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- roxanneOracle
Excuse-moi, mais 3 ou 4 absences non justifiées par an qui passent sans problème, ni rattrapage, ça me parait énorme . Tant mieux si ça passe, mais imagine si tout le monde fait ça (quelle que soit la raison par ailleurs).Ernst a écrit:Tardis a écrit:L'an dernier j'ai raté une journée par maladie. Pas de certificat médical, pas d'heures rattrapées et pas de retrait de salaire. Mais si j'avais donné un certificat médical j'aurais perdu une journée.
Le monde à l'envers?
J'ai vécu la même situation : néo-titulaire et soucieux des règlements, je fournissais un certificat pour mes absences d'une journée. Je n'ai jamais eu d'absence de plus d'une journée pour raisons de santé, seulement une vieille blessure au dos qui se réveille parfois. Résultat : on me retirait une journée de salaire.
Au bout de 2 ans, je m'absentais une journée, en prévenant tôt le matin (ce qui est la moindre des choses) la direction. À mon retour, je n'accomplissais aucune démarche, ni certificat médical ni proposition de rattrapage. Je n'ai plus jamais eu de retrait sur salaire.
Je continue de pratiquer cette "méthode", sans aucune conséquence.
Je précise que mes seules absences sont des absences d'une journée, environ 3 ou 4 par an.
- ElbertaHabitué du forum
Il serait temps de s'inspirer de la Suisse, qui donne le droit à deux jours d'absence sans certificat. On considère qu'il n'est pas nécessaire d'aller chez le médecin pour un rhume, une migraine ou une gastro. Et on fait confiance.
On économise le trou de la Sécu, on évite de contaminer des gens et on se repose, pour ne pas être arrêté plus longtemps, plutôt de passer la journée à chercher un médecin.
On économise le trou de la Sécu, on évite de contaminer des gens et on se repose, pour ne pas être arrêté plus longtemps, plutôt de passer la journée à chercher un médecin.
- gregforeverGrand sage
Elberta: je suis bien d'accord avec ça!
- ErnstNiveau 6
C'est très raisonnable en effet. Inspirons-nous des Suisses!
Quant à l'argument du "imagine si tout le monde fait ça", je n'y souscrit évidemment pas, c'est un raisonnement par l'absurde. Mes absences d'une journée, tout de même limitées en nombre, me paraissent moins dommageables que les régulières absences d'une semaine ou plus de beaucoup de mes collègues, à grand renfort de certificats médicaux.
Et pour en rajouter une couche, parce que j'adore ca, ce que je vous raconte plus haut se produit dans des établissements différents. Par conséquent, l'institution doit s'y retrouver d'une manière ou d'une autre. Après, je ne suis pas à l'abri d'une régulation tardive, mais enfin, passé un certain nombre d'années, je n'y crois plus guère...
Ma direction actuelle me passe volontiers ces écarts, puisque je ne compte pas non plus certaines heures en accompagnement, formation interne, etc. J'ai la chance de travailler dans un établissement où le donnant-donnant fonctionne encore de façon tacite.
Quant à l'argument du "imagine si tout le monde fait ça", je n'y souscrit évidemment pas, c'est un raisonnement par l'absurde. Mes absences d'une journée, tout de même limitées en nombre, me paraissent moins dommageables que les régulières absences d'une semaine ou plus de beaucoup de mes collègues, à grand renfort de certificats médicaux.
Et pour en rajouter une couche, parce que j'adore ca, ce que je vous raconte plus haut se produit dans des établissements différents. Par conséquent, l'institution doit s'y retrouver d'une manière ou d'une autre. Après, je ne suis pas à l'abri d'une régulation tardive, mais enfin, passé un certain nombre d'années, je n'y crois plus guère...
Ma direction actuelle me passe volontiers ces écarts, puisque je ne compte pas non plus certaines heures en accompagnement, formation interne, etc. J'ai la chance de travailler dans un établissement où le donnant-donnant fonctionne encore de façon tacite.
- DanskaProphète
Ernst a écrit:C'est très raisonnable en effet. Inspirons-nous des Suisses!
Quant à l'argument du "imagine si tout le monde fait ça", je n'y souscrit évidemment pas, c'est un raisonnement par l'absurde. Mes absences d'une journée, tout de même limitées en nombre, me paraissent moins dommageables que les régulières absences d'une semaine ou plus de beaucoup de mes collègues, à grand renfort de certificats médicaux.
Et pour en rajouter une couche, parce que j'adore ca, ce que je vous raconte plus haut se produit dans des établissements différents. Par conséquent, l'institution doit s'y retrouver d'une manière ou d'une autre. Après, je ne suis pas à l'abri d'une régulation tardive, mais enfin, passé un certain nombre d'années, je n'y crois plus guère...
Ma direction actuelle me passe volontiers ces écarts, puisque je ne compte pas non plus certaines heures en accompagnement, formation interne, etc. J'ai la chance de travailler dans un établissement où le donnant-donnant fonctionne encore de façon tacite.
Attention à ce genre de remarques : les collègues en question ont probablement de très bonnes raisons d'avoir des arrêts maladie.
A titre personnel, je n'ai jamais compris comment faisaient les gens qui affirment pouvoir obtenir facilement des arrêts maladie ou ceux qui suggèrent de "se mettre en arrêt" : désert médical oblige, voir un médecin pour un réel problème est déjà un parcours du combattant, alors pour des certificats de complaisance, c'est inimaginable.
- nicole 86Expert spécialisé
Elberta a écrit:Il serait temps de s'inspirer de la Suisse, qui donne le droit à deux jours d'absence sans certificat. On considère qu'il n'est pas nécessaire d'aller chez le médecin pour un rhume, une migraine ou une gastro. Et on fait confiance.
On économise le trou de la Sécu, on évite de contaminer des gens et on se repose, pour ne pas être arrêté plus longtemps, plutôt de passer la journée à chercher un médecin.
C'était le cas en France à l'EN autrefois, cependant il ne s'agissait pas d'un droit mais d'une autorisation accordée par le CDE, je crois me souvenir d'un nombre maximal de trois par an.
- ElbertaHabitué du forum
Je ne l’ai pas connu et je travaille depuis 1998 ! En revanche, dans le premier degré, j’ai eu, il y a bien longtemps, un directeur très compréhensif et humain. Mais plus aucun depuis son départ.
- ditaNeoprof expérimenté
C'était un jour par mois pour les dames, à cause des règles. C'est ce qui avait été dit il y a 30 ans mais c'était déjà tombé en désuétude.
- DhatturaHabitué du forum
Dites, j'ai un rdv pour un examen médical important dans 2semaines.
J'ai rempli une autorisation d'absence avec la convocation de l'hôpital jointe. Je ne pense pas pouvoir rattraper ces heures vu la complexité des emplois du temps de chacun...
Dans ce cas il y a une retenue sur salaire, c'est ça?
Merci de m'éclairer
J'ai rempli une autorisation d'absence avec la convocation de l'hôpital jointe. Je ne pense pas pouvoir rattraper ces heures vu la complexité des emplois du temps de chacun...
Dans ce cas il y a une retenue sur salaire, c'est ça?
Merci de m'éclairer
- EnglishTidsearNiveau 9
Pas forcément. Un proviseur compréhensif t'autorisera à t'absenter pour raison de santé sans retenue sur salaire. Le mien m'avait autorisé à partir un vendredi matin pour un week-end offert, tous frais payés, sans possibilité de rattraper les heures de cours.
- colombaneFidèle du forum
Les retenues sur salaire, on les fait pour les jours de grève... pour les autres cas, je n'ai jamais vu.. attends de voir la réponse du chef.. ou c'est "cadeau", ou il aura trouvé une possibilité de rattrapage à laquelle tu n'aurais pas pensé. Au pire, tu proposes de rattraper dès qu'une opportunité se présentera.
Dans mon établissement, des enseignants s'échangeaient des heures.... tout le monde était content... et ni vu ni connu, surtout si l'un des deux ne voulait pas que le chef connaisse le motif de l'absence.
Dans mon établissement, des enseignants s'échangeaient des heures.... tout le monde était content... et ni vu ni connu, surtout si l'un des deux ne voulait pas que le chef connaisse le motif de l'absence.
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N'allez pas là où le chemin peut mener. Allez là où il n'y a pas de chemin et laissez une trace (R. W. Emerson)
- cléliaFidèle du forum
colombane a écrit:Dans mon établissement, des enseignants s'échangeaient des heures.... tout le monde était content... et ni vu ni connu, surtout si l'un des deux ne voulait pas que le chef connaisse le motif de l'absence.
On le fait aussi dans mon établissement. En revanche, on prévient toujours le chef d'établissement parce qu'en cas de problème ou de simple absence du professeur "remplaçant", les choses peuvent vite se compliquer. Sans information au chef, le professeur reste responsable de la classe qu'il est censé avoir.
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Il voyagea.
Il connut la mélancolie des paquebots, les froids réveils sous la tente, l’étourdissement des paysages et des ruines, l’amertume des sympathies interrompues.
Il revint.
Il fréquenta le monde, et il eut d’autres amours, encore.
- colombaneFidèle du forum
Bien sûr, ce n'était pas en douce.... et comme c'était le chef qui notait les cours et les heures sur pronote... et modifications d'emplois du temps, impossible de passer au travers ! Ne serait-ce que pour des raisons de sécurité, à tout moment, on doit savoir qui est à quel endroit, quelles sont les salles libres, etc. Celui qui se serait risqué à cela n'aurait jamais recommencé !
Mais la démarche n'était pas une demande d'autorisation d'absence, mais une demande de modification d'emploi du temps officielle, signée des deux intervenants et des délégués de classe. Nous en recevions un certain nombre par semaine...
Mais la démarche n'était pas une demande d'autorisation d'absence, mais une demande de modification d'emploi du temps officielle, signée des deux intervenants et des délégués de classe. Nous en recevions un certain nombre par semaine...
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- cléliaFidèle du forum
Nous sommes d'accord. C'est l'expression "ni vu ni connu" qui m'a induite en erreur.
Je trouve aussi que c'est une solution à privilégier, en particulier pour les rendez-vous médicaux : elle évite de devoir demander une faveur au chef pour des choses qu'on peut anticiper. Encore faut-il que ce soit possible (pour les collègues de langue qui ont des groupes sur plusieurs classes par exemple, ça peut être difficile).
Je trouve aussi que c'est une solution à privilégier, en particulier pour les rendez-vous médicaux : elle évite de devoir demander une faveur au chef pour des choses qu'on peut anticiper. Encore faut-il que ce soit possible (pour les collègues de langue qui ont des groupes sur plusieurs classes par exemple, ça peut être difficile).
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Il voyagea.
Il connut la mélancolie des paquebots, les froids réveils sous la tente, l’étourdissement des paysages et des ruines, l’amertume des sympathies interrompues.
Il revint.
Il fréquenta le monde, et il eut d’autres amours, encore.
- Ajonc35Sage
colombane a écrit:Les retenues sur salaire, on les fait pour les jours de grève... pour les autres cas, je n'ai jamais vu.. attends de voir la réponse du chef.. ou c'est "cadeau", ou il aura trouvé une possibilité de rattrapage à laquelle tu n'aurais pas pensé. Au pire, tu proposes de rattraper dès qu'une opportunité se présentera.
Dans mon établissement, des enseignants s'échangeaient des heures.... tout le monde était content... et ni vu ni connu, surtout si l'un des deux ne voulait pas que le chef connaisse le motif de l'absence.
Autrefois, on changeait les heures entre nous en accord avec la vie scolaire, ce qui pouvait aussi les arranger et arranger les élèves aussi si un prof absent. Donc du donnant-donnant. Une année ou deux avant mon départ le chef a durci et c'est devenu le bazar pour tout le monde.
Quand ma petite-ajonc est née, la Direction m'a offert mon lundi après midi et grâce aux collègues ( l'avion revenait en tout début d'après-midi). Une direction qui savait que d'une manière ou d'une autre, je rembourserai. Un autre temps.....
- kai002Niveau 9
Pseudo a écrit:Babayaga a écrit:florestan a écrit: On a le droit de ne pas pouvoir un jour quand même! Avec ou sans enfants peut importe parfois, les jours "enfants malades" ça soulage perso ( genre merci d'avoir de la fièvre mon poussin, que la première mère qui ne comprend pas ça me jette la pierre).
Notre métier est très exposé et fort mal payé. En ce moment je suis en plein échange franco allemand ( je fais ça tous les ans, je sais il y a beaucoup d'intervenants sur ce forum qui sont contre tout travail/sortie en dehors des cours bref mea culpa mais pour moi c'est essentiel d'ammener les gamins à l'étranger) cet après-midi je sors les mômes (bateaux mouches/Tour Eiffel quelle origialité n absence de ce matin c'est " vous voulez que je fasse un caca nerveux devant tout le monde ou que je rentre chez moi en plantant le groupe?")
La rigidité extrême des deux côtés (administration comme enseignants) ne peut conduire qu'à une situation de blocage.
Théoriquement non. Dans les textes nous n'avons pas ce droit.
Personnellement, on me l'a toujours accordé car c'était des cas d'urgence. Et quand je ne pouvais pas rattraper toutes mes heures, mon .
Théoriquement. Mais le prof n'est pas un sur-homme. Il m'est arrivé d'être en panne de voiture, ou de ne pas pouvoir partir de chez moi car clés perdus, il m'est également arrivé de ne pas aller travailler après une nuit complète d'insomnie. Ce n'est pas prévu par les textes, et pourtant, ô ! Ca arrive !
Quand je suis tombé en rade de voiture, on m'a fait rattraper mes heures de cours de 12h à 13h ....
- nc33Niveau 10
On peut proposer de rattraper le nombre d'heures manquée sans trop se soucier de rattraper exactement avec les élèves qui ne nous ont pas eu. Avec une autre classe que l'on a, avec une partie des élèves seulement...Dhattura a écrit:Dites, j'ai un rdv pour un examen médical important dans 2semaines.
J'ai rempli une autorisation d'absence avec la convocation de l'hôpital jointe. Je ne pense pas pouvoir rattraper ces heures vu la complexité des emplois du temps de chacun...
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