Vincent Peillon : "J'ai eu tout le monde contre moi" ; "Il faut continuer pendant cinq ou dix ans dans la même direction" (Libération)

L’ancien ministre de l’Education nationale Vincent Peillon a affirmé lundi qu’il avait eu «tout le monde» contre lui, avec «un déchaînement médiatique invraisemblable», lorsqu’il a tenté de réformer les rythmes scolaires. «Je n’ai pas vu qu’un responsable, j’ai eu tout le monde contre moi, un déchaînement médiatique invraisemblable, de gens qui ignoraient d’ailleurs l’alpha et l’oméga du sujet, des syndicats qui pour certains étaient bloqués, des parents d’élèves inquiets, une confusion générale», a regretté sur LCI et Radio classique Vincent Peillon, remplacé au ministère par Benoît Hamon après les municipales de mars.

http://www.liberation.fr/politiques/2014/05/12/rythmes-scolaires-j-ai-eu-tout-le-monde-contre-moi-affirme-peillon_1015437

et puis : http://www.liberation.fr/societe/2013/11/14/peillon-a-sous-estime-la-complexite-de-la-reforme-des-rythmes-scolaires_946863

je n'ai pas vu les commentaires....pour lire les âneries de ceux qui croient tout savoir... en tous cas les rythmes scolaires sont un sujet toujours aussi vendeur.

L’ancien ministre de l’Education nationale Vincent Peillon a affirmé lundi qu’il avait eu «tout le monde» contre lui, avec «un déchaînement médiatique invraisemblable», lorsqu’il a tenté de réformer les rythmes scolaires. «Je n’ai pas vu qu’un responsable, j’ai eu tout le monde contre moi, un déchaînement médiatique invraisemblable, de gens qui ignoraient d’ailleurs l’alpha et l’oméga du sujet, des syndicats qui pour certains étaient bloqués, des parents d’élèves inquiets, une confusion générale», a regretté sur LCI et Radio classique Vincent Peillon, remplacé au ministère par Benoît Hamon après les municipales de mars.

Et ben! qu'est ce qu'on devrait dire, nous, les PE, qui sommes traités depuis 2 ans de corporatistes, de fainéants, de...........et qui sommes responsables de tous les maux de la société.

Bah, nous, ça fait 35 ans qu'on a tous les prétendus responsables contre nous

Tu parles! Il avait la presse en grande partie avec lui + les chronojenesaisquoi + un pédopsy médiatique + quelques syndicats! Il nous la joue victime maintenant? Pfffffff.... on aura tout vu...

Rythmes scolaires : "J'ai eu tout le monde contre moi", affirme Peillon

"Je ne peux pas dire que le pays ait une grande facilité à faire des réformes, en particulier dans l'éducation", a lâché l'ancien ministre à la radio.

L'ancien ministre PS de l'Éducation nationale Vincent Peillon a affirmé lundi qu'il avait eu "tout le monde" contre lui, avec "un déchaînement médiatique invraisemblable", lorsqu'il a tenté de réformer les rythmes scolaires. "Je n'ai pas vu qu'un responsable, j'ai eu tout le monde contre moi, un déchaînement médiatique invraisemblable, de gens qui ignoraient d'ailleurs l'alpha et l'oméga du sujet, des syndicats qui, pour certains, étaient bloqués, des parents d'élèves inquiets, une confusion générale", a regretté sur LCI et Radio classique Vincent Peillon, remplacé au ministère par Benoît Hamon après les municipales de mars.

"Je ne peux pas dire que le pays ait une grande facilité à faire des réformes, en particulier dans l'éducation, dont tout le monde convient qu'elles sont nécessaires", a-t-il déploré, ajoutant que "tout le monde se prononce pour pendant des années et puis au moment où il faut passer à l'acte...". Alors qu'on lui demandait s'il en concevait de l'amertume, Vincent Peillon a répondu : "Aucune, mais un souci : persévérons, ne lâchons pas ce que nous avons mis en place. La formation des enseignants, ce n'est pas fini, la révision des programmes, ça ne fait que commencer, le numérique, on a du retard... Il faut continuer pendant cinq ou dix ans dans la même direction." Il a estimé que "c'est ce que fait" son successeur. Un décret sur les rythmes scolaires introduisant les assouplissements prévus par Benoît Hamon, pour les communes peinant à mettre en place la semaine de 4,5 jours à la rentrée de septembre, est paru jeudi dernier au Journal officiel.

http://www.lepoint.fr/societe/rythmes-scolaires-j-ai-eu-tout-le-monde-contre-moi-affirme-peillon-12-05-2014-1821525_23.php#xtor=EPR-6-[Newsletter-Mi-journee]-20140512

Peillon, champion de la victimisation?

Pov'ti'chou !! On va le plaindre, tiens !

Et nous: qui nous plaint de subir autant de réformes inutiles?

:shock:

Il n'a pas tord, mais il a fait tout pour: à vouloir contenter tout le monde, il a surtout donné une bonne raison à chacun de tourner le dos à sa réforme des rythmes. Ce truc là, justement, aurait du attendre 10 ans, qu'on commence à bouger les meubles pour faire de la place.
mais je peux le comprendre, quand tu vois les ambitions de la refondation, voir le truc prendre l'eau de toutes parts, et entendre ton successeur faire de la soupe avec l'eau tiède...

 

the educator a écrit:Il n'a pas tord, mais il a fait tout pour: à vouloir contenter tout le monde, il a surtout donné une bonne raison à chacun de tourner le dos à sa réforme des rythmes. Ce truc là, justement, aurait du attendre 10 ans, qu'on commence à bouger les meubles pour faire de la place.
mais je peux le comprendre, quand tu vois les ambitions de la refondation, voir le truc prendre l'eau de toutes parts, et entendre ton successeur faire de la soupe avec l'eau tiède...

Faire plaisir à tout le monde ? Mais à qui fais-tu allusion ?
Parce que je ne vois pas quand il a voulu faire plaisir aux enseignants, ceux qu'il administre, mais ça m'a peut-être échappé.

Beaucoup des intentions de la refondation ont été édulcorées pour ne pas froisser les enseignants: sur le statut, sur l'évaluation, le fait par exemple de ne pas mettre les vacances sur le tapis en terme de rythmes (même si ça arrange bien le lobby du tourisme). On a cédé ceci aux collectivités territoriales, cela aux parents divorcés, et ainsi de suite jusqu'a rendre le truc complètement incohérent.

Cela dit, il ne faut pas non plus confondre les rôles: en tant que fonctionnaires, nous sommes au service de la nation et pas l'inverse. Qu'il administre, ça veux dire ce que ça veut dire...

the educator a écrit: il ne faut pas non plus confondre les rôles: en tant que fonctionnaires, nous sommes au service de la nation et pas l'inverse.

Dans le cadre de conditions d'emploi, tout de même. Et ces conditions sont devenues si peu satisfaisantes que le métier disparaît peu à peu...

Le pauvre homme !

Tartuffe, va !

Nous vivons sous un Roi ennemi de la fraude .