- mylene38100Niveau 2
vesper a écrit:Et oui... il est possible d'être gravement malade et/ou handicapé et d'être jeune et que ça ne se voit pas... ou d'être en parfaite en santé et d'avoir un enfant gravement malade et/ou handicapé et de ne pas en parler parce que c'est trop dur...et que vous soyez le collègue d'une personne dans cette situation ne change rien : vous n'avez pas à savoir, elle n'a pas à vous en parler ; c'est tout. Ça vous rassurerait peut-être que le handicap soit visible, mais la plupart ne le sont pas. Alors arrêtez vos persifflages. Qu'il y ait des différences de traitement selon les académies, c'est un fait et il est scandaleux ; mais à chaque fois le dossier est examiné par un médecin.
+1
- Cha33Fidèle du forum
Mon handicap est certes visible ainsi que ses diverses conséquences mais parce que je ne pouvais supporter l'idée même que certains mettent en doute les difficultés liées à mon handicap, j'ai souhaité dire explicitement les raisons de ma mutation sur ce poste. J'ai par ailleurs appris que mon arrivée avait pu, au moment de l'annonce des résultats de mutation, susciter quelques réactions amères du type "il y en a assez de ces gens qui ont des passe-droits en raison de leur santé". J'eus préféré vivre comme tout le monde et obtenir n'importe quel poste mais cela est impossible.
- Ingeborg B.Esprit éclairé
Alors, même si je n'ai pas des problèmes aussi graves, je dois aussi dire que c'est pénible de devoir rappeler aux gens que oui, on n'a besoin d'aménagements spéciaux. Pour ma part, je dois me justifier à nouveau du fait d'avoir ma salle avec tni. Oui c'est pénible de devoir sans cesse rappeler aux gens qu'on a eu un cancer et de s'apercevoir que les gens ne me croient pas quand je dis que certaines séquelles sont permanentes. Certains collègues sont à la limite de penser que je profite de la situation
De plus, comme certains l'ont dit, quelqu'un qui a des problèmes de santé ne l'affiche pas forcément sur son visage.
De plus, comme certains l'ont dit, quelqu'un qui a des problèmes de santé ne l'affiche pas forcément sur son visage.
- InviteeFVénérable
Parler de persiflage me semble exagérément agressif car si vous relisez bien les messages des Neo que vous incriminez, ils déplorent non pas que des points soient attribués, mais que des situations particulièrement difficiles comme celles de Nasopi puissent être considérées comme indignes de cette bonification quand des collègues aux situations moins manifestes y ont droit. Le problème est toujours le même : celui du manque de cohérence et de transparence de l'EN qui laisse passer des inégalités criantes entre académies, disciplines, etc. et dresse éhontément les uns contre les autres ( divide... ) par corps, discipline etc. tout en nous méprisant tous. Avec le cruel manque d'enseignants et les difficultés de recrutement actuels, que le mouvement soit encore aussi inhumain 99% du temps traduit un total manque de considération pour les êtres humains derrière la fonction d'enseignant. Ce fonctionnement par académie est monstrueux. Descendre à une échelle départementale réglerait déjà grand nombre de problèmes sans en créer de nouveaux. Mais la casse du métier est loin d'être finie et on peut se brosser pour ne plus être un numéro corvéable à merci...
- Ingeborg B.Esprit éclairé
C'est cette remarque qui me fait tiquer. Qu'en savez-vous ?Fafnir a écrit:Parler de persiflage me semble exagérément agressif car si vous relisez bien les messages des Neo que vous incriminez, ils déplorent non pas que des points soient attribués, mais que des situations particulièrement difficiles comme celles de Nasopi puissent être considérées comme indignes de cette bonification quand des collègues aux situations moins manifestes y ont droit. Le problème est toujours le même : celui du manque de cohérence et de transparence de l'EN qui laisse passer des inégalités criantes entre académies, disciplines, etc. et dresse éhontément les uns contre les autres ( divide... ) par corps, discipline etc. tout en nous méprisant tous. Avec le cruel manque d'enseignants et les difficultés de recrutement actuels, que le mouvement soit encore aussi inhumain 99% du temps traduit un total manque de considération pour les êtres humains derrière la fonction d'enseignant. Ce fonctionnement par académie est monstrueux. Descendre à une échelle départementale réglerait déjà grand nombre de problèmes sans en créer de nouveaux. Mais la casse du métier est loin d'être finie et on peut se brosser pour ne plus être un numéro corvéable à merci...
Les gens malades n'étalent pas forcément leurs problèmes et généralement les cachent, d'ailleurs. Combien de fois ai-je entendu l'an dernier "ben dis-donc, tu as la pêche !". Ben non, mais j'évite de me plaindre de la fatigue. Et là, les persiflages commencent car il faudrait, et c'est particulièrement vrai dans le microcosme de l'Education Nationale où sont nombreux les collègues à faire un drame d'un pet de travers, en permanence exhiber ses souffrances pour justifier de quelques avantages. Seulement, ces avantages, les personnes handicapées ne les choisissent pas.
Je suis aussi choquée par le fait que Nasopi ne puissent pas obtenir ce à quoi elle a droit mais cela ne signifie pas pour autant que d'autres seraient dans une situation moins grave et auraient ainsi eu des avantages indûment. Déjà, comparer des souffrances est indécent.
- InviteeFVénérable
Ingeborg B. a écrit:C'est cette remarque qui me fait tiquer. Qu'en savez-vous ?Fafnir a écrit:Parler de persiflage me semble exagérément agressif car si vous relisez bien les messages des Neo que vous incriminez, ils déplorent non pas que des points soient attribués, mais que des situations particulièrement difficiles comme celles de Nasopi puissent être considérées comme indignes de cette bonification quand des collègues aux situations moins manifestes y ont droit. Le problème est toujours le même : celui du manque de cohérence et de transparence de l'EN qui laisse passer des inégalités criantes entre académies, disciplines, etc. et dresse éhontément les uns contre les autres ( divide... ) par corps, discipline etc. tout en nous méprisant tous. Avec le cruel manque d'enseignants et les difficultés de recrutement actuels, que le mouvement soit encore aussi inhumain 99% du temps traduit un total manque de considération pour les êtres humains derrière la fonction d'enseignant. Ce fonctionnement par académie est monstrueux. Descendre à une échelle départementale réglerait déjà grand nombre de problèmes sans en créer de nouveaux. Mais la casse du métier est loin d'être finie et on peut se brosser pour ne plus être un numéro corvéable à merci...
Les gens malades n'étalent pas forcément leurs problèmes et généralement les cachent, d'ailleurs. Combien de fois ai-je entendu l'an dernier "ben dis-donc, tu as la pêche !". Ben non, mais j'évite de me plaindre de la fatigue. Et là, les persiflages commencent car il faudrait, et c'est particulièrement vrai dans le microcosme de l'Education Nationale où sont nombreux les collègues à faire un drame d'un pet de travers, en permanence exhiber ses souffrances pour justifier de quelques avantages. Seulement, ces avantages, les personnes handicapées ne les choisissent pas.
Je suis aussi choquée par le fait que Nasopi ne puissent pas obtenir ce à quoi elle a droit mais cela ne signifie pas pour autant que d'autres seraient dans une situation moins grave et auraient ainsi eu des avantages indûment. Déjà, comparer des souffrances est indécent.
Moi, je n'en sais rien et d'ailleurs je n'ai pas exprimé mon point de vue personnel (jusqu'ici :lol:)
Pour avoir dans mon entourage proche des personnes souffrant de maladies chroniques, je ne connais que trop bien les phases d'alternance qui peuvent s' avérer trompeuses aux yeux des personnes non informées, si bien que je comprends parfaitement que l'étonnement puisse exister chez certains en voyant des situations MANIFESTEMENT (je n'ai pas dit "réellement") de moindre gravité bénéficier d'une bonification au détriment de situations MANIFESTEMENT difficiles, même si personnellement
- je partage ton opinion quant à la hiérarchisation des souffrances et des maladies que je n'ai jamais trouvée ni bonne ni productive.
- je trouve que le système actuel de mutations est inhumain sous bien des aspects et que les mesures comme la bonification évoquée ici ne suffisent pas.
- je suis convaincue que si le système était cohérent et respectueux et si l'EN ne jouait pas volontairement sur les tensions et les ridicules rivalités, le climat général serait beaucoup plus apaisé et cela bénéficierait à tous.
- Ingeborg B.Esprit éclairé
Nous sommes d'accord mais il faudrait aussi que les personnes soient à l'écoute et plus solidairesFafnir a écrit:Ingeborg B. a écrit:C'est cette remarque qui me fait tiquer. Qu'en savez-vous ?Fafnir a écrit:Parler de persiflage me semble exagérément agressif car si vous relisez bien les messages des Neo que vous incriminez, ils déplorent non pas que des points soient attribués, mais que des situations particulièrement difficiles comme celles de Nasopi puissent être considérées comme indignes de cette bonification quand des collègues aux situations moins manifestes y ont droit. Le problème est toujours le même : celui du manque de cohérence et de transparence de l'EN qui laisse passer des inégalités criantes entre académies, disciplines, etc. et dresse éhontément les uns contre les autres ( divide... ) par corps, discipline etc. tout en nous méprisant tous. Avec le cruel manque d'enseignants et les difficultés de recrutement actuels, que le mouvement soit encore aussi inhumain 99% du temps traduit un total manque de considération pour les êtres humains derrière la fonction d'enseignant. Ce fonctionnement par académie est monstrueux. Descendre à une échelle départementale réglerait déjà grand nombre de problèmes sans en créer de nouveaux. Mais la casse du métier est loin d'être finie et on peut se brosser pour ne plus être un numéro corvéable à merci...
Les gens malades n'étalent pas forcément leurs problèmes et généralement les cachent, d'ailleurs. Combien de fois ai-je entendu l'an dernier "ben dis-donc, tu as la pêche !". Ben non, mais j'évite de me plaindre de la fatigue. Et là, les persiflages commencent car il faudrait, et c'est particulièrement vrai dans le microcosme de l'Education Nationale où sont nombreux les collègues à faire un drame d'un pet de travers, en permanence exhiber ses souffrances pour justifier de quelques avantages. Seulement, ces avantages, les personnes handicapées ne les choisissent pas.
Je suis aussi choquée par le fait que Nasopi ne puissent pas obtenir ce à quoi elle a droit mais cela ne signifie pas pour autant que d'autres seraient dans une situation moins grave et auraient ainsi eu des avantages indûment. Déjà, comparer des souffrances est indécent.
Moi, je n'en sais rien et d'ailleurs je n'ai pas exprimé mon point de vue personnel (jusqu'ici :lol:)
Pour avoir dans mon entourage proche des personnes souffrant de maladies chroniques, je ne connais que trop bien les phases d'alternance qui peuvent s' avérer trompeuses aux yeux des personnes non informées, si bien que je comprends parfaitement que l'étonnement puisse exister chez certains en voyant des situations MANIFESTEMENT (je n'ai pas dit "réellement") de moindre gravité bénéficier d'une bonification au détriment de situations MANIFESTEMENT difficiles, même si personnellement
- je partage ton opinion quant à la hiérarchisation des souffrances et des maladies que je n'ai jamais trouvé ni bonne ni productive.
- je trouve que le système actuel de mutations est inhumain sous bien des aspects et que les mesures comme la bonification évoquée ici ne suffisent pas.
- je suis convaincue que si le système était cohérent et respectueux et si l'EN ne jouait pas volontairement sur les tensions et les ridicules rivalités, le climat général serait beaucoup plus apaisé et cela bénéficierait à tous.
- vesperNiveau 7
Ingeborg B. a écrit:C'est cette remarque qui me fait tiquer. Qu'en savez-vous ?Fafnir a écrit:Parler de persiflage me semble exagérément agressif car si vous relisez bien les messages des Neo que vous incriminez, ils déplorent non pas que des points soient attribués, mais que des situations particulièrement difficiles comme celles de Nasopi puissent être considérées comme indignes de cette bonification quand des collègues aux situations moins manifestes y ont droit. Le problème est toujours le même : celui du manque de cohérence et de transparence de l'EN qui laisse passer des inégalités criantes entre académies, disciplines, etc. et dresse éhontément les uns contre les autres ( divide... ) par corps, discipline etc. tout en nous méprisant tous. Avec le cruel manque d'enseignants et les difficultés de recrutement actuels, que le mouvement soit encore aussi inhumain 99% du temps traduit un total manque de considération pour les êtres humains derrière la fonction d'enseignant. Ce fonctionnement par académie est monstrueux. Descendre à une échelle départementale réglerait déjà grand nombre de problèmes sans en créer de nouveaux. Mais la casse du métier est loin d'être finie et on peut se brosser pour ne plus être un numéro corvéable à merci...
Les gens malades n'étalent pas forcément leurs problèmes et généralement les cachent, d'ailleurs. Combien de fois ai-je entendu l'an dernier "ben dis-donc, tu as la pêche !". Ben non, mais j'évite de me plaindre de la fatigue. Et là, les persiflages commencent car il faudrait, et c'est particulièrement vrai dans le microcosme de l'Education Nationale où sont nombreux les collègues à faire un drame d'un pet de travers, en permanence exhiber ses souffrances pour justifier de quelques avantages. Seulement, ces avantages, les personnes handicapées ne les choisissent pas.
Je suis aussi choquée par le fait que Nasopi ne puissent pas obtenir ce à quoi elle a droit mais cela ne signifie pas pour autant que d'autres seraient dans une situation moins grave et auraient ainsi eu des avantages indûment. Déjà, comparer des souffrances est indécent.
+1 et je maintiens ce que j'ai écrit à propos du message de Lux.
- BientôtlesudFidèle du forum
Fafnir a écrit:
Descendre à une échelle départementale réglerait déjà grand nombre de problèmes sans en créer de nouveaux.
Je pense que tu te trompes complètement dans ton analyse.
L'histoire de l'Education nationale nous apprend que les problèmes sont devenus beaucoup plus criants quand on a décentralisé d'une gestion nationale à une gestion académique des ressources humaines.
Revenir à une gestion nationale apporterait davantage que de descendre au niveau départemental, ce niveau là multiplierait d'autant plus les inégalités de traitement...
- IlianaGrand sage
Merci Fafnir, parce que des fois je me demande à quoi ça sert d'écrire certaines choses de certaines manières si c'est pour être lu comme si on n'avait pas fait cet effort.
Donc oui, le "manifestement" voulait bien dire que la personne pouvait souffrir sans que ça se voie et sans qu'elle n'ait, assez logiquement, envie de l'étaler devant tout le monde.
Et je ne demanderais jamais à quelqu'un qui obtiendrait un poste pour situation de handicap de le justifier, ça me semblerait la dernière des indélicatesses. Ingeborg, les personnes qui sont jalouses de ton TNI sont vraiment stupides. Pas besoin d'avoir été malade pour savoir, par exemple, que lever le bras pour écrire, porter des choses lourdes devient douloureux par exemple, et qu'alors évidemment, avoir sa salle et un TNI sont la moindre des choses pour rendre le quotidien moins pénible.
Pour ma part, j'évoquais justement une collègue qui ne cachait absolument pas son problème, puisqu'elle passait à peu près l'intégralité de son temps à se plaindre, donc je ne vois pas comment on aurait pu ne pas être au courant. Et l'entendre dire que c'était dur d'être debout, alors qu'elle passait un temps infini debout à blablater en salle des profs en te tenant la jambe et en te racontant sa vie... comment dire... ça passe mal.
Donc oui, le "manifestement" voulait bien dire que la personne pouvait souffrir sans que ça se voie et sans qu'elle n'ait, assez logiquement, envie de l'étaler devant tout le monde.
Et je ne demanderais jamais à quelqu'un qui obtiendrait un poste pour situation de handicap de le justifier, ça me semblerait la dernière des indélicatesses. Ingeborg, les personnes qui sont jalouses de ton TNI sont vraiment stupides. Pas besoin d'avoir été malade pour savoir, par exemple, que lever le bras pour écrire, porter des choses lourdes devient douloureux par exemple, et qu'alors évidemment, avoir sa salle et un TNI sont la moindre des choses pour rendre le quotidien moins pénible.
Pour ma part, j'évoquais justement une collègue qui ne cachait absolument pas son problème, puisqu'elle passait à peu près l'intégralité de son temps à se plaindre, donc je ne vois pas comment on aurait pu ne pas être au courant. Et l'entendre dire que c'était dur d'être debout, alors qu'elle passait un temps infini debout à blablater en salle des profs en te tenant la jambe et en te racontant sa vie... comment dire... ça passe mal.
_________________
Minuit passé déjà. Le feu s'est éteint et je sens le sommeil qui gagne du terrain.
Je vais m'endormir contre vous, respirer doucement, parce que je sais où nous allons désormais.
Fauve - Révérence
- InviteeFVénérable
Bientôtlesud a écrit:Fafnir a écrit:
Descendre à une échelle départementale réglerait déjà grand nombre de problèmes sans en créer de nouveaux.
Je pense que tu te trompes complètement dans ton analyse.
L'histoire de l'Education nationale nous apprend que les problèmes sont devenus beaucoup plus criants quand on a décentralisé d'une gestion nationale à une gestion académique des ressources humaines.
Revenir à une gestion nationale apporterait davantage que de descendre au niveau départemental, ce niveau là multiplierait d'autant plus les inégalités de traitement...
Tu te trompes complètement dans l'interprétation de mon propos, en le prenant tronqué. Je parle de mutations par département au lieu d'académie, mais avec des règles nationales, JUSTEMENT ! Les mêmes partout. Je suis précisément contre les disparités académiques...
Je parle d'un mouvement en unités départementales pour éviter les disparités entre les académies (phase inter) ET au sein des académies (phase intra, exemple de Toulouse avec des départements qui s'arrachent et d'autres qui manquent cruellement d'enseignants et sont dans les départements français qui manquent le plus de profs... pendant que les 'natifs' de ces départements font une dépression dans le Nord...). Il y a ce souci de devoir "passer le cap" de l'inter dite "académie attractive" (ce qui ne veut rien dire) pour pouvoir prétendre à une zone désertée à l'intra (dite "non attractive")... Sans compter que, parfois, on vise une zone à cheval sur plusieurs académies différentes... dans mon cas personnel, par exemple, pour ce mouvement - ci, 4 académies différentes !!!!!
Dans l'idéal, un mouvement en un seul temps aurait ma préférence (mais là je sais que je rêve).
- vesperNiveau 7
Iliana a écrit: Pour ma part, j'évoquais justement une collègue qui ne cachait absolument pas son problème, puisqu'elle passait à peu près l'intégralité de son temps à se plaindre, donc je ne vois pas comment on aurait pu ne pas être au courant. Et l'entendre dire que c'était dur d'être debout, alors qu'elle passait un temps infini debout à blablater en salle des profs en te tenant la jambe et en te racontant sa vie... comment dire... ça passe mal.
Bah oui, le handicap ne prémunit pas contre la bêtise, mais était-ce le propos ?
- BientôtlesudFidèle du forum
Fafnir a écrit:
Dans l'idéal, un mouvement en un seul temps aurait ma préférence (mais là je sais que je rêve).
On est d'accord alors. mea culpa
- IlianaGrand sage
Non, le propos je l'ai tenu là :
Mais j'estime que l'exemple de la collègue que j'ai évoqué explique aussi que, parfois, ça sème le doute dans l'esprit des gens dans les établissements, et que malheureusement ça dessert les autres.
Quant aux disparités d'un endroit à l'autre, je les trouve scandaleuses.
Maintenant, si tu préfères, je peux te soumettre mes posts avant de les envoyer, et tu me valideras ou non pour me dire s'ils sont hors de propos ou pertinents ?
Iliana a écrit:J'espère, tonio, que ce n'est pas irrévocable et que tu trouveras le moyen de faire valoir ce que tu mérites d'avoir au regard de ta situation
Et je reste consternée pour Nasopi... ce n'est déjà pas évident quand le handicap nous concerne soi, mais quand il s'agit de porter le handicap de ses proches, ça devient un cauchemar, visiblement
Mais j'estime que l'exemple de la collègue que j'ai évoqué explique aussi que, parfois, ça sème le doute dans l'esprit des gens dans les établissements, et que malheureusement ça dessert les autres.
Quant aux disparités d'un endroit à l'autre, je les trouve scandaleuses.
Maintenant, si tu préfères, je peux te soumettre mes posts avant de les envoyer, et tu me valideras ou non pour me dire s'ils sont hors de propos ou pertinents ?
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Fauve - Révérence
- vesperNiveau 7
I would prefer not to, si tu n'y vois pas d'inconvénient...et tant que j'y suis, je maintiens ce que j'ai écrit à propos de la bêtise : ta collègue est peut-être bête, mais elle n'en est pas moins handicapée.
- IlianaGrand sage
Ça je n'en doute pas une seconde.
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Fauve - Révérence
- tonio007Niveau 1
Merci pour vos réponses.
Dommage que ma demande ait pu créer une "polémique".
Je ne sais toujours pas ce qu'il sera pour moi par rapport à ma mutation, c'est très dur...
Dommage que ma demande ait pu créer une "polémique".
Je ne sais toujours pas ce qu'il sera pour moi par rapport à ma mutation, c'est très dur...
- NasopiBon génie
J'espère que tu auras plus de chance que moi, tonio.
_________________
"Donne-moi la sérénité nécessaire pour accepter telles qu’elles sont les choses qu’on ne peut pas changer, donne-moi le courage de changer celles qui doivent l’être ; donne-moi la sagesse qui permet de discerner les unes et les autres." (Marc-Aurèle)
- tonio007Niveau 1
Je te remercie Nasopi.
- lyannaNiveau 5
A tout hasard, est-ce que l'un d'entre vous est dans l'académie de Toulouse ? Savez-vous si Toulouse fait partie des académie où c'est "facile" d'obtenir ces fameux 1000 points ?
Je ne me rends pas compte si ça sert à quelque chose que je me fatigue avec plein de paperasses... ça prend du temps, de l'énergie, et j'en ai pas beaucoup... Vous allez me dire, sans essayer, c'est sûr que ça marchera pas, mais c'était pour essayer d'avoir une idée...
Merci beaucoup
Je ne me rends pas compte si ça sert à quelque chose que je me fatigue avec plein de paperasses... ça prend du temps, de l'énergie, et j'en ai pas beaucoup... Vous allez me dire, sans essayer, c'est sûr que ça marchera pas, mais c'était pour essayer d'avoir une idée...
Merci beaucoup
- DaphnéDemi-dieu
Il n'y a pas d'académie où il est "facile" d'obtenir ces points : il y a un médecin conseil qui examine le dossier et des règles strictes appliquées par les gestionnaires de service.
1000 points ça ne se donne pas facilement comme ça ! Et surtout ça ne peut se donner que sur un voeu large.
Après ne connaissant pas ta situation, difficile de se pronocer.
1000 points ça ne se donne pas facilement comme ça ! Et surtout ça ne peut se donner que sur un voeu large.
Après ne connaissant pas ta situation, difficile de se pronocer.
- Mickael97412Niveau 2
A La Réunion, c'était très aléatoire
On n'était pas nombreux à l'avoir. Un ami l'a eu car il était handicapé, moi je l'ai eu car je suis tuteur de mon frère handicapé...mais d'autres dossiers n'ont pas obtenu les 1000 points...
On n'était pas nombreux à l'avoir. Un ami l'a eu car il était handicapé, moi je l'ai eu car je suis tuteur de mon frère handicapé...mais d'autres dossiers n'ont pas obtenu les 1000 points...
- RendashBon génie
Ingeborg B. a écrit:Alors, même si je n'ai pas des problèmes aussi graves, je dois aussi dire que c'est pénible de devoir rappeler aux gens que oui, on n'a besoin d'aménagements spéciaux. Pour ma part, je dois me justifier à nouveau du fait d'avoir ma salle avec tni. Oui c'est pénible de devoir sans cesse rappeler aux gens qu'on a eu un cancer et de s'apercevoir que les gens ne me croient pas quand je dis que certaines séquelles sont permanentes. Certains collègues sont à la limite de penser que je profite de la situation
De plus, comme certains l'ont dit, quelqu'un qui a des problèmes de santé ne l'affiche pas forcément sur son visage.
+1. Quand on ne te regarde pas avec des yeux ronds comme des billes en disant "ben, c'est du passé, y'a pas de raison que tu demandes quoi que ce soit maintenant". Ou bien "ben c'est pas si grave, il a quand même eu sa licence puis son concours, non?".
_________________
"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- Marcelle DuchampExpert spécialisé
Mince alors...
Quand je vous lis, je désespère...
J'ai rencontré le médecin du rectorat de Versailles en juin 2014. J'avais apporté ma RQTH et ai raconté mon histoire (banale dépression avec hypersomnie) et j'ai parlé anecdotiquement parce que j'avais des cernes de malade, les deux accidents cérébraux de mon petit frère qui m'ont lessivée.
Le médecin m'avait dit que selon lui, je "méritais" la bonification car cela fait 4 ans que je suis suivie et sous traitement et qu'en plus, j'avais le souci de mon frère.
J'ai dit que je ne vivais pas avec lui donc je ne suis pas concernée au quotidien et que c'était juste difficile psychologiquement de le savoir handicapé physiquement... Et que ça ne nécessitait pas de figurer dans mon dossier.
Je dois le revoir sous peu... j'ai peur qu'il soit trop enthousiaste et de me faire des faux plans
Quand je vous lis, je désespère...
J'ai rencontré le médecin du rectorat de Versailles en juin 2014. J'avais apporté ma RQTH et ai raconté mon histoire (banale dépression avec hypersomnie) et j'ai parlé anecdotiquement parce que j'avais des cernes de malade, les deux accidents cérébraux de mon petit frère qui m'ont lessivée.
Le médecin m'avait dit que selon lui, je "méritais" la bonification car cela fait 4 ans que je suis suivie et sous traitement et qu'en plus, j'avais le souci de mon frère.
J'ai dit que je ne vivais pas avec lui donc je ne suis pas concernée au quotidien et que c'était juste difficile psychologiquement de le savoir handicapé physiquement... Et que ça ne nécessitait pas de figurer dans mon dossier.
Je dois le revoir sous peu... j'ai peur qu'il soit trop enthousiaste et de me faire des faux plans
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Je m’excuse par avance des fautes d’accord, de grammaire, de syntaxe et de conjugaison que je peux laisser passer dans mes écrits. Je suis aphasique suite à un AVC et je réapprends à écrire depuis presque 5 ans. J'ai un grand problème avec le subjonctif et le genre des mots!
- WonderWomanBon génie
Ma petite Marcelle, je souhaite de tout coeur que tu les ai, ces points. Recontacte le médecin du rectorat et exprime tes inquiétudes.
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Vide dressing petite fille https://www.vinted.fr/membres/15210542-wiwiagathe
Vide dressing sur néo : https://www.neoprofs.org/t128716-vd-fille-wonderwoman-du-3-mois-au-4-ans-sergent-major-jacadi-zara-dpam-kiabi-verbaudet#4954294
- RendashBon génie
Marcelle Duchamp, je compatis. J'ai appris que si je voulais que mon dossier médical soit pris en compte, il fallait que je me tartine trois tonnes de démarches administratives....c'est bien connu, un stagiaire a tout loisir de s'occuper de ça. Et par dessus le marché, il me faut une RQTH
C'est déprimant, j'y pane rien. Je vais tâcher de me bouger, parce que je déteste baisser les bras, mais le cœur n'y est même pas. Je ne sais même pas si j'aurai le temps de les faire, ces putains de démarches.
C'est déprimant, j'y pane rien. Je vais tâcher de me bouger, parce que je déteste baisser les bras, mais le cœur n'y est même pas. Je ne sais même pas si j'aurai le temps de les faire, ces putains de démarches.
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
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