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- alanneFidèle du forum
Pourtant, au regard des concours actuels il y a certains concours où le nombre d'admis est inférieur au nombre de poste.Les jurys refusent donc des personnes qu'ils jugent non aptes à l'enseignement m^me s il y a des postes !
- DimkaVénérable
Bonsoir,
Si c’est le cas, alors pourquoi demander des diplômes à ceux qui n’ont ni trois enfants, ni le statut de sportif de haut niveau ?alanne a écrit:Un concours est un concours que tu sois dispensé ou non du diplôme pour te présenter à celui-ci si tu es admis c'est que tu as les qualités requises!
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- alanneFidèle du forum
On en revient à la valeur des diplômes une licence avant un master maintenant .
Un diplôme universitaire est pour moi différent d'une fac à l'autre , les enseignants de sont pas les m^mes, les enseignements non plus (il faut considérer q'un enseignant gère son programme comme il l'entend et vu que c est lui qui interroge lors des examens ...).
Et puis dans le privé, cela se voit : avoir un master de droit d' Assas ou de la Sorbonne n'a rien à voir avec le fait d'avoir un master de droit d'une fac de Province. (et désolée pour le choc que j'engendre avec ce genre de réflexion).
Un diplôme universitaire est pour moi différent d'une fac à l'autre , les enseignants de sont pas les m^mes, les enseignements non plus (il faut considérer q'un enseignant gère son programme comme il l'entend et vu que c est lui qui interroge lors des examens ...).
Et puis dans le privé, cela se voit : avoir un master de droit d' Assas ou de la Sorbonne n'a rien à voir avec le fait d'avoir un master de droit d'une fac de Province. (et désolée pour le choc que j'engendre avec ce genre de réflexion).
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- DimkaVénérable
S’il y avait une telle différence de niveau, les étudiants ne pourraient pas passer d’une université à l’autre, durant leur cursus… Des universités et des enseignements différents, certes (je vois ça comme un point positif, les enseignements ne sont pas centralisés, ni uniformisés) : mais encore faudrait-il prouver que cette différence provoque un écart de niveau disproportionné (il faudrait déjà expliquer comment on peut mesurer et comparer des enseignements différents).
Je n’aime pas l’idée de classement des parcours, comme s’il fallait toujours leur coller des chiffres, les caser dans des tableaux, avec telle université meilleure que telle autre, tel cursus personnel meilleur que tel autre, tel prof meilleur que tel autre (telle filière plus rentable que telle autre…). En attendant, les Parisiens ne se privent pas pour accueillir à bras ouverts les étudiants de province, pour leurs masters, leurs doctorats et leurs prépas concours, comme quoi ils ne doivent pas être si mal formés que ça.
Par ailleurs, les concours prouvent… la capacité à se formater aux exigences d’un concours. Ça me semble quand même intéressant qu’une personne ait une autre pratique de sa discipline. On peut supposer qu’un individu qui s’est frotté entre trois et cinq ans à la matière qu’il doit enseigner, en dépit des éventuelles différences selon les facs, aura perdu quelques préjugés ou mauvais réflexes, et aura acquis un fond de connaissances et de pensée propres à sa discipline.
Je n’aime pas l’idée de classement des parcours, comme s’il fallait toujours leur coller des chiffres, les caser dans des tableaux, avec telle université meilleure que telle autre, tel cursus personnel meilleur que tel autre, tel prof meilleur que tel autre (telle filière plus rentable que telle autre…). En attendant, les Parisiens ne se privent pas pour accueillir à bras ouverts les étudiants de province, pour leurs masters, leurs doctorats et leurs prépas concours, comme quoi ils ne doivent pas être si mal formés que ça.
Par ailleurs, les concours prouvent… la capacité à se formater aux exigences d’un concours. Ça me semble quand même intéressant qu’une personne ait une autre pratique de sa discipline. On peut supposer qu’un individu qui s’est frotté entre trois et cinq ans à la matière qu’il doit enseigner, en dépit des éventuelles différences selon les facs, aura perdu quelques préjugés ou mauvais réflexes, et aura acquis un fond de connaissances et de pensée propres à sa discipline.
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- alanneFidèle du forum
la capacité à se formater aux exigences d’un concours.dimka a écrit:
Exactement , pour obtenir un concours, ils y a des exigences de connaissances alors si des personnes ont ces connaissances m^me sans avoir passé de diplôme mais qu'elles obtiennent ce concours c'est qu' elles sont alors aptes à enseigner.
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- ChocolatGuide spirituel
philann a écrit:ProvencalLeGaulois a écrit:
Si si, les pères de trois enfants sont également dispensés de diplôme pour passer les concours :
"Vous êtes dispensé de diplôme, si vous êtes mère ou père d'au moins trois enfants, ou sportif de haut niveau à la date de publication des résultats d'admissibilité."
Source : http://www.education.gouv.fr/cid51268/conditions-inscription-concours-externe-capes.html
Merci pour cette correction, ça ne change pas profondément mon opinion mais ça retire au moins une des inégalités de ce système .
Dimka a écrit:Bonsoir,Si c’est le cas, alors pourquoi demander des diplômes à ceux qui n’ont ni trois enfants, ni le statut de sportif de haut niveau ?alanne a écrit:Un concours est un concours que tu sois dispensé ou non du diplôme pour te présenter à celui-ci si tu es admis c'est que tu as les qualités requises!
Excellente question !
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- DimkaVénérable
Non, je ne crois pas. Je ne vois pas le lien logique entre « répondre aux exigences d’un concours » et « être apte à enseigner ».alanne a écrit: la capacité à se formater aux exigences d’un concours.
Exactement , pour obtenir un concours, ils y a des exigences de connaissances alors si des personnes ont ces connaissances m^me sans avoir passé de diplôme mais qu'elles obtiennent ce concours c'est qu' elles sont alors aptes à enseigner.
J’ai fait cinq ans d’histoire avant de passer les concours, et pas un poil de géo. J’ai eu des notes correctes dans les deux disciplines, pourtant je suis parfaitement lucide sur ce que je vaux en géo, surtout en comparant avec l’histoire. Les années d’études permettent de prendre le temps d’acquérir un tas de choses superflues pour le concours, mais essentielles pour la compréhension de la discipline, autant quantitativement (la culture, les connaissances) que qualitativement (la pratique, les lectures, la réflexion, l’approfondissement, les divers points de vue, les divers profs…).
On peut faire illusion le jour du concours, avec du bourrage de crâne, quelques manuels de type « cent fiches sur… », une petite analyse des membres du jury, et un bon bachotage des quelques questions au programme. D’ailleurs, il semble aussi que je puisse faire illusion en tant que prof de géo, mais bon… pauvre géo.
Le concours ne prouve rien d’autre que la capacité à passer ledit concours, ça sert à classer des candidats, donc ça ne me semble pas trop crétin de souhaiter que ces candidats aient, par ailleurs, une certaine pratique de leur discipline : le diplôme assure cela. Évidemment, il y a aura toujours des exceptions (des gens bons sans diplôme), mais j’ai des doutes sur un recrutement de masse s’appuyant sur l’exception plus que sur l’assurance
Quant à l’aptitude à enseigner, je crains qu’elle ne se confirme qu’une fois devant une classe. Sinon, il n’y aurait pas d’année de stage.
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- LeclochardEmpereur
Dimka a écrit:Bonsoir,Si c’est le cas, alors pourquoi demander des diplômes à ceux qui n’ont ni trois enfants, ni le statut de sportif de haut niveau ?alanne a écrit:Un concours est un concours que tu sois dispensé ou non du diplôme pour te présenter à celui-ci si tu es admis c'est que tu as les qualités requises!
Pour limiter le nombre de postulants ?
Plus sérieusement, l'exception faite au mère de trois enfants ou au sportif est faite pour permettre à des gens de se réorienter sans leur imposer plusieurs années d'études. Personne n'est dupe, sauf Alanne: on n'a pas la même culture après avoir passé quatre ans à lire et écrire plutôt que dix ans à lancer un javelot ou courir avec un ballon sous le bras.
Comme disait quelqu'un, on peut sans doute faire illusion le jour du concours, et être finalement reçu, en particulier si les taux de réussite sont élevés (voir le concours des profs des écoles en région parisienne). Mais on s'appuiera sur savoir plein de lacunes et il ne faudra pas s'étonner des insuffisances qu'on a pu rapporter ici.
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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- LeclochardEmpereur
alanne a écrit:Pourtant, au regard des concours actuels il y a certains concours où le nombre d'admis est inférieur au nombre de poste.Les jurys refusent donc des personnes qu'ils jugent non aptes à l'enseignement m^me s il y a des postes !
C'est donc bien qu'ils ont une autre logique que la tienne. Ils essayent de ne pas se contenter de classer. Maintenant, on ne fait qu'avec ce qu'on a : si les candidats sont tous médiocres ou moyens, le niveau général ne peut pas être excellent, bien qu'on ait exclu les plus mauvais.c'est d'ailleurs toujours étonnant de voir à quel point les barres d'admission sont faibles parfois.
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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- alanneFidèle du forum
Le niveau requis (où diplôme si vous préferrez) pour se présenter ne donnent pas le concours et certains ont un niveau requis mais pas dans la matière où ils concourent. Ils arrivent à l'obtenir (le concours) et à enseigner dans une matière qu'ils n'ont pas étudier voir les amis philosophes de Philann , le collègue néoprof en philosophie qui a fait une école de commerce .....
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- atriumNeoprof expérimenté
Leclochard a écrit:alanne a écrit:Pourtant, au regard des concours actuels il y a certains concours où le nombre d'admis est inférieur au nombre de poste.Les jurys refusent donc des personnes qu'ils jugent non aptes à l'enseignement m^me s il y a des postes !
C'est donc bien qu'ils ont une autre logique que la tienne. Ils essayent de ne pas se contenter de classer. Maintenant, on ne fait qu'avec ce qu'on a : si les candidats sont tous médiocres ou moyens, le niveau général ne peut pas être excellent, bien qu'on ait exclu les plus mauvais.c'est d'ailleurs toujours étonnant de voir à quel point les barres d'admission sont faibles parfois.
Au CRPE, ils éliminent les plus catastrophiques et c'est tout.
Dimka a raison, l'aptitude à enseigner ne peut se vérifier qu'une fois en classe, et c'est bien pour ça que l'année de stage à temps plein devant une classe prive les stagiaires du droit à l'erreur, comme nous l'avons connu quand nous ne prenions des classes que progressivement, d'abord en présence d'un tuteur puis seul mais pour des durées relativement courtes.
- alanneFidèle du forum
Oui, je l'entends bien mais on est stagiaire et donc on s'essaie à devenir prof que quand on a le concours.
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