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- User14996Niveau 10
Composition française :
Thème latin : J. de La Fontaine, Fables "La Cour du Lion, VII, 6.
Thème grec : V. Hugo, Les Châtiments, "Lux", III.
Composition française sur une question de littérature générale ou comparée (LM) :
"Maintenant que le grand orage l'a depuis longtemps fracassé, nous savons de science certaine que ce monde de la sécurité n'était qu'un château de nuées. Pourtant, mes parents l'ont habité comme une maison de pierre." S. Zweig, Le Monde d'hier.
Version grecque : Julien, Fragment d'une lettre à un prêtre, 300c-301d
Version latine :
- Lettres classiques :
"Toute l'oeuvre de Bonnefoy s'entend comme la plainte et les cris devenus musique d'une malédiction portée contre la poésie [...] . Toute son œuvre, en fait, est l'alternance de l'adhésion, du consentement, et de la prise en compte du négatif, du doute, de l'ironie."
Vous discuterez ce jugement de Serge Canadas ("Arcadies, ou comment habiter la terre en poète"), dans Poétique et Ontologie, colloque international Yvez Bonnefoy de l'ARDUA, Bordeaux, William Blake and co, 2008, p.43). - Lettres modernes :
Réfléchissant au traitement de l'amour chez Ronsard, Michel Jeanneret écrit que ce poète "éprouve la dilatation et la dispersion du moi comme l'occasion, ludique ou joyeuse, d'explorer différents modes d'être. Le bien n'est pas dans la concentration, mais dans la dissémination et l'ouverture. Alors que le mouvement ordinaire, dans l'amour, est de chercher l'union, la tendance, ici, est au contraire de démultiplier l'un et de le projeter vers d'autres vies. Les priorités s'en trouveraient renversées : au lieu que la métamorphose soit au service de l'amour, l'amour sert de prétexte à la métamorphose". (Michel Jeanneret, Perpetuum mobile.)
Dans quelle mesure ces propos éclairent-ils votre lecture des Amours de 1553 de Ronsard ?
Thème latin : J. de La Fontaine, Fables "La Cour du Lion, VII, 6.
- Spoiler:
La Cour du Lion
Sa Majesté Lionne un jour voulut connaître
De quelles nations le Ciel l'avait fait maître.
Il manda donc par députés
Ses vassaux de toute nature,
Envoyant de tous les côtés
Une circulaire écriture,
Avec son sceau. L'écrit portait
Qu'un mois durant le Roi tiendrait
Cour plénière, dont l'ouverture
Devait être un fort grand festin,
Suivi des tours de Fagotin.
Par ce trait de magnificence
Le Prince à ses sujets étalait sa puissance.
En son Louvre il les invita.
Quel Louvre ! Un vrai charnier, dont l'odeur se porta
D'abord au nez des gens. L'Ours boucha sa narine :
Il se fût bien passé de faire cette mine,
Sa grimace déplut. Le Monarque irrité
L'envoya chez Pluton faire le dégoûté.
Le Singe approuva fort cette sévérité,
Et flatteur excessif il loua la colère
Et la griffe du Prince, et l'antre, et cette odeur :
Il n'était ambre, il n'était fleur,
Qui ne fût ail au prix. Sa sotte flatterie
Eut un mauvais succès, et fut encore punie.
Ce Monseigneur du Lion-là
Fut parent de Caligula.
Le Renard étant proche : Or çà, lui dit le Sire,
Que sens-tu ? Dis-le-moi : parle sans déguiser.
L'autre aussitôt de s'excuser,
Alléguant un grand rhume : il ne pouvait que dire
Sans odorat ; bref, il s'en tire.
Ceci vous sert d'enseignement :
Ne soyez à la cour, si vous voulez y plaire,
Ni fade adulateur, ni parleur trop sincère,
Et tâchez quelquefois de répondre en Normand.
Thème grec : V. Hugo, Les Châtiments, "Lux", III.
- Spoiler:
C’est le lion.
Il vient, il surgit où vous êtes,
Le roi sauvage et roux des profondeurs muettes !
Il vient de s’éveiller comme le soir tombait,
Non, comme le loup triste, à l’odeur du gibet,
Non, comme le jaguar, pour aller dans les havres
Flairer si la tempête a jeté des cadavres,
Non, comme le chacal furtif et hasardeux,
Pour déterrer la nuit les morts, spectres hideux,
Dans quelque champ qui vit la guerre et ses désastres ;
Mais pour marcher dans l’ombre à la clarté des astres.
Car l’azur constellé plaît à son œil vermeil ;
Car Dieu fait contempler par l’aigle le soleil,
Et fait par le lion regarder les étoiles.
Il vient, du crépuscule il traverse les voiles,
Il médite, il chemine à pas silencieux,
Tranquille et satisfait sous la splendeur des cieux ;
Il aspire l’air pur qui manquait à son antre ;
Sa queue à coups égaux revient battre son ventre,
Et, dans l’obscurité qui le sent approcher,
Rien ne le voit venir, rien ne l’entend marcher.
Les palmiers, frissonnant comme des touffes d’herbe,
Frémissent. C’est ainsi que, paisible et superbe,
Il arrive toujours par le même chemin,
Et qu’il venait hier, et qu’il viendra demain,
À cette heure où Vénus à l’occident décline.
Et quand il s’est trouvé proche de la colline,
Marquant ses larges pieds dans le sable mouvant,
Avant même que l’œil d’aucun être vivant
Eût pu, sous l’éternel et mystérieux dôme,
Voir poindre à l’horizon son vague et noir fantôme,
Avant que dans la plaine il se fût avancé,
Il se taisait ; son souffle a seulement passé,
Et ce souffle a suffi, flottant à l’aventure,
Pour faire tressaillir la profonde nature,
Et pour faire soudain taire au plus fort du bruit
Toutes ces sombres voix qui hurlent dans la nuit.
Composition française sur une question de littérature générale ou comparée (LM) :
"Maintenant que le grand orage l'a depuis longtemps fracassé, nous savons de science certaine que ce monde de la sécurité n'était qu'un château de nuées. Pourtant, mes parents l'ont habité comme une maison de pierre." S. Zweig, Le Monde d'hier.
Version grecque : Julien, Fragment d'une lettre à un prêtre, 300c-301d
- Spoiler:
- Ἀγνεύειν δὲ χρὴ τοὺς ἱερέας οὐκ ἔργων μόνον ἀκαθάρτων οὐδὲ ἀσελγῶν πράξεων, ἀλλὰ καὶ ῥημάτων καὶ ἀκροαμάτων τοιούτων. ἐξελατέα τοίνυν ἐστὶν ἡμῖν πάντα τὰ ἐπαχθῆ σκώμματα, πᾶσα δὲ ἀσελγὴς ὁμιλία. καὶ ὅπως εἰδέναι ἔχῃς ὃ βούλομαι φράζειν, ἱερωμένος τις μήτε Ἀρχίλοχον ἀναγινωσκέτω μήτε Ἱππώνακτα μήτε ἄλλον τινὰ τῶν τὰ τοιαῦτα γραφόντων. ἀποκλινέτω καὶ τῆς παλαιᾶς κωμῳδίας ὅσα τῆς τοιαύτης ἰδέας· ἄμεινον μὲν γάρ· καὶ πάντως πρέποι δ᾿ ἂν ἡμῖν ἡ φιλοσοφία μόνη, καὶ τούτων οἱ θεοὺς ἡγεμόνας προστησάμενοι τῆς ἑαυτῶν παιδείας, ὥσπερ Πυθαγόρας καὶ Πλάτων καὶ Ἀριστοτέλης οἵ τε ἀμφὶ Χρύσιππον καὶ Ζήνωνα. προσεκτέον μὲν γὰρ οὔτε πᾶσιν οὔτε τοῖς πάντων δόγμασιν, ἀλλὰ ἐκείνοις μόνον καὶ ἐκείνων, ὅσα εὐσεβείας ἐστὶ ποιητικὰ καὶ διδάσκει περὶ θεῶν πρῶτον μὲν ὡς εἰσίν, εἶτα ὡς προνοοῦσι τῶν τῇδε, καὶ ὡς ἐργάζονται μὲν οὐδὲ ἓν κακὸν οὔτε ἀνθρώπους οὔτε ἀλλήλους φθονοῦντες καὶ βασκαίνοντες καὶ πολεμοῦντες, ὁποῖα γράφοντες οἱ μὲν παρ᾿ ἡμῖν ποιηταὶ κατεφρονήθησαν, οἱ δὲ τῶν Ἰουδαίων προφῆται διατεταμένως συγκατασκευάζοντες ὑπὸ τῶν ἀθλίων τούτων τῶν προσνειμάντων ἑαυτοὺς τοῖς Γαλιλαίοις θαυμάζονται. Πρέποι δ᾿ ἂν ἡμῖν ἱστορίαις ἐντυγχάνειν, ὁπόσαι συνεγράφησαν ἐπὶ πεποιημένοις τοῖς ἔργοις· ὅσα δέ ἐστιν ἐν ἱστορίας εἴδει παρὰ τοῖς ἔμπροσθεν ἀπηγγελμένα πλάσματα παραιτητέον, ἐρωτικὰς ὑποθέσεις καὶ πάντα ἁπλῶς τὰ τοιαῦτα. καθάπερ γὰρ οὐδὲ ὁδὸς πᾶσα τοῖς ἱερωμένοις ἁρμόττει, τετάχθαι δὲ χρὴ καὶ ταύτας, οὕτως οὐδὲ ἀνάγνωσμα πᾶν ἱερωμένῳ πρέπει. ἐγγίνεται γάρ τις τῇ ψυχῇ διάθεσις ὑπὸ τῶν λόγων, καὶ κατ᾿ ὀλίγον ἐγείρει τὰς ἐπιθυμίας, εἶτα ἐξαίφνης ἀνάπτει δεινὴν φλόγα, πρὸς ἣν οἶμαι χρὴ πόρρωθεν παρατετάχθαι. Μήτε Ἐπικούρειος εἰσίτω λόγος μήτε Πυρρώνειος· ἤδη μὲν γὰρ καλῶς ποιοῦντες οἱ θεοὶ καὶ ἀνῃρήκασιν, ὥστε ἐπιλείπειν καὶ τὰ πλεῖστα τῶν βιβλίων. ὅμως οὐδὲν κωλύει τύπου χάριν ἐπιμνησθῆναι μὲν καὶ τούτων, ὁποίων χρὴ μάλιστα τοὺς ἱερέας ἀπέχεσθαι λόγων, εἰ δὲ λόγων, πολὺ πρότερον ἐννοιῶν. οὐδὲ γὰρ οἶμαι ταὐτόν ἐστιν ἁμάρτημα γλώττης καὶ διανοίας, ἀλλ᾿ ἐκείνην χρὴ μάλιστα θεραπεύειν, ὡς καὶ τῆς γλώττης ἐκείνῃ συνεξαμαρτανούσης.
Version latine :
- Lettres modernes : Ovide, Métamorphoses, IX, 136-162.
- Spoiler:
- Victor ab Oechalia Cenaeo sacra parabat
uota Ioui, cum Fama loquax praecessit ad aures,
Deianira, tuas, quae ueris addere falsa
gaudet et e minimo sua per mendacia crescit,
Amphitryoniaden Ioles ardore teneri.
Credit amans, uenerisque nouae perterrita fama
indulsit primo lacrimis, flendoque dolorem
diffudit miseranda suum. Mox deinde : « Quid autem
flemus » ? ait, « paelex lacrimis laetabitur istis.
Quae quoniam adueniet, properandum aliquidque nouandum est,
dum licet, et nondum thalamos tenet altera nostros.
Conquerar, an sileam ? Repetam Calydona, morerne ?
Excedam tectis an, si nihil amplius, obstem ?
Quid si me, Meleagre, tuam memor esse sororem
forte paro facinus, quantumque iniuria possit
femineusque dolor, iugulata paelice testor ? »
In cursus animus uarios abit ; omnibus illis
praetulit inbutam Nesseo sanguine uestem
mittere, quae uires defecto reddat amori ;
ignaroque Lichae, quid tradat, nescia, luctus
ipsa suos tradit blandisque miserrima uerbis,
dona det illa uiro, mandat ; capit inscius heros
induiturque umeris Lernaeae uirus echidnae.
Tura dabat primis et uerba precantia flammis
uinaque marmoreas patera fundebat in aras ;
incaluit uis illa mali, resolutaque flammis
Herculeos abiit late dilapsa per artus.
- ysabelDevin
J'adore le sujet sur Ronsard...
_________________
« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- IphigénieProphète
De bien beaux sujets: de là à dire qu'ils éclairent...
- 288Niveau 10
J'ai l'impression que les sujets sont toujours les mêmes. L'unité dans la pluralité, l'éclatement du moi, ah mais non en fait le sens vient du divers, bla bla bla...
- IphigénieProphète
juste une faute à corriger: et je cite au lieu d'éditer : "dé bién beaux sujets ": pffffffffffffff et un Iphone bien énervant :lol:
- User14996Niveau 10
Aujourd'hui thème latin sur une fable de La Fontaine ("La Cour du Lion", Fables, VII, 6).
J'ignore ce sur quoi les modernes ont composé...
J'ignore ce sur quoi les modernes ont composé...
- VatrouchkaNiveau 9
En grammaire et stylistique, on a eu Zola.
Lexico : le figement lexical à partir de trois exemples
Grammaire : les modes non personnels du verbe
En AF on devait traduire l'un des nombreux passages où la belle Liénor et le beau Guillaume sont décrits.
Phonétique : cantare > chanter et l'évolution du O.
Morphologie : les substantifs masculins et le paradigme morphologie d'emperere
Syntaxe : présence et absence de l'article
Vocabulaire : chief et merveille
Lexico : le figement lexical à partir de trois exemples
Grammaire : les modes non personnels du verbe
En AF on devait traduire l'un des nombreux passages où la belle Liénor et le beau Guillaume sont décrits.
Phonétique : cantare > chanter et l'évolution du O.
Morphologie : les substantifs masculins et le paradigme morphologie d'emperere
Syntaxe : présence et absence de l'article
Vocabulaire : chief et merveille
- RabelaisVénérable
Vatrouchka a écrit:En grammaire et stylistique, on a eu Zola.
Lexico : le figement lexical à partir de trois exemples
Grammaire : les modes non personnels du verbe
En AF on devait traduire l'un des nombreux passages où la belle Liénor et le beau Guillaume sont décrits.
Phonétique : cantare > chanter et l'évolution du O.
Morphologie : les substantifs masculins et le paradigme morphologie d'emperere
Syntaxe : présence et absence de l'article
Vocabulaire : chief et merveille
Zut, Zola est tombé cette année . :shock:
_________________
Le temps ne fait rien à l'affaire, quand on est c., on est c.
- IlianaGrand sage
Oui, ça ne sent pas bon pour la reconduction... (quoique j'ai déjà eu deux fois aux écrits un programme reconduit, mais c'était pour l'externe, et la comparée, donc je ne sais pas si ça compte).
Merci à vous de nous avoir fourni les sujets en tout cas !
Merci à vous de nous avoir fourni les sujets en tout cas !
_________________
Minuit passé déjà. Le feu s'est éteint et je sens le sommeil qui gagne du terrain.
Je vais m'endormir contre vous, respirer doucement, parce que je sais où nous allons désormais.
Fauve - Révérence
- RabelaisVénérable
( en revanche, je n devrais pas le dire, c'est mal, mais ( ouf) Ronsard est tombé aussi ) désolée
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Le temps ne fait rien à l'affaire, quand on est c., on est c.
- User5899Demi-dieu
De mon temps, on s'en fichait que tel ou tel sortît ou pas : 100% du programme changeait chaque année
Merci de nous poster les sujets. Ceux de français m'assomment. Quelqu'un a-t-il ceux de l'agrégation de grammaire ?
Merci de nous poster les sujets. Ceux de français m'assomment. Quelqu'un a-t-il ceux de l'agrégation de grammaire ?
- AphrodissiaMonarque
A l'agrégation de grammaire, c'était une très longue citation de Jean Goldzink extraite de De Chair et d'ombre et portant sur Beaumarchais. Elle commence comme ça:
"Avec Beaumarchais, le grand théâtre littéraire se met à jouer avec l'espace et les objets comme avec les mots. C'est en se faisant spectaculaire et visuel que le théâtre de Beaumarchais signe sa modernité. [...]
"Avec Beaumarchais, le grand théâtre littéraire se met à jouer avec l'espace et les objets comme avec les mots. C'est en se faisant spectaculaire et visuel que le théâtre de Beaumarchais signe sa modernité. [...]
- la suite du sujet::
- De quoi s'agit-il exactement? Peut-être de la plus grande innovation de Beaumarchais, peut-être d'une véritable révolution dramaturgique. En quoi consiste-t-elle? A installer sur scène un espace qu'on traite non pas comme un espace conventionnel, mimétique du monde réel. Alors se posent des problèmes jusqu'alors inconnus au théâtre: comment se cacher sur scène dans une pièce à demi démeublée? comment s'échapper d'une pièce fermée à clé, etc.? Ce nouveau rapport à l'espace et au temps vient d'une ambition majeure des tenants du drame bourgeois: rapprocher le théâtre du roman, pour obtenir sur scène l'effet du réel compromis à leurs yeux par les conventions et les artifices de la tragédie et de la comédie traditionnelles. Mais - et là éclate tout le génie de Beaumarchais - cet espace et ce temps mimétiques du monde ordinaire, s'ils opposent leur résistance inédite aux actions et aux désirs des personnages, ne nuisent nullement aux effets comiques et dramatiques. Tout au contraire, ils deviennent la source d'effets jusqu'alors pratiquement inconnus, effets qu'il paraît tout à fait opportun d'appeler des gags."
- Spoiler:
- Il était une fois un homme qui avait de belles maisons à la ville et à la campagne, de la vaisselle d’or et d’argent, des meubles en broderies, et des carrosses tout dorés. Mais, par malheur, cet homme avait la barbe bleue : cela le rendait si laid et si terrible, qu’il n’était personne qui ne s’enfuît de devant lui. Une de ses voisines, dame de qualité, avait deux filles. Il lui en demanda une en mariage. Elles n’en voulaient point toutes deux, ne pouvant se résoudre à prendre un homme qui eût la barbe bleue. Ce qui les dégoûtait encore, c’est qu’il avait déjà épousé plusieurs femmes, et qu’on ne savait ce que ces femmes étaient devenues. La Barbe-Bleue, pour faire connaissance, les mena, avec leur mère et trois ou quatre de leurs meilleures amies à une de ses maisons de campagne, où on demeura huit jours entiers. Ce n’étaient que promenades, que parties de chasse et de pêche, que danses et festins, que collations : enfin tout alla si bien que la cadette commença à trouver que le maître du logis était un fort honnête homme. Dès qu’on fut de retour à la ville, le mariage se conclut.
- NatalinoNiveau 10
Donc TOUT est tombé, sauf Pascal. Donc au moins, c'est (probablement et presque) clair.
- User5899Demi-dieu
Trop long, le sujet sur Beaumarchais, les deux premières phrases suffisaient.
- DesolationRowEmpereur
Je ne comprends pas qu'on donne une citation d'une telle longueur, effectivement.
- Fires of PompeiiGuide spirituel
Idem, ça me dépasse.
En revanche le thème latin est chouette ! Plein d'éléments de vocabulaire ou de syntaxe sur lesquels certains pourront se démarquer.
En revanche le thème latin est chouette ! Plein d'éléments de vocabulaire ou de syntaxe sur lesquels certains pourront se démarquer.
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Je ne dirai qu'une chose : stulo plyme.
- HermionyGuide spirituel
DesolationRow a écrit:Je ne comprends pas qu'on donne une citation d'une telle longueur, effectivement.
C'est de plus en plus souvent le cas.
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"Soyons subversifs. Révoltons-nous contre l'ignorance, l'indifférence, la cruauté, qui d'ailleurs ne s'exerce si souvent contre l'homme que parce qu'elles se sont fait la main sur les animaux. Il y aurait moins d'enfants martyrs s'il y avait moins d'animaux torturés".
Marguerite Yourcenar
« La vraie bonté de l’homme ne peut se manifester en toute pureté et en toute liberté qu’à l’égard de ceux qui ne représentent aucune force. » «Le véritable test moral de l’humanité, ce sont ses relations avec ceux qui sont à sa merci : les animaux. » Kundera, L’Insoutenable Légèreté de l’être
- 288Niveau 10
Et ce sont des citations jargonneuses d'universitaires . Alors qu'un jugement d'auteur, concis et bien tourné, stimulerait davantage la sagacité des agrégatifs...
- VatrouchkaNiveau 9
À froid, on dirait presque le reste de la citation a été donné pour remplir une bonne partie de la feuille.
En littérature comparée, on a eu l'ancienne question :
"Maintenant que le grand orage l'a depuis longtemps fracassé, nous savons de science certaine que ce monde de la sécurité n'était qu'un château de nuées. Pourtant, mes parents l'ont habité comme une maison de pierre." Stefan Zweig, Le Monde d'hier.
En littérature comparée, on a eu l'ancienne question :
"Maintenant que le grand orage l'a depuis longtemps fracassé, nous savons de science certaine que ce monde de la sécurité n'était qu'un château de nuées. Pourtant, mes parents l'ont habité comme une maison de pierre." Stefan Zweig, Le Monde d'hier.
- VicomteDeValmontGrand sage
La citation sur Ronsard est sympa, en effet.
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Cette insigne faveur que votre coeur réclame
Nuit à ma renommée et répugne à mon âme.
- RabelaisVénérable
+1000Cripure a écrit:Trop long, le sujet sur Beaumarchais, les deux premières phrases suffisaient.
( En ajoutant que ce sujet me plaît bien)
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Le temps ne fait rien à l'affaire, quand on est c., on est c.
- User14996Niveau 10
Le sujet du thème grec : un extrait de "Lux" !
C’est le lion.
Il vient, il surgit où vous êtes,
Le roi sauvage et roux des profondeurs muettes !
Il vient de s’éveiller comme le soir tombait,
Non, comme le loup triste, à l’odeur du gibet,
Non, comme le jaguar, pour aller dans les havres
Flairer si la tempête a jeté des cadavres,
Non, comme le chacal furtif et hasardeux,
Pour déterrer la nuit les morts, spectres hideux,
Dans quelque champ qui vit la guerre et ses désastres ;
Mais pour marcher dans l’ombre à la clarté des astres.
Car l’azur constellé plaît à son œil vermeil ;
Car Dieu fait contempler par l’aigle le soleil,
Et fait par le lion regarder les étoiles.
Il vient, du crépuscule il traverse les voiles,
Il médite, il chemine à pas silencieux,
Tranquille et satisfait sous la splendeur des cieux ;
Il aspire l’air pur qui manquait à son antre ;
Sa queue à coups égaux revient battre son ventre,
Et, dans l’obscurité qui le sent approcher,
Rien ne le voit venir, rien ne l’entend marcher.
Les palmiers, frissonnant comme des touffes d’herbe,
Frémissent. C’est ainsi que, paisible et superbe,
Il arrive toujours par le même chemin,
Et qu’il venait hier, et qu’il viendra demain,
À cette heure où Vénus à l’occident décline.
Et quand il s’est trouvé proche de la colline,
Marquant ses larges pieds dans le sable mouvant,
Avant même que l’œil d’aucun être vivant
Eût pu, sous l’éternel et mystérieux dôme,
Voir poindre à l’horizon son vague et noir fantôme,
Avant que dans la plaine il se fût avancé,
Il se taisait ; son souffle a seulement passé,
Et ce souffle a suffi, flottant à l’aventure,
Pour faire tressaillir la profonde nature,
Et pour faire soudain taire au plus fort du bruit
Toutes ces sombres voix qui hurlent dans la nuit.
- User5899Demi-dieu
Fichtre !
Je ne suis pas sûr que trois années d'EPI y suffisent
Je ne suis pas sûr que trois années d'EPI y suffisent
- User17706Bon génie
Bon, on a beau reconnaître le talent où il est, je dois dire que ce genre de morceau de bravoure me rappelle assez bien pourquoi j'aime pô Hugo
- Invité ElExpert spécialisé
PauvreYorick a écrit:Bon, on a beau reconnaître le talent où il est, je dois dire que ce genre de morceau de bravoure me rappelle assez bien pourquoi j'aime pô Hugo
PY, si je puis me permettre:
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