représente. Voir la section du forum consacrée à cette violence.
La proposition d'archeboc me semble juste: elle pourrait être portée par tous les syndicats.
Je ne suis pas partisan de la bunkérisation de l'école et j'ignore comment ce drame aurait pu être évité, mais c'est un constat à faire que l'école est de moins en moins abritée d'une violence qui - venant d'une déséquilibrée ou de personnes qui ne le sont pas - naît bien contre ce qu'elle représente. Voir la section du forum consacrée à cette violence.
La proposition d'archeboc me semble juste: elle pourrait être portée par tous les syndicats.
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LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- CathEnchanteur
Oui, c'est une bonne idée.
- Employé oxymoriqueNiveau 7
C'est bien ça le problème, c'est que c'est la seule communauté éducative et non la Nation tout entière qui est en deuil. On tue un prof ? C'est pas grave mais en plus ça passe inaperçu.Le premier ministre, Manuel Valls, a renchéri, déclarant que « c'est toute la communauté éducative qui est en deuil aujourd'hui ».[...]
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Cymbale en chef au concert des immobiles.
« Il faudra résister à la dissolution programmée de l’enseignement, de la recherche scientifique, des classiques et des biens culturels. Car saboter la culture et l’instruction, c’est saboter le futur de l’humanité. Il y a quelques années, j’ai eu l’occasion de lire une phrase simple, mais pleine de sens, qui était inscrite sur un panneau signalétique dans une bibliothèque de manuscrits au milieu d’une oasis perdue du Sahara ; « La connaissance est une richesse qu’on peut donner sans s’appauvrir. » Seul le savoir peut perturber la logique dominante du profit en étant partagé sans appauvrir, et même, bien au contraire, en enrichissant à la fois celui qui le transmet et celui qui le reçoit.»
L’Utilité de l’Inutile. Manifeste, Nuccio Ordine, éditions des Belles-Lettres.
- profecolesHabitué du forum
Sibylle a écrit:philann a écrit:Je dois dire que pour une fois...je partage assez l'avis de the educator!
Bien sûr je suis extrêmement peinée pour cette institutrice-mère de jeunes enfants-ayant sans doute un compagnon ou mari... et pour l'ensemble de ses proches et collègues.
Mais une fois que l'on a dit cela ?
Nullement, au contraire!!
Bien sûr cette maîtresse a été exposé à un risque injustifiable! Mais ce n'est pas l'absence de contrôle à l'entrée de l'école, c'est le fait de laisser la garde d'un enfant à une mère déséquilibrée!
Bien sûr nous faisons de plus en plus face à des crises de violence et encourons de plus en plus de risques d'agression, mais c'est parce que nous sommes parfois avec quelques autres professions les seuls à être confrontés à des misères sociales, culturelles, et parfois psychiatriques...
Nous sommes en contact avec l'ensemble de la société, cette dernière est malade et violente. Les violences ne peuvent que progresser...et les agressions d'enseignants se multiplier... tous les bunkers n'y changeront rien!!
Pourtant, ce drame n'était pas une fatalité! Cette maman et cette maitresse ne devait pas mourir!
Je suis assez d'accord.
Depuis hier, je suis encore plus choquée mais en même temps, j'ai beaucoup réfléchi et effectivement, je me dis que la dame qui a commis ce meurtre allait tellement mal sur le plan psychiatrique que cela n'a rien de révélateur sur la violence qui monte à l'encontre des professeurs. Je pense qu'elle aurait pu tuer son primeur parce que les fruits s'étaient abîmés trop vite ou son boucher car la viande vendue était un peu avariée, etc, etc. Ou qu'elle aurait pu tuer la maîtresse à la sortie de l'école ou près de chez celle-ci, en ayant repéré où elle filait. En plus, il s'agit d'une école maternelle, où les parents entrent donc dans les classes. Je ne pense donc pas que réfléchir à la mise en sécurité des professeurs dans les établissements soit la vraie question à se poser (et je n'ai pas envie non plus d'être dans un bunker, avec tout qui est sans cesse filmé). Elle aurait pu tuer cette enseignante ailleurs, à n'importe quel autre moment ou bien tuer quelqu'un d'autre qui ne soit pas prof mais qui la mettait en rogne. En revanche, il me semble que cela pose de réelles questions à propos du suivi nécessaire pour les personnes atteintes sur le plan psychiatrique : informer largement sur l'état de ces personnes, les priver peut-être de vivre avec leurs enfants, leur interdire l'accès à des lieux contenant des enfants (elle aurait eu un fusil, elle aurait peut-être tiré sur beaucoup d'enfants aussi en quelques secondes...). Je crois que dans une lettre ouverte, il faut interpeller la justice, les équipes médicales plus encore que l'Education Nationale. Je dirais que cette jeune femme est victime de l'incapacité de notre Etat à gérer/soigner des personnes dont on devine fortement qu'elles sont potentiellement dangereuses, bien plus que martyre de l'Education Nationale. Certes, mener un grand combat pour faire ouvrir les yeux à certains et tenter de faire réagir le ministère au sujet de notre profession pourrait rendre la mort de cette enseignante un tout petit peu moins absurde. Mais il faut veiller quand même à ne pas instrumentaliser son décès en le transformant en meurtre conscient, prouvant que les profs sont tellement peu dignes de respect à notre époque qu'on peut les tuer comme si c'étaient moins que de vrais humains et comme s'ils n'avaient pas des parents, frères, soeurs, conjoints, enfants qui n'allaient jamais se remettre de ce décès mais seulement des supérieurs hiérarchiques qui se contrefichent parfaitement d'eux et de leurs difficultés quotidiennes sur le terrain.
- AscagneGrand sage
D'accord avec Sibylle. C'est le suivi qui permet en effet d'éviter de telles tragédies (autant qu'il est humainement possible de le faire) ; il faut veiller à ce que les différents services qui s'en occupent disposent bien des moyens nécessaires pour les prévenir.
Plein de pensées à l'égard de la famille, des proches, des élèves et de tous ceux qui connaissaient cette enseignante.
Plein de pensées à l'égard de la famille, des proches, des élèves et de tous ceux qui connaissaient cette enseignante.
- SergeMédiateur
David30 a écrit:La déléguée départementale de l'éducation nationale (DDEN), Yvette Lacourt, décrivait "une école de quartier modèle" où on avait compté "jusqu'à 32 nationalités, et tout se passait très bien grâce à une équipe d'enseignants très soudés". "C'est pour ça que c'est tellement choquant. C'est la faute à personne : être là au mauvais moment."
La dernière phrase me donne envie de vomir, mais je ne suis pas surpris !
Dans une administration aussi hypocrite que politisée, elle ne craint même pas une remontrance!
Comme aurait dit Coluche, "circulez, y'a rien à voir" !
Le délégué ministériel a également annoncé qu'il fallait mieux former les enseignants aux situations de crise !
[Modéré]
Que tu sois en colère devant ce drame, c'est bien naturel, mais je ne vois pas ce qui te permet de surinterpréter de la sorte des propos, certes pas forcément adroits, mais qui ne veulent certainement pas dire ce que tu sembles vouloir leur faire dire
- the educatorFidèle du forum
Il est possible de créer un sas où le parent entre, passe devant une loge où le gardien est protégé par une vitre, puis doit attendre qu'on lui déclenche l'ouverture d'une seconde porte pour accéder à l'intérieur de l'école. Tout comportement suspect, toute agitation anormale, toute arme pourraient être détectés.
Quand je bossais en G-B,il avait des caméras de surveillance dans tout l'établissement.
ça fait trop envie votre projet de société! A quand des drones armés?
Ce que je veux dire, c'est qu'à moins de considérer l'école comme une forteresse en état de siège, et d'employer le personnel conséquent (et d'améliorer la sécurité générale, parce que la grille ce n'est que l'un des moyen d'entrer), avec le matériel conséquent, le fait d'avoir un agent d'accueil ou un AED aux grilles n'est utile qu'en fonctionnement normal: réguler les entrées sorties, accueillir et orienter, etc... Dès qu'on rentre dans une situation de crise, ça ne sert plus a rien, si ce n'est éventuellement de paratonnerre.John a écrit:Educator : à ce compte-là, on ne met plus personne à l'entrée de quelque bâtiment que ce soit. Je ne comprends pas ton raisonnement.
- coindeparadisGuide spirituel
Oui, mais le social et la santé sont exprimés comme des citrons à l'image de l'EN.Ascagne a écrit:D'accord avec Sibylle. C'est le suivi qui permet en effet d'éviter de telles tragédies (autant qu'il est humainement possible de le faire) ; il faut veiller à ce que les différents services qui s'en occupent disposent bien des moyens nécessaires pour les prévenir.
Plein de pensées à l'égard de la famille, des proches, des élèves et de tous ceux qui connaissaient cette enseignante.
- David30Niveau 9
Serge a écrit:David30 a écrit:La déléguée départementale de l'éducation nationale (DDEN), Yvette Lacourt, décrivait "une école de quartier modèle" où on avait compté "jusqu'à 32 nationalités, et tout se passait très bien grâce à une équipe d'enseignants très soudés". "C'est pour ça que c'est tellement choquant. C'est la faute à personne : être là au mauvais moment."
La dernière phrase me donne envie de vomir, mais je ne suis pas surpris !
Dans une administration aussi hypocrite que politisée, elle ne craint même pas une remontrance!
Comme aurait dit Coluche, "circulez, y'a rien à voir" !
Le délégué ministériel a également annoncé qu'il fallait mieux former les enseignants aux situations de crise !
[Modéré]
Que tu sois en colère devant ce drame, c'est bien naturel, mais je ne vois pas ce qui te permet de surinterpréter de la sorte des propos, certes pas forcément adroits, mais qui ne veulent certainement pas dire ce que tu sembles vouloir leur faire dire
Tu te permets bien d'interpréter mon analyse, cela te gène pas, laisse moi interpréter ce que je veux, comme je le veux, dont acte...
- OlympiasProphète
Parce que c'est nettement moins important que l'élimination en quarts de finale ! Le traitement médiatique est limpide...même si ce n'est pas le but recherché, on ne peut qu'être frappé par le fossé. Certains considèrent qu'un match perdu est une tragédie pour la France entière...Employé oxymorique a écrit:C'est bien ça le problème, c'est que c'est la seule communauté éducative et non la Nation tout entière qui est en deuil. On tue un prof ? C'est pas grave mais en plus ça passe inaperçu.Le premier ministre, Manuel Valls, a renchéri, déclarant que « c'est toute la communauté éducative qui est en deuil aujourd'hui ».[...]
- may68Expert
Lettre ouverte d'une enseignante collègue de celle qui a été assassinée :
http://www.fnlp.fr/spip.php?article1064
http://www.fnlp.fr/spip.php?article1064
- coindeparadisGuide spirituel
Courageux et réaliste.
_________________
Ne t'excuse jamais d'être ce que tu es. Gandhi
- InviteeFVénérable
La pétition dont nous avons parlé sur l'autre fil est ouverte, vous la trouverez ici. N'hésitez pas à signer et à la diffuser...
- SergeMédiateur
David30 a écrit:Serge a écrit:David30 a écrit:La déléguée départementale de l'éducation nationale (DDEN), Yvette Lacourt, décrivait "une école de quartier modèle" où on avait compté "jusqu'à 32 nationalités, et tout se passait très bien grâce à une équipe d'enseignants très soudés". "C'est pour ça que c'est tellement choquant. C'est la faute à personne : être là au mauvais moment."
La dernière phrase me donne envie de vomir, mais je ne suis pas surpris !
Dans une administration aussi hypocrite que politisée, elle ne craint même pas une remontrance!
Comme aurait dit Coluche, "circulez, y'a rien à voir" !
Le délégué ministériel a également annoncé qu'il fallait mieux former les enseignants aux situations de crise !
[Modéré]
Que tu sois en colère devant ce drame, c'est bien naturel, mais je ne vois pas ce qui te permet de surinterpréter de la sorte des propos, certes pas forcément adroits, mais qui ne veulent certainement pas dire ce que tu sembles vouloir leur faire dire
Tu te permets bien d'interpréter mon analyse, cela te gène pas, laisse moi interpréter ce que je veux, comme je le veux, dont acte...
Je n'interprète rien, je me contente de lire tes propos explicites (assortis d'insultes clairement hors charte) et te demande juste ce qui te permet à toi d'interpréter ses propos comme tu te permets de le faire, nuance.
- Lettre ouverte d'une enseignante en hommage à l'institutrice Fabienne Calmes, poignardée à Albi.
- Alès: Une enseignante agressée par une mère d’élève
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