Création du corps des psychologues de l'Education nationale

Depuis longtemps, les organisations de psychologues de l'Education nationale, dont l’ACOP-F et l'AFPEN, demandent la création d’un corps unique de psychologues de la maternelle à l’enseignement supérieur respectant le principe de deux niveaux d’intervention, l’un dans le premier degré et l’autre dans le second degré et le supérieur.

" C’est donc avec une grande satisfaction que l’ACOP-F a pris connaissance, à l’occasion du GT14, de la proposition du Ministère de rassembler dans un corps unique les psychologues scolaires et les CO-P. Cette proposition est le résultat d’un long et patient travail d’explication et de revendication mené en direction du ministère par l’ACOP-F et les organisations de psychologues de l’Education nationale.

L’ACOP-F y voit une réelle avancée et se félicite de ce que cette demande ait enfin été entendue. Elle se réjouit de la perspective pour les psychologues scolaires d’obtenir enfin le statut de psychologue en intégrant le seul corps de psychologues de l’Education nationale actuellement existant, composé des CO-P/DCIO.

Pour la première fois, les discussions prévues devraient permettre de dépasser les incertitudes qui ont lourdement pesé sur l’exercice de la psychologie en milieu scolaire et de faire reconnaître une identité construite historiquement au sein de l’Ecole avec la psychologie."

26 juin 2014 - Lors de la réunion du G6 avec les représentants du cabinet du ministre de l'EN, le groupe des 6 organisations de psychologues (ACOP-F, AFPEN, SFP, SNES-collectif CO-Psychologues, SNP, SNUIPP-collectif Psychologues EN 1er degré) a présenté et soutenu le projet d’un corps unique des psychologues de la maternelle à l’université et d’un recrutement post master 2 de psychologie par concours externe et interne.
>>> Confirmation lors de cette audience du projet du MEN de création d’un corps de psychologues rassemblant les psychologues travaillant dans le 1er degré et dans le 2nd degré. Le recrutement se ferait par concours externe et interne.
Une réunion du Groupe de travail 14 est prévue le 10 Juillet (cabinet du ministre et organisations syndicales).

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Plus d'expérience de terrain pour les psys premier degré, ça me chagrine.

Ronin a écrit:Plus d'expérience de terrain pour les psys premier degré, ça me chagrine.

Si je pense de nouveau à la psychologue scolaire qui a émis un avis "autorisé" (forcément, en l'ayant vu deux fois 15 mn en 4 ans... :shock: ) sur Loulou, il  vaut mieux que je quitte ce fil tout de suite...
Mais   pour celles et ceux qui font du bon travail (surtout dans des conditions difficiles) ; les mauvaises expériences rencontrées comme parent et prof ne me conduisent cependant pas à critiquer l'ensemble d'une profession.

Je trouve bien que les psys du premier degré soient d'abord PE. Cela leur donne une expérience et une connaissance des élèves et des enseignants très précieuse. Là on risque d'avoir des cliniciens, sans doute très doués, mais qui ne savent rien du fonctionnement d'une école, d'une classe, les tâches des élèves, etc. Cela m'inquiète.

Quid de la partie "orientation"?
ça peut être drôle dans le second degré!!
sans doute une mission de plus pour le PP

Olympias a écrit:
Mais   pour celles et ceux qui font du bon travail (surtout dans des conditions difficiles). Merci   
les mauvaises expériences rencontrées comme parent et prof ne me conduisent cependant pas à critiquer l'ensemble d'une profession.

  Idem pour les enseignants Olympias, on ne peut généraliser. Pour ma part, je me garderais bien de discréditer les professeurs, surtout sur un forum public.

Ronin a écrit:Plus d'expérience de terrain pour les psys premier degré, ça me chagrine.

S'il y a un recrutement par concours interne, ça laisse toujours la possibilité aux PE ayant un M2 de psychologie de devenir psychologue de l'Education nationale. Actuellement il y a un assèchement du vivier de recrutement des psychologues scolaires et les appels à candidature destinés aux PE avec M2 de psycho pour "faire fonction de psychologue scolaire" - au vu des nombreux postes vacants dans toute la France - ne trouvent pas toujours preneurs (loin s'en faut).
Sans les mesures annoncées, c'est la "mise en extinction" de ces personnels à plus ou moins brève échéance.

arguin a écrit:

Olympias a écrit:
Mais   pour celles et ceux qui font du bon travail (surtout dans des conditions difficiles). Merci   
les mauvaises expériences rencontrées comme parent et prof ne me conduisent cependant pas à critiquer l'ensemble d'une profession.

  Idem pour les enseignants Olympias, on ne peut généraliser. Pour ma part, je me garderais bien de discréditer les professeurs, surtout sur un forum public.

Je ne le fais pas. Mais les avis de la psy dont je parle ont eu de très mauvaises conséquences

gainz a écrit:Quid de la partie "orientation"?
ça peut être drôle dans le second degré!!
sans doute une mission de plus pour le PP

Mais c'est déjà le cas! Sans que les profs ne râlent plus que cela!
Avec la généralisation des entretiens d'orientation il y a quelques années les profs principaux de 3e se sont peu à peu transformés en "orientateurs". Les COP sont de plus en plus en charge des décrocher, plus le tempo de venir dans les établissements pour s'occuper du tout venant, sans que cela n'ait rien de péjoratif.

Olympias a écrit:

Ronin a écrit:Plus d'expérience de terrain pour les psys premier degré, ça me chagrine.

Si je pense de nouveau à la psychologue scolaire qui a émis un avis "autorisé" (forcément, en l'ayant vu deux fois 15 mn en 4 ans... :shock: ) sur Loulou, il  vaut mieux que je quitte ce fil tout de suite...
Mais   pour celles et ceux qui font du bon travail (surtout dans des conditions difficiles) ; les mauvaises expériences rencontrées comme parent et prof ne me conduisent cependant pas à critiquer l'ensemble d'une profession.

Pourtant, quand je recoupe les expériences diverses et variées, pour qui a eu affaire à des COP-Psy dans mon entourage, on tend vite vers ce que tu peux penser... Et tu es encore bien gentille. Les cop-psy chez nous sont minablissimes. Et je pèse mes mots.

Paddy a écrit:

Olympias a écrit:

Ronin a écrit:Plus d'expérience de terrain pour les psys premier degré, ça me chagrine.

Si je pense de nouveau à la psychologue scolaire qui a émis un avis "autorisé" (forcément, en l'ayant vu deux fois 15 mn en 4 ans... :shock: ) sur Loulou, il  vaut mieux que je quitte ce fil tout de suite...
Mais   pour celles et ceux qui font du bon travail (surtout dans des conditions difficiles) ; les mauvaises expériences rencontrées comme parent et prof ne me conduisent cependant pas à critiquer l'ensemble d'une profession.

Pourtant, quand je recoupe les expériences diverses et variées, pour qui a eu affaire à des COP-Psy dans mon entourage, on tend vite vers ce que tu peux penser... Et tu es encore bien gentille. Les cop-psy chez nous sont minablissimes. Et je pèse mes mots.

J'hallucine quand je lis cela : Madame S.Charolles, grandissime psychologue, dit tout et son contraire dans ce texte.

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