- buckledownNiveau 3
Bonjour, je suis intervenu sporadiquement sur ce forum pour signaler mes difficultés.
Difficultés qui ont d'ailleurs été signalées dès la rentrée des vacances de la Toussaint par le principal (avec les stages et les visites conseils que ça inclue).
Je remonte le topic car je n'en ai pas trouvé d'aussi exhaustif, si je fais erreur, et qu'il y en a un de plus actuel, dites-le moi et je copierai-collerai ce message ailleurs.
Donc pour résumer, j'ai deux avis défavorables de la tutrice et de la direction, j'ai reçu trois visites conseils, une inspection pédagogique et une inspection concernant l'avis de titularisation (l'une à la rentrée des vacances d'avril, l'autre en juin).
Contrairement à certains d'entre vous qui se seraient retrouvés convoqués à cette commission, la mienne se justifie, les problèmes de gestion de classe, présents en début d'année se sont amplifiés au troisième trimestre alors que j'avais eu l'impression d'avoir obtenu un climat, sinon correct, à peu près acceptable au cours du deuxième trimestre.
Au cours de la dernière inspection, on m'a signifié de manière très claire que je serai renouvelé, et que je n'aurai pas droit à une deuxième chance (l'inspecteur me l'a répété trois fois). Je me suis posé tout au long de l'année plein de questions par rapport au contenu pédagogique de mes cours, je pense que l'excès de zèle qui a suivi certaines remarques s'est transformé en autoritarisme et dans des préparations de cours inutilement compliquées. La progression n'est pas du tout linéaire en un mot mais j'ai l'impression d'avoir appris des tas de choses, notamment en ce qui concerne la gestion de classe ("mais rien n'est acquis", comme me l'a dit la tutrice, et c'est cette remise en doute perpétuelle qui me cause encore du souci).
C'est pourquoi j'ai l'impression que cet entretien avec la commission est plié d'avance, j'aimerais plaider ma cause mais j'ignore comment le faire.
Par ailleurs, les entretiens avec les inspecteurs se sont soldés par des remarques du genre "les élèves n'ont rien fait aujourd'hui" ("en plus il s'agit d'un établissement privilégié, si vous vous retrouvez à créteil l'an prochain..". Mais tout en étant conscient de n'être pas encore assez bon, et d'avoir souffert du climat instauré en classe, comme les élèves, je suis vraiment persuadé de pouvoir m'améliorer avec l'expérience...
En un mot, je ne sais pas vraiment comment orienter ma plaidoirie.
Je crois que le pire au niveau de cette année, pour les stagiaires en difficulté, c'est de s'entendre dire que les élèves n'ont rien fait, d'avoir l'impression qu'ils ont fait quelque chose et de s'entendre dire qu'ils ont perdu une année.
Difficultés qui ont d'ailleurs été signalées dès la rentrée des vacances de la Toussaint par le principal (avec les stages et les visites conseils que ça inclue).
Je remonte le topic car je n'en ai pas trouvé d'aussi exhaustif, si je fais erreur, et qu'il y en a un de plus actuel, dites-le moi et je copierai-collerai ce message ailleurs.
Donc pour résumer, j'ai deux avis défavorables de la tutrice et de la direction, j'ai reçu trois visites conseils, une inspection pédagogique et une inspection concernant l'avis de titularisation (l'une à la rentrée des vacances d'avril, l'autre en juin).
Contrairement à certains d'entre vous qui se seraient retrouvés convoqués à cette commission, la mienne se justifie, les problèmes de gestion de classe, présents en début d'année se sont amplifiés au troisième trimestre alors que j'avais eu l'impression d'avoir obtenu un climat, sinon correct, à peu près acceptable au cours du deuxième trimestre.
Au cours de la dernière inspection, on m'a signifié de manière très claire que je serai renouvelé, et que je n'aurai pas droit à une deuxième chance (l'inspecteur me l'a répété trois fois). Je me suis posé tout au long de l'année plein de questions par rapport au contenu pédagogique de mes cours, je pense que l'excès de zèle qui a suivi certaines remarques s'est transformé en autoritarisme et dans des préparations de cours inutilement compliquées. La progression n'est pas du tout linéaire en un mot mais j'ai l'impression d'avoir appris des tas de choses, notamment en ce qui concerne la gestion de classe ("mais rien n'est acquis", comme me l'a dit la tutrice, et c'est cette remise en doute perpétuelle qui me cause encore du souci).
C'est pourquoi j'ai l'impression que cet entretien avec la commission est plié d'avance, j'aimerais plaider ma cause mais j'ignore comment le faire.
Par ailleurs, les entretiens avec les inspecteurs se sont soldés par des remarques du genre "les élèves n'ont rien fait aujourd'hui" ("en plus il s'agit d'un établissement privilégié, si vous vous retrouvez à créteil l'an prochain..". Mais tout en étant conscient de n'être pas encore assez bon, et d'avoir souffert du climat instauré en classe, comme les élèves, je suis vraiment persuadé de pouvoir m'améliorer avec l'expérience...
En un mot, je ne sais pas vraiment comment orienter ma plaidoirie.
Je crois que le pire au niveau de cette année, pour les stagiaires en difficulté, c'est de s'entendre dire que les élèves n'ont rien fait, d'avoir l'impression qu'ils ont fait quelque chose et de s'entendre dire qu'ils ont perdu une année.
- VicomteDeValmontGrand sage
buckledown a écrit:Bonjour, je suis intervenu sporadiquement sur ce forum pour signaler mes difficultés.
Difficultés qui ont d'ailleurs été signalées dès la rentrée des vacances de la Toussaint par le principal (avec les stages et les visites conseils que ça inclue).
Je remonte le topic car je n'en ai pas trouvé d'aussi exhaustif, si je fais erreur, et qu'il y en a un de plus actuel, dites-le moi et je copierai-collerai ce message ailleurs.
Donc pour résumer, j'ai deux avis défavorables de la tutrice et de la direction, j'ai reçu trois visites conseils, une inspection pédagogique et une inspection concernant l'avis de titularisation (l'une à la rentrée des vacances d'avril, l'autre en juin).
Contrairement à certains d'entre vous qui se seraient retrouvés convoqués à cette commission, la mienne se justifie, les problèmes de gestion de classe, présents en début d'année se sont amplifiés au troisième trimestre alors que j'avais eu l'impression d'avoir obtenu un climat, sinon correct, à peu près acceptable au cours du deuxième trimestre.
Au cours de la dernière inspection, on m'a signifié de manière très claire que je serai renouvelé, et que je n'aurai pas droit à une deuxième chance (l'inspecteur me l'a répété trois fois). Je me suis posé tout au long de l'année plein de questions par rapport au contenu pédagogique de mes cours, je pense que l'excès de zèle qui a suivi certaines remarques s'est transformé en autoritarisme et dans des préparations de cours inutilement compliquées. La progression n'est pas du tout linéaire en un mot mais j'ai l'impression d'avoir appris des tas de choses, notamment en ce qui concerne la gestion de classe ("mais rien n'est acquis", comme me l'a dit la tutrice, et c'est cette remise en doute perpétuelle qui me cause encore du souci).
C'est pourquoi j'ai l'impression que cet entretien avec la commission est plié d'avance, j'aimerais plaider ma cause mais j'ignore comment le faire.
Par ailleurs, les entretiens avec les inspecteurs se sont soldés par des remarques du genre "les élèves n'ont rien fait aujourd'hui" ("en plus il s'agit d'un établissement privilégié, si vous vous retrouvez à créteil l'an prochain..". Mais tout en étant conscient de n'être pas encore assez bon, et d'avoir souffert du climat instauré en classe, comme les élèves, je suis vraiment persuadé de pouvoir m'améliorer avec l'expérience...
En un mot, je ne sais pas vraiment comment orienter ma plaidoirie.
Je crois que le pire au niveau de cette année, pour les stagiaires en difficulté, c'est de s'entendre dire que les élèves n'ont rien fait, d'avoir l'impression qu'ils ont fait quelque chose et de s'entendre dire qu'ils ont perdu une année.
Envoie tes rapports à ton syndicat, le SNES propose en général de préparer lors d'un entretien le jury de titularisation. Syndique-toi si ce n'est pas déjà fait.
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Cette insigne faveur que votre coeur réclame
Nuit à ma renommée et répugne à mon âme.
- SépiaNiveau 9
Bon ben c'est mon tour, je suis convoquée.
J'ai au moins deux avis défavorables: inspecteur, et CDE. Je ne connais pas l'avis de tuteur.
Je ne sais pas du tout comment je vais rebondir sur ces rapports qui me blessent.
J'ai au moins deux avis défavorables: inspecteur, et CDE. Je ne connais pas l'avis de tuteur.
Je ne sais pas du tout comment je vais rebondir sur ces rapports qui me blessent.
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"La chance et la malchance sont deux godets d'un même puits"
- buckledownNiveau 3
Moi ma tutrice me faisait lire ses rapports avant de les envoyer - d'ailleurs, je dois avoir un problème de perception, car conscient de mes difficultés, je ne les trouvais pas si assassins - et l'avis du CDE reflète celui du tuteur a priori j'imagine.
D'ailleurs ma tutrice a assisté à un cours catastrophique alors que les précédents s'étaient passés relativement bien juste au moment où elle m'a présenté son deuxième rapport, qu'elle m'a dit qu'elle amenderait en conséquence. Je verrai comment en consultant mon dossier au rectorat.
D'ailleurs ma tutrice a assisté à un cours catastrophique alors que les précédents s'étaient passés relativement bien juste au moment où elle m'a présenté son deuxième rapport, qu'elle m'a dit qu'elle amenderait en conséquence. Je verrai comment en consultant mon dossier au rectorat.
- LefterisEsprit sacré
Les élèves sont pénibles, on punit les enseignants. On reproche à des gens qui n'ont pas encore essayé toutes les ficelles de ne pas "tenir" des petits monstres déconcentrés, égoïstes, que rien hors de leur nombril et leur smartphone n'intéresse.
Imaginons que l'on punisse les magistrats et les policiers pour ce qu'on fait les délinquants, ou les météorologistes parce qu'il y a des catastrophes naturelles.
Etre titularisé aujourd'hui, c'est de la loterie, on a l'impression qu'un sur dix doit y passer (c'est la proportion ) , pour l'exemple. La décimation, au sens le plus strict du terme.
On prépare beaucoup : il fallait pas, c'st trop, on ne forme pas des chiens savants. Pas assez : le cours n'avait pas assez de contenu. ON les fait taire : on est trop autoritaire. On laisse le bruit : on n'instaure pas une ambiance de travail propice. On les met en groupe : fallait pas, les flemmards se reposent sur les autres. On leur fait un vrai cours : c'est de la transmission frontale d'un autre siècle.
On fait tenir la séance en une heure : on est au pas de charge, on ne respecte pas les rythmes. On fait la même chose en deux heures : on ne varie pas assez, on génère l'ennui chez des "zappeurs".
Tot tutores atque inspectores, quot sententiae
Autant jouer les titularisations aux dés, aux chaises musicales, aux boules...
Imaginons que l'on punisse les magistrats et les policiers pour ce qu'on fait les délinquants, ou les météorologistes parce qu'il y a des catastrophes naturelles.
Etre titularisé aujourd'hui, c'est de la loterie, on a l'impression qu'un sur dix doit y passer (c'est la proportion ) , pour l'exemple. La décimation, au sens le plus strict du terme.
On prépare beaucoup : il fallait pas, c'st trop, on ne forme pas des chiens savants. Pas assez : le cours n'avait pas assez de contenu. ON les fait taire : on est trop autoritaire. On laisse le bruit : on n'instaure pas une ambiance de travail propice. On les met en groupe : fallait pas, les flemmards se reposent sur les autres. On leur fait un vrai cours : c'est de la transmission frontale d'un autre siècle.
On fait tenir la séance en une heure : on est au pas de charge, on ne respecte pas les rythmes. On fait la même chose en deux heures : on ne varie pas assez, on génère l'ennui chez des "zappeurs".
Tot tutores atque inspectores, quot sententiae
Autant jouer les titularisations aux dés, aux chaises musicales, aux boules...
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- buckledownNiveau 3
Personnellement, l'année n'a pas été idyllique et c'est un euphémisme.
Les prédictions de la tutrice et du chef d'établissement se sont révélés valables :"il faut instaurer un cadre, une classe qu'on perd, on ne la retrouve plus"; ça s'est révélé à moitié faux vu que j'ai eu le sentiment de faire des progrès, malheureusement le dernier trimestre a été dur (avec une classe surtout qui présentait des difficultés, dans un contexte favorable).
Donc maintenant, je me dis, et si leur expérience leur avait appris à juger des hommes et des personnes d'un coup d’œil ? (J'ai été pratiquement mis au pilori depuis le début de l'année).
Je respecte ces compétences, sans ironie.
Le truc, c'est que j'ai jamais eu le sentiment d'avoir désappris, au contraire, face à cette progression non linéaire. Mon espoir, c'est que mes élèves et moi, même si la fin d'année a été cahotante, avons appris dans la difficulté, mais c'est un discours qui ne vaut que pour l'année de stage. Plus d'excuses pour l'an prochain !
Mais j'ai l'impression que je peux devenir un bon prof.
Je m'en remets maintenant aux témoignages nombreux de profs qui disent que leur année de stage n'était pas mirobolante. Et pas forcément celle qui a suivi non plus. Et qui kiffent maintenant.
Les prédictions de la tutrice et du chef d'établissement se sont révélés valables :"il faut instaurer un cadre, une classe qu'on perd, on ne la retrouve plus"; ça s'est révélé à moitié faux vu que j'ai eu le sentiment de faire des progrès, malheureusement le dernier trimestre a été dur (avec une classe surtout qui présentait des difficultés, dans un contexte favorable).
Donc maintenant, je me dis, et si leur expérience leur avait appris à juger des hommes et des personnes d'un coup d’œil ? (J'ai été pratiquement mis au pilori depuis le début de l'année).
Je respecte ces compétences, sans ironie.
Le truc, c'est que j'ai jamais eu le sentiment d'avoir désappris, au contraire, face à cette progression non linéaire. Mon espoir, c'est que mes élèves et moi, même si la fin d'année a été cahotante, avons appris dans la difficulté, mais c'est un discours qui ne vaut que pour l'année de stage. Plus d'excuses pour l'an prochain !
Mais j'ai l'impression que je peux devenir un bon prof.
Je m'en remets maintenant aux témoignages nombreux de profs qui disent que leur année de stage n'était pas mirobolante. Et pas forcément celle qui a suivi non plus. Et qui kiffent maintenant.
- buckledownNiveau 3
Lefteris a écrit:On prépare beaucoup : il fallait pas, c'st trop, on ne forme pas des chiens savants. Pas assez : le cours n'avait pas assez de contenu. ON les fait taire : on est trop autoritaire. On laisse le bruit : on n'instaure pas une ambiance de travail propice. On les met en groupe : fallait pas, les flemmards se reposent sur les autres. On leur fait un vrai cours : c'est de la transmission frontale d'un autre siècle.
On fait tenir la séance en une heure : on est au pas de charge, on ne respecte pas les rythmes. On fait la même chose en deux heures : on ne varie pas assez, on génère l'ennui chez des "zappeurs".
Tu gagnes un point, les injonctions contradictoires peuvent être un peu dures à gérer
- MiewHabitué du forum
J'ai été renouvelée et je suis néo titulaire cette année.
Je progresse, tout n'est pas encore au point, mais je prends plaisir à travailler d'autant plus depuis que je n'ai plus à mettre les pieds à l'ESPE.
Je progresse, tout n'est pas encore au point, mais je prends plaisir à travailler d'autant plus depuis que je n'ai plus à mettre les pieds à l'ESPE.
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“Le premier symptôme de l'amour vrai chez un jeune homme, c'est la timidité, chez une jeune fille, c'est la hardiesse.”
Victor Hugo, Les Misérables.
- cavatineNiveau 9
Lefteris a écrit:
On prépare beaucoup : il fallait pas, c'st trop, on ne forme pas des chiens savants. Pas assez : le cours n'avait pas assez de contenu. ON les fait taire : on est trop autoritaire. On laisse le bruit : on n'instaure pas une ambiance de travail propice. On les met en groupe : fallait pas, les flemmards se reposent sur les autres. On leur fait un vrai cours : c'est de la transmission frontale d'un autre siècle.
On fait tenir la séance en une heure : on est au pas de charge, on ne respecte pas les rythmes. On fait la même chose en deux heures : on ne varie pas assez, on génère l'ennui chez des "zappeurs".
Tot tutores atque inspectores, quot sententiae
C'est tristement bien résumé, hélas... c'est effectivement le genre de discours empoisonné qui circule, et que subissent de plein fouet certains stagiaires.
- SépiaNiveau 9
On ne me reproche absolument pas la tenue de classe, nulle part. Si seulement c'était ça... On me reproche des points de vue personnels que j'ai énoncé dans un cadre informel (enfin, moi je le croyais). On me reproche des problèmes personnels que là aussi, j'avais confié dans un cadre informel.
Parce que j'ai fait confiance.
Et on me reproche aussi de ne pas saisir les enjeux de ma matière.
Comment je peux me défendre ?
Parce que j'ai fait confiance.
Et on me reproche aussi de ne pas saisir les enjeux de ma matière.
Comment je peux me défendre ?
_________________
"La chance et la malchance sont deux godets d'un même puits"
- lisette83Érudit
Après le "mea culpa" de rigueur, vous pouvez relever que certaines remarques dépassent le cadre professionnel et que le rapport pourrait être remis en cause au TA.
- SépiaNiveau 9
Je ne pourrais jamais dire ça, j'ai trop peu confiance en moi
_________________
"La chance et la malchance sont deux godets d'un même puits"
- sylvie57Fidèle du forum
Bonjour,
Ma gestion de classe est inefficace.Dés le début, j'ai été trop gentille et je n'ai pas réussi à m'imposer.Résultats:dans une des mes deux classes beaucoup de bavardages, de bruits ,de laisser-aller.Par chance, lors de mes visites tuteur et Espé les élèves étaient bien plus calmes ( comme ils le sont avec mes collègues).Lors de l'inspection, la classe était idéale, 'parfaite'.Les élèves ont vraiment joué le jeu et mon rapport d'inspection est très positif!Cependant, ma gestion de classe au quotidien était mauvaise et cela aurait du apparaître dans mon rapport CdE. Mais rien!! Je pense avoir dérangé la collègue de la salle d'à côté mais là aussi elle n'a jamais fait remonter au CdE son raz-le-bol (l'idée qu"elle ait pu en avoir marre de m'avoir comme 'voisine' est mon ressenti.Elle ne m'a jamais fait ressentir cela et m'a toujours conseillé et rassuré MAIS je pense que des fois elle devait me maudire).
En fait, mes soucis d’autorité ne transparaissent nulle part.Je pense être tombé sur une équipe pédagogique qui m'a laissé ma chance, qui a compris mes errements en matière d’autorité. Je me serais retrouver dans un autre collège, la conclusion aurait surement été toute différente!Ils ont été 'bienveillants' dans le bon sens du terme!.C'est cet esprit d'équipe qui a sauvé mon année de stage et qui m'évite un passage en commission!
Ma gestion de classe est inefficace.Dés le début, j'ai été trop gentille et je n'ai pas réussi à m'imposer.Résultats:dans une des mes deux classes beaucoup de bavardages, de bruits ,de laisser-aller.Par chance, lors de mes visites tuteur et Espé les élèves étaient bien plus calmes ( comme ils le sont avec mes collègues).Lors de l'inspection, la classe était idéale, 'parfaite'.Les élèves ont vraiment joué le jeu et mon rapport d'inspection est très positif!Cependant, ma gestion de classe au quotidien était mauvaise et cela aurait du apparaître dans mon rapport CdE. Mais rien!! Je pense avoir dérangé la collègue de la salle d'à côté mais là aussi elle n'a jamais fait remonter au CdE son raz-le-bol (l'idée qu"elle ait pu en avoir marre de m'avoir comme 'voisine' est mon ressenti.Elle ne m'a jamais fait ressentir cela et m'a toujours conseillé et rassuré MAIS je pense que des fois elle devait me maudire).
En fait, mes soucis d’autorité ne transparaissent nulle part.Je pense être tombé sur une équipe pédagogique qui m'a laissé ma chance, qui a compris mes errements en matière d’autorité. Je me serais retrouver dans un autre collège, la conclusion aurait surement été toute différente!Ils ont été 'bienveillants' dans le bon sens du terme!.C'est cet esprit d'équipe qui a sauvé mon année de stage et qui m'évite un passage en commission!
- lisette83Érudit
Je comprends mais il ne faut pas non plus vous laisser faire.Sépia a écrit:Je ne pourrais jamais dire ça, j'ai trop peu confiance en moi
Faites en sorte, si possible, de "jouer un rôle"et de vous préparer une réserve d'éléments de langage à ressortir.
- Elle aimeExpert
sylvie57 a écrit:Je pense avoir dérangé la collègue de la salle d'à côté mais là aussi elle n'a jamais fait remonter au CdE son raz-le-bol (l'idée qu"elle ait pu en avoir marre de m'avoir comme 'voisine' est mon ressenti.Elle ne m'a jamais fait ressentir cela et m'a toujours conseillé et rassuré MAIS je pense que des fois elle devait me maudire). !
Rassurez-vous. Ce sont les élèves que l'on maudit, jamais notre pauvre voisin.
_________________
"Moi, je crois que la grammaire, c’est une voie d’accès à la beauté. Quand on parle, quand on lit ou quand on écrit, on sent bien si on a fait une belle phrase ou si on est en train d’en lire une. On est capable de reconnaître une belle tournure ou un beau style. Mais quand on fait de la grammaire, on a accès à une autre dimension de la beauté de la langue. Faire de la grammaire, c’est la décortiquer, regarder comment elle est faite, la voir toute nue, en quelque sorte. Et c’est là que c’est merveilleux : parce qu’on se dit : « Comme c’est bien fait, qu’est-ce que c’est bien fichu ! », « Comme c’est solide, ingénieux, subtil ! ». Moi, rien que savoir qu’il y a plusieurs natures de mots et qu’on doit les connaître pour en conclure à leurs usages et à leurs compatibilités possibles, ça me transporte."
- BabaretteDoyen
L'année dernière, contente d'en finir enfin avec l'éducation nationale, j'ai profité de cet entretien pour dire une (toute petite partie) de ce que je reprochais à l'éducation nationale. J'ai dit que je n'étais certainement pas faite pour ce métier, mais que je trouvais scandaleux d'avoir subit des violences sans réaction du CDE. Le type en face de moi m'a dit "Comment ça "subir des violences? Je suis chef d'établissement et je ne veux pas entendre les professeurs parler de "subir des violences".
Ils en tiennent une sacrée couche quand même.
Sépia : va demander conseil auprès d'un syndicat pour voir ce que tu peux préparer en te basant sur les rapports. Tu peux dire alors "je réussis bien ceci" et "cela ne me parait pas objectif". Ne te laisse pas faire, entraîne-toi avec des amis, fais leur faire un jury (le plus horrible possible). Et si jamais tu dois être renouvelée, ce que je ne te souhaite pas, l'année prochaine, ne confie rien de personnel à personne, et ne parle surtout pas d'éventuelles difficultées à l'ESPE.
Ils en tiennent une sacrée couche quand même.
Sépia : va demander conseil auprès d'un syndicat pour voir ce que tu peux préparer en te basant sur les rapports. Tu peux dire alors "je réussis bien ceci" et "cela ne me parait pas objectif". Ne te laisse pas faire, entraîne-toi avec des amis, fais leur faire un jury (le plus horrible possible). Et si jamais tu dois être renouvelée, ce que je ne te souhaite pas, l'année prochaine, ne confie rien de personnel à personne, et ne parle surtout pas d'éventuelles difficultées à l'ESPE.
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“Google peut vous donner 100 000 réponses, un bibliothécaire vous donne la bonne.” Neil Gaiman.
:lecteur:
- trompettemarineMonarque
Sépia a écrit:On ne me reproche absolument pas la tenue de classe, nulle part. Si seulement c'était ça... On me reproche des points de vue personnels que j'ai énoncé dans un cadre informel (enfin, moi je le croyais). On me reproche des problèmes personnels que là aussi, j'avais confié dans un cadre informel.
Parce que j'ai fait confiance.
Et on me reproche aussi de ne pas saisir les enjeux de ma matière.
Comment je peux me défendre ?
Si les remarques portent sur d'autres choses que ton travail avec la classe, contacte immédiatement un syndicat, car tu as des recours.
On a encore le droit d'avoir des points de vue personnels dans l'EN.
Pour les problèmes personnels qui concerne ta vie privée, te faire des reproches là-dessus est tout simplement illégal.
Contacte donc, je le redis, un syndicat.
- popNiveau 6
Sépia a écrit:Bon ben c'est mon tour, je suis convoquée.
J'ai au moins deux avis défavorables: inspecteur, et CDE. Je ne connais pas l'avis de tuteur.
Je ne sais pas du tout comment je vais rebondir sur ces rapports qui me blessent.
le tuteur n'a pas d'avis,
l'inspecteur prend en compte le rapport du tuteur pour donner le sien.
- MoaxNiveau 3
pop a écrit:Sépia a écrit:Bon ben c'est mon tour, je suis convoquée.
J'ai au moins deux avis défavorables: inspecteur, et CDE. Je ne connais pas l'avis de tuteur.
Je ne sais pas du tout comment je vais rebondir sur ces rapports qui me blessent.
le tuteur n'a pas d'avis,
l'inspecteur prend en compte le rapport du tuteur pour donner le sien.
Hello,
Comment allez vous?
Comment avez vous su pour la convocation ?
recommandé?
casier?
Email?
....
_________________
“L'ignorance mène à la peur, la peur mène à la haine et la haine conduit à la violence. Voilà l'équation.”
Averroès " Ibn Rochd de Cordoue
- SépiaNiveau 9
Bonjour, e-mail et c'était aussi dans mon casier
_________________
"La chance et la malchance sont deux godets d'un même puits"
- MoaxNiveau 3
Sépia a écrit:Bonjour, e-mail et c'était aussi dans mon casier
Tu es dans quelle académie ?
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“L'ignorance mène à la peur, la peur mène à la haine et la haine conduit à la violence. Voilà l'équation.”
Averroès " Ibn Rochd de Cordoue
- MoaxNiveau 3
Moax a écrit:Sépia a écrit:Bonjour, e-mail et c'était aussi dans mon casier
Tu es dans quelle académie ?
quand as tu reçu le mail? de la part de qui?
_________________
“L'ignorance mène à la peur, la peur mène à la haine et la haine conduit à la violence. Voilà l'équation.”
Averroès " Ibn Rochd de Cordoue
- sylvie57Fidèle du forum
Chez nous, les collègues concernés ont reçu un courrier en recommandé.
- HernanelgrandeNiveau 3
Lefteris a écrit:Les élèves sont pénibles, on punit les enseignants. On reproche à des gens qui n'ont pas encore essayé toutes les ficelles de ne pas "tenir" des petits monstres déconcentrés, égoïstes, que rien hors de leur nombril et leur smartphone n'intéresse.
Imaginons que l'on punisse les magistrats et les policiers pour ce qu'on fait les délinquants, ou les météorologistes parce qu'il y a des catastrophes naturelles.
Etre titularisé aujourd'hui, c'est de la loterie, on a l'impression qu'un sur dix doit y passer (c'est la proportion ) , pour l'exemple. La décimation, au sens le plus strict du terme.
On prépare beaucoup : il fallait pas, c'st trop, on ne forme pas des chiens savants. Pas assez : le cours n'avait pas assez de contenu. ON les fait taire : on est trop autoritaire. On laisse le bruit : on n'instaure pas une ambiance de travail propice. On les met en groupe : fallait pas, les flemmards se reposent sur les autres. On leur fait un vrai cours : c'est de la transmission frontale d'un autre siècle.
On fait tenir la séance en une heure : on est au pas de charge, on ne respecte pas les rythmes. On fait la même chose en deux heures : on ne varie pas assez, on génère l'ennui chez des "zappeurs".
Tot tutores atque inspectores, quot sententiae
Autant jouer les titularisations aux dés, aux chaises musicales, aux boules...
Complètement d'accord avec la partie en gras. Cette année j'ai connu une stagiaire recalée à cause de sa tutrice... Après quand on observe ceux qui sont titularisés sans aucun problème, ça devrait nous amener à nous poser des questions...
- HernanelgrandeNiveau 3
Babarette a écrit:L'année dernière, contente d'en finir enfin avec l'éducation nationale, j'ai profité de cet entretien pour dire une (toute petite partie) de ce que je reprochais à l'éducation nationale. J'ai dit que je n'étais certainement pas faite pour ce métier, mais que je trouvais scandaleux d'avoir subit des violences sans réaction du CDE. Le type en face de moi m'a dit "Comment ça "subir des violences? Je suis chef d'établissement et je ne veux pas entendre les professeurs parler de "subir des violences".
Ils en tiennent une sacrée couche quand même.
Sépia : va demander conseil auprès d'un syndicat pour voir ce que tu peux préparer en te basant sur les rapports. Tu peux dire alors "je réussis bien ceci" et "cela ne me parait pas objectif". Ne te laisse pas faire, entraîne-toi avec des amis, fais leur faire un jury (le plus horrible possible). Et si jamais tu dois être renouvelée, ce que je ne te souhaite pas, l'année prochaine, ne confie rien de personnel à personne, et ne parle surtout pas d'éventuelles difficultées à l'ESPE.
Ces propos sont aussi certains qu’écœurants. La formation ne sert qu'à faire souffrir les stagiaires...
- Mamzelle LibelluleNiveau 3
Lefteris a écrit:Les élèves sont pénibles, on punit les enseignants. On reproche à des gens qui n'ont pas encore essayé toutes les ficelles de ne pas "tenir" des petits monstres déconcentrés, égoïstes, que rien hors de leur nombril et leur smartphone n'intéresse.
Imaginons que l'on punisse les magistrats et les policiers pour ce qu'on fait les délinquants, ou les météorologistes parce qu'il y a des catastrophes naturelles.
Etre titularisé aujourd'hui, c'est de la loterie, on a l'impression qu'un sur dix doit y passer (c'est la proportion ) , pour l'exemple. La décimation, au sens le plus strict du terme.
On prépare beaucoup : il fallait pas, c'st trop, on ne forme pas des chiens savants. Pas assez : le cours n'avait pas assez de contenu. ON les fait taire : on est trop autoritaire. On laisse le bruit : on n'instaure pas une ambiance de travail propice. On les met en groupe : fallait pas, les flemmards se reposent sur les autres. On leur fait un vrai cours : c'est de la transmission frontale d'un autre siècle.
On fait tenir la séance en une heure : on est au pas de charge, on ne respecte pas les rythmes. On fait la même chose en deux heures : on ne varie pas assez, on génère l'ennui chez des "zappeurs".
Tot tutores atque inspectores, quot sententiae
Autant jouer les titularisations aux dés, aux chaises musicales, aux boules...
Je suis tellement d'accord avec ça ! J'ai entendu des dizaines de choses contradictoires tout au long de l'année... Quand j'ai soutenu mon écrit réflexif, ma tutrice ESPE a critiqué la séquence qui a servi de support, alors que c'est elle qui m'a aidée à la réaliser (et quand je dis "aidée", elle a été très directive et l'a quasiment conçue toute seule )
Je ne comprends pas ce système... Il manque de profs, mais on traite les stagiaires n'importe comment, sans aucune "bienveillance". On les dégoûte presque du métier ! Cette année de stage est vraiment éprouvante !
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