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- thrasybuleDevin
Je sais bien, Lefteris: ma stratégie est de demander des lycées proches de Paris, accessibles en métro, mais dans l'académie de Versailles. De toute façon, je ne supporterais pas de retourner au collège. J'ai fait ma demande, mais je n'ai demandé que des très bons lycées, je peux toujours me brosser.
- LefterisEsprit sacré
A Paris, l'énorme majorité des postes se trouve en collège. Je crois qu'il y avait trois postes en intra en lycée. Il faut en plus viser une cité scolaire, à mon avis , pour avoir une roue de secours, car se retrouver en lycée et perdre le latin ou le grec du jour au lendemain, ou bien être obligé d’accepter un accommodement comme deux niveaux fusionnés, ou un baisse de l'horaire légal, ou encore se ramasser un complément de service, ou alors faire majoritairement du français, merci bien. Sans compter qu'il faut le dire franchement, il y a vraiment des lycées poubelles , puisque la compétition pour les bons lycées est rude, et je t"assure qu'on fait passer en force des élèves avec 7 de moyenne en français . Il y a donc des secondes où ils osnt tous rassemblés, vu le système de points, qui ressemblent à nos troisièmes de REP, où le professeur ne peut pas placer un mot tant ça bavarde, avec 7 ou 8 élèves en plus et un an de plus, et encore plus largués et arrogants puisqu'une fois de plus ils sont "passés".thrasybule a écrit:Je sais bien, Lefteris: ma stratégie est de demander des lycées proches de Paris, accessibles en métro, mais dans l'académie de Versailles. De toute façon, je ne supporterais pas de retourner au collège. J'ai fait ma demande, mais je n'ai demandé que des très bons lycées, je peux toujours me brosser.
Avec ça je vais t'enlever tes derniers regrets (moi qui aimerais tant vivre en province )
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- CasparProphète
La province vous tend les bras (Il y a pléthore de postes de LC dans mon académie par exemple).
- LefterisEsprit sacré
Le problème est que pour diverses raisons personnelles, je suis bloqué à Paris, où j'ai d'ailleurs eu mon premier poste automatiquement par reclassement, puisque j'exerçais déjà là . Mais là où la chèvre est attachée il faut qu'elle broute. Alors je m'organise au mieux, puisque je bosse à deux pas , le boulot passe au second plan. Pour le poste que je lorgnais, parce que cité scolaire et pas loin, jamais d'offre de poste. La seule fois où il y en avait un, je n'avais pas les points. Là je les ai peut-être, et je crois que je ferai une candidature spontanée dans l'avenir, on ne sait jamais .Caspar Goodwood a écrit:La province vous tend les bras (Il y a pléthore de postes de LC dans mon académie par exemple).
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- CasparProphète
Comme à mon habitude, je me suis incrusté dans un fil concernant les lettres, classiques ou modernes.
Je me doute bien que vous avez des raisons familiales ou personnelles de rester à Paris, mais le mouvement en LC est assez fluide en "province" en raison de la pénurie de professeurs de LC (d'après mes conversations avec mes collègues, je n'ai pas de statistiques fiables à vous présenter, et en plus je fais dévier le fil, une autre de mes habitudes ).
Je me doute bien que vous avez des raisons familiales ou personnelles de rester à Paris, mais le mouvement en LC est assez fluide en "province" en raison de la pénurie de professeurs de LC (d'après mes conversations avec mes collègues, je n'ai pas de statistiques fiables à vous présenter, et en plus je fais dévier le fil, une autre de mes habitudes ).
- trompettemarineMonarque
Sans remettre en cause ton choix, il faut comprendre que la disparition programmée (?) du latin ira de pair avec une disparition de la littérature. Nous n'allons bientôt plus faire que de la "culture" et de la langue de communication. La lutte pour conserver la littérature a déjà commencé.
La langue de Racine est considérée comme morte ; Rabelais et Montaigne sont "traduits"...
Et la réforme châtel, aves la LS et l'AP nous transforme petit à petit en gentils animateurs qui doivent se battre pour conserver les heures par rapport aux autres disciplines.
Ce n'est plus la discipline qui compte : les élèves passent (passivement du coup) d'une discipline à l'autre consommer une animation culturelle.
La langue de Racine est considérée comme morte ; Rabelais et Montaigne sont "traduits"...
Et la réforme châtel, aves la LS et l'AP nous transforme petit à petit en gentils animateurs qui doivent se battre pour conserver les heures par rapport aux autres disciplines.
Ce n'est plus la discipline qui compte : les élèves passent (passivement du coup) d'une discipline à l'autre consommer une animation culturelle.
- LefterisEsprit sacré
Il est vrai que la province souffre plus du manque d'enseignants de LC, même sans statistiques ça se voit, car nombreux sont les LM à qui on propose des remplacements en latin. On ne voit pas encore ça à Paris, probablement parce que la population des professeurs est plus âgée, parce qu'il faut du temps pour "entrer", et que ce n'est pas dans cette tranche d'âge que la pénurie se fait le plus sentir. Mais ça va venir . De même, il y a des agrégés partout, contrairement à la province , sans doute pour des raisons similaires. Si je pouvais, je serais en province depuis longtemps, je n'aime pas la vie parisienne, mais c'est comme une malédiction. Dans mon précédent métier , j'ai été bloqué longtemps, les premiers postes étant quasi invariablement parisiens, puis une minime promotion m'a bloqué en remettant le compteur à zéro, puis une question personnelle, puis un reclassement sur Paris , etc. J'y finirais probablement ma carrière, donc je me suis "installé".Caspar Goodwood a écrit:Comme à mon habitude, je me suis incrusté dans un fil concernant les lettres, classiques ou modernes.
Je me doute bien que vous avez des raisons familiales ou personnelles de rester à Paris, mais le mouvement en LC est assez fluide en "province" en raison de la pénurie de professeurs de LC (d'après mes conversations avec mes collègues, je n'ai pas de statistiques fiables à vous présenter, et en plus je fais dévier le fil, une autre de mes habitudes ).
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
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Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- LefterisEsprit sacré
Cela a été mis en débat il y a quelques années : supprimer l'étude littéraire dans les sections non littéraires, et faire du "français". Après l'histoire inutile , le patrimoine littéraire, c'est assez cohérent.trompettemarine a écrit:Sans remettre en cause ton choix, il faut comprendre que la disparition programmée (?) du latin ira de pair avec une disparition de la littérature. Nous n'allons bientôt plus faire que de la "culture" et de la langue de communication. La lutte pour conserver la littérature a déjà commencé.
la langue de Racine est considérée comme morte ; Rabelais et Montaigne sont "traduits"...
Et la réforme châtel, aves la LS et l'AP nous transforme petit à petit en gentils animateurs qui doivent se battre pour conserver les heures par rapport aux autres disciplines.
Ce n'est plus la discipline qui compte : les élèves passent (passivement du coup) d'une discipline à l'autre consommer une animation culturelle.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- CondorcetOracle
PauvreYorick a écrit:Un usage pertinent de la tronçonneuse permet cependant de remédier à l'une de ces tares (une seule d'entre elles: make no mistake).thrasybule a écrit: J'ai vu qu'il fallait 800 pts pour pouvoir entrer à Paris: cet académie est donc quasiment impossible à avoir si l'on célibataire, sans enfant et sans handicap. Vraiment ça me fout les boules
Je ris bêtement devant mon clavier en te lisant !
- SalsepareilleÉrudit
Je trouve ce post très intéressant: depuis un bout de temps je pense avec envie aux profs de lettres classiques, et si on me proposait de passer de lettres modernes à lettres classiques, j'accepterais sans hésiter.
1) Pour en revenir d'abord aux postes: ils sont certes moins nombreux, mais il ne faut pas partir battu d'avance: je suis dans un établissement assez chic, un collège de la région parisienne, et une des profs de lettres classiques a obtenu ici-même son premier poste. Poste fixe. D'ailleurs à vous lire je me pose maintenant la question de savoir comment elle a fait pour obtenir ce poste. Elle n'a pas d'enfant ni de handicap (que je sache!). N'est pas mariée, peut-être pacsée?
2) Je comprends ta lassitude de devoir faire ton show pour motiver les latinistes. C'est quelque chose auquel je n'avais pas songé, et c'est un inconvénient de taille.
Jusqu'à présent, j'ai pensé qu'il valait mieux être en lettres classiques: des classes à 12 élèves à peine, que de bons élèves. Pas de rédactions à corriger. Une charge de travail qui me fait rêver: parfois 9h de cours de français, et 9h de cours de latin... C'est-à-dire 9h de petits groupes (selon la politique de l'établissement...), moins de longs devoirs chiants, et plus de copies faciles (rapides) à corriger.
Mais je n'ai pas du tout le niveau en latin pour passer le concours LC. :-(
Est-ce que je me fais une fausse image d'un poste de LC? J'ai négligé la part de motivation que tu dois sans cesse leur insuffler... C'est vrai que ça doit être usant.
1) Pour en revenir d'abord aux postes: ils sont certes moins nombreux, mais il ne faut pas partir battu d'avance: je suis dans un établissement assez chic, un collège de la région parisienne, et une des profs de lettres classiques a obtenu ici-même son premier poste. Poste fixe. D'ailleurs à vous lire je me pose maintenant la question de savoir comment elle a fait pour obtenir ce poste. Elle n'a pas d'enfant ni de handicap (que je sache!). N'est pas mariée, peut-être pacsée?
2) Je comprends ta lassitude de devoir faire ton show pour motiver les latinistes. C'est quelque chose auquel je n'avais pas songé, et c'est un inconvénient de taille.
Jusqu'à présent, j'ai pensé qu'il valait mieux être en lettres classiques: des classes à 12 élèves à peine, que de bons élèves. Pas de rédactions à corriger. Une charge de travail qui me fait rêver: parfois 9h de cours de français, et 9h de cours de latin... C'est-à-dire 9h de petits groupes (selon la politique de l'établissement...), moins de longs devoirs chiants, et plus de copies faciles (rapides) à corriger.
Mais je n'ai pas du tout le niveau en latin pour passer le concours LC. :-(
Est-ce que je me fais une fausse image d'un poste de LC? J'ai négligé la part de motivation que tu dois sans cesse leur insuffler... C'est vrai que ça doit être usant.
- AudreyOracle
Tu dis ne pas avoir le niveau en latin mais penser à enseigner en LC? Là, j'avoue, la mâchoire m'en tombe...
De mon côté, je n'ai pas de "petits groupes", à part en latin 3è, où ils sont 12. Mes groupes sont de la taille d'une classe dans la plupart des cas. J'ai beaucoup d'élèves en grande difficulté, qui ne travaillent pas, dont certains qui posent aussi des problèmes de comportement. Quand je donne des versions à mes 3è, je passe autant de temps à les corriger qu'un paquet de rédacs.
A te lire, les Profs de LC ont la vie belle, se la coulent douce et sont privilégiés... lire des trucs pareils, ça me met en rogne, vraiment. Mais je m'arrêterai là, je risquerais de me faire bannir.
De mon côté, je n'ai pas de "petits groupes", à part en latin 3è, où ils sont 12. Mes groupes sont de la taille d'une classe dans la plupart des cas. J'ai beaucoup d'élèves en grande difficulté, qui ne travaillent pas, dont certains qui posent aussi des problèmes de comportement. Quand je donne des versions à mes 3è, je passe autant de temps à les corriger qu'un paquet de rédacs.
A te lire, les Profs de LC ont la vie belle, se la coulent douce et sont privilégiés... lire des trucs pareils, ça me met en rogne, vraiment. Mais je m'arrêterai là, je risquerais de me faire bannir.
- ProvenceEnchanteur
Salsepareille a écrit:
Jusqu'à présent, j'ai pensé qu'il valait mieux être en lettres classiques: des classes à 12 élèves à peine, que de bons élèves. Pas de rédactions à corriger. Une charge de travail qui me fait rêver: parfois 9h de cours de français, et 9h de cours de latin... C'est-à-dire 9h de petits groupes (selon la politique de l'établissement...), moins de longs devoirs chiants, et plus de copies faciles (rapides) à corriger.
Mes 3e latinistes sont trente. Leurs copies, en civilisation, remplissent la copie double. C'est long à corriger.
Sinon, j'ai cinq niveaux et pas mal de rédactions à corriger. Et beaucoup de collègues se retrouvent avec trois classes en français, en plus du latin.
Le prof de latin qui a de tout petits effectifs voit aussi bien souvent fondre l'horaire consacré à sa matière, même si c'est illégal. Pour finir, je me réjouis de ne pas enseigner au lycée voisin où, en raison du faible effectif, les latinistes des trois niveaux sont tous regroupés.
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Je ne voulais pas trop intervenir dans cette conversation pointue, mais que je suis par intérêt pour ces disciplines, mais je voudrais simplement dissiper un malentendu:
Non:
C'est très différent. En plus, Salsepareille demande en fin de message si sa vision des LC est correcte ou non. Tu lui réponds que non, et voilà tout. Pas besoin de s'énerver à mon avis.
Audrey a écrit:Tu dis ne pas avoir le niveau en latin mais penser à enseigner en LC?
Non:
Salsepareille a écrit:
Mais je n'ai pas du tout le niveau en latin pour passer le concours LC. :-(
C'est très différent. En plus, Salsepareille demande en fin de message si sa vision des LC est correcte ou non. Tu lui réponds que non, et voilà tout. Pas besoin de s'énerver à mon avis.
- AudreyOracle
Ben pour enseigner le latin, désolée, mais il me semble logique de passer et d'obtenir le concours LC. Je sais bien que de plus en plus, le latin semble une matière gadget, que n'importe qui de "passionné" peut enseigner, mais je ne changerai pas de position sur la question.
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Audrey a écrit:Ben pour enseigner le latin, désolée, mais il me semble logique de passer et d'obtenir le concours LC. Je sais bien que de plus en plus, le latin semble une matière gadget, que n'importe qui de "passionné" peut enseigner, mais je ne changerai pas de position sur la question.
Ne penses-tu pas que le niveau attendu (et c'est heureux qu'il soit élevé) au concours est supérieur au niveau nécessaire pour enseigner les LC?
Je demande ça naïvement, je n'ai évidemment pas la réponse, je ne connais les LC que comme ancien élève.
- AudreyOracle
Bien sûr que si, mais c'est la même chose pour toutes les matières pour lesquelles les enseignants passent les concours. On ne voit jamais un collègue de lettres dire "Ah tiens, j'enseignerais bien les maths ou la SVT, parce que ça m'intéresse, que j'ai un bac scientifique et/ou que j'en ai fait à la fac!" pour autant, et ça provoquerait de vives réactions. Etrangement, pour la latin, le grec, ça ne gêne personne ou presque... d'ailleurs, je le précise, être LC implique qu'on puisse enseigner le grec. Même s'il n'est pas aussi répandu que le latin, il existe encore, et ça me ferait rire jaune de voir un collègue ancien LM affecté sur un poste avec du grec alors qu'il n'en a jamais lu ou écrit un traître mot....
J'ai régulièrement à expliquer des choses ou à répondre à des questions qui ne peuvent toutefois pas être sues de non spécialistes. Là, je suis bien contente d'avoir passé un concours de plus haut niveau que ce que je suis amenée normalement à enseigner. Eh oui, les élèves sont souvent curieux et surprenants dans leurs réflexions...
Ce qui fait la grande différence entre un simple passionné et quelqu'un qui a suivi des études dans une discipline et qui y a consacré sa vie pro, c'est la familiarité avec la matière, la langue et la pensée antiques.
J'ai régulièrement à expliquer des choses ou à répondre à des questions qui ne peuvent toutefois pas être sues de non spécialistes. Là, je suis bien contente d'avoir passé un concours de plus haut niveau que ce que je suis amenée normalement à enseigner. Eh oui, les élèves sont souvent curieux et surprenants dans leurs réflexions...
Ce qui fait la grande différence entre un simple passionné et quelqu'un qui a suivi des études dans une discipline et qui y a consacré sa vie pro, c'est la familiarité avec la matière, la langue et la pensée antiques.
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Merci pour ces précisions Audrey. Je croyais qu'il y avait des LC dans les cursus universitaires (et même au concours) de LM, c'est pour ça. D'où ma confusion.
- AudreyOracle
Les LC qui passent le concours LM doivent vraiment se compter sur les doigts d'une main... mais là, j'avoue, je n'ai pas d'infos précises sur la question.
Quand on fait LM, on fait, au mieux, du latin niveau confirmé, mais seulement un cours de langue, pas de littérature ni de civi, ou rarement par des choix d'option... et pas de grec ancien, sauf cas rare, que je n'ai pour ma part jamais croisé.
En LC, nous n'avons de littérature comparée, ni de langue vivante, (sauf choix d'option), et nous avons langues, linguistiques, litté et civi latines et grecques, dès le début de notre cursus.
Quand on fait LM, on fait, au mieux, du latin niveau confirmé, mais seulement un cours de langue, pas de littérature ni de civi, ou rarement par des choix d'option... et pas de grec ancien, sauf cas rare, que je n'ai pour ma part jamais croisé.
En LC, nous n'avons de littérature comparée, ni de langue vivante, (sauf choix d'option), et nous avons langues, linguistiques, litté et civi latines et grecques, dès le début de notre cursus.
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Merci encore.
Quelle tristesse de voir les licences de LC disparaître...
Quelle tristesse de voir les licences de LC disparaître...
- AudreyOracle
En fait, je devrais dire "quand on a fait LC"... vu que le capes LC n'existe plus... *sigh*
- Une passanteEsprit éclairé
Salsepareille a écrit:Je trouve ce post très intéressant: depuis un bout de temps je pense avec envie aux profs de lettres classiques, et si on me proposait de passer de lettres modernes à lettres classiques, j'accepterais sans hésiter.
1) Pour en revenir d'abord aux postes: ils sont certes moins nombreux, mais il ne faut pas partir battu d'avance: je suis dans un établissement assez chic, un collège de la région parisienne, et une des profs de lettres classiques a obtenu ici-même son premier poste. Poste fixe. D'ailleurs à vous lire je me pose maintenant la question de savoir comment elle a fait pour obtenir ce poste. Elle n'a pas d'enfant ni de handicap (que je sache!). N'est pas mariée, peut-être pacsée?
2) Je comprends ta lassitude de devoir faire ton show pour motiver les latinistes. C'est quelque chose auquel je n'avais pas songé, et c'est un inconvénient de taille.
Jusqu'à présent, j'ai pensé qu'il valait mieux être en lettres classiques: des classes à 12 élèves à peine, que de bons élèves. Pas de rédactions à corriger. Une charge de travail qui me fait rêver: parfois 9h de cours de français, et 9h de cours de latin... C'est-à-dire 9h de petits groupes (selon la politique de l'établissement...), moins de longs devoirs chiants, et plus de copies faciles (rapides) à corriger.
Mais je n'ai pas du tout le niveau en latin pour passer le concours LC. :-(
Est-ce que je me fais une fausse image d'un poste de LC? J'ai négligé la part de motivation que tu dois sans cesse leur insuffler... C'est vrai que ça doit être usant.
Enfin, quand on lit le message, on voit bien que Salsepareille n'envisage pas d'occuper un poste de LC, mais explique la vision qu'elle a du boulot de LC (vision qui correspond d'ailleurs à la mienne, mais dans mon établissement, je sais bien que c'est loin d'être le cas dans tous).
Elle reconnaît apprendre des choses sur ce fil, et demande donc simplement si sa vision correspond à la réalité, il n'y a rien d'outrageant me semble-t-il pour les LC....
Si on me demandait d'enseigner les maths, j'accepterais sans hésiter parce que je rêve d'avoir des copies qui se corrigent si vite. Mais, je ne fais qu'une hypothèse, hypothèse qui n'a pas la moindre chance de se réaliser un jour parce que je ne suis nullement compétente pour enseigner cette discipline, discipline qui, sans doute, doit avoir d'autres inconvénients auxquels je ne pense pas, dites-moi ?
Est-ce que c'est plus clair ainsi, ou les collègues de maths vont-ils s'insurger du fait que je puisse envisager d'enseigner leur discipline sans compétence aucune ?
- Une passanteEsprit éclairé
Et j'ajoute qu'en tant que LM, j'ai fait de la langue ET de la civilisation latine, ce qui ne me donne nullement les compétences d'un LC, mais rectifie un peu les choses....
- User5899Demi-dieu
Oui, mais ho ! ça ne se fait pas comme ça !thrasybule a écrit:Excellente idée: se reproduire, avoir les points pour enfants à charge
Elpis éphè kakathrasybule a écrit:Bah, ma gamelle, ma couche, quelques esprits éclairés autour de moi... Laetus parvo!
Et si MLP est élu, un peu de grandeur tragique face à la peine capitale qui me frappera : kalos gar ho kindunos
- NasopiBon génie
Une passante a écrit:Et j'ajoute qu'en tant que LM, j'ai fait de la langue ET de la civilisation latine, ce qui ne me donne nullement les compétences d'un LC, mais rectifie un peu les choses....
J'ai beau être LM, j'ai moi aussi fait langue et civilisation latines pendant 5 ans après le bac et j'ai aussi fait du grec ancien pendant deux ans avec le CNED parce que j'avais envie d'apprendre. J'ai quand même eu 15 à la version latine de l'agreg (de LM, certes).
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"Donne-moi la sérénité nécessaire pour accepter telles qu’elles sont les choses qu’on ne peut pas changer, donne-moi le courage de changer celles qui doivent l’être ; donne-moi la sagesse qui permet de discerner les unes et les autres." (Marc-Aurèle)
- User5899Demi-dieu
J'ai beau être LC, chaque fois que j'ai pu échapper aux cours de civi, je l'ai fait. Ca m'ennuyait mortellement, et ça m'assomme encore. J'étais mordu de langue, de linguistique, de phonétique, de tout ce qu'on veut, mais dès qu'on commençait à m'expliquer comment vivaient ces gens, je m'endormais. Je n'ai aucune curiosité de cet ordre et les textes que j'aime sont des textes universels et certainement pas documentaires. Rien à fiche du ius imaginum ou du cursus honorum ! En revanche, j'étais fasciné de découvrir que kyklos, telomai, pelomai, tis, quis étaient les réalisations de la même racine, et que ça donnait aussi bien les wh- anglais que les w- allemands
Labio-vélaires mon amour !
Labio-vélaires mon amour !
- susannah_283Expert
Cripure a écrit:J'ai beau être LC, chaque fois que j'ai pu échapper aux cours de civi, je l'ai fait. Ca m'ennuyait mortellement, et ça m'assomme encore. J'étais mordu de langue, de linguistique, de phonétique, de tout ce qu'on veut, mais dès qu'on commençait à m'expliquer comment vivaient ces gens, je m'endormais. Je n'ai aucune curiosité de cet ordre et les textes que j'aime sont des textes universels et certainement pas documentaires. Rien à fiche du ius imaginum ou du cursus honorum ! En revanche, j'étais fasciné de découvrir que kyklos, telomai, pelomai, tis, quis étaient les réalisations de la même racine, et que ça donnait aussi bien les wh- anglais que les w- allemands
Labio-vélaires mon amour !
Je suis dans le même cas que vous!
Les cours de linguistique latine ou grecque ou même l'option indo-européen que j'avais en fac me fascinaient alors que la civi m'ennuyait prodigieusement... Sans doute les enseignants y étaient-ils pour beaucoup!
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- Passer l'agreg interne de lettres modernes quand on est agrégé de lettres classiques
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