- virgereNeoprof expérimenté
Et voici la version qui clôt le chapitre 14 (j'en suis au 2/3 du premier tome )
Les leçons portaient sur le cum historique et les propositions introduites par ut.
Du coup, quand je l'ai jugé possible, j'ai mis les deux tournures : cum historique et participe (de toute façon, je ne sais pas sur quel critère choisir l'un ou l'autre, et puis ça me permet de vérifier les deux tournures !)
Au final, je trouve qu'il y a beaucoup de cum et de ut, peut-être en ai-je trop mis ? Ou bien l'exercice visait vraiment à nous le faire manipuler. Ou encore ces tournures sont ultra fréquentes en latin ?
le texte de départ :
Les comices ayant été convoqués en vertu du sénatus-consulte, le consul conseilla au peuple de ne pas accepter la proposition (de loi). Mais tous les amis et alliés de Catilina l'exhortèrent à favoriser Clodius. Après que Caton eut prononcé son discours, les bons citoyens volèrent à la tribune et demandèrent au peuple de sauver la patrie. Alors que les hérauts s'efforçaient en vain de faire le silence (= qu'il y eût le silence), l'assemblée fut renvoyée.
--> Comitiis ex (1) senatus consulto uocatis / Cum comitia ex senatus consulto uocata essent, consul suasit populo ut rogationem non accipiat. Sed omnes Catilinae amici sociique cohortantur eum ut Clodium faueant. Postquam Cato orationem habuit, boni (2) in rostra aduolauerunt ac (3) rogauerunt populum ut patriam seruent. Cum praecones frustra contendebant ut silentium sit, dimisum est concilium (4)
1 : je ne sais pas pourquoi, alors que ex est devant une consonne, le texte d'étude (de Cicéron) écrit ex et on e
2 : je précise ciues ou boni seul suffit ?
3 : je n'ai toujours pas compris comment choisir parmi ac, atque et l'enclitique -que
3 : intuitivement, pour mettre en relief la simultanéité, j'ai envie ici, peut-être à tort, de placer le verbe en 1ère position. Et même j'aurais envie d'écrire : Cum praecones ut silentium sit frustra contendebant, dimisum est concilium. Qu'en pensez-vous ?
Au plaisir de lire vos commentaires
Les leçons portaient sur le cum historique et les propositions introduites par ut.
Du coup, quand je l'ai jugé possible, j'ai mis les deux tournures : cum historique et participe (de toute façon, je ne sais pas sur quel critère choisir l'un ou l'autre, et puis ça me permet de vérifier les deux tournures !)
Au final, je trouve qu'il y a beaucoup de cum et de ut, peut-être en ai-je trop mis ? Ou bien l'exercice visait vraiment à nous le faire manipuler. Ou encore ces tournures sont ultra fréquentes en latin ?
le texte de départ :
Les comices ayant été convoqués en vertu du sénatus-consulte, le consul conseilla au peuple de ne pas accepter la proposition (de loi). Mais tous les amis et alliés de Catilina l'exhortèrent à favoriser Clodius. Après que Caton eut prononcé son discours, les bons citoyens volèrent à la tribune et demandèrent au peuple de sauver la patrie. Alors que les hérauts s'efforçaient en vain de faire le silence (= qu'il y eût le silence), l'assemblée fut renvoyée.
--> Comitiis ex (1) senatus consulto uocatis / Cum comitia ex senatus consulto uocata essent, consul suasit populo ut rogationem non accipiat. Sed omnes Catilinae amici sociique cohortantur eum ut Clodium faueant. Postquam Cato orationem habuit, boni (2) in rostra aduolauerunt ac (3) rogauerunt populum ut patriam seruent. Cum praecones frustra contendebant ut silentium sit, dimisum est concilium (4)
1 : je ne sais pas pourquoi, alors que ex est devant une consonne, le texte d'étude (de Cicéron) écrit ex et on e
2 : je précise ciues ou boni seul suffit ?
3 : je n'ai toujours pas compris comment choisir parmi ac, atque et l'enclitique -que
3 : intuitivement, pour mettre en relief la simultanéité, j'ai envie ici, peut-être à tort, de placer le verbe en 1ère position. Et même j'aurais envie d'écrire : Cum praecones ut silentium sit frustra contendebant, dimisum est concilium. Qu'en pensez-vous ?
Au plaisir de lire vos commentaires
- virgereNeoprof expérimenté
Hop hop hop, histoire de finir mes devoirs pour pouvoir attaquer et une nouvelle semaine et une nouvelle leçon, voici la version (et que Cicéron me pardonne du massacre !)
Merci à Lefteris pour sa technique d'analyse sans laquelle je serais restée pétrifiée face à certaines phrases ! (la troisième, notamment)
Le texte de départ :
Herculis templum est apud Agrigentinos. Ibi est ex aere simulacrum ipsius Herculis. Ad hoc templum, cum esset iste Agrigenti, duce Timarchide, repente, nocte intempesta, seruorum armatorum fit concursus atque impetus. Clamor a uigilibus fanique custodibus tollitur. Qui primo, male mulcati, clauis ac fustibus repellentur. Postea, conuulsis repagulis effractisque ualuis, demoliri signum ac uestibus labefactare conantur. Interea ex clamore fama tota urbe percrebuit expugnari deos patrios. Itaque breui tempore ad fanum ex urba tota concurritur.
Illud interea nulla lababat ex parte ; ac repente Agrigenti concurrunt. Fit magna lapidatio ; dant se in fugam istius praeclari imperatoris nocturni milites.
Ma transcription (que je ne suis pas parvenue à rendre aussi littéraire que ne l'est le texte de Cicéron... mais j'ai essayé ! )
Il y a, chez les habitants d'Agrigente, un temple dédié à Hercule. Il s'y trouve une statue en bronze d'Hercule lui-même. Du temps que Timorchade était à Agrigente, à la nuit noire, le vil chef étant placé à l'écart, un rassemblement d'esclaves armés se fait près de ce temple et un assaut a lieu. Veilleurs et gardiens du temple poussent un cri. Ceux qui, tout d'abord malmenés, sont repoussés par des massues et des bâtons s'efforcent ensuite, les barres de fermeture ayant été arrachées et les battants de porte brisés, de faire glisser la statue renversée à l'aide d'un levier. Pendant ce temps, d'un cri, le bruit se répand dans toute la ville que les dieux de la patrie sont pris d'assaut. C'est pourquoi, en peu de temps, on accourt de toute la ville vers le temple.
Pendant ce temps, cette statue ne chancelait d'aucune façon (rien dans cette statue ne chancelait ?) ; et soudain les habitant d'Agrigente accourent. Un grand jet de pierre a lieu (*) ; les soldats nocturnes de ce remarquable grand chef (**) prennent la fuite.
* phrase que je trouve particulièrement malheureuse en français. Vous diriez quoi ?
** : comment rendre l'ironie en français ?
J'ai fait de mon mieux...
Votre verdict ?
Merci à Lefteris pour sa technique d'analyse sans laquelle je serais restée pétrifiée face à certaines phrases ! (la troisième, notamment)
Le texte de départ :
Herculis templum est apud Agrigentinos. Ibi est ex aere simulacrum ipsius Herculis. Ad hoc templum, cum esset iste Agrigenti, duce Timarchide, repente, nocte intempesta, seruorum armatorum fit concursus atque impetus. Clamor a uigilibus fanique custodibus tollitur. Qui primo, male mulcati, clauis ac fustibus repellentur. Postea, conuulsis repagulis effractisque ualuis, demoliri signum ac uestibus labefactare conantur. Interea ex clamore fama tota urbe percrebuit expugnari deos patrios. Itaque breui tempore ad fanum ex urba tota concurritur.
Illud interea nulla lababat ex parte ; ac repente Agrigenti concurrunt. Fit magna lapidatio ; dant se in fugam istius praeclari imperatoris nocturni milites.
Ma transcription (que je ne suis pas parvenue à rendre aussi littéraire que ne l'est le texte de Cicéron... mais j'ai essayé ! )
Il y a, chez les habitants d'Agrigente, un temple dédié à Hercule. Il s'y trouve une statue en bronze d'Hercule lui-même. Du temps que Timorchade était à Agrigente, à la nuit noire, le vil chef étant placé à l'écart, un rassemblement d'esclaves armés se fait près de ce temple et un assaut a lieu. Veilleurs et gardiens du temple poussent un cri. Ceux qui, tout d'abord malmenés, sont repoussés par des massues et des bâtons s'efforcent ensuite, les barres de fermeture ayant été arrachées et les battants de porte brisés, de faire glisser la statue renversée à l'aide d'un levier. Pendant ce temps, d'un cri, le bruit se répand dans toute la ville que les dieux de la patrie sont pris d'assaut. C'est pourquoi, en peu de temps, on accourt de toute la ville vers le temple.
Pendant ce temps, cette statue ne chancelait d'aucune façon (rien dans cette statue ne chancelait ?) ; et soudain les habitant d'Agrigente accourent. Un grand jet de pierre a lieu (*) ; les soldats nocturnes de ce remarquable grand chef (**) prennent la fuite.
* phrase que je trouve particulièrement malheureuse en français. Vous diriez quoi ?
** : comment rendre l'ironie en français ?
J'ai fait de mon mieux...
Votre verdict ?
- User14996Niveau 10
virgere a écrit:Herculis templum est apud Agrigentinos. Ibi est ex aere simulacrum ipsius Herculis. Ad hoc templum, cum esset iste Agrigenti, duce Timarchide, repente, nocte intempesta, seruorum armatorum fit concursus atque impetus. Clamor a uigilibus fanique custodibus tollitur. Qui primo, male mulcati, clauis ac fustibus repellentur. Postea, conuulsis repagulis effractisque ualuis, demoliri signum ac uectibus labefactare conantur. Interea ex clamore fama tota urbe percrebuit expugnari deos patrios. Itaque breui tempore ad fanum ex urbe tota concurritur.
Illud interea nulla lababat ex parte ; ac repente Agrigenti concurrunt. Fit magna lapidatio ; dant se in fugam istius praeclari imperatoris nocturni milites.
Il y a, chez les habitants d'Agrigente, un temple dédié à Hercule. Il s'y trouve une statue en bronze d'Hercule lui-même. Du temps que Timorchade était à Agrigente (iste renvoie à Verres), à la nuit noire, le vil chef étant placé à l'écart (où trouves-tu ce "placé à l'écart" ? Duce Timarchide : les esclaves sont sous la conduite de Timarchide !), un rassemblement d'esclaves armés se fait près de ce temple et un assaut a lieu. Veilleurs et gardiens du temple poussent un cri. Ceux qui (qui est un relatif de liaison), tout d'abord malmenés, sont repoussés par des massues et des bâtons s'efforcent ensuite (tu peux conserver l'agencement des phrases), les barres de fermeture ayant été arrachées et les battants de porte brisés, de faire glisser la statue renversée à l'aide d'un levier. Pendant ce temps, d'un cri, le bruit se répand dans toute la ville que les dieux de la patrie sont pris d'assaut. C'est pourquoi, en peu de temps, on accourt de toute la ville vers le temple.
Pendant ce temps, cette statue ne chancelait d'aucune façon (rien dans cette statue ne chancelait ? : plutôt : par aucun côté, nulle part (ils cherchent à l'arracher de son socle)) ; et soudain les habitant d'Agrigente accourent. Un grand jet de pierre a lieu (*) ; les soldats nocturnes de ce remarquable grand chef (**) (imperator est un terme militaire qu'il faut rendre en français, car cela participe de l'ironie) prennent la fuite.
* phrase que je trouve particulièrement malheureuse en français. Vous diriez quoi ?
** : comment rendre l'ironie en français ? (elle est assez palpable je pense : peut-être traduire imperator par général
J'ai fait de mon mieux...
Votre verdict ?
- virgereNeoprof expérimenté
Merci pour Verres, ça me simplifie la tâche, du coup !
Pour le "placer à l'écart", c'est la traduction du verbe repono trouvé dans mon lexique (celui du livre, mais manifestement mal conçu)
Je ne sais pas comment traduire le relatif de liaison Car ce ne sont pas les gardiens, mais les assaillants, non ?
Enfin, pour imperator, je traduis par "ce remarquable général" ?
Pour le "placer à l'écart", c'est la traduction du verbe repono trouvé dans mon lexique (celui du livre, mais manifestement mal conçu)
Je ne sais pas comment traduire le relatif de liaison Car ce ne sont pas les gardiens, mais les assaillants, non ?
Enfin, pour imperator, je traduis par "ce remarquable général" ?
- User14996Niveau 10
Ah, ça y est, je vois ! Tu as confondu repente et repono (qui donnerait reponens au participe présent).virgere a écrit:Pour le "placer à l'écart", c'est la traduction du verbe repono trouvé dans mon lexique (celui du livre, mais manifestement mal conçu)
Qui primo, male mulcati, clauis ac fustibus repellentur : Et tout d'abord, ceux-ci (les gardiens), ayant été maltraités, sont repoussés...Je ne sais pas comment traduire le relatif de liaison Car ce ne sont pas les gardiens, mais les assaillants, non ?
Postea demoliri signum ac uectibus labefactare conantur : Ensuite les esclaves entreprennent (on entreprend) de...
- virgereNeoprof expérimenté
Merci pour le relatif de liaison. Il me manquait le changement de sujet entre les deux phrases.
Pour repente, je confirme. J'irais même jusqu'à dire que j'ai cherché un verbe au participe pour que duce soit à l'ablatif absolu. Sinon, je ne voyais pas comment traduire cet ablatif.
Pour repente, je confirme. J'irais même jusqu'à dire que j'ai cherché un verbe au participe pour que duce soit à l'ablatif absolu. Sinon, je ne voyais pas comment traduire cet ablatif.
- User14996Niveau 10
Quand le verbe est "être", il est sous-entendu, puisque esse n'a pas de participe en latin classique (Cicerone consule, etc.).virgere a écrit:Merci pour le relatif de liaison. Il me manquait le changement de sujet entre les deux phrases.
Pour repente, je confirme. J'irais même jusqu'à dire que j'ai cherché un verbe au participe pour que duce soit à l'ablatif absolu. Sinon, je ne voyais pas comment traduire cet ablatif.
- virgereNeoprof expérimenté
Je crois que je viens de comprendre, alors que j'avais lu ta réponse ce matin :
Du temps que ce vil Verrès était à Agrigente, soudain, à la nuit noire, sous le commandement de Timorchades* un rassemblement d'esclaves armés se fait près de ce temple et un assaut a lieu.
* le chef étant Timorchades, mais j'ai essayé de ne pas répéter le verbe être déjà utilisé pour Verrès.
Je me rapproche ?
Du temps que ce vil Verrès était à Agrigente, soudain, à la nuit noire, sous le commandement de Timorchades* un rassemblement d'esclaves armés se fait près de ce temple et un assaut a lieu.
* le chef étant Timorchades, mais j'ai essayé de ne pas répéter le verbe être déjà utilisé pour Verrès.
Je me rapproche ?
- User14996Niveau 10
C'est ça, oui. "Se fait" n'est peut-être pas très élégant : survenir, se produire.
- virgereNeoprof expérimenté
J'ai récupéré le De viris illustribus, de Lhomond
Z'aviez raison, je me fais plaisir : je comprends le latin re - Psychologiquement, ça fait du bien ^^
Par contre, je pense que je vais avoir moins de temps, tout à coup, pour avancer sur mes leçons de latin, rapport à la 3e que je vais avoir à partir de mercredi et pour laquelle je n'ai rien préparé vu que ce n'était pas prévu... (d'ailleurs, si vous avez du temps et des idées pour les 3e, j'ai posté un message dans la partie lettres-collège...)
Sur ce, je vais me coucher avec mon Lhomond !
(et merci à ceux qui me l'ont recommandé )
Z'aviez raison, je me fais plaisir : je comprends le latin re - Psychologiquement, ça fait du bien ^^
Par contre, je pense que je vais avoir moins de temps, tout à coup, pour avancer sur mes leçons de latin, rapport à la 3e que je vais avoir à partir de mercredi et pour laquelle je n'ai rien préparé vu que ce n'était pas prévu... (d'ailleurs, si vous avez du temps et des idées pour les 3e, j'ai posté un message dans la partie lettres-collège...)
Sur ce, je vais me coucher avec mon Lhomond !
(et merci à ceux qui me l'ont recommandé )
- LefterisEsprit sacré
Ca vaut le coup d'avoir pris un crédit, hein . Avec ça, tu as largement de quoi et apprendre, et faire travailler les élèves (utilisation des phrases, transformation, histoire et civilisation...). On pourrait enseigner le latin au collège avec le seul De Viris, tout en parcourant à la fois l'ensemble de la grammaire et tout l'histoire jusqu'à l'Empire.virgere a écrit:J'ai récupéré le De viris illustribus, de Lhomond
Z'aviez raison, je me fais plaisir : je comprends le latin re - Psychologiquement, ça fait du bien ^^
Par contre, je pense que je vais avoir moins de temps, tout à coup, pour avancer sur mes leçons de latin, rapport à la 3e que je vais avoir à partir de mercredi et pour laquelle je n'ai rien préparé vu que ce n'était pas prévu... (d'ailleurs, si vous avez du temps et des idées pour les 3e, j'ai posté un message dans la partie lettres-collège...)
Sur ce, je vais me coucher avec mon Lhomond !
(et merci à ceux qui me l'ont recommandé )
_________________
"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- OudemiaBon génie
C'est pour cette raison que je l'avais moi-même utilisé en tant qu'élève (en 5e, o tempora !).Lefteris a écrit:Ca vaut le coup d'avoir pris un crédit, hein . Avec ça, tu as largement de quoi et apprendre, et faire travailler les élèves (utilisation des phrases, transformation, histoire et civilisation...). On pourrait enseigner le latin au collège avec le seul De Viris, tout en parcourant à la fois l'ensemble de la grammaire et tout l'histoire jusqu'à l'Empire.virgere a écrit:J'ai récupéré le De viris illustribus, de Lhomond
Z'aviez raison, je me fais plaisir : je comprends le latin re - Psychologiquement, ça fait du bien ^^
Par contre, je pense que je vais avoir moins de temps, tout à coup, pour avancer sur mes leçons de latin, rapport à la 3e que je vais avoir à partir de mercredi et pour laquelle je n'ai rien préparé vu que ce n'était pas prévu... (d'ailleurs, si vous avez du temps et des idées pour les 3e, j'ai posté un message dans la partie lettres-collège...)
Sur ce, je vais me coucher avec mon Lhomond !
(et merci à ceux qui me l'ont recommandé )
- virgereNeoprof expérimenté
Oui, Lefteris, je ne regrette pas d'avoir hypothéqué mes gosses
Oudémia, comme tu dis : ma fille a fait 1 an de latin en 5e... et je t'assure qu'elle est incapable de comprendre la première phrase du livre... De même pour sa copine en 3e qui a 3 ans de latin derrière elle.
Le fait que nous n'ayons plus de prof de LC n'y est peut-être pas pour rien...
D'ailleurs, dans mon bahut, les 4e et 3e doivent arrêter cette année faute de prof, et c'est une incapable* qui s'est dévouée pour les 5e, dans l'espoir que quelqu'un vienne l'an prochain...
* : je peux me permettre de l'accabler ainsi, vu qu'elle est... moi. Et que j'ai honte, vu que je me sais incompétente, même si je vous assure qu'ils feront de la langue cette année, et non exposé sur exposé... J'ai par contre catégoriquement refusé les 4e et 3e, car pour eux, je ne pourrais même pas faire illusion...
(en fait, j'ai presque "honte", et, bien que l'ayant, je crois, laissé entendre, je ne voulais pas "l'avouer" ici, que j'ai les 5e, car vous êtes bien placés pour savoir ce que je vaux (ou ne vaux pas, surtout) en latin... Disons que je tente de me rattraper par beaucoup de travail et de motivation...)
(et j'espère que vous ne m'en voudrez pas au point de me refuser désormais votre aide pour mon latin )
Oudémia, comme tu dis : ma fille a fait 1 an de latin en 5e... et je t'assure qu'elle est incapable de comprendre la première phrase du livre... De même pour sa copine en 3e qui a 3 ans de latin derrière elle.
Le fait que nous n'ayons plus de prof de LC n'y est peut-être pas pour rien...
D'ailleurs, dans mon bahut, les 4e et 3e doivent arrêter cette année faute de prof, et c'est une incapable* qui s'est dévouée pour les 5e, dans l'espoir que quelqu'un vienne l'an prochain...
* : je peux me permettre de l'accabler ainsi, vu qu'elle est... moi. Et que j'ai honte, vu que je me sais incompétente, même si je vous assure qu'ils feront de la langue cette année, et non exposé sur exposé... J'ai par contre catégoriquement refusé les 4e et 3e, car pour eux, je ne pourrais même pas faire illusion...
(en fait, j'ai presque "honte", et, bien que l'ayant, je crois, laissé entendre, je ne voulais pas "l'avouer" ici, que j'ai les 5e, car vous êtes bien placés pour savoir ce que je vaux (ou ne vaux pas, surtout) en latin... Disons que je tente de me rattraper par beaucoup de travail et de motivation...)
(et j'espère que vous ne m'en voudrez pas au point de me refuser désormais votre aide pour mon latin )
- OudemiaBon génie
virgere a écrit:Oui, Lefteris, je ne regrette pas d'avoir hypothéqué mes gosses
Oudémia, comme tu dis : ma fille a fait 1 an de latin en 5e... et je t'assure qu'elle est incapable de comprendre la première phrase du livre... De même pour sa copine en 3e qui a 3 ans de latin derrière elle.
Le fait que nous n'ayons plus de prof de LC n'y est peut-être pas pour rien...
D'ailleurs, dans mon bahut, les 4e et 3e doivent arrêter cette année faute de prof, et c'est une incapable* qui s'est dévouée pour les 5e, dans l'espoir que quelqu'un vienne l'an prochain...
* : je peux me permettre de l'accabler ainsi, vu qu'elle est... moi. Et que j'ai honte, vu que je me sais incompétente, même si je vous assure qu'ils feront de la langue cette année, et non exposé sur exposé... J'ai par contre catégoriquement refusé les 4e et 3e, car pour eux, je ne pourrais même pas faire illusion...
(en fait, j'ai presque "honte", et, bien que l'ayant, je crois, laissé entendre, je ne voulais pas "l'avouer" ici, que j'ai les 5e, car vous êtes bien placés pour savoir ce que je vaux (ou ne vaux pas, surtout) en latin... Disons que je tente de me rattraper par beaucoup de travail et de motivation...)
(et j'espère que vous ne m'en voudrez pas au point de me refuser désormais votre aide pour mon latin )
Je me demande...
- Spoiler:
:pas vrai:
Toi, ce n'est pas pareil, , et tu es en bonne voie pour devenir officiellement LC un jour !
- virgereNeoprof expérimenté
Merci
Et j'aimerais bien devenir LC. Mais il faut que j'aille au bout du latin et que je me mette au grec en partant de zéro... Ce n'est donc pas gagné, mais oui, j'aimerais bien ! Même si ça risque prendre un moment, entre le boulot, les enfants et le cerveau qui se ramollit avec l'âge !
Et j'aimerais bien devenir LC. Mais il faut que j'aille au bout du latin et que je me mette au grec en partant de zéro... Ce n'est donc pas gagné, mais oui, j'aimerais bien ! Même si ça risque prendre un moment, entre le boulot, les enfants et le cerveau qui se ramollit avec l'âge !
- virgereNeoprof expérimenté
Désolée de revenir vers vous alors que je n'ai pas progressé dans mon latin (une séquence urgente à créer pour mes 3e imprévus...)... Mais je compte bien y remédier très prochainement !
Bref, 1ère question à la'k de mes latiniste de 5e : comment dit-on en latin "les défaites de la vie conduisent aux grandes victoires" ? (je suppose que le grand frère de cette jeune fille veut se faire faire un bô tatouage...)
J'ai temporisé (peur de dire une çonnerie). Après une (petite) réflexion, je répondrais: "Vitae clades ad magnas uictorias ducunt"
Serait-ce correct ? (pas pour le tatouage, hein, ça m'en fiche, mais dans l'absolu...)
Bref, 1ère question à la'k de mes latiniste de 5e : comment dit-on en latin "les défaites de la vie conduisent aux grandes victoires" ? (je suppose que le grand frère de cette jeune fille veut se faire faire un bô tatouage...)
J'ai temporisé (peur de dire une çonnerie). Après une (petite) réflexion, je répondrais: "Vitae clades ad magnas uictorias ducunt"
Serait-ce correct ? (pas pour le tatouage, hein, ça m'en fiche, mais dans l'absolu...)
- virgereNeoprof expérimenté
Ouééé ! Après quasi un mois d'absence, et la moitié sans faire de latin du tout, me voici de retour Bon, j'avoue que je me désespère de voir ce que j'ai perdu (mais je m'y attendais)... J'ai même failli renoncer cet après-midi. Mais bon, comme faire du latin était ma récompense pour avoir à peu près mis mes cours à jour pour la rentrée, j'eusse été bien bête de ne pas jouir de la dite récompense ^^
Bref, me revoici donc.
Je termine la leçon 15. Au programme, une lettre de Cicéron, le subjonctif et ses principales valeurs (en propositions indépendantes), le futur, et deux ou trois autres petites choses.
Je viens de finir le thème d'imitation (la version attendra demain) que je soumets à vos yeux experts... (avec crainte, surtout après une interruption !)
Lorsque Cicéron eut quitté Rome, il écrivit à sa femme qu'il était désespéré et affligé. Il ne lui demanda pourtant pas de venir, car il pensait qu'elle était malade. Mais il lui dit : "Que faire sans toi, ô Terentia ? Ah ! si j'étais plus courageux ! J'attendrais patiemment la fin de ces malheurs. Etre éloigné de mon fils et de ma fille ! Ne pas les voir ! Ne pas les embrasser ! Pourvu qu'ils se portent bien ! Si je les tiens un jour à nouveau sur mon sein, je serai le plus heureux des mortels."
--> Ut Cicero Romam reliquit, uxorem scripsit se perditum afflictumque esse. Tamen non rogauit huic ut ueniat nam putauit eam aegram esse. Sed huic dixit : "Quid faciam sine te, o Terentia ? Vtinam fortior sim ! Patienter earum calamitatium finem exspectem. Ab meo filio meaque filia absim ! Hos non uideam ! Hos non complectar ? Vtinam valeant ! Si hos aliquando in sinu iterum tenebo, inter homines felicissimus ero."
Pour parler des enfants, j'ai choisi le pronom hic en ce qu'il représente ce qui est le plus proche (ici par la pensée) du locuteur.
J'ai choisi le futur dans la dernière phrase car la possibilité existe au moment où Cicéron parle. (j'avoue que le système des temps, de leur emploi commence à me paraître complexe en latin !)
J'espère ne pas avoir laissé trop d'étourderies (aucune relève du subjonctif, pour le coup )
A vous les studios
Bref, me revoici donc.
Je termine la leçon 15. Au programme, une lettre de Cicéron, le subjonctif et ses principales valeurs (en propositions indépendantes), le futur, et deux ou trois autres petites choses.
Je viens de finir le thème d'imitation (la version attendra demain) que je soumets à vos yeux experts... (avec crainte, surtout après une interruption !)
Lorsque Cicéron eut quitté Rome, il écrivit à sa femme qu'il était désespéré et affligé. Il ne lui demanda pourtant pas de venir, car il pensait qu'elle était malade. Mais il lui dit : "Que faire sans toi, ô Terentia ? Ah ! si j'étais plus courageux ! J'attendrais patiemment la fin de ces malheurs. Etre éloigné de mon fils et de ma fille ! Ne pas les voir ! Ne pas les embrasser ! Pourvu qu'ils se portent bien ! Si je les tiens un jour à nouveau sur mon sein, je serai le plus heureux des mortels."
--> Ut Cicero Romam reliquit, uxorem scripsit se perditum afflictumque esse. Tamen non rogauit huic ut ueniat nam putauit eam aegram esse. Sed huic dixit : "Quid faciam sine te, o Terentia ? Vtinam fortior sim ! Patienter earum calamitatium finem exspectem. Ab meo filio meaque filia absim ! Hos non uideam ! Hos non complectar ? Vtinam valeant ! Si hos aliquando in sinu iterum tenebo, inter homines felicissimus ero."
Pour parler des enfants, j'ai choisi le pronom hic en ce qu'il représente ce qui est le plus proche (ici par la pensée) du locuteur.
J'ai choisi le futur dans la dernière phrase car la possibilité existe au moment où Cicéron parle. (j'avoue que le système des temps, de leur emploi commence à me paraître complexe en latin !)
J'espère ne pas avoir laissé trop d'étourderies (aucune relève du subjonctif, pour le coup )
A vous les studios
- OudemiaBon génie
Je ne vois rien de gravissime au premier coup d'oeil, mais le "huic veniat" me chiffonne : faute de frappe ? et pourquoi "huic dixit" ? , il y a plus simple.
Donc rassure-toi, tu n'as pas régressé.
Donc rassure-toi, tu n'as pas régressé.
- virgereNeoprof expérimenté
huic : datif du pronom démonstratif, non ? veniat : expression du souhait (même style de phrase dans la version : "Quid nunc rogem te ut ueniat"
Sauf que le pronom de 3e personne est toujours réfléchi, donc j'ai pris hic, haec, hoc
A la réflexion, ille illa illud aurait été plus logique (objet éloigné, celui dont il parle).
Tamen non rogauit illa ut ueniat ?
Ou l'anaphorique ? Tamen non rogauit ei ut ueniat ?
Pareil pour huic dixit ? illa dixit ? ei dixit ?
Je trouve ça vraiment difficile, l'utilisation des pronoms en latin !
D'ailleurs, si vous avez un moyen de mieux me faire comprendre...
Merci, Oudemia
Sauf que le pronom de 3e personne est toujours réfléchi, donc j'ai pris hic, haec, hoc
A la réflexion, ille illa illud aurait été plus logique (objet éloigné, celui dont il parle).
Tamen non rogauit illa ut ueniat ?
Ou l'anaphorique ? Tamen non rogauit ei ut ueniat ?
Pareil pour huic dixit ? illa dixit ? ei dixit ?
Je trouve ça vraiment difficile, l'utilisation des pronoms en latin !
D'ailleurs, si vous avez un moyen de mieux me faire comprendre...
Merci, Oudemia
- OudemiaBon génie
virgere a écrit:huic : datif du pronom démonstratif, non ? veniat : expression du souhait (même style de phrase dans la version : "Quid nunc rogem te ut ueniat"
Sauf que le pronom de 3e personne est toujours réfléchi, donc j'ai pris hic, haec, hoc
A la réflexion, ille illa illud aurait été plus logique (objet éloigné, celui dont il parle).
Tamen non rogauit illa ut ueniat ?
Ou l'anaphorique ? Tamen non rogauit ei ut ueniat ?
Pareil pour huic dixit ? illa dixit ? ei dixit ?
J'avais lu trop vite : je pensais que tu avais écrit huic pour huc (venir ici); j'enlève donc ma remarque, mais l'anaphorique, comme tu dis, est suffisant, c'est ce que je voulais dire pour huic dixit, ei va parfaitement dans le deuxième cas, car pour rogo, vérifie donc la construction !
En revanche, pour la concordance des temps, veniat ne va pas, ça m'avait échappé.
Les pronoms, à l'usage, ce n'est pas compliqué, bien moins tranché que dans les grammaires (mais pas pour un thème d'agreg !)
- virgereNeoprof expérimenté
Alors, après vérification, je crois que rogo se construit avec un accusatif, non ?
Par ailleurs, rogauit étant au parfait, je dois utiliser du subj parfait pour uenire ?
Ce qui pourrait donner :
Tamen non rogauit eam (illam) ut uenerit...
Merci pour ta remarque sur les pronoms.
Dans la série, je commence à être en peine avec les systèmes de temps... (ça s'est vu ^^)
Par ailleurs, rogauit étant au parfait, je dois utiliser du subj parfait pour uenire ?
Ce qui pourrait donner :
Tamen non rogauit eam (illam) ut uenerit...
Merci pour ta remarque sur les pronoms.
Dans la série, je commence à être en peine avec les systèmes de temps... (ça s'est vu ^^)
- SacapusHabitué du forum
virgere a écrit:
Lorsque Cicéron eut quitté Rome, il écrivit à sa femme qu'il était désespéré et affligé. Il ne lui demanda pourtant pas de venir, car il pensait qu'elle était malade. Mais il lui dit : "Que faire sans toi, ô Terentia ? Ah ! si j'étais plus courageux ! J'attendrais patiemment la fin de ces malheurs. Etre éloigné de mon fils et de ma fille ! Ne pas les voir ! Ne pas les embrasser ! Pourvu qu'ils se portent bien ! Si je les tiens un jour à nouveau sur mon sein, je serai le plus heureux des mortels."
Bonjour,
Pardonnez à un misérable prof d’astrologie de s’immiscer, mais il me semble qu’il y a quelques erreurs :
D’autre part, je suis surpris par le verbe «rogare», Je pensais qu’il était réservé aux questions, et que pour les prières, il fallait plutôt utiliser petere (ab aliquo) ou poscere. Mais si vous avez vu cela dans une version...virgere a écrit:
--> Ut Cicero Romam reliquit,uxoremuxori scripsit se perditum afflictumque esse. Tamen non rogauithuichanc utueniatveniret namputauitputabat eam aegram esse. Sed huic dixit : "Quid faciam sine te, o Terentia ? Vtinam fortiorsimessem (enfin je crois : c’est une irréalité, non ?) ! Patienter earum calamitatiumtum finem exspectemarem (même remarque). Ab meo filio meaque filia absim ! Hos non uideam ! Hos non complectar ? Vtinam valeant ! Si hos aliquando in sinu iterum tenebo, inter homines felicissimus ero."
- virgereNeoprof expérimenté
Professeur d'astrologie, c'est pas banal
Merci pour tes remarques.
L'accusatif après rogo, je l'avais rectifié. Pas contre, effectivement, un datif après écrire, paraît plus logique. De même, j'avais zappé l'imparfait de penser.
De même, j'ai ripé sur l'imparisyllabique
Bon, bah j'y suis pas encore !
Je vais me plonger dans la version, ça me remontera peut-être le moral !
Merci pour tes remarques.
L'accusatif après rogo, je l'avais rectifié. Pas contre, effectivement, un datif après écrire, paraît plus logique. De même, j'avais zappé l'imparfait de penser.
De même, j'ai ripé sur l'imparisyllabique
Bon, bah j'y suis pas encore !
Je vais me plonger dans la version, ça me remontera peut-être le moral !
- JPhMMDemi-dieu
Je n'y connais rien en Latin, je voulais juste dire que je trouvais ce fil formidable.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- NLM76Grand Maître
Je pense que pour se motiver en thème latin, il faut des notes, pour voir qu'on progresse. (En général, on commence profondément dans le négatif). Virgere, voulez-vous une comptabilisation des points-fautes avec qualification des fautes ?
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Sites du grip :
- http://instruire.fr
- http://grip-editions.fr
Mon site : www.lettresclassiques.fr
«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- virgereNeoprof expérimenté
J'ai envie de dire oui, même si je sens que mon ego va en prendre un coup...
Après, je ne veux pas non plus donner trop de boulot à mes correcteurs bénévoles.
Je reviens très vite avec ma version, qui me donne du mal !
Après, je ne veux pas non plus donner trop de boulot à mes correcteurs bénévoles.
Je reviens très vite avec ma version, qui me donne du mal !
- Latin : et si vous avez aussi envie de corriger Sylvain (Deléani)
- Vous avez envie d'enseigner à l'étranger la prochaine année scolaire ? Connaissez-vous ce programme ?
- avez-vous des manies pour corriger ?
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