Le ministère veut encadrer davantage le recours à l'exclusion temporaire de l'établissement.

Kilmeny a écrit:Chez nous les exclusions temporaires sont bien gérées. On exclut les jours où l'élève a le moins de cours. (s'il finit à 12h, le vendredi, il sera exclu un vendredi), mais il a l'obligation de rester en étude 9h avec du travail (8-12 - 13-18 h :malmaisbien: )

Chez nous aussi nous pratiquons l'exclusion internée. Et un surveillant prend en charge, un élève dans une petite salle, attenante à la mienne d'ailleurs. Pendant ce temps, on nous affirme qu'on manque de surveillants.    

Ce n'est pas vrai, qu'on manque de surveillants ? Dans mon collège qui n'est pourtant pas une ZEP, un surveillant pour un élève, c'est vraiment pas possible. Et de toute façon, les surveillants se feraient bordéliser.

J'ai vu l'ambiance que ça crée quand les élèves comprennent qu'il en faut vraiment beaucoup pour se prendre une exclusion. J'ai dû endurer les insultes et les crises d'une seule et même élève pendant des mois avant qu'elle ne soit exclue de l'établissement. Entre temps, j'ai dû lui parler, lui parler, puis lui donner des cours particuliers (PPRE, Punition du Professeur pour Rassurer l’Élève), puis enfin il y a eu une exclusion de plusieurs jours, puis un conseil je-sais-plus-quoi où il s'agissait juste de la mettre en garde... Heureusement que les insultes des élèves ne me touchent vraiment pas, je serais décédé depuis longtemps. Ce qui m'a fait mal, c'est de perdre autant de temps avec le reste de mes élèves, et de les voir prendre exemple sur elle, quand ils ont commencé à comprendre qu'elle ne serait pas sanctionnée de si tôt.  :|