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- dandelionVénérable
Oh, c'était un peu sa spécialité, il avait d'ailleurs fait le coup à d'autres. Le précédent CDE convoquait 'discrètement' les éléments les plus perturbateurs.sansara a écrit:Dandelion...
Parfois, on se demande si certains CDE n'ont pas des comptes à régler avec les profs.
Sinon, pour ma visite de titularisation par l'IG, un gamin m'avait dit 'moi, madame, je viendrai pas, parce que, je me connais, j'aurai beau essayer, je pourrai pas me tenir tranquille'. J'en ai été très touchée (et soulagée parce qu'il était aussi agité qu'une puce d'habitude). Les élèves avaient été très sympas et l'inspecteur l'avait même relevé dans son rapport (Mme Dandelion a su établir un rapport de confiance avec ses élèves, ou un truc du genre).
- scot69Modérateur
Lors de ma précédente et calamiteuse inspection, la proviseure adjointe m'avait proposé de me retirer deux élèves littéralement caractériels de ma séance. J'avais accepté avec plaisir... sauf que ce jour là... elle était absente et n'avait pas prévenu le CPE... qui m'a donc ramené les deux élèves comme des fleurs en début de séance (avant l'arrivée de l'inspectrice!!! ouf!) et les deux m'ont littéralement gâché le truc!!!!
- pitchounetteExpert
d'un autre côté, il faut que les inspecteurs puissent voir qui nous avons en face...
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Le bonheur est dans le pré après 7 ans de région parisienne
- Invité NHabitué du forum
pitchounette a écrit:d'un autre côté, il faut que les inspecteurs puissent voir qui nous avons en face...
Certes, mais peut-être lors d'une inspection de titularisation... On joue gros !
- scot69Modérateur
Non, c'était juste une inspection... de routine! lol
Mais c'est vrai qu'elle a peut être pris conscience de certaines réalités du quotidien.
Mais c'est vrai qu'elle a peut être pris conscience de certaines réalités du quotidien.
- pitchounetteExpert
je te dirais "oui" et "non"Nonancourt a écrit:pitchounette a écrit:d'un autre côté, il faut que les inspecteurs puissent voir qui nous avons en face...
Certes, mais peut-être lors d'une inspection de titularisation... On joue gros !
Oui je le comprends tout à fait quand c'est la 1ère on appréhende..on se dit le moindre petit truc tout peut partir en vrille
Non car tu n'es pas responsable de l'attitude/éducation des parents....Tu ne peux pas tout contrôler. Si tu adoptes la bonne conduite face au problème , ,ça serait très injuste de te refuser la titularisation.
- Dr RaynalHabitué du forum
Ce me semble une très mauvaise idée de "cacher la poussière sous le tapis"... Comment peut on croire que les IPR puissent avoir une idée correcte de ce qu'est l'enseignement si l'on renforce encore l'effet Potemkine en reconstruisant un cadre "idéal", faussé ? (je raisonne au niveau général, sans aucune animosité pour les collègues qui le font, je ne puis être juge de leur situation particulière à un instant t, avec leurs classes).
Lorsque j'ai été inspecté, j'ai demandé a garde ma salle habituelle (une salle de classe "non spécialisée", car nous sommes trop nombreux et pas assez de salles de SVT/Physique pour tous les profs....) et j'ai bien entendu gardé les pénibles habituels.
Lors de l'entretien, l'IPR m'a dit 'mais ces deux élèves n'ont fait que bavarde, et l'un d'eux n'a rien dans son cahier". Je lui ai rétorqué "bienvenue dans le monde réel, madame...". Elle n'a pas su quoi me répondre... (bien entendu, la plaisir de balancer ce genre de répartie se paye habituellement - c'est le cas de le dire - par un avancement exclusif à l'ancienneté). :lol:
Lorsque j'ai été inspecté, j'ai demandé a garde ma salle habituelle (une salle de classe "non spécialisée", car nous sommes trop nombreux et pas assez de salles de SVT/Physique pour tous les profs....) et j'ai bien entendu gardé les pénibles habituels.
Lors de l'entretien, l'IPR m'a dit 'mais ces deux élèves n'ont fait que bavarde, et l'un d'eux n'a rien dans son cahier". Je lui ai rétorqué "bienvenue dans le monde réel, madame...". Elle n'a pas su quoi me répondre... (bien entendu, la plaisir de balancer ce genre de répartie se paye habituellement - c'est le cas de le dire - par un avancement exclusif à l'ancienneté). :lol:
- pitchounetteExpert
bon tout dépend aussi de la nature de l'inspecteur...S'il est aveugle "tout est beau et merveilleux" ça peut être tendu. Avec certains quand tu peux discuter de points sensibles et dire "voilà j'ai constaté que ça n'allait pas parce...et que j'ai tenté de mettre ça...et que ça a échoué/fonctionné"...Je trouve ça bien plus formateurscot69 a écrit:
Mais c'est vrai qu'elle a peut être pris conscience de certaines réalités du quotidien.
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- CasparProphète
Les bons IPR savent à quoi s'en tenir pour ce qui est des élèves et sinon nous se sommes pas là pour faire de la pédagogie à destination des inspecteurs et leur montrer qu'il y a des élèves pénibles. On peut comprendre la collègue à l'origine du fil qui a envie que son inspection se passe bien.
- InviteeFVénérable
pitchounette a écrit:je te dirais "oui" et "non"Nonancourt a écrit:pitchounette a écrit:d'un autre côté, il faut que les inspecteurs puissent voir qui nous avons en face...
Certes, mais peut-être lors d'une inspection de titularisation... On joue gros !
Oui je le comprends tout à fait quand c'est la 1ère on appréhende..on se dit le moindre petit truc tout peut partir en vrille
Non car tu n'es pas responsable de l'attitude/éducation des parents....Tu ne peux pas tout contrôler. Si tu adoptes la bonne conduite face au problème , ,ça serait très injuste de te refuser la titularisation.
Mais le juste et l'injuste quand l'IPR vient pour la titularisation... Quand on voit ce pour quoi l'IPR a essayé de me recaler !
Il est vraiment facile de tenir ce discours quand on n'a pas/plus l'épée de Damoclès au-dessus de la tête. Maintenant que je suis titulaire, oui, je veux bien être franche avec l'IPR sur le décalage haute sphère / élèves réels. Et à ma prochaine inspection je le place près des pires élèves, et je lui montre où se situe la limite de ce que je peux faire pour eux. Et lors de l'entretien, je ne mâche pas mes mots sur le manque de moyens et les directives inapplicables. Mais vouloir faire ça quand on est sur la chaise éjectable c'est juste jouer avec le feu. Quand on a autant investi (concours, année infernale), c'est de la bêtise que de tout risquer.
- pitchounetteExpert
mais nous lui souhaitons tous que cela se passe bien..on y est passé, on y repassera aussi.Caspar Goodwood a écrit: On peut comprendre la collègue à l'origine du fil qui a envie que son inspection se passe bien.
- nightowlNiveau 7
Comme disait les Inconnus, "il faut savoir perdre, parfois"Fafnir a écrit:pitchounette a écrit:je te dirais "oui" et "non"Nonancourt a écrit:
Certes, mais peut-être lors d'une inspection de titularisation... On joue gros !
Oui je le comprends tout à fait quand c'est la 1ère on appréhende..on se dit le moindre petit truc tout peut partir en vrille
Non car tu n'es pas responsable de l'attitude/éducation des parents....Tu ne peux pas tout contrôler. Si tu adoptes la bonne conduite face au problème , ,ça serait très injuste de te refuser la titularisation.
Mais le juste et l'injuste quand l'IPR vient pour la titularisation... Quand on voit ce pour quoi l'IPR a essayé de me recaler !
Il est vraiment facile de tenir ce discours quand on n'a pas/plus l'épée de Damoclès au-dessus de la tête. Maintenant que je suis titulaire, oui, je veux bien être franche avec l'IPR sur le décalage haute sphère / élèves réels. Et à ma prochaine inspection je le place près des pires élèves, et je lui montre où se situe la limite de ce que je peux faire pour eux. Et lors de l'entretien, je ne mâche pas mes mots sur le manque de moyens et les directives inapplicables. Mais vouloir faire ça quand on est sur la chaise éjectable c'est juste jouer avec le feu. Quand on a autant investi (concours, année infernale), c'est de la bêtise que de tout risquer.
- pitchounetteExpert
Tu sais l'épée de Damoclès je l'ai eue aussi. j'avais mis les pieds dans le plat en disant que je regrettais que dans les formations dispensées on n'est jamais abordé le handicap. J'avais fais attention à la manière de le dire..Et ma surprise quand j'ai vu que je pouvais discuter avec cette dame qui me paraissait un monstreFafnir a écrit:
Mais le juste et l'injuste quand l'IPR vient pour la titularisation... Quand on voit ce pour quoi l'IPR a essayé de me recaler !
Il est vraiment facile de tenir ce discours quand on n'a pas/plus l'épée de Damoclès au-dessus de la tête.
ça permet de renforcer ce que j'ai écris juste au dessus...ELLE était ouverte au dialogue et aussi appréciait beaucoup ma tutrice. Je ne l'aurai pas fait aujourd'hui avec l'inspecteur qui suit mon établissement
Mais vouloir faire ça quand on est sur la chaise éjectable c'est juste jouer avec le feu. Quand on a autant investi (concours, année infernale), c'est de la bêtise que de tout risquer.
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- InviteeFVénérable
nightowl a écrit:Fafnir a écrit:pitchounette a écrit:
je te dirais "oui" et "non"
Oui je le comprends tout à fait quand c'est la 1ère on appréhende..on se dit le moindre petit truc tout peut partir en vrille
Non car tu n'es pas responsable de l'attitude/éducation des parents....Tu ne peux pas tout contrôler. Si tu adoptes la bonne conduite face au problème , ,ça serait très injuste de te refuser la titularisation.
Mais le juste et l'injuste quand l'IPR vient pour la titularisation... Quand on voit ce pour quoi l'IPR a essayé de me recaler !
Il est vraiment facile de tenir ce discours quand on n'a pas/plus l'épée de Damoclès au-dessus de la tête. Maintenant que je suis titulaire, oui, je veux bien être franche avec l'IPR sur le décalage haute sphère / élèves réels. Et à ma prochaine inspection je le place près des pires élèves, et je lui montre où se situe la limite de ce que je peux faire pour eux. Et lors de l'entretien, je ne mâche pas mes mots sur le manque de moyens et les directives inapplicables. Mais vouloir faire ça quand on est sur la chaise éjectable c'est juste jouer avec le feu. Quand on a autant investi (concours, année infernale), c'est de la bêtise que de tout risquer.
Comme disait les Inconnus, "il faut savoir perdre, parfois"
Mais quel EXCELLENT conseil donné aux plus fragiles d'entre nous !
Allez -y, et tant qu'à faire faîtes péter les revendications de dégel du point d'indice pendant l'entretien, faut savoir se sacrifier pour ceux qui ont acquis un petit confort relatif, hein, parfois...
- InviteeFVénérable
pitchounette a écrit:Tu sais l'épée de Damoclès je l'ai eue aussi. j'avais mis les pieds dans le plat en disant que je regrettais que dans les formations dispensées on n'est jamais abordé le handicap. J'avais fais attention à la manière de le dire..Et ma surprise quand j'ai vu que je pouvais discuter avec cette dame qui me paraissait un monstreFafnir a écrit:
Mais le juste et l'injuste quand l'IPR vient pour la titularisation... Quand on voit ce pour quoi l'IPR a essayé de me recaler !
Il est vraiment facile de tenir ce discours quand on n'a pas/plus l'épée de Damoclès au-dessus de la tête.
ça permet de renforcer ce que j'ai écris juste au dessus...ELLE était ouverte au dialogue et aussi appréciait beaucoup ma tutrice. Je ne l'aurai pas fait aujourd'hui avec l'inspecteur qui suit mon établissement
Mais vouloir faire ça quand on est sur la chaise éjectable c'est juste jouer avec le feu. Quand on a autant investi (concours, année infernale), c'est de la bêtise que de tout risquer.
Tu as eu de la chance.
Je doute, hélas, que la majorité des IPR agisse de la sorte avec les collègues stagiaires et j'encouragerais la plus grande prudence.
- nightowlNiveau 7
En l'écrivant, je me suis dit que cela pouvait être compris à contrario. J'aurais du écrire "Faut savoir se taire parfois". Je suis pleinement de ton avis. L'année du stage, il faut se taire.Fafnir a écrit:nightowl a écrit:Fafnir a écrit:
Mais le juste et l'injuste quand l'IPR vient pour la titularisation... Quand on voit ce pour quoi l'IPR a essayé de me recaler !
Il est vraiment facile de tenir ce discours quand on n'a pas/plus l'épée de Damoclès au-dessus de la tête. Maintenant que je suis titulaire, oui, je veux bien être franche avec l'IPR sur le décalage haute sphère / élèves réels. Et à ma prochaine inspection je le place près des pires élèves, et je lui montre où se situe la limite de ce que je peux faire pour eux. Et lors de l'entretien, je ne mâche pas mes mots sur le manque de moyens et les directives inapplicables. Mais vouloir faire ça quand on est sur la chaise éjectable c'est juste jouer avec le feu. Quand on a autant investi (concours, année infernale), c'est de la bêtise que de tout risquer.
Comme disait les Inconnus, "il faut savoir perdre, parfois"
Mais quel EXCELLENT conseil donné aux plus fragiles d'entre nous !
Allez -y, et tant qu'à faire faîtes péter les revendications de dégel du point d'indice pendant l'entretien, faut savoir se sacrifier pour ceux qui ont acquis un petit confort relatif, hein, parfois...
- pitchounetteExpert
Quand je vois certains inspecteurs je dis oui et je le reconnaisFafnir a écrit:Tu as eu de la chance.
Mais tu as encore quelques perles rares.
Je doute, hélas, que la majorité des IPR agisse de la sorte avec les collègues stagiaires et j'encouragerais la plus grande prudence.
- atriumNeoprof expérimenté
Cripure a écrit:Cela dit, s'il frappe l'ipr...Fafnir a écrit:C'est gentil de vouloir le rassurer... mais il ne faut pas mentir non plus. Malheureusement, non, selon l'IPR...MrCailloux a écrit:a mon avis c'est risqué... Si tu fais ce qu'il faut faire à chaque fois, l'IPR ne pourra pas te le reprocher...
Il y a 3 ans, un élève de GS de ma collègue avait mordu l'inspecteur. Les limites de la loi de 2005...
- InviteeFVénérable
nightowl a écrit:En l'écrivant, je me suis dit que cela pouvait être compris à contrario. J'aurais du écrire "Faut savoir se taire parfois". Je suis pleinement de ton avis. L'année du stage, il faut se taire.Fafnir a écrit:nightowl a écrit:
Comme disait les Inconnus, "il faut savoir perdre, parfois"
Mais quel EXCELLENT conseil donné aux plus fragiles d'entre nous !
Allez -y, et tant qu'à faire faîtes péter les revendications de dégel du point d'indice pendant l'entretien, faut savoir se sacrifier pour ceux qui ont acquis un petit confort relatif, hein, parfois...
Ah, ouf !
- scot69Modérateur
Le seul avantage que j'ai eu: l'inspectrice a vu comment ils se comportaient et comment je gérais la situation (elle me l'a dit mais ne l'a pas mentionné dans son rapport... vu qu'elle ne note que les reproches). Ils n'ont pas fait des trucs trop graves, juste sorti les portables, dessiné au lieu de noter le cours...
- Reine MargotDemi-dieu
idem, l'année de stage, je conseillerais aussi que cet élève soit loin le jour de l'inspection.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- MalagaModérateur
Je comprends tout à fait la question de notre collègue. Quand j'étais stagiaire, nous étions titularisés (ou pas) à l'issue de deux visites de formateurs. A la première visite, mon pire élève de 4e était absente : j'en aurais pleuré de joie ! A la seconde visite, il était présent et a fichu évidemment le bazar. Cela ne m'a pas empêché d'être titularisée mais je comprends tout à fait qu'on souhaite éviter qu'un élève foute en l'air tout une séance minutieusement préparée.
Cependant, je souscris également à l'idée "montrons aux IPR quel est notre quotidien". J'ai été inspectée l'année dernière, fin mai (imaginons donc la grande motivation des élèves) avec les quelques 25 élèves de 5e qui ne participaient pas à un voyage scolaire. Ces 25 élèves venaient de 5 classes différentes, je ne connaissais pas la moitié d'entre eux. Certains avaient été exclus du voyage en raison de leur comportement, d'autres redoublaient et donc ne voulaient pas faire le voyage deux fois... Je n'allais avoir ces élèves que durant trois heures cette semaine-là.
J'ai trouvé intéressant de montrer à l'IPR que notre quotidien de prof est aussi de faire cours à des élèves dans ces conditions.
Cependant, je souscris également à l'idée "montrons aux IPR quel est notre quotidien". J'ai été inspectée l'année dernière, fin mai (imaginons donc la grande motivation des élèves) avec les quelques 25 élèves de 5e qui ne participaient pas à un voyage scolaire. Ces 25 élèves venaient de 5 classes différentes, je ne connaissais pas la moitié d'entre eux. Certains avaient été exclus du voyage en raison de leur comportement, d'autres redoublaient et donc ne voulaient pas faire le voyage deux fois... Je n'allais avoir ces élèves que durant trois heures cette semaine-là.
J'ai trouvé intéressant de montrer à l'IPR que notre quotidien de prof est aussi de faire cours à des élèves dans ces conditions.
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J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ?
- LefterisEsprit sacré
Montrer aux IPR autre chose qu'une classe Potemkine, je suis d'accord. Le problème cependant est pour le stagiaire, qui va devoir régler des incidents qui l'empêcheront de faire le cours prévu. Ca peut-être très stressant. Quand j'étais stagiaire, j'avais (déjà ! ) une classe de 4ème affreuse, dans une ZEP classée "violence" et je sais plus quoi.
Lors de la première visite, le CPE a intercepté sans me le dire trois élèves , j'ai été surpris de ne pas les voir. J'ai quand même dû gérer des incidents.
La deuxième fois , en milieu ou fin d'après -midi, ça remuait dans tous les sens, ça s'interpellait. Le pire des élèves, toujours en recherche d'affrontement avec les adultes pour se faire admirer, a bien compris en quoi il pouvait nuire, a été particuilèrement infect, commencer à circuler dans la classe, pour provoquer, et pouvoir me répondre insolemment. J'ai dû sévir, reprendre la classe où plusieurs s'injuriaient...
Ceci dit, je n'étais pas stressé outre mesure, j'étais encore en détachement, fonctionnaire de catégorie A, pas certain d'être décidé à rester, et ça serait même mal passé si l'on m'avait reproché l'impolitesse de ces sauvageons.
Il n'en a rien été, l'inspecteur a écrit : "M. Lefteris enseigne dans des conditions particulièrement difficiles" suivi d'un commentaire sur leur agressivité y compris entre eux, et élogieux sur la manière de gérer et la qualité de la progression, quoique le cours fut évidemment indigent.
Mais je conçois parfaitement qu'un jeune soit totalement déstabilisé. D'ailleurs, sur trois stagiaires, l'un a démissionné face à cette horreur.
Je serais donc plutôt partisan de faire le ménage pour la visite de titularisation, au moins d'enlever l'élève capable d'empêcher totalement le déroulement du cours. Après, non ...
Il m'est aussi arrivé, mais titulaire que des élèves soient pénibles, dont une pimbêche s'adressant directement à l'inspecteur, l'interpellant, lequel l'a rembarrée et lui a dit de se taire et de faire ce que disait son professeur
Lors de la première visite, le CPE a intercepté sans me le dire trois élèves , j'ai été surpris de ne pas les voir. J'ai quand même dû gérer des incidents.
La deuxième fois , en milieu ou fin d'après -midi, ça remuait dans tous les sens, ça s'interpellait. Le pire des élèves, toujours en recherche d'affrontement avec les adultes pour se faire admirer, a bien compris en quoi il pouvait nuire, a été particuilèrement infect, commencer à circuler dans la classe, pour provoquer, et pouvoir me répondre insolemment. J'ai dû sévir, reprendre la classe où plusieurs s'injuriaient...
Ceci dit, je n'étais pas stressé outre mesure, j'étais encore en détachement, fonctionnaire de catégorie A, pas certain d'être décidé à rester, et ça serait même mal passé si l'on m'avait reproché l'impolitesse de ces sauvageons.
Il n'en a rien été, l'inspecteur a écrit : "M. Lefteris enseigne dans des conditions particulièrement difficiles" suivi d'un commentaire sur leur agressivité y compris entre eux, et élogieux sur la manière de gérer et la qualité de la progression, quoique le cours fut évidemment indigent.
Mais je conçois parfaitement qu'un jeune soit totalement déstabilisé. D'ailleurs, sur trois stagiaires, l'un a démissionné face à cette horreur.
Je serais donc plutôt partisan de faire le ménage pour la visite de titularisation, au moins d'enlever l'élève capable d'empêcher totalement le déroulement du cours. Après, non ...
Il m'est aussi arrivé, mais titulaire que des élèves soient pénibles, dont une pimbêche s'adressant directement à l'inspecteur, l'interpellant, lequel l'a rembarrée et lui a dit de se taire et de faire ce que disait son professeur
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
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