- doctor whoDoyen
C'est du chantage à l'inscription, donc.
Désolé, mais je débat où je veux et quand je veux.
PS : et je tiens à mon (très relatif) anonymat. L'esthétique très particulière du web dépend de ce principe.
Désolé, mais je débat où je veux et quand je veux.
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- PostMeridiemNiveau 3
█ a écrit:Nous venons ici au CSP pour défendre:
- la primauté de l’enseignement disciplinaire construit autour de programmes clairs, abordables par les élèves, et cohérents entre niveaux et entre matières.
- une éducation humaniste qui forme des esprits sachant critiquer et raisonner.
- des connaissances solides et générales qui ne se perdent pas dans les détails et l’encyclopédisme, bref des programmes recentrés sur l’essentiel et donc allégés.
- Un volume horaire maintenu qui pourrait d'autant plus l'être par la remise à plat au lycée de ces enseignements d'exploration dont il serait utile de tirer le bilan.
- un système ou l’histoire et la géographie ne sont pas de simple items d’un curriculum.
- L'idée de donner toute sa place au professeur comme passeur de savoirs et de compétences, à l'ère numérique.
- Le souhait de conserver un maximum de liberté pédagogique dans la mise en œuvre des programmes.
- des programmes nationaux, modulables dans le cadre de la classe.
- Une véritable éducation au numérique sous ses différents aspects, comme nous l'avons défendue lors de notre audience avec le groupe d'experts pour l'éducation civique.
Ça fait quand même beaucoup de mots pour dire "surtout on ne change rien (ou alors on revient à comme c'était avant)"...
Mention spéciale pour les propositions concernant le numérique dont on notera l'originalité et l'audace...
J'espère que les membres du CSP avaient de la lecture...
- PiqueroNiveau 3
L’audience des Clionautes au Conseil Supérieur des Programmes
L’enseignement de l’Histoire-Géographie dans le secondaire
Pourquoi l’histoire-géographie est-elle indispensable dans le cursus du secondaire ?
L’histoire-géographie a un rôle important à jouer dans la structuration des esprits : temporel, spatial, critique. Elle se situe à la charnière des connaissances et des compétences, que l’on oppose souvent alors qu’elles sont complémentaires. Les premières ne peuvent s’acquérir sans les secondes, les secondes tiennent leur utilité des premières.
Transmettre seulement des compétences aurait comme effet de fabriquer des automates interchangeables, dispenser excessivement des connaissances remettrait en cause une des missions fondamentales de l’école : favoriser une insertion sociale et professionnelle satisfaisante à chaque génération d’élèves.
Cliquer sur épisode 6, pour la suite
Episode 6
L’enseignement de l’Histoire-Géographie dans le secondaire
Pourquoi l’histoire-géographie est-elle indispensable dans le cursus du secondaire ?
L’histoire-géographie a un rôle important à jouer dans la structuration des esprits : temporel, spatial, critique. Elle se situe à la charnière des connaissances et des compétences, que l’on oppose souvent alors qu’elles sont complémentaires. Les premières ne peuvent s’acquérir sans les secondes, les secondes tiennent leur utilité des premières.
Transmettre seulement des compétences aurait comme effet de fabriquer des automates interchangeables, dispenser excessivement des connaissances remettrait en cause une des missions fondamentales de l’école : favoriser une insertion sociale et professionnelle satisfaisante à chaque génération d’élèves.
Cliquer sur épisode 6, pour la suite
Episode 6
- PiqueroNiveau 3
PostMeridiem a écrit:█ a écrit:Nous venons ici au CSP pour défendre:
- la primauté de l’enseignement disciplinaire construit autour de programmes clairs, abordables par les élèves, et cohérents entre niveaux et entre matières.
- une éducation humaniste qui forme des esprits sachant critiquer et raisonner.
- des connaissances solides et générales qui ne se perdent pas dans les détails et l’encyclopédisme, bref des programmes recentrés sur l’essentiel et donc allégés.
- Un volume horaire maintenu qui pourrait d'autant plus l'être par la remise à plat au lycée de ces enseignements d'exploration dont il serait utile de tirer le bilan.
- un système ou l’histoire et la géographie ne sont pas de simple items d’un curriculum.
- L'idée de donner toute sa place au professeur comme passeur de savoirs et de compétences, à l'ère numérique.
- Le souhait de conserver un maximum de liberté pédagogique dans la mise en œuvre des programmes.
- des programmes nationaux, modulables dans le cadre de la classe.
- Une véritable éducation au numérique sous ses différents aspects, comme nous l'avons défendue lors de notre audience avec le groupe d'experts pour l'éducation civique.
Ça fait quand même beaucoup de mots pour dire "surtout on ne change rien (ou alors on revient à comme c'était avant)"...
Mention spéciale pour les propositions concernant le numérique dont on notera l'originalité et l'audace...
J'espère que les membres du CSP avaient de la lecture...
Libre à notre contradicteur de considérer que la situation actuelle nous apparait satisfaisante en une formule lapidaire.
Libre à notre contradicteur de considérer que la situation actuelle répond à ces objectifs. Nous en sommes très loin hélas !
Libre à notre contradicteur de considérer qu'une véritable éducation au numérique existe aujourd'hui.
Nous avons été écoutés très attentivement justement et nos interlocuteurs n'ont pas vu le temps passer...
- PostMeridiemNiveau 3
Le "nous" de majesté, ça en jette quand même...
- Isis39Enchanteur
PostMeridiem a écrit:Le "nous" de majesté, ça en jette quand même...
- JohnMédiateur
Il y avait plusieurs personnes reçues au ministère : c'est comme cela que je comprends le "nous".
_________________
En achetant des articles au lien ci-dessous, vous nous aidez, sans frais, à gérer le forum. Merci !
"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- PiqueroNiveau 3
John a écrit:Il y avait plusieurs personnes reçues au ministère : c'est comme cela que je comprends le "nous".
Merci à l'administrateur de rappeler ce qui peut apparaître évident... mais pas pour tout le monde apparemment.
En attendant voici encore un exemple de ce qu'est le lien entre l'action et la réflexion.
Je pense que c'est plus utile.
L'éditorial des Clionautes
Décidément le recteur de l’académie de Poitiers n’apprécie pas les CPGE
- Isis39Enchanteur
John a écrit:Il y avait plusieurs personnes reçues au ministère : c'est comme cela que je comprends le "nous".
Mais le
? C'est Piquero qui répond à Postmeridien en disant nous.libre à notre contradicteur...
- OlympiasProphète
Isis39 a écrit:PostMeridiem a écrit:Le "nous" de majesté, ça en jette quand même...
- PiqueroNiveau 3
Pour revenir sur le point de départ de ce sujet.
Le président du CSP s'exprime
- PiqueroNiveau 3
Nous continuons la publication de cette série. Et nous * sommes toujours ouverts au débat.
L’audience des Clionautes au Conseil Supérieur des Programmes
La place du numérique dans l’enseignement de l’histoire-géographie
La place du numérique dans l'enseignement de l'histoire-géographie
* Le "nous" engage un collectif. Il s'agit d'un travail collaboratif de plusieurs mois qui a permis l'élaboration de cette réflexion.
L’audience des Clionautes au Conseil Supérieur des Programmes
La place du numérique dans l’enseignement de l’histoire-géographie
La place du numérique dans l'enseignement de l'histoire-géographie
* Le "nous" engage un collectif. Il s'agit d'un travail collaboratif de plusieurs mois qui a permis l'élaboration de cette réflexion.
- Docteur OXGrand sage
Favoriser toujours davantage l’utilisation des TICE
Un support informatique par élève : une mesure essentielle
Mais, est-ce vraiment la priorité pour l'HG ? Et avec quel argent ( mon conseil général est à sec et l'investissement est énorme) ? Et enfin est-ce réellement efficace (Au Québec, voir le post sur le sujet, c'est la désillusion...) ?
- OlympiasProphète
Les TICE sont simplement un moyen, non une fin en soi. Elles ne sont d'aucun secours à l'élève qui ne maîtrise pas les fondamentaux, qui ne comprend pas les textesDocteur OX a écrit:Favoriser toujours davantage l’utilisation des TICE
Un support informatique par élève : une mesure essentielle
Mais, est-ce vraiment la priorité pour l'HG ? Et avec quel argent ( mon conseil général est à sec et l'investissement est énorme) ? Et enfin est-ce réellement efficace (Au Québec, voir le post sur le sujet, c'est la désillusion...) ?
- ycombeMonarque
Olympias a écrit:Les TICE sont simplement un moyen, non une fin en soi. Elles ne sont d'aucun secours à l'élève qui ne maîtrise pas les fondamentaux, qui ne comprend pas les textesDocteur OX a écrit:
Mais, est-ce vraiment la priorité pour l'HG ? Et avec quel argent ( mon conseil général est à sec et l'investissement est énorme) ? Et enfin est-ce réellement efficace (Au Québec, voir le post sur le sujet, c'est la désillusion...) ?
J'adore cette phrase. Les TICE sont simplement un moyen. Mais un moyen pour faire quoi? Ces machins ont ils un quelconque intérêt dans le cadre de l'enseignement?
Vu le coût, il me semble que la question de l'efficacité mérite d'être résolue avant d'investir…
http://larrycuban.wordpress.com/2011/02/18/computer-use-in-a-high-school-1999-2010-progress-or-regress/
- Isis39Enchanteur
ycombe a écrit:Olympias a écrit:Les TICE sont simplement un moyen, non une fin en soi. Elles ne sont d'aucun secours à l'élève qui ne maîtrise pas les fondamentaux, qui ne comprend pas les textesDocteur OX a écrit:
Mais, est-ce vraiment la priorité pour l'HG ? Et avec quel argent ( mon conseil général est à sec et l'investissement est énorme) ? Et enfin est-ce réellement efficace (Au Québec, voir le post sur le sujet, c'est la désillusion...) ?
J'adore cette phrase. Les TICE sont simplement un moyen. Mais un moyen pour faire quoi? Ces machins ont ils un quelconque intérêt dans le cadre de l'enseignement?
Vu le coût, il me semble que la question de l'efficacité mérite d'être résolue avant d'investir…
http://larrycuban.wordpress.com/2011/02/18/computer-use-in-a-high-school-1999-2010-progress-or-regress/
En HG il y a vraiment un intérêt.
- OlympiasProphète
Il y a des logiciels de carto très intéressants (dit celle qui a toujours pris son pied en faisant des cartes à main levée...)
- ycombeMonarque
C'est une affirmation gratuite. Cet intérêt est un tape-à-l'œil qui oublie la finalité de l'enseignement de H.G, voici une autre affirmation gratuite. On peut peut-être essayer d'argumenter autrement que par affirmation gratuite?Isis39 a écrit:ycombe a écrit:Olympias a écrit:
Les TICE sont simplement un moyen, non une fin en soi. Elles ne sont d'aucun secours à l'élève qui ne maîtrise pas les fondamentaux, qui ne comprend pas les textes
J'adore cette phrase. Les TICE sont simplement un moyen. Mais un moyen pour faire quoi? Ces machins ont ils un quelconque intérêt dans le cadre de l'enseignement?
Vu le coût, il me semble que la question de l'efficacité mérite d'être résolue avant d'investir…
http://larrycuban.wordpress.com/2011/02/18/computer-use-in-a-high-school-1999-2010-progress-or-regress/
En HG il y a vraiment un intérêt.
Il y aussi des inconvénients. Dont la dispersion de l'attention, la concentration sur des aspects non importants puisque liés à la techniques, etc. Il faut mettre en regard les intérêts (à conditions qu'ils soient réels et bien mis en évidence, et pas seulement le résultats de ces beaux discours des sciences de l'éducation déconnectés de la réalité), les inconvénients et l'investissement nécessaire.
- ycombeMonarque
Un logiciel de carto, c'est comme un logiciel de géométrie dynamique ou une calculatrice (ma matière…): c'est intéressant à utiliser, quand on maîtrise déjà pas mal les savoirs sous-jacents. Autrement dit, c'est à éviter très longtemps.Olympias a écrit:Il y a des logiciels de carto très intéressants (dit celle qui a toujours pris son pied en faisant des cartes à main levée...)
- Isis39Enchanteur
Pourquoi cette agressivité ?
Franchement enseigner la géographie sans utiliser tous les outils numériques à disposition serait un retour en arrière. Que ce soit en matière de cartographie, de SIG, de statistiques, etc. Les TICE ont apporté un vrai plus.
Un seul exemple (parce que ça doit faire la 50e fois que je le répète sur ce forum) : faire un croquis de paysage en 6e est un exercice compliqué pour un élève. Simplement pouvoir projeter la photo, écrire par dessus, tâtonner, effacer, recommencer sont un vrai avantage par rapport à une photocopie en noir et blanc et un papier calque. Depuis que j'utilise les tice, j'ai remarqué que mes élèves comprenaient et réussissaient bien mieux cet exercice.
Franchement enseigner la géographie sans utiliser tous les outils numériques à disposition serait un retour en arrière. Que ce soit en matière de cartographie, de SIG, de statistiques, etc. Les TICE ont apporté un vrai plus.
Un seul exemple (parce que ça doit faire la 50e fois que je le répète sur ce forum) : faire un croquis de paysage en 6e est un exercice compliqué pour un élève. Simplement pouvoir projeter la photo, écrire par dessus, tâtonner, effacer, recommencer sont un vrai avantage par rapport à une photocopie en noir et blanc et un papier calque. Depuis que j'utilise les tice, j'ai remarqué que mes élèves comprenaient et réussissaient bien mieux cet exercice.
- JohnMédiateur
Ils ont l'intérêt qu'on leur donne. C'est un outil comme un autre : il y a des collègues qui en tirent des choses formidables, et d'autres qui n'y voient pas d'intérêt. S'interroger sur l'intérêt des TICE, c'est comme s'interroger sur l'intérêt de la photocopieuse ou de la craie rouge. On peut s'en passer ou en avoir un grand besoin selon sa propre méthode de faire.J'adore cette phrase. Les TICE sont simplement un moyen. Mais un moyen pour faire quoi? Ces machins ont ils un quelconque intérêt dans le cadre de l'enseignement?
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- Isis39Enchanteur
ycombe a écrit:Un logiciel de carto, c'est comme un logiciel de géométrie dynamique ou une calculatrice (ma matière…): c'est intéressant à utiliser, quand on maîtrise déjà pas mal les savoirs sous-jacents. Autrement dit, c'est à éviter très longtemps.Olympias a écrit:Il y a des logiciels de carto très intéressants (dit celle qui a toujours pris son pied en faisant des cartes à main levée...)
Ah bon, vous enseignez la géographie ?
- PiqueroNiveau 3
ycombe a écrit:C'est une affirmation gratuite. Cet intérêt est un tape-à-l'œil qui oublie la finalité de l'enseignement de H.G, voici une autre affirmation gratuite. On peut peut-être essayer d'argumenter autrement que par affirmation gratuite?Isis39 a écrit:ycombe a écrit:
J'adore cette phrase. Les TICE sont simplement un moyen. Mais un moyen pour faire quoi? Ces machins ont ils un quelconque intérêt dans le cadre de l'enseignement?
Vu le coût, il me semble que la question de l'efficacité mérite d'être résolue avant d'investir…
http://larrycuban.wordpress.com/2011/02/18/computer-use-in-a-high-school-1999-2010-progress-or-regress/
En HG il y a vraiment un intérêt.
Il y aussi des inconvénients. Dont la dispersion de l'attention, la concentration sur des aspects non importants puisque liés à la techniques, etc. Il faut mettre en regard les intérêts (à conditions qu'ils soient réels et bien mis en évidence, et pas seulement le résultats de ces beaux discours des sciences de l'éducation déconnectés de la réalité), les inconvénients et l'investissement nécessaire.
Je suis très heureux de ce que je lis ci-dessus et que je reprends en italique pour la clarté de l'argumentation
On peut peut-être essayer d'argumenter autrement que par affirmation gratuite?
Il y aussi des inconvénients. Dont la dispersion de l'attention, la concentration sur des aspects non importants puisque liés à la techniques, etc. Il faut mettre en regard les intérêts (à conditions qu'ils soient réels et bien mis en évidence, et pas seulement le résultats de ces beaux discours des sciences de l'éducation déconnectés de la réalité), les inconvénients et l'investissement nécessaire.
Sur le sujet je commencerai par la commodité d'utilisation:
Je parlerai du lycée seulement
Si les élèves ont les documents avant le cours sur leur PC personnel - Je suis plus réservé sur les tablettes - c'est déjà un gain de temps et même d'économie en matière de reprographie par exemple. Je le vais depuis trois ans dans mes classes - Et je demande même d'imprimer les documents directement ce qui permet d'utiliser la couleur.
(Au petit malin qui me prétend qu'il n' a pas d'imprimante, je lui réponds vends ta console et achète une imprimante.) Au passage cela responsabilise. Mais il ne faut pas céder... Au bout de deux ou trois coups de gueule, les récalcitrants s'en accommodent.
Cela permet de mettre en situation et de demander un petit travail préliminaire avant le cours. Et là nous entrons dans la pédagogie et l'appropriation des contenus par les élèves.
Concernant la cartographie justement. Avec Cartoo que des élèves peuvent s'approprier on peut amener à la construction de cartes et sans forcément se disperser avec la technique.
Concernant l'histoire, il est possible lorsque l'on apprends à utiliser correctement un traitement de texte, d'amener les élèves avec des liens hypertextes, avec des notes en bas de page, à préciser et à construire.
Je m'en sert énormément pour l'apprentissage de la méthode de composition, en travaillant sur la rédaction des paragraphes, en géo comme en histoire.
Je l'impose pour l'apprentissage de la prise de notes également, ce qu'ils ne savent pas faire pour certains en terminale.
Je n'ai rien d'un calinothérapeute et je suis assez rugueux dans mes pratiques de classe, c'est à dire exigeant.
Et j'oblige les élèves de mon lycée Languedocien à utiliser en classe l'ordinateur que le Conseil régional leur a payé avec mes impôts. ( 500 euros par PC pour 57000 élèves de seconde). Et ce sont les plus feignants qui renâclent à l'amener et à l'utiliser en classe, parce que j'en fais un outil de concentration de l'attention, et là le gain est réel. En fait, ils sont plutôt content de l'utiliser mais ils reconnaissent quand même aussi que c'est dur.
Mais on pourrait aussi parler des pratiques couplées avec les espaces numériques de travail, même s'ils ne fonctionnent pas correctement dans mon académie.
Usages des ENT
Il est rigolo ce smiley non ?
- AnaxagoreGuide spirituel
"Je ne puis méditer qu'en marchant, sitôt que je m'arrête, je ne pense plus, et ma tête ne va qu'avec mes pieds." (Jean-Jacques Rousseau, Confessions, IX, p343 éditions Barbier, Paris, 1846).
Moi, j'aime l'enseignement pédestre.
Moi, j'aime l'enseignement pédestre.
- ycombeMonarque
Non les maths. Mais je sais ce que c'est qu'enseigner, et je sais ce que ça veut dire qu'utiliser un logiciel comme une boite noire. Les élèves retiennent qu'il est inutile d'apprendre la cartographie puisque le logiciel le fait, et on se retrouve à enseigner à des élèves qui ne savent pas faire une carte en distinguant la mer et la terre.Isis39 a écrit:ycombe a écrit:Un logiciel de carto, c'est comme un logiciel de géométrie dynamique ou une calculatrice (ma matière…): c'est intéressant à utiliser, quand on maîtrise déjà pas mal les savoirs sous-jacents. Autrement dit, c'est à éviter très longtemps.Olympias a écrit:Il y a des logiciels de carto très intéressants (dit celle qui a toujours pris son pied en faisant des cartes à main levée...)
Ah bon, vous enseignez la géographie ?
En gros au niveau logiciels qu'on met entre les mains des élèves, il y trois cas: les logiciels éducatifs (conçus pour l'éducation), les logiciels généraux (bureautiique par exemple) et les logiciels orientés «métiers». Certains logiciels éducatifs peuvent être très utiles en dehors des cours (les systèmes de flashcards par exemple), les logiciels généraux sont sans intérêts parce qu'on n'a pas le temps de leur enseigner leur usage correctement («je sais utiliser Word», dit-il en ajoutant des espaces pour centrer le titre, exemple vécu), quand aux logiciels «métiers», leur utilisation nécessite de connaitre bien les bases du métier, et ne permettent pas de les acquérir: n'importe qui peut calculer une moyenne avec un tableur, mais combien sont capables d'en donner une interprétation correcte et de faire la différence avec la médiane? Il faut avoir maîtrisé la notion avant de pouvoir se servir du logiciel qui permet de la manipuler.
_________________
Assurbanipal: "Passant, mange, bois, divertis-toi ; tout le reste n’est rien".
Franck Ramus : "Les sciences de l'éducation à la française se font fort de produire un discours savant sur l'éducation, mais ce serait visiblement trop leur demander que de mettre leur discours à l'épreuve des faits".
- Isis39Enchanteur
Mais il ne s'agit pas d'utiliser un logiciel comme une boîte noire. Les outils de dessin du TBI permettent de dessiner le croquis sur la photo. Et cela donne le temps de réfléchir au choix des couleurs, au découpage de la photo, etc. Il ne s'agit pas de leur apprendre à utiliser un logiciel.
En fait, on n'utilise pas de logiciel de cartographie en classe. Donc rien ne fait le croquis à leur place.
En fait, on n'utilise pas de logiciel de cartographie en classe. Donc rien ne fait le croquis à leur place.
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