Répartition : les nouveaux arrivants lésés ?

lalilala a écrit:

Caspar Goodwood a écrit:Pas ça cool d'enseigner en 3e? Pourquoi? Refiler toutes les 3e à un nouvel arrivant c'est nul mais une 3e, je ne vois pas où est le problème.

La répartitions dans ton futur lycée n'est certainement pas finalisée. (Et félicitations pour ta mut et ton bébé).

Et si on ne peut pas se rendre dans l'établissement, on peut en toucher deux mots au téléphone au proviseur?

On m'avait envoyé par mail un papier à compléter sur mes voeux d'EDT et autre. N'hésite pas à demander.

lalilala a écrit:

Caspar Goodwood a écrit:Pas ça cool d'enseigner en 3e? Pourquoi? Refiler toutes les 3e à un nouvel arrivant c'est nul mais une 3e, je ne vois pas où est le problème.

La répartitions dans ton futur lycée n'est certainement pas finalisée. (Et félicitations pour ta mut et ton bébé).

Et si on ne peut pas se rendre dans l'établissement, on peut en toucher deux mots au téléphone au proviseur?

Si tu peux le faire il faut demander le numéro de téléphone du coordinateur de ta discipline dans l'établissement, obtenu via le CdE ou son secrétariat.
Avec lui tu peux discuter de la répartition qui est envisagée et qui sera proposée à la direction.

D'après toi, en te plaçant dans la position inverse : il vaut mieux discuter avec le coordinateur de discipline ou que le CdE vienne voir le coordinateur, les autres profs et leur dise "M ou Mme X souhaite avoir cela comme classe" ?

Disons que cela dépend si la répartition est déjà faite. Je vais prendre rdv et passer le plus rapidement possible et bien entendu demander les coordonnées du coordo.
Si la répartition n'est pas faite, il n'y aura je pense pas de problème vu que je me moque des classes qu'on me donnera.
Si la répartition est déjà faite, je crains en fait qu'ils aient prévu un service de certifié, ce que je refuse d'accepter. J'en saurai plus demain de toute façon.
J'ai en tête l'expérience d'un de mes amis qui a débarqué dans un lycée où on ne lui a pas laissé le choix de la répart et il avait 20 heures. Il était certifié et voulait bien les heures sup, donc pour lui pas de souci, mais je préfèrerais que ça ne soit pas le cas pour moi.

Cléopatra2 a écrit:Disons que cela dépend si la répartition est déjà faite. Je vais prendre rdv et passer le plus rapidement possible et bien entendu demander les coordonnées du coordo.
Si la répartition n'est pas faite, il n'y aura je pense pas de problème vu que je me moque des classes qu'on me donnera.
Si la répartition est déjà faite, je crains en fait qu'ils aient prévu un service de certifié, ce que je refuse d'accepter. J'en saurai plus demain de toute façon.
J'ai en tête l'expérience d'un de mes amis qui a débarqué dans un lycée où on ne lui a pas laissé le choix de la répart et il avait 20 heures. Il était certifié et voulait bien les heures sup, donc pour lui pas de souci, mais je préfèrerais que ça ne soit pas le cas pour moi.

De toute façon ton service est ton service.
Effectivement, il faut en parler au CdE, qui peut transmettre aux collègues.
Les répartitions ne sont pas arrêtées. Ensuite il faut demander le numéro du coordinateur et expliquer la situation. Quand on exige, cela devient compliqué, quand on explique c'est autre chose, et il vaut mieux expliquer directement.
Maintenant les collègues en place peuvent avoir eux aussi des contraintes personnelles.  

Bonne chance en tout cas   .

Jacq a écrit:

lalilala a écrit:

Caspar Goodwood a écrit:Pas ça cool d'enseigner en 3e? Pourquoi? Refiler toutes les 3e à un nouvel arrivant c'est nul mais une 3e, je ne vois pas où est le problème.

La répartitions dans ton futur lycée n'est certainement pas finalisée. (Et félicitations pour ta mut et ton bébé).

Et si on ne peut pas se rendre dans l'établissement, on peut en toucher deux mots au téléphone au proviseur?

Si tu peux le faire il faut demander le numéro de téléphone du coordinateur de ta discipline dans l'établissement, obtenu via le CdE ou son secrétariat.
Avec lui tu peux discuter de la répartition qui est envisagée et qui sera proposée à la direction.

D'après toi, en te plaçant dans la position inverse : il vaut mieux discuter avec le coordinateur de discipline ou que le CdE vienne voir le coordinateur, les autres profs et leur dise "M ou Mme X souhaite avoir cela comme classe" ?

Merci Jacq !
Je n'y avais même pas songé, néophyte que je suis, ne pensant qu'au chef. Merci beaucoup !

Pareil!

J'espère bien que les répartitions ne sont pas arrêtées, comme ça pas de souci

Dans mon lycée, on fait la part belle aux nouveaux arrivants et aux stagiaires. On a le goût du sacrifice et le sens de l'accueil.

pailleauquebec a écrit:C'est une pratique très courante que de léser les nouveaux arrivants.

"Léser" est probablement un peu excessif : il est assez normal que quand on est quelque part, on mange son pain noir plutôt au début et que la situation s'améliore ensuite, chose que ne comprennent pas ceux qui disent que ce sont les plus vieux et les plus expérimentés qui devraient aller finir leur carrière dans les zones chaudes autres que Marseille ou Nice
En tant que coordonnateur, j'attendais les autres années que les personnes nouvellement affectées comme titulaires se présentent pour faire la répartition avec elles. Cette année, on nous a demandé les services plus tôt, alors on a fait sans lui/elle. En même temps, une année un peu dure, on s'en remet, l'égoïsme est un défaut humain. Avoir des STMG, par exemple, est un gage de copies brèves...

Cripure a écrit:
"Léser" est probablement un peu excessif : il est assez normal que quand on est quelque part, on mange son pain noir plutôt au début et que la situation s'améliore ensuite,

Ensuite, je pense qu'il y a quand même une différence entre « bon, tu as trois niveaux en français au collège » et « ton service chez nous, c'est toutes les classes de SEGPA ». Bref, je crois qu'il y a moyen, même si on laisse au nouvel arrivant un service peut-être pas vu comme complètement sympatoche, de ne pas lui donner un truc vraiment objectivement moche.

3 niveaux en français, au collège, c'est même hyper fréquent, non ?
Si sur un service de 5 classes j'avais 3 fois le même niveau, je ne serais vraiment pas satisfaite.
Même là, j'ai 2 classes en français ( le reste en latin) et je préfère 2 niveaux différents, sinon je m'ennuie à répéter et je me mélange les pédales. Mais c'est peut-être aussi parce qu'avec les années j'ai pas mal de chapitres 'qui roulent'.

linotte a écrit:3 niveaux en français, au collège, c'est même hyper fréquent, non ?
Si sur un service de 5 classes j'avais 3 fois le même niveau, je ne serais vraiment pas satisfaite.
Même là, j'ai 2 classes en français ( le reste en latin) et je préfère 2 niveaux différents, sinon je m'ennuie à répéter et je me mélange les pédales. Mais c'est peut-être  aussi parce qu'avec les années j'ai pas mal de chapitres 'qui roulent'.

Si c'est à moi que tu parles (puisque j'ai évoqué la situation des trois classes d'un même niveau), le futur collègue a deux niveaux et quatre classes, pas cinq, quelle horreur    ; le problème se situe dans la répartition des heures et des HS. On a essayé d'éviter ça, et ça n'a pas abouti : entre les heures de latin à répartir et les services en lettres, et le fait que deux d'entre nous n'acceptent pas les HS, et que personne ne veut avoir cinq classes en français (on manque sans doute d'esprit de sacrifice), c'était vraiment compliqué (c'est un gros collège et une grosse équipe).

Enfin, j'étais TZR jusqu'à l'an dernier, j'ai eu deux fois le même service que celui qui est proposé, c'est pas marrant, mais ce n'est pas horrible. Je trouverais infiniment pire d'avoir les 4 niveaux en français, par exemple, ce qui m'est arrivé aussi, or j'ai lu récemment sur Néo que quelqu'un aimait bien ce type de service : on ne peut pas être sûr de ne pas contrarier les nouveaux, mais je trouve qu'on ne leur a rien laissé d'indigne - et surtout, nous avons essayé de trouver une autre solution.

Qu'on choisisse ses niveaux et qu'n ait un petit bonus ancienneté, c'est effectivement défendable. Après, je pense que pour faire passer le "pain noir", un peu de brioche est bienvenue. Une classe difficile peut être compensée par une autre plus facile. Tzr, je me suis retrouvée en lycée avec trois classes de première dont la ES à 38 (l'autre ES du bahut était à 24!), deux classes de STG dont une partie d'adaptation et une classe de BTS informatique à 25 qui partait en stage en juin alors que les autres sections de BTS étaient à 15 avec des stages pendant l'année. Clairement, j'ai été lésée et surtout la quantitié de boulot était énorme avec deux bacs blancs ! Officiellement, en plus, j'étais T1 même si j'avais plusieurs années de contractuelle derrière moi. Au final, j'ai aimé cette année, parce que les gamins étaient sympas, mais j'ai beaucoup bossé. Et on ne peut même pas dire que j'investissais pour l'année suivante puisque j'étais TZR.

Premier poste en lycée (TZR) : deux secondes (composées des élèves les plus difficiles de l'établissement dont l'une qui comportait deux hyperactifs, deux dyslexiques, un spécialiste de l'exclusion, et une brochette de sportifs), une STMG et l'AP en seconde.
Les années suivantes, c'était équilibré. Donc, ça dépend des équipes et du chef d'établissement.

Mouai et des stagiaires aussi ! Si j'ai la chance de revenir dans mon lycée, j'hérite de la répartition la plus pourrave de l'ensemble de l'équipe   

Cripure a écrit:

pailleauquebec a écrit:C'est une pratique très courante que de léser les nouveaux arrivants.

"Léser" est probablement un peu excessif : il est assez normal que quand on est quelque part, on mange son pain noir plutôt au début et que la situation s'améliore ensuite, chose que ne comprennent pas ceux qui disent que ce sont les plus vieux et les plus expérimentés qui devraient aller finir leur carrière dans les zones chaudes autres que Marseille ou Nice
En tant que coordonnateur, j'attendais les autres années que les personnes nouvellement affectées comme titulaires se présentent pour faire la répartition avec elles. Cette année, on nous a demandé les services plus tôt, alors on a fait sans lui/elle. En même temps, une année un peu dure, on s'en remet, l'égoïsme est un défaut humain. Avoir des STMG, par exemple, est un gage de copies brèves...

Sauf que, quand on est TZR, le début, ça dure des années.

roxanne a écrit:Qu'on choisisse ses niveaux et qu'on ait un petit bonus ancienneté, c'est effectivement défendable.

Il me semble que si on veut de bonnes relations au sein d'une équipe le bonus à l'ancienneté est plutôt à éviter.

D'autre part il y a un peu d'hypocrisie de la part des anciens qui, si on les écoute, disent avoir fait une répartition équitable. Alors que bien souvent ils sont légèrement avantagés et le savent bien.

Souvent j'ai vu la reconduction à l'identique d'une situation un peu déséquilibrée.
Je n'ai presque jamais vu faire une répartition à partir d'un tableau vide ou chacun choisirait une classe au tour par tour.

pailleauquebec a écrit:

roxanne a écrit:Qu'on choisisse ses niveaux et qu'on ait un petit bonus ancienneté, c'est effectivement défendable.

[...]

Souvent j'ai vu la reconduction à l'identique d'une situation un peu déséquilibrée.
Je n'ai presque jamais vu faire une répartition à partir d'un tableau vide ou chacun choisirait une classe au tour par tour.

En général j'apporte un document déjà le plus rempli possible à partir des voeux des collègues, quand nous avons ces voeux. Et ensuite on discute. Les voeux des collègues nous les avons lors de discussion informelle (je vais suivre X classe si je peux, je vais sans doute prendre X classe de seconde...). Effectivement, le TZR ou le nouvel affecté, s'il arrive après tout cela, n'a souvent plus grand choix, voire plus du tout si c'est terminé.

Jacq a écrit:En général j'apporte un document déjà le plus rempli possible à partir des voeux des collègues, quand nous avons ces voeux. Et ensuite on discute. Les voeux des collègues nous les avons lors de discussion informelle (je vais suivre X classe si je peux, je vais sans doute prendre X classe de seconde...).  Effectivement, le TZR ou le nouvel affecté, s'il arrive après tout cela, n'a souvent plus grand choix, voire plus du tout si c'est terminé.

Les négociations en coulisses ne me semblent pas être un processus de choix transparent et équitable. Et les passe-droit du type projet doivent me semble-t-il faire l'objet de contreparties sinon les "petits malins" trustent toutes les bonnes classes.

De plus il me semble que le minimum est de défendre une répartition équilibrée (qu'on aurait pu prendre soi même) pour le nouvel arrivant quel qu'il soit.

On donne de belles leçons de démocratie, de civisme et de respect mutuel aux élèves, mais savons nous l'appliquer concrètement entre nous ?

pailleauquebec a écrit:
Je n'ai presque jamais vu faire une répartition à partir d'un tableau vide ou chacun choisirait une classe au tour par tour.

C'est ce que j'ai toujours vu...
On dispose chacun d'un tableau récapitulatif fait par le coordo qui présente les classes/les heures/les profs et qui est aussi projeté au TNI.

On fait un premier tour où chacun choisit les classes qu'il souhaite suivre, ou au contraire explique pourquoi il ne suivra pas telle classe.

Puis à tour de rôle on choisit nos classes et c'est le moment des "négociations" (à l'amiable) quand deux collègues souhaitent la même. Chacun fait les concessions nécessaires pour que l'ensemble soit équilibré.

Et on y arrive toujours sans se fâcher.

Cripure a écrit:

pailleauquebec a écrit:C'est une pratique très courante que de léser les nouveaux arrivants.

"Léser" est probablement un peu excessif : il est assez normal que quand on est quelque part, on mange son pain noir plutôt au début et que la situation s'améliore ensuite, chose que ne comprennent pas ceux qui disent que ce sont les plus vieux et les plus expérimentés qui devraient aller finir leur carrière dans les zones chaudes autres que Marseille ou Nice
En tant que coordonnateur, j'attendais les autres années que les personnes nouvellement affectées comme titulaires se présentent pour faire la répartition avec elles. Cette année, on nous a demandé les services plus tôt, alors on a fait sans lui/elle. En même temps, une année un peu dure, on s'en remet, l'égoïsme est un défaut humain. Avoir des STMG, par exemple, est un gage de copies brèves...

Dans mes bras, Cripure !
Le bonus à l'ancienneté évoqué dans d'autres messages me paraît plutôt légitime, à condition, bien sûr de ne pas laisser au nouvel arrivant qui n'aura pu participer à la répartition un service tout pourri. Chez nous, on y veille.
Il faut aussi penser que celui ou celle qui bénéficie de cette ancienneté a peut-être attendu dans l'établissement pour avoir un service qui lui convenait. Pour ne parler que de mon propre cas, j'ai dû attendre cinq ou six ans que des PEGC partent à la retraite pour avoir enfin des 6e.
Je ne prétends pas qu'il faille que tous galèrent, mais après bien des années avec des 3e, la lassitude s'installe, je n'en veux plus et je désire terminer paisiblement ma carrière.

J'ai ouï dire que dans certains établissements, des profs se permettaient d'aller voir le cde pour signaler qu'ils ne voulaient pas de tel ou tel élève. Qu'en est-il ? Je ne me le permettrais pas, il faut aussi accepter les cas difficiles dans ses classes. (mais j'en meurs d'envie pour ma future 5e, dans laquelle je reverrai des élèves de ma 6e de la mort qui tue...)

Je n'ai jamais choisi mes classes. :shock: ( sauf projet spécifique ) ou mes élèves.
Mes niveaux oui, encore heureux.

Fesseur Pro a écrit:Je n'ai jamais choisi mes classes. :shock: ( sauf projet spécifique ) ou mes élèves.
Mes niveaux oui, encore heureux.

Précision utile : nous choisissons nos niveaux, pas nos classes. Ce ne serait pas juste.
J'ai même eu droit à : "Madame Thalia, vous qui avez de l'expérience, je vous ai attribué cette classe un peu atypique."...

Thalia de G a écrit: cette classe un peu atypique."...

Belle expression pour dire que l'année va être difficile.

Fesseur Pro a écrit:

Thalia de G a écrit: cette classe un peu atypique."...

Belle expression pour dire que l'année va être difficile.

Cela fait penser à certaines annonces de location d'appartements...

On sait qu'un nouveau va arriver et comme on ne sait pas si c'est un néo-tit ou un collègue chevronné ou un autre qui n'a fait que du collège, on a essayé de ne pas multiplier les niveaux et de lui donner un service équilibré.