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- Sylvain de Saint-SylvainGrand sage
"Monsieur, j'ai une question !"
"Oui Bacchus ?"
"Votre cours, il dure plus longtemps que les autres, non ? C'est bizarre, j'ai l'impression qu'il fait plus d'heures !"
"Mais monsieur, vos consignes elles sont trop pas claires ! Comment on pouvait savoir qu'on pouvait modifier la phrase ?" (Il s'agissait de remplacer des noms par des verbes de la même famille) - et la classe de s'indigner en chœur.
"Mais ça sert à rien, personne emploie ces mots-là !"
"Non mais monsieur, oui on bavardait pardon, excusez-nous ! Mais c'est qu'on n'arrive pas à savoir si votre trousse elle est bleu foncé ou noire !"
"Monsieur, c'est bientôt fini ?"
Tout ça en une heure de cours. C'était assez exceptionnel. Mais, avec l'une des mes deux 5e, je m'en prends quand même régulièrement, bien qu'en concentration moindre. En littérature surtout (en grammaire, je crois que je parviens parfois à les intéresser). Et je fatigue un peu, je ne sais plus comment réagir. Est-ce de l'insolence ? Cela me déconcerte à chaque fois, car, dans mes souvenirs de collège, nous étions capables de beaucoup de choses, mais pas de remarques comme ça, de critique frontale du cours d'un professeur (peut-être de certaines remarques sur l'utilité, cependant). Comment réagissez-vous ?
Et si il y a des trucs pour éviter d'y penser toute la journée après, je suis aussi preneur. :succes:
"Oui Bacchus ?"
"Votre cours, il dure plus longtemps que les autres, non ? C'est bizarre, j'ai l'impression qu'il fait plus d'heures !"
"Mais monsieur, vos consignes elles sont trop pas claires ! Comment on pouvait savoir qu'on pouvait modifier la phrase ?" (Il s'agissait de remplacer des noms par des verbes de la même famille) - et la classe de s'indigner en chœur.
"Mais ça sert à rien, personne emploie ces mots-là !"
"Non mais monsieur, oui on bavardait pardon, excusez-nous ! Mais c'est qu'on n'arrive pas à savoir si votre trousse elle est bleu foncé ou noire !"
"Monsieur, c'est bientôt fini ?"
Tout ça en une heure de cours. C'était assez exceptionnel. Mais, avec l'une des mes deux 5e, je m'en prends quand même régulièrement, bien qu'en concentration moindre. En littérature surtout (en grammaire, je crois que je parviens parfois à les intéresser). Et je fatigue un peu, je ne sais plus comment réagir. Est-ce de l'insolence ? Cela me déconcerte à chaque fois, car, dans mes souvenirs de collège, nous étions capables de beaucoup de choses, mais pas de remarques comme ça, de critique frontale du cours d'un professeur (peut-être de certaines remarques sur l'utilité, cependant). Comment réagissez-vous ?
Et si il y a des trucs pour éviter d'y penser toute la journée après, je suis aussi preneur. :succes:
- titritNiveau 8
Je suis preneuse aussi,
j'ai eu droit à "mais quand c'est qu'on commence à travailler?" au cours d'un bilan (c'est nul, c'est comme les autres cours)
j'ai eu droit à "mais quand c'est qu'on commence à travailler?" au cours d'un bilan (c'est nul, c'est comme les autres cours)
- Marie LaetitiaBon génie
Je ne saurais que te dire. J'aurais tendance à répondre de manière cassante, si c'est fait exprès, en toute conscience.
"Monsieur, j'ai une question !"
"Oui Bacchus ?"
"Votre cours, il dure plus longtemps que les autres, non ? C'est bizarre, j'ai l'impression qu'il fait plus d'heures !
"Bacchus, tu sais que ta remarque est impolie, là? Sinon, est-ce que tu veux une heure de retenue? Parce que je confirme alors que mon cours durera plus longtemps, juste pour toi."
"Mais monsieur, vos consignes elles sont trop pas claires ! Comment on pouvait savoir qu'on pouvait modifier la phrase ?" (Il s'agissait de remplacer des noms par des verbes de la même famille) - et la classe de s'indigner en chœur.
"Apprends déjà à parler avant de me faire des leçons sur la manière de rédiger des consignes! Sinon tu vas trop pas te retrouver avec un super texte à recopier!"
"Mais ça sert à rien, personne emploie ces mots-là !
"En même temps, Bacchus, avec tes dix mots de vocabulaire..."
"Non mais monsieur, oui on bavardait pardon, excusez-nous ! Mais c'est qu'on n'arrive pas à savoir si votre trousse elle est bleu foncé ou noire !
"Et le gagnant est... Bacchus! Tu viens de remporter le recopiage d'une page sur le vocabulaire des couleurs, je vais chercher cela rien que pour toi, puisque le sujet t'intéresse!"
"Monsieur, c'est bientôt fini ?"
Même chose que la première remarque. Seule chose, il faut pourrir le premier qui s'esclaffe. Que ça fasse rire la classe c'est le but, mais ils doivent piger qu'en profiter pour faire une bronca, c'est à leurs risques et périls.
"Monsieur, j'ai une question !"
"Oui Bacchus ?"
"Votre cours, il dure plus longtemps que les autres, non ? C'est bizarre, j'ai l'impression qu'il fait plus d'heures !
"Bacchus, tu sais que ta remarque est impolie, là? Sinon, est-ce que tu veux une heure de retenue? Parce que je confirme alors que mon cours durera plus longtemps, juste pour toi."
"Mais monsieur, vos consignes elles sont trop pas claires ! Comment on pouvait savoir qu'on pouvait modifier la phrase ?" (Il s'agissait de remplacer des noms par des verbes de la même famille) - et la classe de s'indigner en chœur.
"Apprends déjà à parler avant de me faire des leçons sur la manière de rédiger des consignes! Sinon tu vas trop pas te retrouver avec un super texte à recopier!"
"Mais ça sert à rien, personne emploie ces mots-là !
"En même temps, Bacchus, avec tes dix mots de vocabulaire..."
"Non mais monsieur, oui on bavardait pardon, excusez-nous ! Mais c'est qu'on n'arrive pas à savoir si votre trousse elle est bleu foncé ou noire !
"Et le gagnant est... Bacchus! Tu viens de remporter le recopiage d'une page sur le vocabulaire des couleurs, je vais chercher cela rien que pour toi, puisque le sujet t'intéresse!"
"Monsieur, c'est bientôt fini ?"
Même chose que la première remarque. Seule chose, il faut pourrir le premier qui s'esclaffe. Que ça fasse rire la classe c'est le but, mais ils doivent piger qu'en profiter pour faire une bronca, c'est à leurs risques et périls.
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- philannDoyen
PAreil que ML, faut sanctionner l'insolence!
Ils n'ont pas à croire qu'on attend leur opinion sur chaque micro-fait!
Commenter ce que fait ou dit le prof, la conception du cours ou des contrôles, c'est un manque de respect!
Ils n'ont pas à croire qu'on attend leur opinion sur chaque micro-fait!
Commenter ce que fait ou dit le prof, la conception du cours ou des contrôles, c'est un manque de respect!
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2014-2015: poste fixe dans les Hauts de Seine
2013-2014: certifiée stagiaire dans les Hauts de Seine
2011-2013: prof. contractuelle dans l'Essonne
- Sylvain de Saint-SylvainGrand sage
Ouais. Ça me rassure de voir que d'autres sanctionneraient, alors que je ne savais même pas si on pouvait considérer ça comme de l'insolence.
- TaekNiveau 8
C'est à toi de réagir dès la première remarque pour ne pas laisser passer ça et que ça dégénère comme tu peux le décrire. Première remarque, soit tu as de la répartie et tu t'en sors en répliquant à l'élève de façon à ce qu'il soit gêné et que ses camarades se moquent de lui (et du coup tous les élèves se méfieront de peur de prendre une veste par le prof), soit tu préviens que tu ne tolères pas ce genre de remarques et qu'à la prochaine tu colles.
Maintenant que c'est la fin de l'année c'est peut être un peu tard, si les élèves sont habitués à ce que tu laisses passer les remarques ils ne comprendront pas trop pourquoi tu changes de comportement et ça pourrait être pire... Mais tu le sais pour l'an prochain !
Après pour éviter d'y penser... J'ai pas de remède miracle Mais il faut accepter que parfois, on puisse faire des cours à***, surtout quand on est stagiaire.
Maintenant que c'est la fin de l'année c'est peut être un peu tard, si les élèves sont habitués à ce que tu laisses passer les remarques ils ne comprendront pas trop pourquoi tu changes de comportement et ça pourrait être pire... Mais tu le sais pour l'an prochain !
Après pour éviter d'y penser... J'ai pas de remède miracle Mais il faut accepter que parfois, on puisse faire des cours à***, surtout quand on est stagiaire.
- PointàlaligneExpert
un bon vieux tacle !Sylvain de Saint-Sylvain a écrit:. Comment réagissez-vous ?
- On s'ennuie / c'est long / on ne fait rien
"Pas de problème, je vais dicter la suite du cours, et ça ira beaucoup plus vite. N'hésitez pas à me signaler à nouveau si c'est trop long, surtout !" - Personne ne parle comme ça ?
"Vous êtes ici pour améliorer votre niveau de langue" - Les remarques sur les habits / la trousse / ce qu'il y a par la fenêtre
"Je vais noter cette remarque dans les carnets de tous ceux que ça intéresse, et les parents le signeront !"
Sylvain de Saint-Sylvain a écrit:.
Et si il y a des trucs pour éviter d'y penser toute la journée après, je suis aussi preneur. :succes:
- coindeparadisGuide spirituel
Comme les collègues. Et à la question "A quoi ça sert madame ?", je ne me justifie plus. Je réponds : "A rien, et c'est pour cela qu'on l'étudie". On gagne du temps en mouchant rapidement l'élève, et en général les autres surenchérissent par un "cassé le boufon" qui clôt l'affaire.
- cariboucGuide spirituel
:shock: Ne les laisse pas faire, Sylvain. C'est hyper choquant, ce qu'ils se permettent de te dire.
Comme les autres, je te dirais : "sanctionne systématiquement."
À la première remarque, tu relèves et expliques que c'est déplacé. Peu importe qu'ils trouvent le cours trop long, c'est 55 mn comme les autres
Et tu as aussi le droit de péter les plombs parfois et de les mettre en interro/en exercices "en autonomie" (je l'ai fait hier : seulement cinq de mes 22 cinquièmes avaient fait le boulot et apporter leurs affaires = bouquin de grammaire + exos de conjugaison (on révise l'impératif, ça tombe bien ) dans le silence le plus monacal qui soit. Nanmèo !
Surtout, tiens bon cette année. Tu fais la plus dure année
Comme les autres, je te dirais : "sanctionne systématiquement."
À la première remarque, tu relèves et expliques que c'est déplacé. Peu importe qu'ils trouvent le cours trop long, c'est 55 mn comme les autres
Et tu as aussi le droit de péter les plombs parfois et de les mettre en interro/en exercices "en autonomie" (je l'ai fait hier : seulement cinq de mes 22 cinquièmes avaient fait le boulot et apporter leurs affaires = bouquin de grammaire + exos de conjugaison (on révise l'impératif, ça tombe bien ) dans le silence le plus monacal qui soit. Nanmèo !
Surtout, tiens bon cette année. Tu fais la plus dure année
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"J'adore parler de rien : c'est le seul domaine où j'ai de vagues connaissances" (O. Wilde)
- Sylvain de Saint-SylvainGrand sage
A "Ça sert à rien, personne emploie ces mots-là !", j'ai répondu qu'ils confondaient un peu trop leur petite personne avec l'ensemble du monde, qu'ils auraient l'air bien fin le jour où ils ne comprendraient pas comment les autres parlent, et comme ils avaient été marqué par le petit cours sur l'ironie, je leur ai dit que ce serait quand même un peu la honte de ne pas comprendre l'ironie des autres, et que ça risque fort de leur arriver si ils ne maîtrisent pas leur langue et ne veulent pas se faire un peu de culture.
Leur réaction : souvenir enthousiaste du cours sur l'ironie, un élève se sent obligé de m'en ressortir la définition. En gros c'est pas qu'ils ont été convaincus, c'est qu'ils ont immédiatement oublié ce qu'ils venaient de dire pour passer à autre chose. Bon, au moins, je suis certain de leur avoir appris au moins un truc et de les avoir intéressé au moins une fois dans l'année en littérature, quand même.
D'habitude je casse, mais comme je l'ai dit je fatigue, je n'ai plus d'inspiration. A Bacchus, j'ai simplement répondu qu'on doit trouver le temps long à regarder les autres s'activer sans rien faire soi-même.
Pour la trousse, j'ai soupiré avec un regard noir, mais j'étais trop occupé à ne pas trop me laissé assaillir par une subite envie de claquer la porte.
Le problème que j'ai, c'est que je me demande si je dois me remettre en question. Est-ce que ces remarques ne témoignent pas, outre de la mauvaise éducation de ceux qui les profèrent, du caractère réellement ennuyeux de mes cours ? Après, je me dis que, sans doute l'intérêt facilite l'apprentissage, mais qu'un cours peut quand même être efficace sans cela, du moment que les élèves travaillent.
C'est ce que j'ai fait ! Ça m'a rendu triste, parce que j'avais préparé ce cours avec amour, et je ne m'attendais pas à un tel manque d'intérêt, parce que je me sais capable d'être intéressant sur tout ce qui touche à la langue (même observer un texte en ancien français et le comparer à sa traduction, ça leur a plu). Mais au bout d'un quart-d'heure j'ai exigé le silence le plus total, avec interdiction ne serait-ce que de lever la main pour poser une question, et toutes les activités ont été réalisées individuellement, sans anecdote ni explication sur les mots utilisés, avec redéfinition de mon rôle comme pur surveillant, attentif à trouver la première bouche qui remue pour lui flanquer deux heures de colle. Efficace, mais on n'en ressort pas avec une super image de soi.
Leur réaction : souvenir enthousiaste du cours sur l'ironie, un élève se sent obligé de m'en ressortir la définition. En gros c'est pas qu'ils ont été convaincus, c'est qu'ils ont immédiatement oublié ce qu'ils venaient de dire pour passer à autre chose. Bon, au moins, je suis certain de leur avoir appris au moins un truc et de les avoir intéressé au moins une fois dans l'année en littérature, quand même.
D'habitude je casse, mais comme je l'ai dit je fatigue, je n'ai plus d'inspiration. A Bacchus, j'ai simplement répondu qu'on doit trouver le temps long à regarder les autres s'activer sans rien faire soi-même.
Pour la trousse, j'ai soupiré avec un regard noir, mais j'étais trop occupé à ne pas trop me laissé assaillir par une subite envie de claquer la porte.
Le problème que j'ai, c'est que je me demande si je dois me remettre en question. Est-ce que ces remarques ne témoignent pas, outre de la mauvaise éducation de ceux qui les profèrent, du caractère réellement ennuyeux de mes cours ? Après, je me dis que, sans doute l'intérêt facilite l'apprentissage, mais qu'un cours peut quand même être efficace sans cela, du moment que les élèves travaillent.
Et tu as aussi le droit de péter les plombs parfois et de les mettre en interro/en exercices "en autonomie"
C'est ce que j'ai fait ! Ça m'a rendu triste, parce que j'avais préparé ce cours avec amour, et je ne m'attendais pas à un tel manque d'intérêt, parce que je me sais capable d'être intéressant sur tout ce qui touche à la langue (même observer un texte en ancien français et le comparer à sa traduction, ça leur a plu). Mais au bout d'un quart-d'heure j'ai exigé le silence le plus total, avec interdiction ne serait-ce que de lever la main pour poser une question, et toutes les activités ont été réalisées individuellement, sans anecdote ni explication sur les mots utilisés, avec redéfinition de mon rôle comme pur surveillant, attentif à trouver la première bouche qui remue pour lui flanquer deux heures de colle. Efficace, mais on n'en ressort pas avec une super image de soi.
- cariboucGuide spirituel
Ça témoigne surtout de leur incorrection Sylvain. Même en nous ennuyant comme des fous, nous n'aurions jamais osé le quart (que dis-je : le dixième !) de cela, à mon époque... surtout en 5e
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"J'adore parler de rien : c'est le seul domaine où j'ai de vagues connaissances" (O. Wilde)
- coindeparadisGuide spirituel
Sylvain, il ne s'agit pas de toutes tes classes, mais d'une minorité. Tes cours ne sont pas ennuyeux, mais tu as des élèves mal pas élevés effectivement.
- Sylvain de Saint-SylvainGrand sage
Effectivement, les remarques, c'était une seule classe. Mais j'ai quand même l'impression que l'autre classe de 5e s'est aussi profondément ennuyée. Et elle était agitée, elle aussi. J'ai pu faire les activités telles que je les avais imaginées un peu plus longtemps qu'avec l'autre, mais j'en suis aussi venu au mode surveillant.
Je crois que mon critère, pour juger de l'intérêt d'une classe pour mon cours, c'est surtout l'existence de questions de curiosité sur ce que je dis. Ça arrive en grammaire. C'est rarissime en littérature (surtout au moment de livrer la synthèse, j'ai l'impression de parler dans le vide). En vocabulaire, là, c'était le néant total, tout le monde se fichait éperdument de découvrir des mots, des nuances de sens, des emplois particuliers. D'habitude, quand je fais du vocabulaire, j'ai quelques questions ou signes d'intérêt sur ce que je raconte - mais je ne l'avais jamais pratiqué ainsi, avec un projet d'expression écrite à la clé, sur une heure entière ; peut-être ont-ils été déconcertés...
Je crois que mon critère, pour juger de l'intérêt d'une classe pour mon cours, c'est surtout l'existence de questions de curiosité sur ce que je dis. Ça arrive en grammaire. C'est rarissime en littérature (surtout au moment de livrer la synthèse, j'ai l'impression de parler dans le vide). En vocabulaire, là, c'était le néant total, tout le monde se fichait éperdument de découvrir des mots, des nuances de sens, des emplois particuliers. D'habitude, quand je fais du vocabulaire, j'ai quelques questions ou signes d'intérêt sur ce que je raconte - mais je ne l'avais jamais pratiqué ainsi, avec un projet d'expression écrite à la clé, sur une heure entière ; peut-être ont-ils été déconcertés...
- cariboucGuide spirituel
Certes, ce n'est pas la panacée. Mais utilisée de temps à autre, c'est efficace et ça permet de redescendre dans les tours aussi.Sylvain de Saint-Sylvain a écrit:Et tu as aussi le droit de péter les plombs parfois et de les mettre en interro/en exercices "en autonomie"
C'est ce que j'ai fait ! Ça m'a rendu triste, parce que j'avais préparé ce cours avec amour, et je ne m'attendais pas à un tel manque d'intérêt, parce que je me sais capable d'être intéressant sur tout ce qui touche à la langue (même observer un texte en ancien français et le comparer à sa traduction, ça leur a plu). Mais au bout d'un quart-d'heure j'ai exigé le silence le plus total, avec interdiction ne serait-ce que de lever la main pour poser une question, et toutes les activités ont été réalisées individuellement, sans anecdote ni explication sur les mots utilisés, avec redéfinition de mon rôle comme pur surveillant, attentif à trouver la première bouche qui remit pour lui flanquer deux heures de colle. Efficace, mais on n'en ressort pas avec une super image de soi.
Pour mon anecdote d'hier, il était prévu de bosser sur Molière... mais je ne vais pas m'acharner toute seule en littérature quand ils ne veulent rien faire. Changement de programme : conjugaison. Na !
Ton cours préparé avec amour resservira, t'inquiète
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"J'adore parler de rien : c'est le seul domaine où j'ai de vagues connaissances" (O. Wilde)
- LefterisEsprit sacré
Ce sont de sales petits morveux auto-centrés, qui ont eu l'habitude quand ils étaient enfants qu'on soit aux petits soins, qu'on leur évite tout obstacle, tout ennui, et l'ennui leur vient de ce qu'ils sont devenus incapables de faire un effort, de partir de l'a priori qu'autre chose que leur petit monde étriqué peut être intéressant. L'ado tyrannique est en fait un ancien enfant-roi , espèce hélas en voie de développement permanent.Sylvain de Saint-Sylvain a écrit:"Monsieur, j'ai une question !"
"Oui Bacchus ?"
"Votre cours, il dure plus longtemps que les autres, non ? C'est bizarre, j'ai l'impression qu'il fait plus d'heures !"
"Mais monsieur, vos consignes elles sont trop pas claires ! Comment on pouvait savoir qu'on pouvait modifier la phrase ?" (Il s'agissait de remplacer des noms par des verbes de la même famille) - et la classe de s'indigner en chœur.
"Mais ça sert à rien, personne emploie ces mots-là !"
"Non mais monsieur, oui on bavardait pardon, excusez-nous ! Mais c'est qu'on n'arrive pas à savoir si votre trousse elle est bleu foncé ou noire !"
"Monsieur, c'est bientôt fini ?"
Tout ça en une heure de cours. C'était assez exceptionnel. Mais, avec l'une des mes deux 5e, je m'en prends quand même régulièrement, bien qu'en concentration moindre. En littérature surtout (en grammaire, je crois que je parviens parfois à les intéresser). Et je fatigue un peu, je ne sais plus comment réagir. Est-ce de l'insolence ? Cela me déconcerte à chaque fois, car, dans mes souvenirs de collège, nous étions capables de beaucoup de choses, mais pas de remarques comme ça, de critique frontale du cours d'un professeur (peut-être de certaines remarques sur l'utilité, cependant). Comment réagissez-vous ?
Et si il y a des trucs pour éviter d'y penser toute la journée après, je suis aussi preneur. :succes:
Il ne leur vient pas non plus à l'idée que le système, l'école, la République, sont au-dessus de leur petite personne, du 1/7000 000 000 ème de l’humanité qu'ils représentent.Et je le leur dis quand ils ne savent pas rester à leur place d'élève. J'ai uen classe de losers comme ça, rien n'est jamais de leur faute, irresponsables, paresseux , aucune volonté. Guerre permanente contre les enseignants, réflexions dépalcées. Il ne faut rien céder, c'est une sorte de guerre qu'ils mènent. Ne jamais plier...
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- sandovalNiveau 6
Ne t'en fais pas quant à savoir si les cours les ennuient ou pas. Au début je ressentais cela, maintenant, beaucoup moins.
Même pour des cours de grammaire, j'essaie d'être le plus concret possible, de choisir des exemples de la vie de tous les jours.
Après, tu ne pourras jamais intéresser tous les élèves de la classe. Beaucoup jouent sur l'attitude, ils aiment bien montrer aux autres qu'ils s'ennuient, ne prends pas ça pour toi.
Même pour des cours de grammaire, j'essaie d'être le plus concret possible, de choisir des exemples de la vie de tous les jours.
Après, tu ne pourras jamais intéresser tous les élèves de la classe. Beaucoup jouent sur l'attitude, ils aiment bien montrer aux autres qu'ils s'ennuient, ne prends pas ça pour toi.
- SphinxProphète
C'est la fin de l'année... mes troisièmes sentent l'écurie : bientôt la fin du latin. Mais comme par hasard, ceux qui "s'ennuient", ce sont ceux qui ont décidé depuis le début de l'année de ne rien faire. Je suis persuadée que c'est la même chose pour les tiens.
J'ai eu droit, hier et avant-hier, à une mini-crise de "le latin ça sert à rien". Comme je ne les ai que depuis cette année, va savoir, on leur a peut-être mal expliqué, dans ma grande mansuétude j'ai redéveloppé tout ce à quoi sert le latin (culture, grammaire, sens logique, mémoire...) en espérant naïvement leur insuffler un regain de motivation pour la fin de l'année. Que nenni ! Au cours suivant (hier, donc), de nouveau, "le latin ça sert à rien". Là, j'ai pris mon ton le plus glacial pour expliquer aux deux zigotos que dans tous les cas, ils étaient là jusqu'à la fin de l'année et qu'ils n'avaient pas le choix, et qu'ils avaient sacrément intérêt à se mettre au travail, parce que s'ils voulaient un travail inutile et répétitif à aller faire en permanence à al place, on pouvait aussi s'arranger. Miracle : leur moue narquoise s'est figée et ils ont bossé jusqu'à la fin de l'heure sans moufter.
Ne te laisse pas démonter, c'est exactement ce qu'ils cherchent et ils savent très bien jouer les innocents...
J'ai eu droit, hier et avant-hier, à une mini-crise de "le latin ça sert à rien". Comme je ne les ai que depuis cette année, va savoir, on leur a peut-être mal expliqué, dans ma grande mansuétude j'ai redéveloppé tout ce à quoi sert le latin (culture, grammaire, sens logique, mémoire...) en espérant naïvement leur insuffler un regain de motivation pour la fin de l'année. Que nenni ! Au cours suivant (hier, donc), de nouveau, "le latin ça sert à rien". Là, j'ai pris mon ton le plus glacial pour expliquer aux deux zigotos que dans tous les cas, ils étaient là jusqu'à la fin de l'année et qu'ils n'avaient pas le choix, et qu'ils avaient sacrément intérêt à se mettre au travail, parce que s'ils voulaient un travail inutile et répétitif à aller faire en permanence à al place, on pouvait aussi s'arranger. Miracle : leur moue narquoise s'est figée et ils ont bossé jusqu'à la fin de l'heure sans moufter.
Ne te laisse pas démonter, c'est exactement ce qu'ils cherchent et ils savent très bien jouer les innocents...
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An education was a bit like a communicable sexual disease. It made you unsuitable for a lot of jobs and then you had the urge to pass it on. - Terry Pratchett, Hogfather
"- Alors, Obélix, l'Helvétie c'est comment ? - Plat."
- Sylvain de Saint-SylvainGrand sage
Oui. Et peut-être que l'intérêt vient en bossant, aussi. Peut-être que ce qu'il me faut travailler, c'est surtout ma capacité à les mettre au travail, à maintenir leur attention sur ce que l'on est en train de faire. Mais, si j'ai progressivement appris à obtenir le silence, même quand il s'agit de l'obtenir en partant de loin - le mode surveillant, la menace de faire gratter, de ramasser le travail et de le noter ; le coup de gueule (fonctionne uniquement avec les 6e) ; la liste de noms qui s'accroît au tableau (mais il en faut pas mal avant que ça commence à faire effet) - je ne parviens pas à obtenir de la majorité des élèves qu'ils se mettent réellement au travail. La plupart font semblant de ne rien comprendre, cherchent les réponses au plafond, ou gribouillent n'importe quoi pour montrer qu'ils ont essayé. Faut-il se résigner, où existe-t-il des techniques (autre que la menace de ramasser et de noter, que je brandis peu, parce que j'ai rarement envie de me pourrir le week-end et de faire baisser leur moyenne déjà faible) ? J'obtiens davantage lorsque je passe dans les rangs pour regarder le travail et aider les élèves faibles ou de mauvaise volonté - ce qui, en outre, me semble-t-il, à un effet positif sur l'ensemble de la classe, tout le monde voit que je suis attentif à la réussite de chacun, puisque certains élèves, voyant cela, me demandent alors de venir me pencher sur leur cas -, mais c'est un luxe que je ne peux m'octroyer les jours d'orage, où je dois rester sur l'estrade, et les mater, si je ne veux pas être pourri par les bavardages.
- SphinxProphète
Réutilise (en partie) les exercices faits en classe au contrôle suivant. Quand seuls ceux qui ont suivi auront été privilégiés, ça leur fera peut-être drôle...
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An education was a bit like a communicable sexual disease. It made you unsuitable for a lot of jobs and then you had the urge to pass it on. - Terry Pratchett, Hogfather
"- Alors, Obélix, l'Helvétie c'est comment ? - Plat."
- Sylvain de Saint-SylvainGrand sage
Ah, pas mal !
- Kan-gourouFidèle du forum
C'est très bien de se remettre en cause, mais d'après tout ce que tu dis, tu n'en a pas besoin.
On est à la fin de l'année et tu as en face de toi de sales petits morveux qui ne cherchent qu'à te déstabiliser. Ils le font sûrement avec d'autres collègues d'ailleurs. Malheureusement cela ne va pas aller en s'arrangeant car la dernière période de l'année est toujours la plus difficile. Tout le monde est fatigué, tant les élèves que les professeurs. En tout cas, ce n'est pas le moment de changer les méthodes de travail. Les élèves, même s'ils disent que c'est ennuyeux, apprécient les rituels mis en place tout au long de l'année. Ils sont vite perturbés par le moindre changement.
Quand on n'a plus la force de répondre, le mieux est de ne rien dire. Tu poursuis le cours tout en allant chercher le carnet de l'insolent sur sa table. En général, les autres s'esclaffent "Comment tu t'es pris un vent !", ce qui calme le petit morveux. S'il ne veut pas donner son carnet, tu lui dis d'une manière très froide: "N’aggrave pas ton cas. Donne-moi ton carnet tout de suite. On en discute à la fin de l'heure."
Pour la mise au travail, comme tu l'as dit, le plus efficace est d'accompagner les élèves presque individuellement. Il faut parfois pour cela accepter quelques petits bavardages. Mais si cela dégénère, il faut bien leur indiquer que tu ne peux plus continuer à les suivre, que c'est dommage car tu voyais qu'ils avaient du potentiel, que ce sont eux qui se punissent puisque maintenant tu vas rester au tableau à les surveiller... et qu'en plus ils auront beaucoup plus de travail à la maison puisque ce qui n'a pas été fait en classe doit être terminé chez soi. En gros, tu leur fais sentir qu'ils ont perdu gros en n'ayant plus ton soutien.
On est à la fin de l'année et tu as en face de toi de sales petits morveux qui ne cherchent qu'à te déstabiliser. Ils le font sûrement avec d'autres collègues d'ailleurs. Malheureusement cela ne va pas aller en s'arrangeant car la dernière période de l'année est toujours la plus difficile. Tout le monde est fatigué, tant les élèves que les professeurs. En tout cas, ce n'est pas le moment de changer les méthodes de travail. Les élèves, même s'ils disent que c'est ennuyeux, apprécient les rituels mis en place tout au long de l'année. Ils sont vite perturbés par le moindre changement.
Quand on n'a plus la force de répondre, le mieux est de ne rien dire. Tu poursuis le cours tout en allant chercher le carnet de l'insolent sur sa table. En général, les autres s'esclaffent "Comment tu t'es pris un vent !", ce qui calme le petit morveux. S'il ne veut pas donner son carnet, tu lui dis d'une manière très froide: "N’aggrave pas ton cas. Donne-moi ton carnet tout de suite. On en discute à la fin de l'heure."
Pour la mise au travail, comme tu l'as dit, le plus efficace est d'accompagner les élèves presque individuellement. Il faut parfois pour cela accepter quelques petits bavardages. Mais si cela dégénère, il faut bien leur indiquer que tu ne peux plus continuer à les suivre, que c'est dommage car tu voyais qu'ils avaient du potentiel, que ce sont eux qui se punissent puisque maintenant tu vas rester au tableau à les surveiller... et qu'en plus ils auront beaucoup plus de travail à la maison puisque ce qui n'a pas été fait en classe doit être terminé chez soi. En gros, tu leur fais sentir qu'ils ont perdu gros en n'ayant plus ton soutien.
- neomathÉrudit
Voila !Sphinx a écrit: j'ai pris mon ton le plus glacial pour expliquer aux deux zigotos que dans tous les cas, ils étaient là jusqu'à la fin de l'année et qu'ils n'avaient pas le choix, et qu'ils avaient sacrément intérêt à se mettre au travail, parce que s'ils voulaient un travail inutile et répétitif à aller faire en permanence à al place, on pouvait aussi s'arranger.
C'est avec ce genre de réplique que je répond à toute remarque sur l'intérêt ou la difficulté du travail que je leur demande.
- JézabelNiveau 10
Des remarques pas gênées, j'en ai aussi. Une fois, un élève qui me demande l'heure, et quand je lui dis, il soupire profondément (genre "il reste tout ça !!"). Une autre fois, j'entends un élève dire de façon ironique "il est tellement bien le cours".
Et là, tout de suite, je rendais des carnets que j'avais pris, et un élève me dit : "mais vous avez été à l'école ?" Sa question semblait naïve, j'ai répondu "bah oui, sinon comment je saurais lire?" et lui "donc vous mettez des mots pour vous venger de ceux que vous avez pris quand vous étiez à notre place." Vaut mieux rien répondre là.
Et là, tout de suite, je rendais des carnets que j'avais pris, et un élève me dit : "mais vous avez été à l'école ?" Sa question semblait naïve, j'ai répondu "bah oui, sinon comment je saurais lire?" et lui "donc vous mettez des mots pour vous venger de ceux que vous avez pris quand vous étiez à notre place." Vaut mieux rien répondre là.
- SérénaNeoprof expérimenté
Marie Laetitia a écrit:Je ne saurais que te dire. J'aurais tendance à répondre de manière cassante, si c'est fait exprès, en toute conscience.
"Monsieur, j'ai une question !"
"Oui Bacchus ?"
"Votre cours, il dure plus longtemps que les autres, non ? C'est bizarre, j'ai l'impression qu'il fait plus d'heures !
"Bacchus, tu sais que ta remarque est impolie, là? Sinon, est-ce que tu veux une heure de retenue? Parce que je confirme alors que mon cours durera plus longtemps, juste pour toi."
"Mais monsieur, vos consignes elles sont trop pas claires ! Comment on pouvait savoir qu'on pouvait modifier la phrase ?" (Il s'agissait de remplacer des noms par des verbes de la même famille) - et la classe de s'indigner en chœur.
"Apprends déjà à parler avant de me faire des leçons sur la manière de rédiger des consignes! Sinon tu vas trop pas te retrouver avec un super texte à recopier!"
"Mais ça sert à rien, personne emploie ces mots-là !
"En même temps, Bacchus, avec tes dix mots de vocabulaire..."
"Non mais monsieur, oui on bavardait pardon, excusez-nous ! Mais c'est qu'on n'arrive pas à savoir si votre trousse elle est bleu foncé ou noire !
"Et le gagnant est... Bacchus! Tu viens de remporter le recopiage d'une page sur le vocabulaire des couleurs, je vais chercher cela rien que pour toi, puisque le sujet t'intéresse!"
"Monsieur, c'est bientôt fini ?"
Même chose que la première remarque. Seule chose, il faut pourrir le premier qui s'esclaffe. Que ça fasse rire la classe c'est le but, mais ils doivent piger qu'en profiter pour faire une bronca, c'est à leurs risques et périls.
Merci pour ces répliques!
- Sylvain de Saint-SylvainGrand sage
PFC a écrit: Mais si cela dégénère, il faut bien leur indiquer que tu ne peux plus continuer à les suivre, que c'est dommage car tu voyais qu'ils avaient du potentiel, que ce sont eux qui se punissent puisque maintenant tu vas rester au tableau à les surveiller... et qu'en plus ils auront beaucoup plus de travail à la maison puisque ce qui n'a pas été fait en classe doit être terminé chez soi.
Ah, mais c'est ce que je fais ! Ca touche "un peu" la gentille 5e, mais j'en viens quand même régulièrement à ne plus pouvoir les aider. Quant à l'autre 5e, elle s'en contrecarre totalement. Je crois que cela tient à ce qu'il n'y existe pas d'esprit de groupe, de solidarité : un quatuor de gros décrocheurs ultra-pénibles est à l'origine de la plupart des troubles et entraîne une myriade d'élèves trop bon public ; les bons élèves ou élèves faibles mais attentifs sont ultra timides et totalement effacés par rapport aux autres... C'est donc inefficace la plupart du temps.
Rha, j'ai été faire un tour dans la librairie éducative boulevard Saint-Germains, et y ai feuilleté un petit livre d'un CDE à l'usage des nouveaux enseignants. Dans la partie discipline, il commence par dire que ce qui est à l'origine des problèmes dans une classe, c'est, essentiellement, la mauvaise qualité des cours qu'on y dispense. J'ai hâte d'annoncer ça demain aux collègues qui s'occupent aussi de cette classe.
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