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- edu_cationNiveau 4
Il y a cinq ans, j'avais un élève de 5e hyperactif mais comme l'allemand était une option dans ce collège en classe de 5e, l'élève en avait été dispensé par le CDE afin qu'il se concentre sur les matières "principales". Je ne trouvais pas cela très pertinent mais soit !
Je conseillerais de faire intervenir l'élève le plus souvent possible, de l'impliquer dans les tâches quotidiennes (par exemple, en fin de cours, lui faire noter les devoirs au tableau pour toute la classe) ; en début de cours, vous pouvez aussi lui faire résumer la leçon précédente.
Je conseillerais de faire intervenir l'élève le plus souvent possible, de l'impliquer dans les tâches quotidiennes (par exemple, en fin de cours, lui faire noter les devoirs au tableau pour toute la classe) ; en début de cours, vous pouvez aussi lui faire résumer la leçon précédente.
- Monsieur_TeslaNiveau 10
Dans mon collège environ 8 élèves souffrant de troubles de l'attention, 9 relevant de la MDPH, et 5 autistes avec ou sans AVS.
Gérables en classe, c'est très compliqué au laboratoire sans dédoublement (entre 30 et 33 élèves par classe)
Petit collège --> j'ai toutes les classes !
Gérables en classe, c'est très compliqué au laboratoire sans dédoublement (entre 30 et 33 élèves par classe)
Petit collège --> j'ai toutes les classes !
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Ce que j'entends je l'oublie.
Ce que le lis je le retiens.
Ce que je fais, je le comprends !
Tchuang Tseu
- frimoussette77Guide spirituel
Même en classe, c'est très difficile à gérer. Et cela se fait inévitablement au détriment de tous. Le cours dure 55 minutes, nous n'avons même pas deux minutes à consacrer par élève.Monsieur_Tesla a écrit:Dans mon collège environ 8 élèves souffrant de troubles de l'attention, 9 relevant de la MDPH, et 5 autistes avec ou sans AVS.
Gérables en classe, c'est très compliqué au laboratoire sans dédoublement (entre 30 et 33 élèves par classe)
Petit collège --> j'ai toutes les classes !
- zigmag17Guide spirituel
Très ponctuellement, et nous n'en sommes qu'au début de l'année, donc ce que je vais dire est à prendre avec moult pincettes et précautions, j'ai un élève de ce type dans une classe de lycée pro cette année. IL a un cursus particulier qui fait qu'il a de l'avance par rapport aux autres, mais il a choisi de "rétropédaler" pour se retrouver dans une classe à petit effectif (15 élèves).
Je l'ai nommé "chef de groupe" pour des travaux d'histoire-géo lors de la dernière séquence, la classe était subdivisée en plusieurs groupes de travail, chacun avec ses documents, à charge pour le "responsable" de les lire à ses camarades, puis de les leur expliquer. L'élève en question s'en est tellement bien sorti (calme, concentré pour une fois, distribuant la parole à chacun dans son groupe et attendant que tout le monde ait fini de noter pour continuer la lecture et les explications) que je pense continuer en ce sens. Autant en situation de classe habituelle il peut être infernal (bougeotte, rires, apartés), autant là il s'est montré hyper attentif. Cela peut-être une piste, pourquoi pas. Mais gros bémol: il est le seul de ce type à devoir être encadré dans cette classe, ce qui change évidemment pas mal de choses au quotidien (c'est plus facile pour moi que si je devais trouver des statégies avec cinq ou six élèves avec ce même profil).
Je l'ai nommé "chef de groupe" pour des travaux d'histoire-géo lors de la dernière séquence, la classe était subdivisée en plusieurs groupes de travail, chacun avec ses documents, à charge pour le "responsable" de les lire à ses camarades, puis de les leur expliquer. L'élève en question s'en est tellement bien sorti (calme, concentré pour une fois, distribuant la parole à chacun dans son groupe et attendant que tout le monde ait fini de noter pour continuer la lecture et les explications) que je pense continuer en ce sens. Autant en situation de classe habituelle il peut être infernal (bougeotte, rires, apartés), autant là il s'est montré hyper attentif. Cela peut-être une piste, pourquoi pas. Mais gros bémol: il est le seul de ce type à devoir être encadré dans cette classe, ce qui change évidemment pas mal de choses au quotidien (c'est plus facile pour moi que si je devais trouver des statégies avec cinq ou six élèves avec ce même profil).
- edu_cationNiveau 4
Ce sont de sages conseils ! Et en plus, cela porte ses fruits effectivement @ zigmag17
- Monsieur_TeslaNiveau 10
frimoussette77 a écrit:Même en classe, c'est très difficile à gérer. Et cela se fait inévitablement au détriment de tous. Le cours dure 55 minutes, nous n'avons même pas deux minutes à consacrer par élève.Monsieur_Tesla a écrit:Dans mon collège environ 8 élèves souffrant de troubles de l'attention, 9 relevant de la MDPH, et 5 autistes avec ou sans AVS.
Gérables en classe, c'est très compliqué au laboratoire sans dédoublement (entre 30 et 33 élèves par classe)
Petit collège --> j'ai toutes les classes !
C'est effectivement difficile en classe, mais quand les élèves manipulent au laboratoire, c'est limite ingérable
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Tchuang Tseu
- KalliopéNiveau 8
Bonjour,
A ceux qui ont testé et approuvé le gros élastique ou la chambre à air de vélo fixé(e) aux pieds de la table (Dalva et Petit Pois en parlaient notamment), comment avez-vous concrètement installé ce dispositif ? En collège, je suppose que cela implique d'en installer un dans chaque salle de classe où se rend l'élève hyperactif ? Auquel cas, ça pourrait profiter à des élèves d'autres classes qui n'ont pas de diagnostic mais peuvent se révéler très remuants.
Je vous remercie pour vos éclaircissements.
A ceux qui ont testé et approuvé le gros élastique ou la chambre à air de vélo fixé(e) aux pieds de la table (Dalva et Petit Pois en parlaient notamment), comment avez-vous concrètement installé ce dispositif ? En collège, je suppose que cela implique d'en installer un dans chaque salle de classe où se rend l'élève hyperactif ? Auquel cas, ça pourrait profiter à des élèves d'autres classes qui n'ont pas de diagnostic mais peuvent se révéler très remuants.
Je vous remercie pour vos éclaircissements.
- lene75Prophète
Petit pois a écrit:Le traitement de Rit* fait des miracles mais est très difficile à doser et le période d'essai peut être rock 'n roll : aujourd'hui, j'ai un élève en Troisième, transformé et heureux.
Juste, là-dessus, c'est vrai que la Ritaline peut être efficace, en revanche, il y a de plus en plus de doutes sur son innocuité. Aux États-Unis, où ils ont plus de recul sur son usage, ils commencent à rétropédaler. Quand mon neveu en prenait, il était déjà question d'effets secondaires au niveau du coeur, notamment (en plus des effets connus, moins graves et réversibles de troubles de l'appétit, du sommeil, etc.). Et, pas plus tard qu'hier, sans vouloir m’immiscer dans la conversation, j'ai entendu une orthophoniste mettre en garde une maman contre le recours à ce médicament parce qu'apparemment une ou des études américaines soupçonneraient des séquelles neurologiques.
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- Pat BÉrudit
lene75 a écrit:Petit pois a écrit:Le traitement de Rit* fait des miracles mais est très difficile à doser et le période d'essai peut être rock 'n roll : aujourd'hui, j'ai un élève en Troisième, transformé et heureux.
Juste, là-dessus, c'est vrai que la Ritaline peut être efficace, en revanche, il y a de plus en plus de doutes sur son innocuité. Aux États-Unis, où ils ont plus de recul sur son usage, ils commencent à rétropédaler. Quand mon neveu en prenait, il était déjà question d'effets secondaires au niveau du coeur, notamment (en plus des effets connus, moins graves et réversibles de troubles de l'appétit, du sommeil, etc.). Et, pas plus tard qu'hier, sans vouloir m’immiscer dans la conversation, j'ai entendu une orthophoniste mettre en garde une maman contre le recours à ce médicament parce qu'apparemment une ou des études américaines soupçonneraient des séquelles neurologiques.
Pour compléter (je connais bien le sujet car ma fille est concernée : à l'époque j'avais lu toutes les informations possibles) :
La ritaline est un stimulant, un dopant de la concentration (ce qui fait que je ne comprends pas l'allusion de quelqu'un plus haut : ça ne transforme pas les élèves en loques... ou alors c'était autre chose que de la ritaline, il existe d'autres médicaments pour d'autres troubles psychiques, mais ceux pour le trouble de l'attention permettent juste de se concentrer et donc de cesser de bouger en permanence).
C'est un médicament qui a plein d'effets secondaires, tous bien connus, au niveau cardiaque, appétit, sommeil. Il n'est prescrit que par un neuropédiatre hospitalier, avec un suivi hyper régulier. Des séquelles neurologiques, je ne sais pas, ça ne me surprendrait pas plus que ça...
Par contre, il faut être conscients que pour ceux qui en ont besoin, quand il est prescrit et bien dosé, c'est parfois miraculeux et ça peut complètement sauver une scolarité. Mais l'objectif est toujours de s'en passer à moyen terme : à l'issue de l'adolescence, le patient doit avoir trouvé ses propres stratégies pour canaliser son attention sans cette béquille. Bref, je trouve malsain qu'une orthophoniste se mêle de conseiller ou déconseiller un médicament : elle n'est pas médecin. Conseiller ou déconseiller la ritaline, c'est du même ordre que conseiller ou déconseiller un antidépresseur : seul un spécialiste peut le faire.
Mais la ritaline a souvent mauvaise presse... et ça vient des dérives qu'il y a aux états-unis (médicament délivré bien plus facilement qu'en France et pas forcément à bon escient ou avec le bon dosage)
- Petit poisNiveau 9
Bonsoir !
L'élève que j'évoquais dans mon post était très suivi. Ses parents (Sa mère est une collègue de SVT) ont beaucoup hésité à accepter ce traitement. Mais l'agitation de leur fils et les discussions avec des professionnels compétents les ont convaincus.
Il avait une consultation tous les quinze jours, un suivi psychologique régulier. La seule chose qui l'embêtait était que, le samedi, il jouait au hand ball et qu'il constatait manquer de dynamisme. Son traitement a été adapté au fur et à mesure. Trois ans après, il est en phases d'abandon du traitement et il diminue (très) doucement les doses, toujours sous contrôle médical. Il a des stratégies pour éviter la surexcitation qu'on a connue dans ses premières années de collège. Il est maintenant capable de devancer son mal être et demande à sortir pour faire des exercices de respiration par exemple. Le sport l'aide beaucoup à se canaliser.
J'ai aussi entendu que ce traitement n'était pas sans effets secondaires lourds et que, parfois, ils étaient très graves pour la santé du patient. Je sais que ses parents en sont conscients et sont vigilants. Il n'empêche que ce traitement a changé la vie de ce jeune et lui a permis de réussir son collège.
Il a bien plus de chance que ces petits bonhommes qui débarquent en collège complètement hors niveau scolaire, sans filtre dans leurs attitudes sociales, ingérables dans un groupe-classe et dont les parents tombent des nues lorsqu'on évoque la nécessité de consulter un spécialiste ... Ils ont fait l'autruche très longtemps et sont aujourd'hui incapables de gérer leur enfant qui devient aussi invivable dans le foyer familial qu'à l'école ...
Et nous, on gère ...
L'élève que j'évoquais dans mon post était très suivi. Ses parents (Sa mère est une collègue de SVT) ont beaucoup hésité à accepter ce traitement. Mais l'agitation de leur fils et les discussions avec des professionnels compétents les ont convaincus.
Il avait une consultation tous les quinze jours, un suivi psychologique régulier. La seule chose qui l'embêtait était que, le samedi, il jouait au hand ball et qu'il constatait manquer de dynamisme. Son traitement a été adapté au fur et à mesure. Trois ans après, il est en phases d'abandon du traitement et il diminue (très) doucement les doses, toujours sous contrôle médical. Il a des stratégies pour éviter la surexcitation qu'on a connue dans ses premières années de collège. Il est maintenant capable de devancer son mal être et demande à sortir pour faire des exercices de respiration par exemple. Le sport l'aide beaucoup à se canaliser.
J'ai aussi entendu que ce traitement n'était pas sans effets secondaires lourds et que, parfois, ils étaient très graves pour la santé du patient. Je sais que ses parents en sont conscients et sont vigilants. Il n'empêche que ce traitement a changé la vie de ce jeune et lui a permis de réussir son collège.
Il a bien plus de chance que ces petits bonhommes qui débarquent en collège complètement hors niveau scolaire, sans filtre dans leurs attitudes sociales, ingérables dans un groupe-classe et dont les parents tombent des nues lorsqu'on évoque la nécessité de consulter un spécialiste ... Ils ont fait l'autruche très longtemps et sont aujourd'hui incapables de gérer leur enfant qui devient aussi invivable dans le foyer familial qu'à l'école ...
Et nous, on gère ...
- lene75Prophète
PatB, la Ritaline de mon neveu n'était pas prescrite par un neuropédiatre, il n'en a jamais vu, mais par un pédopsychiatre en libéral (mais le pédopsy partage son temps entre libéral et hôpital), et ce en première intention (lors de la 1re consultation), en grande partie en raison de la pression de l'école en ce sens, et sans suivi régulier (rv une fois tous les 6 mois pour renouveler le médoc). Cela dit le pédopsy en question est censé être un spécialiste reconnu du TDAH (il facture ses consultations en conséquence...) et le TDAH de mon neveu est reconnu et son trouble de l'attention majeur (son hyperactivité modérée, en revanche), ce qui est peut-être une raison suffisante pour prescrire sans trop se poser de questions. Toujours est-il que je pense que les dérives dont tu parles aux États-Unis existent aussi en France, avec quelques années de retard, comme toujours : mettre sous médoc est quand même une solution de facilité bien confortable et souvent une manière "d'acheter" une scolarisation. Le terme "loque" que quelqu'un a employé n'est peut-être pas adapté, mais, sans se traîner, mon neveu était bien assommé par le médoc, ce qui le rendait beaucoup plus gérable (mais lui ôtait aussi toute joie de vivre).
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- SphinxProphète
Pat B a écrit:
La ritaline est un stimulant, un dopant de la concentration (ce qui fait que je ne comprends pas l'allusion de quelqu'un plus haut : ça ne transforme pas les élèves en loques... ou alors c'était autre chose que de la ritaline, il existe d'autres médicaments pour d'autres troubles psychiques, mais ceux pour le trouble de l'attention permettent juste de se concentrer et donc de cesser de bouger en permanence).
J'ai eu plusieurs élèves dont le traitement (on dit toujours Ritaline pour aller plus vite mais honnêtement, je ne sais pas, c'était peut-être autre chose) les empêchait de dormir la nuit. Du coup, le jour, ils étaient réveillés mais hagards.
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An education was a bit like a communicable sexual disease. It made you unsuitable for a lot of jobs and then you had the urge to pass it on. - Terry Pratchett, Hogfather
"- Alors, Obélix, l'Helvétie c'est comment ? - Plat."
- lene75Prophète
Sphinx a écrit:J'ai eu plusieurs élèves dont le traitement (on dit toujours Ritaline pour aller plus vite mais honnêtement, je ne sais pas, c'était peut-être autre chose) les empêchait de dormir la nuit.
C'est un des effets secondaires connu et courant de la Ritaline.
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- elisa18Neoprof expérimenté
Je confirme : mon fils était assommé sous ritaline, prescripte par un neurologue hospitalier. Ses profs ont préféré un élève qui bouge à un élève qui dort.....
Les enfants hyperactis ont aussi souvent un problème de fabrication de la melatonine :ils ont donc du mal à s'endormir. Cela n'a pas de rapport avec la ritaline.
Les enfants hyperactis ont aussi souvent un problème de fabrication de la melatonine :ils ont donc du mal à s'endormir. Cela n'a pas de rapport avec la ritaline.
- Mrs HobieGrand sage
Difficile, et c'est bien dommage, d'équiper les salles de classe avec les gros ballons de gym (genre préparation à l'accouchement ou kiné "école du dos" ) en guise de siège, mais ça a l'air de fonctionner sur certains qui ont besoin de bouger.
J'allais dire la même chose : les 2 filles TDA/H d'une amie prennent de la mélatonine le soir (3-4 mg quand même ... sur prescription médicale du praticien qui les suit), c'est lié au TDA/H et non à la Ritaline.elisa18 a écrit:
Les enfants hyperactis ont aussi souvent un problème de fabrication de la melatonine :ils ont donc du mal à s'endormir. Cela n'a pas de rapport avec la ritaline.
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Plus tu pédales moins vite, moins t'avances plus vite.
Et même que la marmotte, elle met les stylos-plumes dans les jolis rouleaux
Tutylatyrée Ewok aux Doigts Agiles, Celle qui Abrite les Plumes aux Écrits Sagaces, Rapide Chevalier sur son Coursier Mécanique
- lene75Prophète
Oui mais c'est par ailleurs aussi un effet secondaire recensé de la Ritaline (et mon neveu n'avait pas de problèmes de sommeil avant d'en prendre et n'en a plus eu après l'arrêt du traitement, enfin, entendons-nous, ses draps ont toujours été sens dessus dessous et son matelas déplacé au réveil le matin, mais pas d'insomnie).
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- VolubilysGrand sage
En vrai les ballons c'est très galère (bruit de couinnement sur le sol, élèves qui jouent avec, plantage de crayon ou de ciseaux dedans... et il est déconseillé d'y rester plus de 20min....Mrs Hobie a écrit:Difficile, et c'est bien dommage, d'équiper les salles de classe avec les gros ballons de gym (genre préparation à l'accouchement ou kiné "école du dos" ) en guise de siège, mais ça a l'air de fonctionner sur certains qui ont besoin de bouger.
On peut utiliser des coussins d'équilibre que l'on place dans la chaise.
on peut aussi installer une "bouncing-band" :
http://maitressepatate.eklablog.com/non-mais-tu-vas-t-asseoir-te-taire-et-travailler-oui-ou-non-a104726040
(on peut aussi le mettre sur les pieds de la chaise)
On peut aussi mettre une balance board sous les pieds...
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Je vous prie de m'excuser si mes messages contiennent des coquilles, je remercie les personnes qui me les signaleront par mp pour que je puisse les corriger.
- Mrs HobieGrand sage
Les filles de ma copine avaient le problème d'endormissement avant de prendre la Ritaline.
(Et il n'y pas que les mômes avec TDA/H qui peuvent avoir ce déficit ( mon mini-troll de 11 ans, pas TDA/H mais HPI ne s'endort pas avant minuit s'il ne prend pas de mélatonine avant le coucher, et son meilleur pote, (t)HPI avec trouble anxieux et pas TDA est un autre enfant depuis que lui aussi est supplémenté en mélatonine ...))
(Et il n'y pas que les mômes avec TDA/H qui peuvent avoir ce déficit ( mon mini-troll de 11 ans, pas TDA/H mais HPI ne s'endort pas avant minuit s'il ne prend pas de mélatonine avant le coucher, et son meilleur pote, (t)HPI avec trouble anxieux et pas TDA est un autre enfant depuis que lui aussi est supplémenté en mélatonine ...))
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Et même que la marmotte, elle met les stylos-plumes dans les jolis rouleaux
Tutylatyrée Ewok aux Doigts Agiles, Celle qui Abrite les Plumes aux Écrits Sagaces, Rapide Chevalier sur son Coursier Mécanique
- VolubilysGrand sage
Mon article sur le sujet :Kalliopé a écrit:Bonjour,
A ceux qui ont testé et approuvé le gros élastique ou la chambre à air de vélo fixé(e) aux pieds de la table (Dalva et Petit Pois en parlaient notamment), comment avez-vous concrètement installé ce dispositif ? En collège, je suppose que cela implique d'en installer un dans chaque salle de classe où se rend l'élève hyperactif ? Auquel cas, ça pourrait profiter à des élèves d'autres classes qui n'ont pas de diagnostic mais peuvent se révéler très remuants.
Je vous remercie pour vos éclaircissements.
http://maitressepatate.eklablog.com/non-mais-tu-vas-t-asseoir-te-taire-et-travailler-oui-ou-non-a104726040
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- lene75Prophète
MrHobie, certes, mais il n'empêche que ça fait partie des effets secondaires indiqués comme "très fréquents" pour la Ritaline, donc probablement pas un hasard qu'on puisse constater l'apparition de ce symptôme en même temps que la prise du médicament.
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- KimberliteExpert
A force de voir des élèves bailler dans mes cours, j'ai fini par avoir le réflexe, souvent, d'interroger les élèves sur leur heure de coucher. Mon grand étonnement a été que beaucoup d'élèves m'ont dit faire de l'insomnie. OK, pour quelques-uns, c'était lié aux écrans. Mais en fait, pour un très grand nombre d'entre eux, l'heure de coucher était totalement raisonnable... mais ils n'arrivaient pas à dormir.
J'ai effectivement noté que certains élèves assez agités étaient ceux qui me disaient ne pas réussir à dormir. J'en arrivais à me dire qu'ils étaient agités car luttant contre le sommeil.
N'ayant jamais connu ce problème (je suis une grosse dormeuse) je m'interroge sur ce phénomène: est-ce récent, ou y a-t-il toujours eu autant d'élèves insomniaques?
PS: désolée si je fais un peu dériver, mais s'il y a un lien entre TDA et problèmes d'endormissements, ça reste un peu dans le sujet, non?
J'ai effectivement noté que certains élèves assez agités étaient ceux qui me disaient ne pas réussir à dormir. J'en arrivais à me dire qu'ils étaient agités car luttant contre le sommeil.
N'ayant jamais connu ce problème (je suis une grosse dormeuse) je m'interroge sur ce phénomène: est-ce récent, ou y a-t-il toujours eu autant d'élèves insomniaques?
PS: désolée si je fais un peu dériver, mais s'il y a un lien entre TDA et problèmes d'endormissements, ça reste un peu dans le sujet, non?
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- Spoiler:
- DalvaVénérable
Je pense que c'est récent et que c'est lié à nos modes de vie (facteurs multiples) :
- les écrans (même s'ils disent ne pas "faire d'écran", en fouillant un peu on constate qu'ils excluent le téléphone des écrans, et qu'ils sont loin d'arrêter tout écran plus de deux heures avant le coucher) ;
- le manque cruel d'activité physique quotidienne et extérieure ;
- des horaires irréguliers ;
- une vie de famille moins "établie", moins d'échanges, de conversations, de petits moments partagés, donc moins de possibilités d'évacuer les tensions et angoisses accumulées (même inconsciemment) au cours de la journée ;
- quelque chose dont je ne comprends pas l'origine mais que j'observe beaucoup : le refus, le rejet de toute situation où l'on se retrouve seul avec soi-même, du silence, donc l'inaptitude à supporter ce moment de l'endormissement, où l'on se retrouve, où l'on fait le point, où les pensées nous assaillent (que l'on pourrait accepter et accueillir mais qui semblent être source de panique chez beaucoup), le manque d'habitude à se calmer et à respirer, etc.
Par ailleurs, une carence en magnésium est défavorable à l'endormissement (il contribue à la fabrication de la sérotonine qui se transforme en mélatonine qui permet le sommeil), or il semble que nous consommons beaucoup moins de magnésium avec la nourriture industrielle que nous n'en absorbions avant (quand c'était mieux ). C'est vrai aussi du zinc et du fer, d'ailleurs.
Bref : plein de choses dans nos modes de vie actuels peuvent expliquer ces difficultés d'endormissement.
- les écrans (même s'ils disent ne pas "faire d'écran", en fouillant un peu on constate qu'ils excluent le téléphone des écrans, et qu'ils sont loin d'arrêter tout écran plus de deux heures avant le coucher) ;
- le manque cruel d'activité physique quotidienne et extérieure ;
- des horaires irréguliers ;
- une vie de famille moins "établie", moins d'échanges, de conversations, de petits moments partagés, donc moins de possibilités d'évacuer les tensions et angoisses accumulées (même inconsciemment) au cours de la journée ;
- quelque chose dont je ne comprends pas l'origine mais que j'observe beaucoup : le refus, le rejet de toute situation où l'on se retrouve seul avec soi-même, du silence, donc l'inaptitude à supporter ce moment de l'endormissement, où l'on se retrouve, où l'on fait le point, où les pensées nous assaillent (que l'on pourrait accepter et accueillir mais qui semblent être source de panique chez beaucoup), le manque d'habitude à se calmer et à respirer, etc.
Par ailleurs, une carence en magnésium est défavorable à l'endormissement (il contribue à la fabrication de la sérotonine qui se transforme en mélatonine qui permet le sommeil), or il semble que nous consommons beaucoup moins de magnésium avec la nourriture industrielle que nous n'en absorbions avant (quand c'était mieux ). C'est vrai aussi du zinc et du fer, d'ailleurs.
Bref : plein de choses dans nos modes de vie actuels peuvent expliquer ces difficultés d'endormissement.
- VolubilysGrand sage
Ou plus "simplement", ce sont des adolescents en pleine puberté, et la tempête hormonale qu'ils vivent modifie leur sommeil, retardant fortement l'heure d'endormissement et celle du réveil...
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- Flo44Érudit
Le décalage du changement d'heure de fin septembre a fin octobre n'a peut-être pas aidé (depuis, mon mois d'octobre est un enfer, on se lève beaucoup trop tôt par rapport à l'heure solaire, et pourtant je suis plutôt du matin...)
Il y a aussi les rétroprojecteurs dans les salles : moins de lumière solaire car on est souvent obligés de fermer les volets, au moins en partie. Cela n'aide sans doute pas à avoir des cycles de sommeil stables.
Il y a aussi les rétroprojecteurs dans les salles : moins de lumière solaire car on est souvent obligés de fermer les volets, au moins en partie. Cela n'aide sans doute pas à avoir des cycles de sommeil stables.
- lene75Prophète
Dalva a écrit:- quelque chose dont je ne comprends pas l'origine mais que j'observe beaucoup : le refus, le rejet de toute situation où l'on se retrouve seul avec soi-même, du silence, donc l'inaptitude à supporter ce moment de l'endormissement, où l'on se retrouve, où l'on fait le point, où les pensées nous assaillent (que l'on pourrait accepter et accueillir mais qui semblent être source de panique chez beaucoup), le manque d'habitude à se calmer et à respirer, etc.
Il m'est arrivé d'avoir des élèves qui pétaient un câble quand je me taisais en attendant le silence. Pour eux, la classe silencieuse était à la limite supportable (difficilement), mais à condition que moi je continue à faire magnétophone en permanence pour qu'il n'y ait pas de moment de silence complet. Ces élèves-là m'ont expliqué qu'ils faisaient en sorte de ne jamais avoir de "blanc" dans leur journée : ils allument la musique avant d'éteindre la télé, pour ne pas avoir à supporter le moment de latence, et ils m'ont dit qu'ils s'endormaient avec un casque sur les oreilles pour s'endormir avec de la musique car le silence les angoissait.
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- EsméraldaGrand sage
Souvent constaté aussi que le silence fait peur à certains élèves. Je trouve ça assez effrayant. Tout comme l'impression que les cas d'élèves TDA/TDAH se multiplient comme des petites pains.
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