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- atriumNeoprof expérimenté
Nita a écrit:Il "suffit" d'avoir un CAP d'ajusteur.
Il nous manque d'ailleurs des ajusteurs de cette envergure, dans le monde politique actuel.
Vu ce qui s'annonce, ajusteur c'est un peu léger. C'est un bûcheron qu'il faut nommer au budget.
- Ingeborg B.Esprit éclairé
Et Monory était garagiste.olive-in-oil a écrit:Il me semble que Pierre Bérégovoy n'était pas davantage diplômé. On a beaucoup salué son profil d'autodidacte par ailleurs.
- JohnMédiateur
Etant donné l'état du budget depuis 30 ans, ne faudrait-il pas tout simplement un comptable ?
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- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
John a écrit:Etant donné l'état du budget depuis 30 ans, ne faudrait-il pas tout simplement un comptable ?
Tu veux dire un comptable plus diplômé qu'un énarque?
- elena3Fidèle du forum
La jeunesse
Le jeune Mussolini fréquente les deux premières classes élémentaires à Dovia, puis à Predappio (1889-1891). Il entre au collège des salésiens de Faenza (1892-1894)4. C'est un élève turbulent, voire violent : en 1893 il est renvoyé après avoir blessé un de ses camarades avec un couteau 5.
Il poursuit ses études au collège Carducci de Forlimpopoli4, où sous l'influence de son père, il se rapproche du militantisme socialiste6. Il finit ses études obtenant en 1901 un diplôme d'enseignement7. Le 13 février 1902, il est nommé maître suppléant à l'école élémentaire de Pieve Saliceto, hameau de Gualtieri6.
Le 9 juin 1902, il termine l'année scolaire et, probablement pour fuir le service militaire8, s'établit à Lausanne, après avoir séjourné dans deux autres villes suisses, Yverdon-les-Bains et Orbe, où il vit misérablement8. Il s'inscrit auprès du syndicat des maçons et des manœuvriers et en devient le secrétaire9. Il publie son premier article dans L'avvenire del lavoratore (L'avenir du travailleur). Il est arrêté pour vagabondage par la police dans la matinée du 24 juillet 1902 sous les arches du Grand-Pont à Lausanne, où il avait passé la nuit. Dans ses poches sont trouvés son passeport, son diplôme de l'école normale et 15 centimes.
Le jeune Mussolini fréquente les deux premières classes élémentaires à Dovia, puis à Predappio (1889-1891). Il entre au collège des salésiens de Faenza (1892-1894)4. C'est un élève turbulent, voire violent : en 1893 il est renvoyé après avoir blessé un de ses camarades avec un couteau 5.
Il poursuit ses études au collège Carducci de Forlimpopoli4, où sous l'influence de son père, il se rapproche du militantisme socialiste6. Il finit ses études obtenant en 1901 un diplôme d'enseignement7. Le 13 février 1902, il est nommé maître suppléant à l'école élémentaire de Pieve Saliceto, hameau de Gualtieri6.
Le 9 juin 1902, il termine l'année scolaire et, probablement pour fuir le service militaire8, s'établit à Lausanne, après avoir séjourné dans deux autres villes suisses, Yverdon-les-Bains et Orbe, où il vit misérablement8. Il s'inscrit auprès du syndicat des maçons et des manœuvriers et en devient le secrétaire9. Il publie son premier article dans L'avvenire del lavoratore (L'avenir du travailleur). Il est arrêté pour vagabondage par la police dans la matinée du 24 juillet 1902 sous les arches du Grand-Pont à Lausanne, où il avait passé la nuit. Dans ses poches sont trouvés son passeport, son diplôme de l'école normale et 15 centimes.
- User5899Demi-dieu
Même avis.doubledecker a écrit:atrium a écrit:Elyas a écrit:Honnêtement, je me fiche du niveau de diplôme d'un premier ministre tant que c'est un politique efficace qui a une vision et qui lance le pays sur la voie du succès. Il pourrait n'avoir aucun diplôme que cela ne me gênerait pas. Être un politique n'est pas un métier, c'est un mandat. Et s'étonner du peu de diplômes d'un politique relève pour moi d'une dérive de la vision politique. Un ouvrier pourrait devenir premier ministre.
+1 ou, du moins, c'est ainsi que ça devrait être.
je suis absolument d'accord avec vous deux.
J'ajouterais même Elyas que ce genre d'étonnement dénote aussi une grande forme de mépris pour les personnes non diplômées.
Et puis les diplômes, nous sommes payés pour savoir que hein, bon...
- CondorcetOracle
Il en va des diplômes comme de la monnaie : l'hyper-inflation dilue la valeur et discrédite l'émetteur. A l'inverse, la trop grande parcimonie menace l'équilibre social. Pierre Bérégovoy a bénéficié de l'une des deux filières reines d'ascension sociale à la Libération : la Résistance qui a constitué son baptême en politique et dans un monde à reconstruire, il a gravi un à un les échelons du cursus honorum républicain sans jamais oublier ni son extraction ni les devoirs de sa charge. Ses erreurs politiques provinrent néanmoins de la trop grande admiration qu'il portait à la technostructure, donc d'un complexe d'infériorité. La mystique républicaine découle de l'art oratoire puis à défaut de la rhétorique : l'apparition des spin doctors, du storytelling constituent des indicateurs parmi d'autres de la fêlure de l'autorité politique puisque la majesté s'efface devant la frugalité du propos, sinon de la pensée. Le bon Premier ministre sera celui qui remettra le Président de la République dans son rôle constitutionnel et dirigera donc effectivement l'action du gouvernement : le diplôme ne suffit pas à le légitimer mais la titulature [de la noblesse d'Etat...] aide à combattre les doutes que ne manquent jamais d'agiter les visiteurs du soir.
- EdgarNeoprof expérimenté
Il a été maire d'Evry, ministre de l'Intérieur, ça vaut plus que certains diplômes, non ? Les diplômes, cela compte plus à 25 ans que quand on a déjà une vraie expérience dans une fonction je crois, et que l'on n'est pas, évidemment, totalement incompétent dans ladite fonction, mais cela ne me semble pas être le cas de Valls.
Les titres et les diplômes comptent plus dans certains métiers très techniques comme la médecine par exemple, la recherche, l'enseignement, les fonctions d'ingénierie, la comptabilité et l'économie, l'artisanat par exemple, mais il y a certains domaines dans lesquels ceux-ci sont secondaires et ce sont plus les qualités personnelles de la personne qui priment, sa vision, son intuition, son génie, comme la littérature, la musique, et finalement aussi la politique, ou le commerce.
On ne demande jamais à un grand écrivain quel diplôme il a, et c'est d'ailleurs parfois inversement proportionnel au talent dans ce domaine.
Je reformulerais donc le topic en disant:" Il faut faire de la politique pour devenir premier ministre, ou ministre de l'Education, et si possible dans un grand parti."
Les titres et les diplômes comptent plus dans certains métiers très techniques comme la médecine par exemple, la recherche, l'enseignement, les fonctions d'ingénierie, la comptabilité et l'économie, l'artisanat par exemple, mais il y a certains domaines dans lesquels ceux-ci sont secondaires et ce sont plus les qualités personnelles de la personne qui priment, sa vision, son intuition, son génie, comme la littérature, la musique, et finalement aussi la politique, ou le commerce.
On ne demande jamais à un grand écrivain quel diplôme il a, et c'est d'ailleurs parfois inversement proportionnel au talent dans ce domaine.
Je reformulerais donc le topic en disant:" Il faut faire de la politique pour devenir premier ministre, ou ministre de l'Education, et si possible dans un grand parti."
- Ingeborg B.Esprit éclairé
Ce type même de corrélation qui ne veut rien dire Mussolini tout comme Hitler était entouré d'intellectuels et de gens brillants. Allez donc voir pour l'Allemagne le cursus des Chefs des Einsatzgruppen (certains avaient deux doctorats). Par ailleurs, pour l'époque, car il faut remettre dans le contexte, Mussolini était issu des classes moyennes. Tout bon historien vous démontrera que, pour convaincre une foule, il faut aussi des gens cultivés capables d'une rhétorique pernicieuse. Pour revenir à la France, regardez donc le cursus des dirigeants du FN (que je compare pas avec Mussolini ou Hitler qu'on s'entende bien).elena3 a écrit:La jeunesse
Le jeune Mussolini fréquente les deux premières classes élémentaires à Dovia, puis à Predappio (1889-1891). Il entre au collège des salésiens de Faenza (1892-1894)4. C'est un élève turbulent, voire violent : en 1893 il est renvoyé après avoir blessé un de ses camarades avec un couteau 5.
Il poursuit ses études au collège Carducci de Forlimpopoli4, où sous l'influence de son père, il se rapproche du militantisme socialiste6. Il finit ses études obtenant en 1901 un diplôme d'enseignement7. Le 13 février 1902, il est nommé maître suppléant à l'école élémentaire de Pieve Saliceto, hameau de Gualtieri6.
Le 9 juin 1902, il termine l'année scolaire et, probablement pour fuir le service militaire8, s'établit à Lausanne, après avoir séjourné dans deux autres villes suisses, Yverdon-les-Bains et Orbe, où il vit misérablement8. Il s'inscrit auprès du syndicat des maçons et des manœuvriers et en devient le secrétaire9. Il publie son premier article dans L'avvenire del lavoratore (L'avenir du travailleur). Il est arrêté pour vagabondage par la police dans la matinée du 24 juillet 1902 sous les arches du Grand-Pont à Lausanne, où il avait passé la nuit. Dans ses poches sont trouvés son passeport, son diplôme de l'école normale et 15 centimes.
- Isis39Enchanteur
Je ne comprends pas bien l'intérêt de ce fil et la comparaison avec Mussolini.
Pour se présenter aux élections, nul besoin de produire un quelconque diplôme.
Pour se présenter aux élections, nul besoin de produire un quelconque diplôme.
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Je me demande moi aussi où tu veux en venir Elena
- zeprofGrand sage
Cripure a écrit:Même avis.doubledecker a écrit:atrium a écrit:
+1 ou, du moins, c'est ainsi que ça devrait être.
je suis absolument d'accord avec vous deux.
J'ajouterais même Elyas que ce genre d'étonnement dénote aussi une grande forme de mépris pour les personnes non diplômées.
Et puis les diplômes, nous sommes payés pour savoir que hein, bon...
entièrement d'accord
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"La peur est le chemin vers le côté obscur: la peur mène à la colère, la colère mène à la haine, la haine… mène à la souffrance."
- Presse-puréeGrand sage
J'ignorais qu'il y avait des diplômes requis pour devenir PM...
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Homines, dum docent, discunt.Sénèque, Epistulae Morales ad Lucilium VII, 8
"La culture est aussi une question de fierté, de rapport de soi à soi, d’esthétique, si l’on veut, en un mot de constitution du sujet humain." (Paul Veyne, La société romaine)
"Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres". La Boétie
"Confondre la culture et son appropriation inégalitaire du fait des conditions sociales : quelle erreur !" H. Pena-Ruiz
"Il vaut mieux qu'un élève sache tenir un balai plutôt qu'il ait été initié à la philosophie: c'est ça le socle commun" un IPR
- JEMSGrand Maître
Oui, pour ma part ce fil est mal venu et je ne vois pas l'utilité de débattre de tel ou tel diplôme inhérent au mandat d'un homme politique. Ne pas confondre instruction et intelligence.
- DaphnéDemi-dieu
Non seulement le titre de ce fil est idiot, mais comparer René Monory ou Pierre Bérégovoy à des gens de la génération de Manuel Valls ou Benoit Hamon n'a aucun sens.
- alanneFidèle du forum
Je rajouterai une chose m^me pour devenir enseignant , il y a des passerelles quand on n a pas de diplôme : le concours 3ème voie (il faut avoir travailler cinq ans sous contrat de droit privé) , la possibilité pour les parents de trois enfants et les sportifs de haut niveau de pouvoir se présenter aux concours externes.
Les mandats politiques confèrent également le droit de devenir avocat sans le diplôme requis (de Villepin , Copé Dati ....Hollande me semble t il également ...)
Les mandats politiques confèrent également le droit de devenir avocat sans le diplôme requis (de Villepin , Copé Dati ....Hollande me semble t il également ...)
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Wait and see
- ChocolatGuide spirituel
alma_mater a écrit:Vous saviez que Manuel Valls n'avait qu'une licence d'histoire, mais avec mention "très bien"?
Voici un lien:
http://www.lexpress.fr/education/deux-licencies-d-histoire-au-gouvernement-le-niveau-des-ministres-baisse-t-il_1506691.html#xtor=AL-447
Ce n'est ni le niveau d'études ni la réussite à un concours qui permettent de garantir la qualité d'un politique.
Ce qui compte, ce sont ses valeurs humaines, ses convictions, son intégrité, son niveau de réalisme, sa capacité à adopter une vision d'ensemble, son expérience de terrain et sa capacité à dépasser ses ambitions personnelles afin d’œuvrer dans l'intérêt général.
S'il suffisait d'avoir un bon niveau d'études et/ou de réussir un concours, ça se saurait, et surtout, ça se verrait; or dans les faits, en attendant, celles et ceux qui ont fait de hautes études et ont réussi des concours nous servent connerie après connerie...
Bref, je ne l'apprécie pas beaucoup, mais je lui laisse sa chance car je souhaite le voir à l’œuvre.
Et s'il avait un Bac+12 ou s'il avait une Agreg, s'il était sorti de Sciences-Po ou s'il était énarque, ce serait exactement pareil.
En fait non, je mens - s'il avait un Bac+12 dans un seul et même domaine ou une Agreg en lettres, philo ou histoire, j'aurais très très peur...
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- NicolatsarNiveau 9
philann a écrit:Je trouve le titre de ce fil assez triste...et pourtant je n'estime que peu notre premier ministre...mais j'attache infiniment plus d'importance au fait d'avoir été maire d'une même ville ou membre d'un même courant politique pendant un certain temps qu'au fait d'être énarque ou très diplômé.
On ne mourrait pas d'avoir plus de Bérégovoy
+ 1
Je ne suis pas du tout choqué qu'il n'ait qu'une licence d'histoire. Il en sera peut-être plus cultivé que certain politique et pas moins compétent.
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Quels enfants léguerons-nous à notre terre ?
- elena3Fidèle du forum
Non, les diplômes ne font pas forcément une bonne politique.
Puis ce n'est pas la première fois que l'on a des dirigeants sans très gros bagages (...les valises arrivent après :lol: )
Études
Élève du lycée Chaptal (8e arrondissement de Paris), qu'il quitte pour redoubler3 sa sixième au Cours Saint-Louis de Monceau situé rue de Monceau, dans le même quartier, Nicolas Sarkozy obtient un baccalauréat B en 1973. Hésitant entre la carrière de journaliste et celle d'avocat, il s'inscrit à la faculté de droit de l'université Paris X Nanterre4.
Étudiant dans cette université, il y obtient une maîtrise de droit privé en 1978. L'année suivante, il obtient un Diplôme d'études approfondies en sciences politiques, lors de la deuxième session, avec un mémoire sur le référendum du 27 avril 1969 et il entre à l'Institut d'études politiques de Paris section « Pol.Eco.Soc. » dont il sort, en 1981, non diplômé. Selon Catherine Nay, cet échec est probablement dû à une note éliminatoire en anglais malgré d'excellents résultats dans les autres matières5. Il réussit sa maîtrise de droit privé, et se voit délivrer, en 1980, le certificat d'aptitude à la profession d'avocat (CAPA)6,7,8. Il a l'habitude de raconter que, pour financer ses études de droit, il a travaillé comme vendeur de glaces, livreur de fleurs et jardinier chez Truffaut pendant deux ans9.
Il effectue son service militaire en 1978, à la Base aérienne 117 Paris (quartier Balard), dans le 15e arrondissement de Paris, où il appartient au Groupe rapide d'intervention, une unité chargée des tâches de propreté10,11.
Puis ce n'est pas la première fois que l'on a des dirigeants sans très gros bagages (...les valises arrivent après :lol: )
Études
Élève du lycée Chaptal (8e arrondissement de Paris), qu'il quitte pour redoubler3 sa sixième au Cours Saint-Louis de Monceau situé rue de Monceau, dans le même quartier, Nicolas Sarkozy obtient un baccalauréat B en 1973. Hésitant entre la carrière de journaliste et celle d'avocat, il s'inscrit à la faculté de droit de l'université Paris X Nanterre4.
Étudiant dans cette université, il y obtient une maîtrise de droit privé en 1978. L'année suivante, il obtient un Diplôme d'études approfondies en sciences politiques, lors de la deuxième session, avec un mémoire sur le référendum du 27 avril 1969 et il entre à l'Institut d'études politiques de Paris section « Pol.Eco.Soc. » dont il sort, en 1981, non diplômé. Selon Catherine Nay, cet échec est probablement dû à une note éliminatoire en anglais malgré d'excellents résultats dans les autres matières5. Il réussit sa maîtrise de droit privé, et se voit délivrer, en 1980, le certificat d'aptitude à la profession d'avocat (CAPA)6,7,8. Il a l'habitude de raconter que, pour financer ses études de droit, il a travaillé comme vendeur de glaces, livreur de fleurs et jardinier chez Truffaut pendant deux ans9.
Il effectue son service militaire en 1978, à la Base aérienne 117 Paris (quartier Balard), dans le 15e arrondissement de Paris, où il appartient au Groupe rapide d'intervention, une unité chargée des tâches de propreté10,11.
- User17706Bon génie
Il est évident ou devrait l'être que le fait d'être abondamment diplômé n'est ni une condition suffisante ni même une condition nécessaire pour mener une (bonne) politique. Il est cependant piquant de constater la présence d'une tentation de croire que cela constituerait une condition suffisante pour en mener une mauvaise
- CeladonDemi-dieu
"Il effectue son service militaire en 1978, à la Base aérienne 117 Paris (quartier Balard), dans le 15e arrondissement de Paris, où il appartient au Groupe rapide d'intervention, une unité chargée des tâches de propreté10,11."
Ah on comprend mieux le kärcher !
Ah on comprend mieux le kärcher !
- EdgarNeoprof expérimenté
Daphné a écrit:Non seulement le titre de ce fil est idiot, mais comparer René Monory ou Pierre Bérégovoy à des gens de la génération de Manuel Valls ou Benoit Hamon n'a aucun sens.
C'est exact de surcroît. Quelqu'un comparait d'ailleurs Valls à je ne sais plus quel autodidacte, mais avoir une licence d'histoire n'est pas être autodidacte (ce le sera peut-être pour les générations que nous aurons formées , mais je pense que son diplôme en était encore un à son époque ).
Je rappelle qu'une mention Bien en licence il y a 40 ans donnait directement accès à Sciences-Po sans passer le concours.
- Ingeborg B.Esprit éclairé
Je suis d'accord même si j'ai cité Monory (je faisais de l'humour en fait). Valls a eu sa licence à un moment où elle était plus difficile à décrocher qu'aujourd'hui. De plus, cet attachement proprement français a un diplôme décroché entre 20 et 25 ans pour déterminer l'ensemble d'une carrière est tout de même étrange.Edgar a écrit:Daphné a écrit:Non seulement le titre de ce fil est idiot, mais comparer René Monory ou Pierre Bérégovoy à des gens de la génération de Manuel Valls ou Benoit Hamon n'a aucun sens.
C'est exact de surcroît. Quelqu'un comparaît d'ailleurs Valls à je ne sais plus quel autodidacte, mais avoir une licence d'histoire n'est pas être autodidacte (ce le sera peut-être pour les générations que nous aurons formées , mais je pense que son diplôme en était encore un à son époque ).
Je rappelle qu'une mention Bien en licence il y a 40 ans donnait directement accès à Sciences-Po sans passer le concours.
- InfinimentHabitué du forum
JEMS a écrit:Ne pas confondre instruction et intelligence.
+ 1
Je connais des ânes instruits.
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Ah ! la belle chose, que de savoir quelque chose !
- philannDoyen
alanne a écrit:Je rajouterai une chose m^me pour devenir enseignant , il y a des passerelles quand on n a pas de diplôme : le concours 3ème voie (il faut avoir travailler cinq ans sous contrat de droit privé) , la possibilité pour les parents de trois enfants et les sportifs de haut niveau de pouvoir se présenter aux concours externes.
Les mandats politiques confèrent également le droit de devenir avocat sans le diplôme requis (de Villepin , Copé Dati ....Hollande me semble t il également ...)
là pour le coup ça m'énerve dans les deux cas!
Autant ne pas être un grand diplômé pour faire de la politique, pourvu que l'on ait une expérience de terrain ne me pose aucun problème, voire aurait ma sympathie.
Autant j'ai toujours trouvé scandaleux d'être dispensé de diplôme sout prétexte d'avoir pondu 3 fois! Et je dis pondre parce que le type qui a eu trois enfants n'a à ma connaissance, LUI, pas les mêmes droits. En prime, la maîtrise disciplinaire est UN PEU au coeur du boulot de prof (contrairement à un politicien). Donc double scandale.
Idem, pour le droit de devenir avocat sans diplôme, je trouve cela scandaleux dans le sens où cela décrédibilise complètement la formation de droit reçue par les VRAIS futurs avocats. Ce n'est qu'une façon assez grossière de donner un parachute à nos politiciens dont le mandat ne serait pas renouvelé!
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2014-2015: poste fixe dans les Hauts de Seine
2013-2014: certifiée stagiaire dans les Hauts de Seine
2011-2013: prof. contractuelle dans l'Essonne
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Oui, enfin les mères de 3 enfants et les sportifs de haut niveau sont dispensés de conditions de diplôme, pas dispensés de passer le concours, c'est différent!
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