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- EsméraldaGrand sage
Souvent constaté aussi que le silence fait peur à certains élèves. Je trouve ça assez effrayant. Tout comme l'impression que les cas d'élèves TDA/TDAH se multiplient comme des petites pains.
- KalliopéNiveau 8
Volubilys a écrit:Mon article sur le sujet :Kalliopé a écrit:Bonjour,
A ceux qui ont testé et approuvé le gros élastique ou la chambre à air de vélo fixé(e) aux pieds de la table (Dalva et Petit Pois en parlaient notamment), comment avez-vous concrètement installé ce dispositif ? En collège, je suppose que cela implique d'en installer un dans chaque salle de classe où se rend l'élève hyperactif ? Auquel cas, ça pourrait profiter à des élèves d'autres classes qui n'ont pas de diagnostic mais peuvent se révéler très remuants.
Je vous remercie pour vos éclaircissements.
http://maitressepatate.eklablog.com/non-mais-tu-vas-t-asseoir-te-taire-et-travailler-oui-ou-non-a104726040
Merci Volubilys. Si je décrypte bien la photo, la chambre à air est simplement nouée à chaque pied de la table qui est glissé dans un tube en pvc pour que l'élastique repose dessus.
Je vais en parler à ma gestionnaire pour voir si le collège peut acheter et installer ça dans quelques salles pour test. Sinon je pourrais peut-être suggérer à la famille d'acheter un coussin à poser sur la chaise et le tester à la maison, pour l'apporter ensuite en classe si ça fonctionne bien.
- VolubilysGrand sage
oui c'est ça, une vieille chambre à air nouée et des bouts de tube pour éviter que ça glisse.
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Je vous prie de m'excuser si mes messages contiennent des coquilles, je remercie les personnes qui me les signaleront par mp pour que je puisse les corriger.
- InvitéInvité
Esméralda a écrit:Souvent constaté aussi que le silence fait peur à certains élèves. Je trouve ça assez effrayant. Tout comme l'impression que les cas d'élèves TDA/TDAH se multiplient comme des petites pains.
Il y a, je pense, deux facteurs:
- la détection est bien meilleure que précédemment. elle est aussi plus fine.
- les perturbateurs endocriniens et l'alimentation industrielle sont des pistes explorées par les chercheurs, canadiens notamment.
- Pat BÉrudit
J'avais lu qu'une alimentation trop riche en sucre joue un rôle...
Et concernant le système de la chambre à air, ça a l'air top. Mais... au lycée, je ne crois pas que j'oserai. Pourtant j'en ai un ou deux qui sont incapables de tenir assis sans bouger...
Et concernant le système de la chambre à air, ça a l'air top. Mais... au lycée, je ne crois pas que j'oserai. Pourtant j'en ai un ou deux qui sont incapables de tenir assis sans bouger...
- lilith888Grand sage
Magic Marmotte a écrit:
Il y a, je pense, deux facteurs:
- la détection est bien meilleure que précédemment. elle est aussi plus fine.
- les perturbateurs endocriniens et l'alimentation industrielle sont des pistes explorées par les chercheurs, canadiens notamment.
Moui... Il y a aussi le facteur "écrans baby-sitter" qui joue pas mal. Ma meilleure amie est psychomotricienne et elle voit débarquer une flopée de "faux" TDHA... Et quand elle annonce aux parents que, non, les gosses ne le sont pas en vrai, ils ne la croient pas (dans le meilleur des cas pour elle)
C'est comme les dys en fait. S'il s'agit d'un dysfonctionnement au niveau neuronal, un IRM peut le prouver. En l'absence d'IRM révélateur, on continuera encore et toujours à confondre syndrome et symptômes, ce que je trouve personnellement hallucinant.
- InvitéInvité
lilith888 a écrit:Magic Marmotte a écrit:
Il y a, je pense, deux facteurs:
- la détection est bien meilleure que précédemment. elle est aussi plus fine.
- les perturbateurs endocriniens et l'alimentation industrielle sont des pistes explorées par les chercheurs, canadiens notamment.
Moui... Il y a aussi le facteur "écrans baby-sitter" qui joue pas mal. Ma meilleure amie est psychomotricienne et elle voit débarquer une flopée de "faux" TDHA... Et quand elle annonce aux parents que, non, les gosses ne le sont pas en vrai, ils ne la croient pas (dans le meilleur des cas pour elle)
C'est comme les dys en fait. S'il s'agit d'un dysfonctionnement au niveau neuronal, un IRM peut le prouver. En l'absence d'IRM révélateur, on continuera encore et toujours à confondre syndrome et symptômes, ce que je trouve personnellement hallucinant.
Je n'ai pas de regard globalisant, comme peut l'avoir ton amie, néanmoins pour vivre avec un TDA à hyperactivité modérée, je peux te certifier qu'écrans ou non ne change rien. Pour mon fils, c'est un syndrome pour lequel j'ai bon espoir qu'à l'âge adulte les symptômes s'estomperont. Nombre de TDA(H) "disparaissent" à l'âge adulte avec la maturation complète du cerveau.
- VolubilysGrand sage
Magic Marmotte a écrit:lilith888 a écrit:Magic Marmotte a écrit:
Il y a, je pense, deux facteurs:
- la détection est bien meilleure que précédemment. elle est aussi plus fine.
- les perturbateurs endocriniens et l'alimentation industrielle sont des pistes explorées par les chercheurs, canadiens notamment.
Moui... Il y a aussi le facteur "écrans baby-sitter" qui joue pas mal. Ma meilleure amie est psychomotricienne et elle voit débarquer une flopée de "faux" TDHA... Et quand elle annonce aux parents que, non, les gosses ne le sont pas en vrai, ils ne la croient pas (dans le meilleur des cas pour elle)
C'est comme les dys en fait. S'il s'agit d'un dysfonctionnement au niveau neuronal, un IRM peut le prouver. En l'absence d'IRM révélateur, on continuera encore et toujours à confondre syndrome et symptômes, ce que je trouve personnellement hallucinant.
Je n'ai pas de regard globalisant, comme peut l'avoir ton amie, néanmoins pour vivre avec un TDA à hyperactivité modérée, je peux te certifier qu'écrans ou non ne change rien. Pour mon fils, c'est un syndrome pour lequel j'ai bon espoir qu'à l'âge adulte les symptômes s'estomperont. Nombre de TDA(H) "disparaissent" à l'âge adulte avec la maturation complète du cerveau.
Elle n'a pas dit que c'était le cas de tous les enfants qui consultent pour TdA/H, et donc de votre enfant...
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- InvitéInvité
Elle n'a pas dit que c'était le cas de tous les enfants qui consultent pour TdA/H, et donc de votre enfant...
C'est bien pour ça que j'ai précisé "pour mon fils". Je vois souvent associer sur les réseaux sociaux ou dans la bouche de certains collègues, l'idée que hyperactif est un synonyme pour "enfant mal éduqué". C'est pour cela que je répondais à Lillith.
- Pat BÉrudit
Les "faux TDAH" peuvent parfois être des enfants qui abusent des écrans. Les vrai, non, c'est indépendant de l'écran (certains en abusent et d'autres non... ma fille y est totalement accro, on passe notre temps à tenter de limiter mais c'est une vraie addiction)
- Cléopatra2Guide spirituel
De toute façon, c'est simple : si les symptômes disparaissent après sevrage, alors c'était induit par les écrans. Mais voilà, les parents tentent rarement le sevrage des écrans.
- VolubilysGrand sage
Faut dire qu'il faut avoir les nerfs solides et une volonté de fer pour sevrer un enfant (et encore un ado) d'écran s'il est consommateur au point d'en avoir des troubles du comportement et des apprentissages.Cléopatra2 a écrit:De toute façon, c'est simple : si les symptômes disparaissent après sevrage, alors c'était induit par les écrans. Mais voilà, les parents tentent rarement le sevrage des écrans.
Pour plus d'efficacité, il faudrait faire une sevrage de sucrerie et de trucs pleins de colorants et le mettre au sport/activité physique....
(du coup c'est plus facile de chercher une baguette magique chimique ou d'exiger que l'école fasse le taf)
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- Cléopatra2Guide spirituel
Ah ben chez un ado, c'est sûr que c'est mission impossible.
Après chez les enfants, il faut se faire aider, et sortir tout le temps je suppose.
Après chez les enfants, il faut se faire aider, et sortir tout le temps je suppose.
- elisa18Neoprof expérimenté
Pour mon ado, je me fais aider aussi.... Et ce n'est pas parce qu'il joue des heures qu'il n'est pas tdah.... Le jeu est un refuge facile m'a dit la pédopsychiatre.
- pseudo-intelloSage
Volubilys a écrit:Faut dire qu'il faut avoir les nerfs solides et une volonté de fer pour sevrer un enfant (et encore un ado) d'écran s'il est consommateur au point d'en avoir des troubles du comportement et des apprentissages.Cléopatra2 a écrit:De toute façon, c'est simple : si les symptômes disparaissent après sevrage, alors c'était induit par les écrans. Mais voilà, les parents tentent rarement le sevrage des écrans.
Pour plus d'efficacité, il faudrait faire une sevrage de sucrerie et de trucs pleins de colorants et le mettre au sport/activité physique....
(du coup c'est plus facile de chercher une baguette magique chimique ou d'exiger que l'école fasse le taf)
Voilà.
Ceci étant, avec toute la littérature scientifique suffisamment vulgarisée, je pense que le dialogue avec l'ado et possible. Il va rechigner, sans doute, mais même s'il ne l'avoue pas, il sera forcément ébranlé par les études et les statistiques, ce qui peut faciliter le sevrage. Surtout si l'ado souffre d'être constamment réprimandé en classe et se rend compte que son TDAH lui pourrit sa scolarité (= un portion négligeable de sa vie d'ado).
- DalvaVénérable
C'est vrai que les nombreuses études scientifiques concernant la nocivité du tabac ont permis à de nombreux adultes raisonnables de se défaire de leur addiction à la cigarette...
Le principe de l'addiction, c'est qu'elle ne se plie pas à ta volonté, même quand ta volonté sait pertinemment que tu te pourris la vie. Une aide extérieure et contraignante est nécessaire. C'est toute la difficulté de l'éducation.
Qui aime bien châtie bien prend tout son sens. Et ce n'est pas facile.
Mais là, on ne parle plus de TDAH.
Le principe de l'addiction, c'est qu'elle ne se plie pas à ta volonté, même quand ta volonté sait pertinemment que tu te pourris la vie. Une aide extérieure et contraignante est nécessaire. C'est toute la difficulté de l'éducation.
Qui aime bien châtie bien prend tout son sens. Et ce n'est pas facile.
Mais là, on ne parle plus de TDAH.
- pseudo-intelloSage
On s'est mal compris ; évidemment qu'une aide extérieure et contraignante est nécessaire.
Ce que je voulais dire, c'est que tu acceptes davantage l'aide extérieure et contraignante si tu as la conviction ferme que le sevrage vaut le coup. Je ne prétends pas que ça résolve tous les conflits parents / enfants liés à ce sevrage, mais ça peut les faire diminuer.
Ceci étant, la comparaison avec la cigarette donne des idées ; si le fumeur s'arrête rarement seul, là comme ça, j'en connais une paire qui se sont arrêtés net le jour où ils ont eu la trouille d'un problème imminent ou à court terme pour leur santé (alors que dans au moins un cas, il n'y avait pas forcément de rapport) ; je me demande quel type de "choc" pourrait aider le sevrage d'écrans. Il y aurait peut-être à chercher de ce côté.
Ce que je voulais dire, c'est que tu acceptes davantage l'aide extérieure et contraignante si tu as la conviction ferme que le sevrage vaut le coup. Je ne prétends pas que ça résolve tous les conflits parents / enfants liés à ce sevrage, mais ça peut les faire diminuer.
Ceci étant, la comparaison avec la cigarette donne des idées ; si le fumeur s'arrête rarement seul, là comme ça, j'en connais une paire qui se sont arrêtés net le jour où ils ont eu la trouille d'un problème imminent ou à court terme pour leur santé (alors que dans au moins un cas, il n'y avait pas forcément de rapport) ; je me demande quel type de "choc" pourrait aider le sevrage d'écrans. Il y aurait peut-être à chercher de ce côté.
- celitianSage
Pour les parents avec un enfant concerné par ce trouble sans hyperactivité majeure, quel spécialiste avez-vous vu pour poser le diagnostic ?
Mon fils présente beaucoup de symptômes, nous lui avons fait faire un bilan neuropsycho, et il a effectivement des problèmes de concentration ainsi que de mémorisation mais la neuropsychologue n'a rien diagnostiqué réellement donc pas possible de mettre des aménagements en place (il en a vraiment besoin, par exemple, écrire lui demande une concentration énorme donc cela le fatigue et il ne se concentre pas sur le reste).
Dans ma campagne elle est la seule neuropsychologue et je ne sais pas qui voir suite à ce bilan.
Je trouve que c'est vraiment très difficile de savoir quoi faire, d'ailleurs ça m'étonne de lire que des parents arrivent à avoir "facilement" un diagnostic de TDHA.
Mon fils présente beaucoup de symptômes, nous lui avons fait faire un bilan neuropsycho, et il a effectivement des problèmes de concentration ainsi que de mémorisation mais la neuropsychologue n'a rien diagnostiqué réellement donc pas possible de mettre des aménagements en place (il en a vraiment besoin, par exemple, écrire lui demande une concentration énorme donc cela le fatigue et il ne se concentre pas sur le reste).
Dans ma campagne elle est la seule neuropsychologue et je ne sais pas qui voir suite à ce bilan.
Je trouve que c'est vraiment très difficile de savoir quoi faire, d'ailleurs ça m'étonne de lire que des parents arrivent à avoir "facilement" un diagnostic de TDHA.
- elisa18Neoprof expérimenté
Non,ce n'est pas facile d'avoir un diagnostic..... Mon fils a vu un pédopsychiatre à 3 moments :4 ans, 8 ans,et juste avant l'entrée en sixième. La situation s'est dégradée en 6 ème : avant, je souffrais à la maison,en silence..... Mais au collège,il est devenu difficile à gérer. Il a donc passé un premier bilan neuropsy à 12 ans: c'est une neuropediatre qui a posé le diagnostic,car il faut être médecin pour le poser : dyspraxie avec troubles de l'attention secondaires. Nous venons de refaire un bilan neuropsy pour les aménagements du bac: nous avons vu une pédopsychiatre qui confirme le tdah pas du tout secondaire..... Il a 16 ans dans quelques mois.....
Il faut que tu te rapproches d'un médecin spécialiste du tdah, ils sont souvent en milieu hospitalier, mais l'attente est souvent longue.
Il y a une association de parents qui peut t'aider :
https://www.tdah-france.fr
Il faut que tu te rapproches d'un médecin spécialiste du tdah, ils sont souvent en milieu hospitalier, mais l'attente est souvent longue.
Il y a une association de parents qui peut t'aider :
https://www.tdah-france.fr
- elisa18Neoprof expérimenté
Je relis ton message, tu parles de problème d'écriture : mon fils est très lent,sa lenteur le met dans le champ du handicap : c'est une ergothérapeute et une psychomotricienne qui lui ont fait passer les tests.
- celitianSage
Merci beaucoup pour les renseignements sur cette association, pour l'écriture, il est capable d'écrire correctement mais cela lui demande un gros effort cognitif d'où la fatigue.
Il voit déjà une orthophoniste qui pense qu'il n'a jamais appris à écrire correctement, il est gaucher, mais elle me dit que cela va se régler avec le temps, et que cela n'est peut-être pas nécessaire d'ajouter encore une prise en charge.
Je connais "la souffrance à la maison", il est pour l'instant plutôt partant pour les devoirs mais on peut y passer des heures, , c'est réellement épuisant pour lui comme pour moi.
Dans son collège, pour un élève "classique", c'est au minimum 1h par soir sachant qu'une leçon de 2 pages peut, selon eux, être apprise en 10mn...).
Je me dis qu'avoir un diagnostic permettrait de demander certains aménagements comme le mettre au 1er rang, il est très grand donc il est au dernier donc pour la concentration..., ne pas écrire sur les copies qu'il n'est pas assez attentif en cours ou qu'il ne travaille pas assez.
Parce que là, il commence déjà à passer pour le gamin qui ne fait rien et qui rêvasse continuellement.
Il voit déjà une orthophoniste qui pense qu'il n'a jamais appris à écrire correctement, il est gaucher, mais elle me dit que cela va se régler avec le temps, et que cela n'est peut-être pas nécessaire d'ajouter encore une prise en charge.
Je connais "la souffrance à la maison", il est pour l'instant plutôt partant pour les devoirs mais on peut y passer des heures, , c'est réellement épuisant pour lui comme pour moi.
Dans son collège, pour un élève "classique", c'est au minimum 1h par soir sachant qu'une leçon de 2 pages peut, selon eux, être apprise en 10mn...).
Je me dis qu'avoir un diagnostic permettrait de demander certains aménagements comme le mettre au 1er rang, il est très grand donc il est au dernier donc pour la concentration..., ne pas écrire sur les copies qu'il n'est pas assez attentif en cours ou qu'il ne travaille pas assez.
Parce que là, il commence déjà à passer pour le gamin qui ne fait rien et qui rêvasse continuellement.
- DalvaVénérable
Je me disais bien, aussi, que ça m'étonnait. Désolée de t'avoir mal comprise.pseudo-intello a écrit:On s'est mal compris ; évidemment qu'une aide extérieure et contraignante est nécessaire.
Ce que je voulais dire, c'est que tu acceptes davantage l'aide extérieure et contraignante si tu as la conviction ferme que le sevrage vaut le coup. Je ne prétends pas que ça résolve tous les conflits parents / enfants liés à ce sevrage, mais ça peut les faire diminuer.
Ceci étant, la comparaison avec la cigarette donne des idées ; si le fumeur s'arrête rarement seul, là comme ça, j'en connais une paire qui se sont arrêtés net le jour où ils ont eu la trouille d'un problème imminent ou à court terme pour leur santé (alors que dans au moins un cas, il n'y avait pas forcément de rapport) ; je me demande quel type de "choc" pourrait aider le sevrage d'écrans. Il y aurait peut-être à chercher de ce côté.
Et donc oui vu comme ça, ça peut aider.
Il y a effectivement des gens très volontaires qui parviennent à se réguler tout seuls, mais à mon avis, à l'adolescence, c'est un peu utopique. Même chose pour le choc qui ferait réagir, même si ça arrive forcément.
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Bon courage aux parents d'enfants TDAH, sinon, parce que ce doit être vraiment difficile à vivre au quotidien.
- pseudo-intelloSage
Se réguler seul, c'est compliqué, même pour un adulte.
Ça passera forcément par les parents, mais ça passera mieux si l'ado, au moins au fond de lui, sait qu'il y a de bonnes raisons de le faire. Les études sont nettes et sans appel, et je pense qu'il est bon de les convoquer, pour appuyer et faire passer plus facilement l'inévitable, rude et efficace arsenal coercitif.
Ça passera forcément par les parents, mais ça passera mieux si l'ado, au moins au fond de lui, sait qu'il y a de bonnes raisons de le faire. Les études sont nettes et sans appel, et je pense qu'il est bon de les convoquer, pour appuyer et faire passer plus facilement l'inévitable, rude et efficace arsenal coercitif.
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- Pat BÉrudit
celitian a écrit:Merci beaucoup pour les renseignements sur cette association, pour l'écriture, il est capable d'écrire correctement mais cela lui demande un gros effort cognitif d'où la fatigue.
Il voit déjà une orthophoniste qui pense qu'il n'a jamais appris à écrire correctement, il est gaucher, mais elle me dit que cela va se régler avec le temps, et que cela n'est peut-être pas nécessaire d'ajouter encore une prise en charge.
Je connais "la souffrance à la maison", il est pour l'instant plutôt partant pour les devoirs mais on peut y passer des heures, , c'est réellement épuisant pour lui comme pour moi.
Dans son collège, pour un élève "classique", c'est au minimum 1h par soir sachant qu'une leçon de 2 pages peut, selon eux, être apprise en 10mn...).
Je me dis qu'avoir un diagnostic permettrait de demander certains aménagements comme le mettre au 1er rang, il est très grand donc il est au dernier donc pour la concentration..., ne pas écrire sur les copies qu'il n'est pas assez attentif en cours ou qu'il ne travaille pas assez.
Parce que là, il commence déjà à passer pour le gamin qui ne fait rien et qui rêvasse continuellement.
Si l'écriture lui demande un gros effort, c'est peut-être du côté d'une dyspraxie qu'il faudrait creuser ? Là encore, comme pour le TDAH, c'est un neuropédiatre qui pose le diagnostic, au vu du Wisc 4 et d'autres tests éventuels faits par un neuropsychologue, un orthophoniste, ergo et autres éventuels.
Par contre, on peut obtenir une reconnaissance de handicap par la MDPH même quand on n'a pas encore tous les éléments ni de diagnostic précis, pourvu qu'on ait déjà des tests officiels qui prouvent qu'il y a un gêne très importante. Heureusement car il faut bien, parfois, 2 ans de tests divers pour avoir un diagnostic posé par un neuropédiatre compétent : on peut commencer à demander des adaptations bien avant.
- elisa18Neoprof expérimenté
Comme dit Pat, cela permet déjà demander un pap, avec les préconisations des personnes qui le suivent.
Je suis plus sceptique pour la MDPH, qui ici refuse les dossiers incomplets.
Je suis plus sceptique pour la MDPH, qui ici refuse les dossiers incomplets.
- KimberliteExpert
pseudo-intello a écrit:je me demande quel type de "choc" pourrait aider le sevrage d'écrans. Il y aurait peut-être à chercher de ce côté.
(Franchement, je ne comprends pas: s'il y a un problème avec des écrans, c'est si compliqué de supprimer définitivement les dits écrans? Un ados en colère, c'est pénible, OK, mais qu'est-ce qui peut arriver s'il n'a plus ses écrans... ceci n'est pas une attaque, mon fils est jeune, donc l'ado, je ne maîtrise pas, à part ceux que j'ai en face de moi).
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