- henrietteMédiateur
La situation de la médecine scolaire devrait encore s'aggraver puisque 70 % de ses effectifs seront partis à la retraite d'ici à dix ans.
Les déserts médicaux ne sont pas seulement régionaux. Ils progressent au sein même de l'Éducation nationale. Une pénurie sans précédent de médecins scolaires inquiète parents, établissements et enseignants et fait craindre la mort prochaine de cette médecine fondée en 1945.
Ils sont aujourd'hui environ 1 300 praticiens, titulaires ou vacataires, contre plus de 2 000 en 2001, pour consulter les 12 millions d'élèves répartis dans les écoles, collèges et lycées français. Soit un médecin pour 10.000 écoliers, parfois même un pour 15.000, selon les inégalités de territoire.
Une situation «désastreuse», «qui pose chaque jour un problème pratique et éthique», s'alarme un médecin scolaire du Cher. Et qui devrait s'aggraver encore puisque 70 % de ces effectifs seront partis à la retraite d'ici à dix ans. Déjà, bien des académies ont dû rappeler des retraités pour faire face à la pénurie.
[...]
En Ille-et-Vilaine, le Dr Marie-Hélène Lépinette, vingt-deux ans de carrière, partage cette angoisse, elle aussi submergée par «une invasion de gale», «des états dentaires dégradés comme on n'en voyait plus depuis vingt ans», «un mal-être général des petits et de nombreux ados suicidaires»..
L'article : http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2014/05/02/01016-20140502ARTFIG00278-profs-et-parents-inquiets-des-difficultes-de-la-medecine-scolaire.php
- doublecasquetteEnchanteur
C'est fou ce que le Figaro devient lucide quand il est dans l'opposition !
Ce sont les mêmes qui, il y a quelques années, expliquaient qu'en France, tous les enfants ou presque étaient bien suivis par des pédiatres et que la médecine scolaire ne répondait plus à un besoin !
Ce sont les mêmes qui, il y a quelques années, expliquaient qu'en France, tous les enfants ou presque étaient bien suivis par des pédiatres et que la médecine scolaire ne répondait plus à un besoin !
- arguinNiveau 8
" L' absence de statut des psychologues de l’Education Nationale du premier degré représente un vide juridique
et se trouve être un paradoxe de notre système éducatif : ces derniers ont, en effet, les diplômes requis leur permettant d’avoir le titre de psychologue, d’être inscrits sur un registre professionnel et pourtant ils sont considérés par leur administration comme des enseignants spécialisés. Dans ce contexte, ils sont soumis à une note pédagogique et ne bénéficient pas d’un plan de formation spécifique en conformité avec leurs missions.
Cette situation particulière ne permet pas un recrutement externe et grand nombre de départements ont des postes de psychologues vacants avec des secteurs géographiques non pourvus. Cet état de fait favorise la pratique du «hors secteur» avec des injonctions de l’administration sans contre partie financière. Ainsi, des psychologues doivent régulièrement délaisser leurs secteurs afin de pallier à cette pénurie sur des territoires voisins. Actuellement, certains départements du sud de la France emploieraient des vacataires (psychologues ?), payés 10 Euros de l’heure pour la passation de tests dans les écoles. :gratte:
Dès la fin de l’année 2012, et dans le cadre de la loi d’orientation et de programmation pour la refondation de l’école de la République, plusieurs sénateurs et députés ont posé une question écrite au Ministre de l’Education Nationale à propos de cette absence de reconnaissance statutaire". (...)
http://www.psychologues-psychologie.net/index.php?option=com_content&view=article&id=34%3Aencore-une-fois-a-propos-du-statut-des-psychologues-dans-l-education-nationale&catid=13&Itemid=125
http://psychologues.org/ressources/uploads/psychologues.org/Communiquy-interorganisationnel-19-mars-2014-avec-ACOP-F-et-SNES-FSU.pdf-.pdf
et se trouve être un paradoxe de notre système éducatif : ces derniers ont, en effet, les diplômes requis leur permettant d’avoir le titre de psychologue, d’être inscrits sur un registre professionnel et pourtant ils sont considérés par leur administration comme des enseignants spécialisés. Dans ce contexte, ils sont soumis à une note pédagogique et ne bénéficient pas d’un plan de formation spécifique en conformité avec leurs missions.
Cette situation particulière ne permet pas un recrutement externe et grand nombre de départements ont des postes de psychologues vacants avec des secteurs géographiques non pourvus. Cet état de fait favorise la pratique du «hors secteur» avec des injonctions de l’administration sans contre partie financière. Ainsi, des psychologues doivent régulièrement délaisser leurs secteurs afin de pallier à cette pénurie sur des territoires voisins. Actuellement, certains départements du sud de la France emploieraient des vacataires (psychologues ?), payés 10 Euros de l’heure pour la passation de tests dans les écoles. :gratte:
Dès la fin de l’année 2012, et dans le cadre de la loi d’orientation et de programmation pour la refondation de l’école de la République, plusieurs sénateurs et députés ont posé une question écrite au Ministre de l’Education Nationale à propos de cette absence de reconnaissance statutaire". (...)
http://www.psychologues-psychologie.net/index.php?option=com_content&view=article&id=34%3Aencore-une-fois-a-propos-du-statut-des-psychologues-dans-l-education-nationale&catid=13&Itemid=125
http://psychologues.org/ressources/uploads/psychologues.org/Communiquy-interorganisationnel-19-mars-2014-avec-ACOP-F-et-SNES-FSU.pdf-.pdf
- FinrodExpert
doublecasquette a écrit:C'est fou ce que le Figaro devient lucide quand il est dans l'opposition !
Ce sont les mêmes qui, il y a quelques années, expliquaient qu'en France, tous les enfants ou presque étaient bien suivis par des pédiatres et que la médecine scolaire ne répondait plus à un besoin !
Pour être lucide, ils sont lucide, la perte de 700 postes pour passer de 2000 en 2001 à 1300 aujourd'hui s'est faite sous la droite, l'absence d'anticipation aussi car ces départs à la retraite étaient prévisibles - l'administration connait l'ancienneté des fonctionnaires.
On aborde une phase de régression sociale qui va passer aussi par cette dégradation de services publics auxquels nous étions habitués. Mais comme pour les enseignants, la réforme qui permettra, au plus tôt à moyen terme, de rétablir la situation, peut encore être réalisée.
(c'est aussi une question de choix - ce service là, bien qu'il joue un rôle social indéniable que je trouve pour ma part indispensable - peut très bien à terme laisser sa place à un suivi plus privé, par des pédiatres, que beaucoup à droite doivent penser plus légitimes mais qui risque de laisser sur le carreau les plus fragiles - donc les exclus - et accroitra donc leur poids pour la société)
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