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- wanaxFidèle du forum
C'est une évidence.Leclochard a écrit:Ah.. les APL qu'on devrait plutôt appeler SDP: subventions déguisées au propriétaire.
Il serait surtout temps d'encadrer et de bloquer les loyers de ces minuscules surfaces.
APL, PTZ, PTZ++, défiscalisation des intérêts d'emprunt, tout aura été bon pour maintenir les prix et les loyers.
Mais la fête est finie.
''Fini la p'tite auto. Fini, les vacances au Creutois.''
- e-WandererGrand sage
L'extension massive de l'APL (notamment aux étudiants) date du début des années 1990, et après un effet inflationniste sensible, les prix avaient ensuite considérablement chuté pour connaître un creux en 1997-1998. La montée générale des prix, qui date principalement des années 2000, est donc largement postérieure. En d'autres termes, la corrélation est loin d'être évidente !
Rien n'autorise à dire avec certitude que la suppression de l'APL ferait baisser les prix mécaniquement : d'ailleurs, les grands groupes et fonds de pension qui détiennent une bonne part de l'immobilier locatif peuvent très bien se satisfaire de garder les logements vacants, compte tenu du niveau de fiscalité très élevé qui touche les bailleurs ! Il suffit de voir le nombre de M2 inoccupés pour comprendre que la spéculation joue aussi sur d'autres ressorts.
En outre, je ne pense pas que le gouvernement ait beaucoup à gagner à modifier encore une fois la fiscalité : du côté des particuliers, les classes moyennes/moyennes supérieures (typiquement les cinquantenaires déjà propriétaires qui investissent dans l'immobilier locatif en prévision de leur retraite, éventuellement avec le coup de pouce d'un héritage familial) attendent une grande stabilité des règles fiscales. Avec les prix élevés que nous connaissons encore aujourd'hui, la loi de Sarkozy sur la taxation des plus-values touchant les résidences secondaires a eu un effet absolument désastreux (et les socialistes ont ajouté à la pagaille en ajoutant un étage à l'usine à gaz). Comment investir avec des prix élevés, un niveau d'imposition assez dissuasif pour les bailleurs, si en plus on ne sait pas si on sera exonéré de taxes au bout de 15 ans (ancienne loi), 30 ans (Sarkozy) ou 22 ans (PS, qui a maintenu une taxe de 15% au titre des prélèvements sociaux pendant 30 ans pour être bien sûr qu'on n'y comprenne plus rien).
Ces changements de cap permanents sont désastreux et chaque nouvelle modification de la fiscalité ajoute à la crispation. Ça fait un peu plus de 2 ans que Sarkozy a joué à l'apprenti-sorcier, ça fait 2 ans que le marché est bloqué.
Quoi qu'il en soit, je constate qu'une nouvelle fois, le gouvernement s'en prend au porte-monnaie des classes moyennes, puisque ce sont clairement leurs enfants qui seront pénalisés si cette mesure passe (ce que l'UNEF a tout de suite compris).
Rien n'autorise à dire avec certitude que la suppression de l'APL ferait baisser les prix mécaniquement : d'ailleurs, les grands groupes et fonds de pension qui détiennent une bonne part de l'immobilier locatif peuvent très bien se satisfaire de garder les logements vacants, compte tenu du niveau de fiscalité très élevé qui touche les bailleurs ! Il suffit de voir le nombre de M2 inoccupés pour comprendre que la spéculation joue aussi sur d'autres ressorts.
En outre, je ne pense pas que le gouvernement ait beaucoup à gagner à modifier encore une fois la fiscalité : du côté des particuliers, les classes moyennes/moyennes supérieures (typiquement les cinquantenaires déjà propriétaires qui investissent dans l'immobilier locatif en prévision de leur retraite, éventuellement avec le coup de pouce d'un héritage familial) attendent une grande stabilité des règles fiscales. Avec les prix élevés que nous connaissons encore aujourd'hui, la loi de Sarkozy sur la taxation des plus-values touchant les résidences secondaires a eu un effet absolument désastreux (et les socialistes ont ajouté à la pagaille en ajoutant un étage à l'usine à gaz). Comment investir avec des prix élevés, un niveau d'imposition assez dissuasif pour les bailleurs, si en plus on ne sait pas si on sera exonéré de taxes au bout de 15 ans (ancienne loi), 30 ans (Sarkozy) ou 22 ans (PS, qui a maintenu une taxe de 15% au titre des prélèvements sociaux pendant 30 ans pour être bien sûr qu'on n'y comprenne plus rien).
Ces changements de cap permanents sont désastreux et chaque nouvelle modification de la fiscalité ajoute à la crispation. Ça fait un peu plus de 2 ans que Sarkozy a joué à l'apprenti-sorcier, ça fait 2 ans que le marché est bloqué.
Quoi qu'il en soit, je constate qu'une nouvelle fois, le gouvernement s'en prend au porte-monnaie des classes moyennes, puisque ce sont clairement leurs enfants qui seront pénalisés si cette mesure passe (ce que l'UNEF a tout de suite compris).
- coindeparadisGuide spirituel
Il est où le pacte de solidarité ?
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Ne t'excuse jamais d'être ce que tu es. Gandhi
- TristanaVénérable
e-Wanderer a écrit: les cinquantenaires
Ce n'est pas contre vous, mais je ne comprends pas cette mode de parler de "cinquantenaires" et de "quarantenaires" alors qu'on avait déjà des mots très bien dans la langue française pour parler de ces tranches d'âge, qui sont "quinquagénaires" et "quadragénaires".
- VicomteDeValmontGrand sage
Tristana a écrit:e-Wanderer a écrit: les cinquantenaires
Ce n'est pas contre vous, mais je ne comprends pas cette mode de parler de "cinquantenaires" et de "quarantenaires" alors qu'on avait déjà des mots très bien dans la langue française pour parler de ces tranches d'âge, qui sont "quinquagénaires" et "quadragénaires".
Ce n'est pas une "mode", "cinquantenaire" est apparu en tant que substantif en 1796, "quinquagénaire" en 1740, d'après le TLFi.
- TristanaVénérable
VicomteDeValmont a écrit:Tristana a écrit:e-Wanderer a écrit: les cinquantenaires
Ce n'est pas contre vous, mais je ne comprends pas cette mode de parler de "cinquantenaires" et de "quarantenaires" alors qu'on avait déjà des mots très bien dans la langue française pour parler de ces tranches d'âge, qui sont "quinquagénaires" et "quadragénaires".
Ce n'est pas une "mode", "cinquantenaire" est apparu en tant que substantif en 1796, "quinquagénaire" en 1740, d'après le TLFi.
Je trouve pourtant que si : on utilise de plus en plus ces termes au détriment des autres, probablement pour que ça "sonne" plus proche de "trentenaire"...
- coindeparadisGuide spirituel
Il me semble que l'emploi n'est pas le même. "Quinquagénaire", on parle d'une personne. Mais on parlera du cinquantenaire de tel évènement, dans le cadre d'une commémoration.
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- e-WandererGrand sage
Oui, désolé pour cette approximation que vous avez bien fait de relever.
- JohnMédiateur
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/04/14/97001-20140414FILWWW00166-non-boursiers-fioraso-dement-la-fin-des-apl.phpUne suppression des Aides personnalisées au logement (APL) pour les étudiants non boursiers "n'est pas à l'ordre du jour", a assuré lundi la secrétaire d'Etat à l'Enseignement supérieur Geneviève Fioraso, dans une déclaration transmise à l'AFP.
"S'agissant de la suppression des APL pour les non boursiers, ce n'est pas à l'ordre du jour", a-t-elle indiqué. "Il n'est pas question que l'on touche à la qualité de vie des étudiants car ça conditionne leur réussite".
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- LeclochardEmpereur
e-Wanderer a écrit:L'extension massive de l'APL (notamment aux étudiants) date du début des années 1990, et après un effet inflationniste sensible, les prix avaient ensuite considérablement chuté pour connaître un creux en 1997-1998. La montée générale des prix, qui date principalement des années 2000, est donc largement postérieure. En d'autres termes, la corrélation est loin d'être évidente !
Rien n'autorise à dire avec certitude que la suppression de l'APL ferait baisser les prix mécaniquement : d'ailleurs, les grands groupes et fonds de pension qui détiennent une bonne part de l'immobilier locatif peuvent très bien se satisfaire de garder les logements vacants, compte tenu du niveau de fiscalité très élevé qui touche les bailleurs ! Il suffit de voir le nombre de M2 inoccupés pour comprendre que la spéculation joue aussi sur d'autres ressorts.
En outre, je ne pense pas que le gouvernement ait beaucoup à gagner à modifier encore une fois la fiscalité : du côté des particuliers, les classes moyennes/moyennes supérieures (typiquement les cinquantenaires déjà propriétaires qui investissent dans l'immobilier locatif en prévision de leur retraite, éventuellement avec le coup de pouce d'un héritage familial) attendent une grande stabilité des règles fiscales. Avec les prix élevés que nous connaissons encore aujourd'hui, la loi de Sarkozy sur la taxation des plus-values touchant les résidences secondaires a eu un effet absolument désastreux (et les socialistes ont ajouté à la pagaille en ajoutant un étage à l'usine à gaz). Comment investir avec des prix élevés, un niveau d'imposition assez dissuasif pour les bailleurs, si en plus on ne sait pas si on sera exonéré de taxes au bout de 15 ans (ancienne loi), 30 ans (Sarkozy) ou 22 ans (PS, qui a maintenu une taxe de 15% au titre des prélèvements sociaux pendant 30 ans pour être bien sûr qu'on n'y comprenne plus rien).
Ces changements de cap permanents sont désastreux et chaque nouvelle modification de la fiscalité ajoute à la crispation. Ça fait un peu plus de 2 ans que Sarkozy a joué à l'apprenti-sorcier, ça fait 2 ans que le marché est bloqué.
Quoi qu'il en soit, je constate qu'une nouvelle fois, le gouvernement s'en prend au porte-monnaie des classes moyennes, puisque ce sont clairement leurs enfants qui seront pénalisés si cette mesure passe (ce que l'UNEF a tout de suite compris).
Je te réponds même si le débat est clos pour l'instant après le message de John.
Je sais que certains prix ont baissé dans les années 90 mais les loyers ont-ils suivi ?
Je ne m'attends pas à une baisse mécanique de tous les loyers si l'APL disparaît mais il est évident que les propriétaires en tiendraient compte. D'où ma réflexion.
Je trouve ta remarque concerne le peu d'attrait de l'immobilier plein de bon sens : aujourd'hui, ce n'est plus le placement roi pour préparer sa retraite comme tu le soulignes, notamment à cause de l'instabilité fiscale. La faiblesse des rendements est aussi un mauvais signe. J'ajouterai qu'à cinquante ans, il est peu tard pour devenir bailleur. A moins d'un gros apport, c'est dix ans avant qu'il faut se lancer avec un crédit long et financé par le locataire.
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- coindeparadisGuide spirituel
l' APL n'est pas la seule aide au logement. Elle est même minoritaire puisqu'elle passe par un contrat entre l'Etat et le bailleur (logements conventionnés) . Il y a aussi l'ALF et l'ALS plus fréquentes.
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- JohnMédiateur
Benoît Hamon est monté au créneau.
http://www.dna.fr/actualite/2014/04/14/hamon-et-fioraso-dementent-la-fin-des-apl-pour-les-etudiants-non-boursiersBenoît Hamon et Geneviève Fioraso ont démenti ce lundi toute intention de supprimer les Aides personnalisées au logement (APL) pour les étudiants non boursiers, dans des déclarations transmises à l’AFP.
«Concernant les APL, je démens que le gouvernement ait l’intention - comme cela a pu être évoqué ici et là dans la presse - d’en priver les étudiants non boursiers», a déclaré le ministre de l’Education nationale et de l’Enseignement supérieur. «L’amélioration des conditions de vie et d’études des étudiants a toujours été une priorité pour le gouvernement».
«Les jeunes sont ceux qui dépensent la plus grande part de leur revenu pour le logement. Il s’agit d’ailleurs du premier poste de dépense des étudiants. C’est la raison pour laquelle nous y sommes particulièrement attentifs, non seulement pour les étudiants les plus modestes, mais aussi pour tous ceux qui n’ont d’autre choix que de se loger dans le parc privé», a poursuivi M. Hamon.
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- coindeparadisGuide spirituel
Les jeunes sont ceux qui dépensent la plus grande part de leur revenu pour le logement. Il s’agit d’ailleurs du premier poste de dépense des étudiants.
Ah bon ? Pas chez les moins jeunes ?
C’est la raison pour laquelle nous y sommes particulièrement attentifs, non seulement pour les étudiants les plus modestes, mais aussi pour tous ceux qui n’ont d’autre choix que de se loger dans le parc privé», a poursuivi M. Hamon.
Et nombreux sont ceux qui n'ont pas accès au parc social. Si l'on part des 20 % obligatoires, cela représente 80% des français (parc privé). Si l'on regarde les communes - nombreuses- qui n'appliquent pas la loi SRU ...!!!
Ah bon ? Pas chez les moins jeunes ?
C’est la raison pour laquelle nous y sommes particulièrement attentifs, non seulement pour les étudiants les plus modestes, mais aussi pour tous ceux qui n’ont d’autre choix que de se loger dans le parc privé», a poursuivi M. Hamon.
Et nombreux sont ceux qui n'ont pas accès au parc social. Si l'on part des 20 % obligatoires, cela représente 80% des français (parc privé). Si l'on regarde les communes - nombreuses- qui n'appliquent pas la loi SRU ...!!!
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- Les notes seront-elles supprimées à partir de la rentrée 2016 au collège?
- 132 500 étudiants recevront 1000€ annuels à partir de la rentrée 2014, et 8000 aides de 5000€ seront versées.
- Pour Laurent Nunez, les EAF seront bientôt supprimées
- Aides au logement pour les professeurs stagiaires
- [pétition] Rentrée 2014 en Bretagne, ailleurs bientôt : Les classes bilangues seront supprimées, et la LV2 rendue obligatoire pour tous dès la 5e, les sections euro menacées.
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