Impératif et subjonctif en 4è : quels verbes et quels temps sont à connaître ?

Oui, Provence, je sais cela...
Mais lorsque Retraitée écrit :"C'était, il y a des lustres, exigé à l'entrée en 6e ! mais comment avons-nous fait ? Nous n'étions pas des génies, pourtant, mes camarades et moi."

http://www.education.gouv.fr/bo/2008/hs3/MENE0813208A.htm

J'y ai lu un sous-entendu que je trouve dur. Je suppose qu'il s'agit, sans doute, d'une erreur d'interprétation de ma part..

Tannat, pas de sous-entendu mais un constat, et je suis de la même génération que retraitée.

Mais quel constat ?

Que les enfants entraient en 6e en ayant les bases de l'orthographe, de la conjugaison et de la grammaire. Pas parce qu'ils étaient des génies mais essentiellement, parce qu'en primaire, on consacrait un temps certain au français (contrairement à ce qui est demandé actuellement).

Ceux qui font les programmes font tout à l'envers. Ils baissent le niveau des exams pour coller au niveau des élèves au lieu de revenir aux fondamentaux

tannat a écrit:Beaucoup d'heures de français en primaire sans doute: ça fait combien ?

Je ne sais plus, cela fait plus de 50 ans .

Aucun sous entendu. Mais plus de la moitié de mes copains de CM2 ont fait de bonnes études. Et je suis sûre que ceux qui ne sont pas allés en 6e mais ont passé le CEP font peu de fautes.

Et quand on voit le niveau du CEP par rapport au Brevet actuel...

Ma mère l'a passé à 12 ans. Elle l'a passé en 1936. Elle ne faisait AUCUNE faute d'orthographe, et m'en remontrait en histoire géo !
Trop pauvre pour poursuivre des études. L'usine à 14 ans !
Mais capable de surveiller nos devoirs pendant nombre d'années !

Dis comme ça, le constat me gêne bien moins.
Ce qui m'ennuyait, me contrariait, dans les phrases "mais comment avons-nous fait ? Nous n'étions pas des génies, pourtant, mes camarades et moi." c'est que j'y ai lu un "les enseignants ne savent plus faire" et non une façon de souligner "le manque de moyens auquel ils sont (en primaire) soumis aujourd'hui".
Oui, ceux qui font les programmes marchent sur la tête mais ce sont aussi des enseignants (en poste ou pas ?).
On peut aussi se demander pourquoi "ils baissent le niveau des exams pour coller au niveau des élèves au lieu de revenir aux fondamentaux" ? Une population qui ne peut lire et comprendre le monde qui l'entoure est une population plus facile à manipuler, non ?

Petit "hors-sujet" : il y a une erreur dans le tableau de Tannat : on retrouve deux fois le verbe "regarder"...

Merci

(Que celui ou celle qui n'a jamais fait d'erreur te jette la première pierre : ce ne sera certainement pas moi !   )

Une remarque à propos des "verbes les plus courants" : tout ce qui est du premier groupe n'a aucune difficulté de conjugaison,  (orthographe un peu délicate pour les verbes en -yer, c'est vrai, peut-être aussi pour -eter/-eler, mais pour -cer/-ger c'est de l'orthographe pure, pas de la conjugaison).
En revanche il est nécessaire de parler tôt des verbes en -indre, où il y a de réelles occasions de se tromper et qui ne sont pas dans cette liste : quand on sait conjuguer rejoindre plus de problème pour éteindre...

(je ne parle pas de la question de départ ici)

Une grosse astuce pour les verbes en -DRE

Si au pluriel j'ends -DONS, DEZ, DENT, j'écris aussi D aux personnes du singulier.

J'attends, car nous attendons.
Je fends, car nous fendons.
Je résous, il résout, car nous résolvons. J'éteins, il éteint, car nous éteignons.

Trois exceptions : Prendre, coudre, moudre.

retraitée a écrit:Une grosse astuce pour les verbes en -DRE

Si au pluriel j'ends -DONS, DEZ, DENT, j'écris aussi D aux personnes du singulier.

J'attends, car nous attendons.
Je fends, car nous fendons.
Je résous, il résout, car nous résolvons. J'éteins, il éteint, car nous éteignons.

Trois exceptions : Prendre, coudre, moudre.

Mais non ! on n'entend pas prendons, coudons, moudons...   
Merci pour l'astuce, je ne la connaissais pas   (ou je l'avais oubliée depuis longtemps    )
Je voulais justement revenir sur le présent de l'indicatif avec les 6e, ça tombe bien.

caribouc a écrit:Que les enfants entraient en 6e en ayant les bases de l'orthographe, de la conjugaison et de la grammaire. Pas parce qu'ils étaient des génies mais essentiellement, parce qu'en primaire, on consacrait un temps certain au français (contrairement à ce qui est demandé actuellement).

Ceux qui font les programmes font tout à l'envers. Ils baissent le niveau des exams pour coller au niveau des élèves au lieu de revenir aux fondamentaux

J'y vais, encore,de mon témoignage perso. J'ai interrogé récemment mon mari, un peu plus âgé que moi, pour savoir  s'il était considéré comme bon en orthographe pendant ses études. Il m'a répondu que non. Et lorsqu'il me demande de corriger, par respect pour ses destinataires, ses courriers, je n'y trouve d'erreurs que de très rares coquilles ou des erreurs d'espaces (un des seuls motifs de répudiation, mais ça reste entre nous   )