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- polonia82Niveau 3
Bonsoir,
dans la lignée des coloriages et de la méditation, j'ai des collègues qui ont essayé de mettre un fond sonore pendant les devoirs et qui étaient satisfaits du résultat. Personnellement j'ai jamais essayé, mais ça me paraît valable. Je pense que certains élèves ne supportent vraiment pas le silence, vu que dés qu'il y a quelque chose qui ressemble a du silence, ils s'empressent de dire une bêtise. Les mêmes collègues me disaient que ces ados étaient habitués au fond sonore de la télé à la maison et que le silence les angoissait. Bref, un peu de musique, sans paroles pour pas les déconcentrer et à un volume modéré, pourquoi pas? La musique adoucit les moeurs !!
dans la lignée des coloriages et de la méditation, j'ai des collègues qui ont essayé de mettre un fond sonore pendant les devoirs et qui étaient satisfaits du résultat. Personnellement j'ai jamais essayé, mais ça me paraît valable. Je pense que certains élèves ne supportent vraiment pas le silence, vu que dés qu'il y a quelque chose qui ressemble a du silence, ils s'empressent de dire une bêtise. Les mêmes collègues me disaient que ces ados étaient habitués au fond sonore de la télé à la maison et que le silence les angoissait. Bref, un peu de musique, sans paroles pour pas les déconcentrer et à un volume modéré, pourquoi pas? La musique adoucit les moeurs !!
- Sylvain de Saint-SylvainGrand sage
J'ai pensé à cela, l'idée m'a paru séduisante... Mais qu'en est-il des élèves qui, eux, ont besoin du silence ? J'ai toujours eu énormément de mal à me concentrer en écoutant de la musique, même classique ou jazz...
- CowabungaHabitué du forum
Peux-tu séparer la classe en demi-groupe ? En modifiant quelques questions, ça limite la triche (s'ils sont malins, mais les miens n'ont même pas le réflexe de demander aux autres ). Parfois c'est plus calme quand ils sont moins nombreux (et pas parfois ça ne l'est pas du tout !).
Le coloriage, je pense que ça fonctionne ; je vois des élèves s'y mettre spontanément quand ils s'ennuient à attendre (et parfois c'est au milieu du cours... )
Dès la sixième, j'essaie de leur faire peur avec l'obligation de silence du brevet ("Tu auras un procès-verbal et personne ne corrigera ta copie, alors tu auras travaillé pour rien" oui, je sais, c'est vilain de mentir :malmaisbien: )
Bref, ton problème, ce sont surtout les élèves qui sont dépassés dès la première question et qui ne veulent pas être seuls à se planter.
Une autre solution possible, c'est de préparer un travail de rattrapage, plutôt facile, que tu leur donnes dès que tu ramasses la copie à moitié vide.
Dans la version bien méchante, tu prépares plusieurs évaluations ; dès qu'il n'écrit plus rien : "Tu as fini ? Tu as bien le temps d'en faire une autre alors, je garderai la meilleure, bien sûr !"
Bon courage, en tout cas !
Le coloriage, je pense que ça fonctionne ; je vois des élèves s'y mettre spontanément quand ils s'ennuient à attendre (et parfois c'est au milieu du cours... )
Dès la sixième, j'essaie de leur faire peur avec l'obligation de silence du brevet ("Tu auras un procès-verbal et personne ne corrigera ta copie, alors tu auras travaillé pour rien" oui, je sais, c'est vilain de mentir :malmaisbien: )
- en plus:
- Je leur fais croire qu'on ne corrige pas la question si la réponse n'est pas rédigée et justifiée, et s'ils ont oublié les guillemets pour citer le texte ou bien d'indiquer le numéro de la ligne. Même tarif s'ils ont fait des dessins sur la copie... Qu'est-ce qu'ils sont crédules !
Bref, ton problème, ce sont surtout les élèves qui sont dépassés dès la première question et qui ne veulent pas être seuls à se planter.
Une autre solution possible, c'est de préparer un travail de rattrapage, plutôt facile, que tu leur donnes dès que tu ramasses la copie à moitié vide.
Dans la version bien méchante, tu prépares plusieurs évaluations ; dès qu'il n'écrit plus rien : "Tu as fini ? Tu as bien le temps d'en faire une autre alors, je garderai la meilleure, bien sûr !"
Bon courage, en tout cas !
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"La parole est mon domaine, la parole est mon royaume" Paul Ricoeur
- nightowlNiveau 7
Sylvain de Saint-Sylvain a écrit:Ces élèves n'ont que faire des sujets de l'évaluation, ils ne répondent qu'à une ou deux questions et font la sieste ou nuisent aux autres. La plupart cheminent vers le conseil de discipline, mais cela prend du temps dans cet établissement. Mes rapports ont été faits et donnés, ils s'ajoutent à des dossiers généralement énormes, régulièrement nourris par l'ensemble des professeurs...
Je pense que je vais exclure plus tôt : tant pis, leurs "petites choses" sont suffisamment graves pour l'ensemble des élèves. Et faire des évaluations un peu plus courtes pour cette classe.
Sylvain de Saint-Sylvain a écrit:Merci pour vos conseils ! Mais c'est assez désespérant, je pratique ce que vous me proposez depuis pas mal de temps :
- les retenues, je leur en donne souvent, deux heures d'un coup à chaque fois, avec du travail à faire... Pour pas mal d'élèves, ça fonctionne, mais pas eux.
- j'ai déjà contacté les parents, pour certains à de nombreuses reprises.
- la vie scolaire convoque, punit, mais est débordée et ne peut faire plus.
- parler... je parle, je parle, mais c'est sans effets. Je me demande si je sais bien leur parler.
- ils ont déjà visité la direction, mais le moins qu'on puisse dire est qu'elle n'est pas très intimidante ici.
Lire les questions, pourquoi pas. Mais il faudrait alors que je fasse des évaluations encore plus courtes, car ça me prendrait du temps.
J'ai quelques élèves ainsi sur mes 250 :
- Je regarde leur emploi du temps et je le complète avec le mien dans ma salle en retenue
- Leur faire réviser les conjugaisons : Le verbe "se taire" en 4 couleurs à tous les temps/modes : je me tais
- J'interdis à quelque autre élève de prêter stylo de communiquer, etc... sous peine de retenue immédiate
- Si ils ont besoin du carnet pour sortir plus tôt, confisque le
Bref, sois embêtante avec eux, qu'ils comprennent que toi, on ne t'embête pas...
- Thalia de GMédiateur
Je m'inscris en faux. Si on le fait systématiquement pour tous les contrôles (sauf les très longs comme les questions de brevets), les élèves le voient comme un rite à respecter, comprennent très vite que je peux apporter oralement des précisions sur tel ou tel point. J'interdis bien sûr qu'ils commencent pendant que je lis.Salomé87 a écrit:Thalia de G a écrit:C'est très rapide. Essaye un jour.Sylvain de Saint-Sylvain a écrit:Merci pour vos conseils ! Mais c'est assez désespérant, je pratique ce que vous me proposez depuis pas mal de temps :
- les retenues, je leur en donne souvent, deux heures d'un coup à chaque fois, avec du travail à faire... Pour pas mal d'élèves, ça fonctionne, mais pas eux.
- j'ai déjà contacté les parents, pour certains à de nombreuses reprises.
- la vie scolaire convoque, punit, mais est débordée et ne peut faire plus.
- parler... je parle, je parle, mais c'est sans effets. Je me demande si je sais bien leur parler.
- ils ont déjà visité la direction, mais le moins qu'on puisse dire est qu'elle n'est pas très intimidante ici.
Lire les questions, pourquoi pas. Mais il faudrait alors que je fasse des évaluations encore plus courtes, car ça me prendrait du temps.
Lire les questions c'est bordélogène (pour avoir essayé). Car le bruit amène le bruit (ils en profitent pour parler). Après tout dépend de la classe.
Ce qui est "bordélogène", c'est la fin du contrôle. Les plus rapides ont le droit, en silence, de travailler les contrôles des heures suivantes, ou de lire, ce qu'ils veulent, mais sans déranger les autres.
Oui, je sais que c'est plus sport avec certaines classes, mais c'est le lot de tout un chacun.
_________________
Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- InviteeFVénérable
C'est un vrai souci, les évaluations, dès que l'on a des élèves démissionnaires, qui ne fournissent plus aucun travail dans aucune matière, et au comportement désastreux. Et cela se répand de plus en plus...
Pour ma part, face à ce genre d'élèves je
- les plaçais au premier rang contre mon bureau pour les jours d'évaluation
- j'exige le carnet sur la table pour tout le monde toute l'année (si pas de carnet; à la première incartade à laquelle j'aurais pris le carnet, l'élève dégage avec travail à faire en permanence de type punition + une heure de colle pour rattraper le travail fait en classe pendant son exclusion) et en contrôle, je prends au premier dérapage. Au 2e, je colle un mot... Au 3e, exit. Les autres aussi ont le droit de travailler.
- je patrouille pendant le contrôle.
- les élèves n'ont pas droit à leur trousse sur la table, juste à quelques stylos. Pas de blanc (ils rayent et réecrivent à côté ou en - dessous si nécessaire). Ça limite les bruits et les "je peux demander ci ? Hé, machine, passe - moi ça..." dans le même ordre d'idée, devoir sur mon polycopié, pas de feuille. Ça évite le cinéma de début d'évaluation.
- aux plus largués incapables d'écrire autre chose que leur nom, je donne des énigmes, des jeux de logique, des dessins à compléter (haut ou bas, moitié gauche ou droite de l'original et le reste vide) mais pas à colorier (madame, j'ai pas de feutre).
Le nerf de la guerre se joue vraiment dans le bras - de - fer, l'intimidation, car quel que soit le contenu de mon évaluation, niet... même la compétence "recopier un texte sans faute" n'est pas acquise et ils se gourrent en me recopiant deux lignes c'est du fliquage, ni plus ni moins.
Pour botter en touche, je ne fais plus de contrôles d'une heure, mais de 30 minutes max. Tous réussissent mieux, y compris les bons, car la capacité de concentration sur la durée est..... faible (euphémisme), je corrige plus vite, j'ai pplus de notes (car j'en fais plus, du coup), et j'ai moins de difficultés à garder les monstres calmes (ils savent que peu de temps à tuer)
Là de suite je ne vois rien de plus mais je poste à nouveau si quelque chose me revient.
Pour ma part, face à ce genre d'élèves je
- les plaçais au premier rang contre mon bureau pour les jours d'évaluation
- j'exige le carnet sur la table pour tout le monde toute l'année (si pas de carnet; à la première incartade à laquelle j'aurais pris le carnet, l'élève dégage avec travail à faire en permanence de type punition + une heure de colle pour rattraper le travail fait en classe pendant son exclusion) et en contrôle, je prends au premier dérapage. Au 2e, je colle un mot... Au 3e, exit. Les autres aussi ont le droit de travailler.
- je patrouille pendant le contrôle.
- les élèves n'ont pas droit à leur trousse sur la table, juste à quelques stylos. Pas de blanc (ils rayent et réecrivent à côté ou en - dessous si nécessaire). Ça limite les bruits et les "je peux demander ci ? Hé, machine, passe - moi ça..." dans le même ordre d'idée, devoir sur mon polycopié, pas de feuille. Ça évite le cinéma de début d'évaluation.
- aux plus largués incapables d'écrire autre chose que leur nom, je donne des énigmes, des jeux de logique, des dessins à compléter (haut ou bas, moitié gauche ou droite de l'original et le reste vide) mais pas à colorier (madame, j'ai pas de feutre).
Le nerf de la guerre se joue vraiment dans le bras - de - fer, l'intimidation, car quel que soit le contenu de mon évaluation, niet... même la compétence "recopier un texte sans faute" n'est pas acquise et ils se gourrent en me recopiant deux lignes c'est du fliquage, ni plus ni moins.
Pour botter en touche, je ne fais plus de contrôles d'une heure, mais de 30 minutes max. Tous réussissent mieux, y compris les bons, car la capacité de concentration sur la durée est..... faible (euphémisme), je corrige plus vite, j'ai pplus de notes (car j'en fais plus, du coup), et j'ai moins de difficultés à garder les monstres calmes (ils savent que peu de temps à tuer)
Là de suite je ne vois rien de plus mais je poste à nouveau si quelque chose me revient.
- Thalia de GMédiateur
Bien évidemment. Ils ont quand même le droit à leur souris perso, mais interdiction absolue d'en demander au voisin. Si, par hasard, j'en vois une qui circule, je confisque.Fafnir a écrit:
- les élèves n'ont pas droit à leur trousse sur la table, juste à quelques stylos. Pas de blanc (ils rayent et réecrivent à côté ou en - dessous si nécessaire). Ça limite les bruits et les "je peux demander ci ? Hé, machine, passe - moi ça..."
Je mixe, ça dépend des contrôles.Fafnir a écrit:dans le même ordre d'idée, devoir sur mon polycopié, pas de feuille. Ça évite le cinéma de début d'évaluation.
Penser aussi à faire écrire le nom du voisin. Cela en dissuade un grand nombre.
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- InviteeFVénérable
Je ne fais pas écrire le nom du voisin parce que je fais un plan de classe fixe (donc je sais qui est le voisin) et que je donne trois sujets différents, mais effectivement, bonne idée.
- Thalia de GMédiateur
Moi aussi, mais ils savent que je veille au grainFafnir a écrit:Je ne fais pas écrire le nom du voisin parce que je fais un plan de classe fixe (donc je sais qui est le voisin) et que je donne trois sujets différents, mais effectivement, bonne idée.
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- Sylvain de Saint-SylvainGrand sage
Bonjour,
Nouvelle tentative d'évaluation un vendredi après-midi, qui plus est avant les vacances, avec cette classe. Eh bien, tout s'est très bien déroulé ! J'ai décidé d'aider davantage les élèves en difficulté et potentiellement pénibles. J'étais sans cesse sur leur dos, à leur redire le petit truc pour trouver le subjonctif d'un verbe, à pointer les fautes d'étourderie, à les relancer sans cesse dès que perçais l'envie de laisser tomber... Pour la première fois depuis que je les connais, ils ont rempli leurs copies. Ils ont tout fait. Il s'attendent à avoir de très sales notes, mais pour moi c'est déjà une victoire de les avoir fait travailler jusqu'au bout. Quand ils ont eu fini - c'est à dire pas beaucoup plus tôt que les autres élèves de la classe - je leur ai proposé des feuilles pour dessiner, et ça leur a beaucoup plu. Je pensais qu'ils me détestaient, mais ils m'ont adressé leurs chefs-d'oeuvre (feutrisme et stabylobisme d'avant-garde), dans lesquels ils me souhaitaient de bonnes vacances.
Le dessin a donc très bien fonctionné, et ce pour toute la classe (mon évaluation était un peu trop courte, mais d'un côté ça les a rassuré d'avoir tout leur temps). J'ai été surpris de voir que même les élèves les plus matures - ou ceux qui se la jouent le plus - me réclamaient du papier.
L'inconvénient : je pense qu'il y aura eu beaucoup de triche durant cette évaluation. Cinq élèves faibles dans une classe, cela ne permet pas de surveiller correctement les autres. L'idéal serait d'avoir un deuxième professeur dans la classe, qui auraient ce trou à cette heure, et qui ne verrait pas d'inconvénient à venir travailler dans la salle tout en surveillant les autres...
Nouvelle tentative d'évaluation un vendredi après-midi, qui plus est avant les vacances, avec cette classe. Eh bien, tout s'est très bien déroulé ! J'ai décidé d'aider davantage les élèves en difficulté et potentiellement pénibles. J'étais sans cesse sur leur dos, à leur redire le petit truc pour trouver le subjonctif d'un verbe, à pointer les fautes d'étourderie, à les relancer sans cesse dès que perçais l'envie de laisser tomber... Pour la première fois depuis que je les connais, ils ont rempli leurs copies. Ils ont tout fait. Il s'attendent à avoir de très sales notes, mais pour moi c'est déjà une victoire de les avoir fait travailler jusqu'au bout. Quand ils ont eu fini - c'est à dire pas beaucoup plus tôt que les autres élèves de la classe - je leur ai proposé des feuilles pour dessiner, et ça leur a beaucoup plu. Je pensais qu'ils me détestaient, mais ils m'ont adressé leurs chefs-d'oeuvre (feutrisme et stabylobisme d'avant-garde), dans lesquels ils me souhaitaient de bonnes vacances.
Le dessin a donc très bien fonctionné, et ce pour toute la classe (mon évaluation était un peu trop courte, mais d'un côté ça les a rassuré d'avoir tout leur temps). J'ai été surpris de voir que même les élèves les plus matures - ou ceux qui se la jouent le plus - me réclamaient du papier.
L'inconvénient : je pense qu'il y aura eu beaucoup de triche durant cette évaluation. Cinq élèves faibles dans une classe, cela ne permet pas de surveiller correctement les autres. L'idéal serait d'avoir un deuxième professeur dans la classe, qui auraient ce trou à cette heure, et qui ne verrait pas d'inconvénient à venir travailler dans la salle tout en surveillant les autres...
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