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- cassouletNiveau 3
Dans mon lycée, après les conseils du second trimestre, sur 260 élèves, 5 pour aller en L et bien sur, une énorme inflation sur le nombre de S.
On pratique allègrement la sur-notation (un élève est détruit si il a moins de 8 !) et la distribution d'encouragements et félicitations (qui ne sont pas uniquement le reflet des résultats : bilan on a les félicitations pour aller en S avec 11,5 en maths avec une moyenne de classe à 12,7)
Big réunion jeudi pour sauver la L mais les arguments des collègues, c'est que la L ouvre sciences-po, droit ce qui ne touche que les bons élèves (et travailleurs) : denrée rare.
Qu'en est-il chez vous ?
On pratique allègrement la sur-notation (un élève est détruit si il a moins de 8 !) et la distribution d'encouragements et félicitations (qui ne sont pas uniquement le reflet des résultats : bilan on a les félicitations pour aller en S avec 11,5 en maths avec une moyenne de classe à 12,7)
Big réunion jeudi pour sauver la L mais les arguments des collègues, c'est que la L ouvre sciences-po, droit ce qui ne touche que les bons élèves (et travailleurs) : denrée rare.
Qu'en est-il chez vous ?
- ysabelDevin
Chez nous, tjs une classe de L mais vu le niveau, on le regretterait presque...
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- JohnMédiateur
Je n'ai pas du tout compris le sens du premier message, et pour un fil sur la première L, ce serait bien que l'orthographe soit correcte sur le topic.
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- cassouletNiveau 3
Simplement savoir si la disparition de la première L dans mon lycée est une exception du fait de notre laxisme sur les passages en 1 S et autres causes diverses et variées OU si c'est une tendance un peu générale.
- Ingeborg B.Esprit éclairé
C'est une tendance générale : seulement 8 % d'élèves en L dans mon énorme lycée. La réforme n'a rien arrangé tout comme les représentations. Je suis dans un lycée de centre-ville et la L est considérée comme la voie de garage pour les élèves qui ne veulent pas aller en STMG. Pourtant, nous disposons d'options attractives et certains élèves ont eu des parcours brillants (écoles d'arts, sciences-po, prépa, etc.). Pour sciences-po, le concours est désormais adapté aux différentes séries, tout comme les concours des écoles de commerce.
Cependant, la filière souffre de sa réputation qui fait qu'on y envoie des élèves faibles, notamment en histoire-géographie. Pourtant, les programmes sont en théorie exigeants. Cette année, j'ai une première L catastrophique dans laquelle seule une élève a réellement le niveau. Pourtant, je suis dans un excellent lycée.
La L est considérée de fait comme une cause perdue, dans les discours mêmes des IPR.
La réforme, en supprimant les maths, a encore plus creusé la tombe de cette filière.
Cependant, la filière souffre de sa réputation qui fait qu'on y envoie des élèves faibles, notamment en histoire-géographie. Pourtant, les programmes sont en théorie exigeants. Cette année, j'ai une première L catastrophique dans laquelle seule une élève a réellement le niveau. Pourtant, je suis dans un excellent lycée.
La L est considérée de fait comme une cause perdue, dans les discours mêmes des IPR.
La réforme, en supprimant les maths, a encore plus creusé la tombe de cette filière.
- ysabelDevin
Ingeborg B. a écrit:C'est une tendance générale : seulement 8 % d'élèves en L dans mon énorme lycée. La réforme n'a rien arrangé tout comme les représentations. Je suis dans un lycée de centre-ville et la L est considérée comme la voie de garage pour les élèves qui ne veulent pas aller en STMG. Pourtant, nous disposons d'options attractives et certains élèves ont eu des parcours brillants (écoles d'arts, sciences-po, prépa, etc.). Pour sciences-po, le concours est désormais adapté aux différentes séries, tout comme les concours des écoles de commerce.
Cependant, la filière souffre de sa réputation qui fait qu'on y envoie des élèves faibles, notamment en histoire-géographie. Pourtant, les programmes sont en théorie exigeants. Cette année, j'ai une première L catastrophique dans laquelle seule une élève a réellement le niveau. Pourtant, je suis dans un excellent lycée.
La L est considérée de fait comme une cause perdue, dans les discours mêmes des IPR.
La réforme, en supprimant les maths, a encore plus creusé la tombe de cette filière.
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« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- nuagesGrand sage
Il n'y a plus de terminale L dans mon lycée, quelques élèves de L sont noyés en ES/L à majorité ES, classe ingérable pour le PP.Cela fait longtemps que je suis indignée du triste sort réservé à la filière L et du fait qu'il n'y ait plus que 2h de littérature en TL avec des programmes squelettiques. Dans notre lycée aussi tous les élèves demandent S .
- Ingeborg B.Esprit éclairé
Dans mon lycée, les élèves qui sont en spécialité histoire des arts sont pour une grande part excellents. Ils ont une très bonne culture générale, sont ouverts et curieux. En revanche, ceux qui font Anglais renforcé ou Italien LV3 sont en difficultés.roxanne a écrit:'Mais il n'est y a plus d'élèves vraiment littéraires et par ailleurs nuls en science ( comme je l'étais ainsi qu'une largue de la classe de À 2 )
- RuthvenGuide spirituel
C'est une tendance, mais on peut avoir une position volontariste pour limiter les dégâts. J'ai commencé les deux premières années à faire la tournée des secondes pour faire une initiation d'une heure à la philo et à présenter la filière ; depuis l'an dernier, l'AP de Première L est consacrée à la philo. ; cette année, le lycée a ouvert DGEMC et un enseignement d'exploration Philo. en Seconde pour toucher plus d'élèves. La spé maths est indispensable pour capter quelques bons élèves (elle ne coûte rien en DGH, il suffit de prévoir un créneau commun avec les cours de maths des ES).
DGEMC ne touche pas que les bons élèves !
Il faut avoir l'appui de l'administration et l'oreille des PP de Seconde qui jouent un rôle décisif.
Bien sûr, il y a une inflation aussi pour la S, mais on a les moyens de maintenir une L d'un niveau acceptable (1L, 2ES, 4S, 2STI).
DGEMC ne touche pas que les bons élèves !
Il faut avoir l'appui de l'administration et l'oreille des PP de Seconde qui jouent un rôle décisif.
Bien sûr, il y a une inflation aussi pour la S, mais on a les moyens de maintenir une L d'un niveau acceptable (1L, 2ES, 4S, 2STI).
- Ingeborg B.Esprit éclairé
Ah mais, dans mon lycée, j'ai suggéré aux profs de philo d'intervenir en seconde et en première mais comme ils fonctionnent en vase clos Sinon, je suis d'accord, il faut aussi que les profs principaux de seconde arrêtent de véhiculer le discours ambiant. Dans mon lycée, nous avons aussi subi une politique de l'administration contre les enseignements artistiques et les langues anciennes (créneaux horaire pourris, faible information en direction des élèves de troisième). En faisant front commun, nous avons obtenu que les enseignements artistiques puissent se substituer au second enseignement d'exploration. Nous avons deux 1L, la L option histoire des arts est meilleure. La mienne est en revanche assez ésotérique.Ruthven a écrit:C'est une tendance, mais on peut avoir une position volontariste pour limiter les dégâts. J'ai commencé les deux premières années à faire la tournée des secondes pour faire une initiation d'une heure à la philo et à présenter la filière ; depuis l'an dernier, l'AP de Première L est consacrée à la philo. ; cette année, le lycée a ouvert DGEMC et un enseignement d'exploration Philo. en Seconde pour toucher plus d'élèves. La spé maths est indispensable pour capter quelques bons élèves (elle ne coûte rien en DGH, il suffit de prévoir un créneau commun avec les cours de maths des ES).
DGEMC ne touche pas que les bons élèves !
Il faut avoir l'appui de l'administration et l'oreille des PP de Seconde qui jouent un rôle décisif.
Bien sûr, il y a une inflation aussi pour la S, mais on a les moyens de maintenir une L d'un niveau acceptable (1L, 2ES, 4S, 2STI).
- wanaxFidèle du forum
La disparition de la filière littéraire n'est possible que parce que la filière S n'est plus une filière scientifique.
Les exigences en mathématiques et en physique ont été diminuées de façon à permettre à des élèves de se
prétendre scientifiques alors qu'ils sont incapables du moindre calcul.
De bons littéraires gaspillent leurs talents en tentant de suivre un type d'études pour lesquelles ils ne sont pas
faits, ils survivent en S grâce à cette diminution des qualités scientifiques requises.
Mais comme me l'a dit un jour un collègue de SVT en conseil, il existe d'autres modes de raisonnement que ceux que
l'on emploie en maths. J'ai eu la charité de ne pas lui demander lesquels.
( La SVT a une lourde responsabilité dans la destruction de la filière scientifique : il suffit de voir quelle est la
spécialité choisie par ceux des élèves de première S nuls en maths, nuls en physique, nuls en français...
Voir aussi les notes au bac : 2 en maths, 6 en philo, 8 en physique, 14 en SVT, on repasse les maths au deuxième groupe
où par pitié on récupère un 10/20 pour être capable de dériver ln x, hop, voilà un bac S, c'est un classique. )
Le processus est délibéré : les études purement scientifiques ont permis pendant deux générations à des gens issus
de milieux défavorisés de se faire une place au soleil : les exigences étaient telles que même avec des cours particuliers
intensifs, une brêle restait une brêle et les gamins réellement doués et bosseurs passaient devant.
Aujourd'hui, les places sont devenues plus chères et l'élite réserve ces places à sa progéniture en rendant impossible
l'émergence des concurrents, grâce à un marécage où l'on englue tout le monde.
Tout va dans ce sens : attaques contre les prépas, développement des filières socialement et financièrement sélectives ( sections européennes, OIB ),
prépas privées en médecine, etc...
Mon pronostic par ailleurs est la fusion du Bac S et du bac ES : j'observe que tous les changements faits dans les programmes
ces dernières années ont constitué à supprimer de la S ce qui n'est pas fait en ES ( géométrie ) et à y introduire des statistiques,
maintenant des 'matrices', tiens comme en ES ?
Un ministre de l'éducation qui aurait le pouvoir et la volonté de faire de la L une filière à nouveau attractive commencerait par
différencier réellement les filières. Que l'on fasse une véritable filière L, débarrassée de l'anglais renforcé et surtout des arts plastiques.
( Je ne sais pas si c'est une vérité générale, mais dans mon lycée, ceux qui prennent cette option en L sont assurés du 15/20
à l'examen, ce qui a permis à de semi-analphabètes d'avoir un bac. Ils ne savent pas aligner trois mots en français, mais
ce sont des créatifs... Et ils pourrissent les classes de L. )
Retour au système des années 80, au minimum.
Les exigences en mathématiques et en physique ont été diminuées de façon à permettre à des élèves de se
prétendre scientifiques alors qu'ils sont incapables du moindre calcul.
De bons littéraires gaspillent leurs talents en tentant de suivre un type d'études pour lesquelles ils ne sont pas
faits, ils survivent en S grâce à cette diminution des qualités scientifiques requises.
Mais comme me l'a dit un jour un collègue de SVT en conseil, il existe d'autres modes de raisonnement que ceux que
l'on emploie en maths. J'ai eu la charité de ne pas lui demander lesquels.
( La SVT a une lourde responsabilité dans la destruction de la filière scientifique : il suffit de voir quelle est la
spécialité choisie par ceux des élèves de première S nuls en maths, nuls en physique, nuls en français...
Voir aussi les notes au bac : 2 en maths, 6 en philo, 8 en physique, 14 en SVT, on repasse les maths au deuxième groupe
où par pitié on récupère un 10/20 pour être capable de dériver ln x, hop, voilà un bac S, c'est un classique. )
Le processus est délibéré : les études purement scientifiques ont permis pendant deux générations à des gens issus
de milieux défavorisés de se faire une place au soleil : les exigences étaient telles que même avec des cours particuliers
intensifs, une brêle restait une brêle et les gamins réellement doués et bosseurs passaient devant.
Aujourd'hui, les places sont devenues plus chères et l'élite réserve ces places à sa progéniture en rendant impossible
l'émergence des concurrents, grâce à un marécage où l'on englue tout le monde.
Tout va dans ce sens : attaques contre les prépas, développement des filières socialement et financièrement sélectives ( sections européennes, OIB ),
prépas privées en médecine, etc...
Mon pronostic par ailleurs est la fusion du Bac S et du bac ES : j'observe que tous les changements faits dans les programmes
ces dernières années ont constitué à supprimer de la S ce qui n'est pas fait en ES ( géométrie ) et à y introduire des statistiques,
maintenant des 'matrices', tiens comme en ES ?
Un ministre de l'éducation qui aurait le pouvoir et la volonté de faire de la L une filière à nouveau attractive commencerait par
différencier réellement les filières. Que l'on fasse une véritable filière L, débarrassée de l'anglais renforcé et surtout des arts plastiques.
( Je ne sais pas si c'est une vérité générale, mais dans mon lycée, ceux qui prennent cette option en L sont assurés du 15/20
à l'examen, ce qui a permis à de semi-analphabètes d'avoir un bac. Ils ne savent pas aligner trois mots en français, mais
ce sont des créatifs... Et ils pourrissent les classes de L. )
Retour au système des années 80, au minimum.
- gainzNiveau 8
wanax a écrit:La disparition de la filière littéraire n'est possible que parce que la filière S n'est plus une filière scientifique.
Mais comme me l'a dit un jour un collègue de SVT en conseil, il existe d'autres modes de raisonnement que ceux que
l'on emploie en maths. J'ai eu la charité de ne pas lui demander lesquels.
( La SVT a une lourde responsabilité dans la destruction de la filière scientifique : il suffit de voir quelle est la
spécialité choisie par ceux des élèves de première S nuls en maths, nuls en physique, nuls en français...
Un ministre de l'éducation qui aurait le pouvoir et la volonté de faire de la L une filière à nouveau attractive commencerait par
différencier réellement les filières. Que l'on fasse une véritable filière L, débarrassée de l'anglais renforcé et surtout des arts plastiques.
( Je ne sais pas si c'est une vérité générale, mais dans mon lycée, ceux qui prennent cette option en L sont assurés du 15/20
à l'examen, ce qui a permis à de semi-analphabètes d'avoir un bac. Ils ne savent pas aligner trois mots en français, mais
ce sont des créatifs... Et ils pourrissent les classes de L. )
Retour au système des années 80, au minimum.
c'est malheureusement tout à fait juste!
il faut, pour sauver les autres séries, le retour d'une série S vraiment scientifique (math, phys et SI) avec de gros coefs et pas ou très peu les autres matières
Ainsi, on ne pourra plus avoir le bac s sans être vraiment bon en sciences, ce qui replumera les autres séries avec tous ces talents, non scientifiques, égarés en S
- Madame_ProfEsprit sacré
Donc, selon vous, wanax et gainz, les SVT ne sont pas une discipline scientifique ?
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2017-2025 - 10ème établissement, en poste fixe ! Et, militante (encore, malgré tout...) !
2013-2017 - TZR en expérimentation au gré des établissements, et militante !
2012-2013 - Année de stage en collège
- Ingeborg B.Esprit éclairé
Non, ce n'est pas une vérité générale et logique d'affirmer que tous les élèves qui suivent les enseignements artistiques en L sont nuls . Dans mon lycée, ces derniers suivent aussi l'option histoire des Arts qui demande une certaine motivation : cours le mercredi après-midi, sorties au musée après les cours, etc. Ces élèves ont une très bonne culture générale et réussissent très bien après le bac. Ce n'est pas l'option qui est en cause mais la façon d'orienter les élèves.wanax a écrit:La disparition de la filière littéraire n'est possible que parce que la filière S n'est plus une filière scientifique.
Les exigences en mathématiques et en physique ont été diminuées de façon à permettre à des élèves de se
prétendre scientifiques alors qu'ils sont incapables du moindre calcul.
De bons littéraires gaspillent leurs talents en tentant de suivre un type d'études pour lesquelles ils ne sont pas
faits, ils survivent en S grâce à cette diminution des qualités scientifiques requises.
Mais comme me l'a dit un jour un collègue de SVT en conseil, il existe d'autres modes de raisonnement que ceux que
l'on emploie en maths. J'ai eu la charité de ne pas lui demander lesquels.
( La SVT a une lourde responsabilité dans la destruction de la filière scientifique : il suffit de voir quelle est la
spécialité choisie par ceux des élèves de première S nuls en maths, nuls en physique, nuls en français...
Voir aussi les notes au bac : 2 en maths, 6 en philo, 8 en physique, 14 en SVT, on repasse les maths au deuxième groupe
où par pitié on récupère un 10/20 pour être capable de dériver ln x, hop, voilà un bac S, c'est un classique. )
Le processus est délibéré : les études purement scientifiques ont permis pendant deux générations à des gens issus
de milieux défavorisés de se faire une place au soleil : les exigences étaient telles que même avec des cours particuliers
intensifs, une brêle restait une brêle et les gamins réellement doués et bosseurs passaient devant.
Aujourd'hui, les places sont devenues plus chères et l'élite réserve ces places à sa progéniture en rendant impossible
l'émergence des concurrents, grâce à un marécage où l'on englue tout le monde.
Tout va dans ce sens : attaques contre les prépas, développement des filières socialement et financièrement sélectives ( sections européennes, OIB ),
prépas privées en médecine, etc...
Mon pronostic par ailleurs est la fusion du Bac S et du bac ES : j'observe que tous les changements faits dans les programmes
ces dernières années ont constitué à supprimer de la S ce qui n'est pas fait en ES ( géométrie ) et à y introduire des statistiques,
maintenant des 'matrices', tiens comme en ES ?
Un ministre de l'éducation qui aurait le pouvoir et la volonté de faire de la L une filière à nouveau attractive commencerait par
différencier réellement les filières. Que l'on fasse une véritable filière L, débarrassée de l'anglais renforcé et surtout des arts plastiques.
( Je ne sais pas si c'est une vérité générale, mais dans mon lycée, ceux qui prennent cette option en L sont assurés du 15/20
à l'examen, ce qui a permis à de semi-analphabètes d'avoir un bac. Ils ne savent pas aligner trois mots en français, mais
ce sont des créatifs... Et ils pourrissent les classes de L. )
Retour au système des années 80, au minimum.
- Ingeborg B.Esprit éclairé
Et pourquoi cet acharnement contre les sections européennes ? :shock: En quoi sont-elles financièrement sélectiveswanax a écrit:La disparition de la filière littéraire n'est possible que parce que la filière S n'est plus une filière scientifique.
Les exigences en mathématiques et en physique ont été diminuées de façon à permettre à des élèves de se
prétendre scientifiques alors qu'ils sont incapables du moindre calcul.
De bons littéraires gaspillent leurs talents en tentant de suivre un type d'études pour lesquelles ils ne sont pas
faits, ils survivent en S grâce à cette diminution des qualités scientifiques requises.
Mais comme me l'a dit un jour un collègue de SVT en conseil, il existe d'autres modes de raisonnement que ceux que
l'on emploie en maths. J'ai eu la charité de ne pas lui demander lesquels.
( La SVT a une lourde responsabilité dans la destruction de la filière scientifique : il suffit de voir quelle est la
spécialité choisie par ceux des élèves de première S nuls en maths, nuls en physique, nuls en français...
Voir aussi les notes au bac : 2 en maths, 6 en philo, 8 en physique, 14 en SVT, on repasse les maths au deuxième groupe
où par pitié on récupère un 10/20 pour être capable de dériver ln x, hop, voilà un bac S, c'est un classique. )
Le processus est délibéré : les études purement scientifiques ont permis pendant deux générations à des gens issus
de milieux défavorisés de se faire une place au soleil : les exigences étaient telles que même avec des cours particuliers
intensifs, une brêle restait une brêle et les gamins réellement doués et bosseurs passaient devant.
Aujourd'hui, les places sont devenues plus chères et l'élite réserve ces places à sa progéniture en rendant impossible
l'émergence des concurrents, grâce à un marécage où l'on englue tout le monde.
Tout va dans ce sens : attaques contre les prépas, développement des filières socialement et financièrement sélectives ( sections européennes, OIB ),
prépas privées en médecine, etc...
Mon pronostic par ailleurs est la fusion du Bac S et du bac ES : j'observe que tous les changements faits dans les programmes
ces dernières années ont constitué à supprimer de la S ce qui n'est pas fait en ES ( géométrie ) et à y introduire des statistiques,
maintenant des 'matrices', tiens comme en ES ?
Un ministre de l'éducation qui aurait le pouvoir et la volonté de faire de la L une filière à nouveau attractive commencerait par
différencier réellement les filières. Que l'on fasse une véritable filière L, débarrassée de l'anglais renforcé et surtout des arts plastiques.
( Je ne sais pas si c'est une vérité générale, mais dans mon lycée, ceux qui prennent cette option en L sont assurés du 15/20
à l'examen, ce qui a permis à de semi-analphabètes d'avoir un bac. Ils ne savent pas aligner trois mots en français, mais
ce sont des créatifs... Et ils pourrissent les classes de L. )
Retour au système des années 80, au minimum.
- gainzNiveau 8
Madame_Prof a écrit:Donc, selon vous, wanax et gainz, les SVT ne sont pas une discipline scientifique ?
Sous sa forme actuelle en lycée, j'ai bien peur que non (cela dit, les maths ne le sont plus guère!!
Dixit élèves de TS: c'est facile il suffit d'apprendre par coeur, un petit qcm et tu as plus de la moyenne
je plaiderais bon un bac orienté ingé (math phys, SI à haute dose
et un autre (un peu comme l'ancien D) plus modeste en math phys et avec bcp de svt,
mais les deux avec de tels coef qu'il soit impossible de l'avoir sans être bon en sciences
ce qui rehausserait de fait le niveau des autres séries
- wanaxFidèle du forum
Je pense que non, en tous cas pas au lycée.Madame_Prof a écrit:Donc, selon vous, wanax et gainz, les SVT ne sont pas une discipline scientifique ?
Il y a une proximité certaine entre les mathématiques et la physique, mais la SVT, dans le trio des disciplines du bac S, est un intrus.
Que l'on fasse une filière ad hoc, ce sera plus honnête. Ou au minimum, que l'on revienne au système bac C vs bac D.
On pourra alors observer quelle filière choisissent les élèves excellents capables de tout faire.
- Ingeborg B.Esprit éclairé
C'est beau le discours d'une matière qui se prétend dominante Parce que, donc, un élève bon en sciences, serait forcément bon dans toutes les disciplines. Uniquement avec cette phrase, tu sous-entends que les autres filières sont dominées. Cela me fait penser au discours d'un collègue de physique qui considérait que tout personne qui ne réussissait pas dans sa matière était débile. Quand on discutait histoire ou géographie, je sentais un léger flottement qui me faisait sourire jaune.wanax a écrit:Je pense que non, en tous cas pas au lycée.Madame_Prof a écrit:Donc, selon vous, wanax et gainz, les SVT ne sont pas une discipline scientifique ?
Il y a une proximité certaine entre les mathématiques et la physique, mais la SVT, dans le trio des disciplines du bac S, est un intrus.
Que l'on fasse une filière ad hoc, ce sera plus honnête. Ou au minimum, que l'on revienne au système bac C vs bac D.
On pourra alors observer quelle filière choisissent les élèves excellents capables de tout faire.
- wanaxFidèle du forum
Aucun acharnement : mais je dois constater que dans un même lycée, donc un même bassin de recrutement, il y a une différence de CSP très netteIngeborg B. a écrit:Et pourquoi cet acharnement contre les sections européennes ? :shock: En quoi sont-elles financièrement sélectiveswanax a écrit:La disparition de la filière littéraire n'est possible que parce que la filière S n'est plus une filière scientifique.
Les exigences en mathématiques et en physique ont été diminuées de façon à permettre à des élèves de se
prétendre scientifiques alors qu'ils sont incapables du moindre calcul.
De bons littéraires gaspillent leurs talents en tentant de suivre un type d'études pour lesquelles ils ne sont pas
faits, ils survivent en S grâce à cette diminution des qualités scientifiques requises.
Mais comme me l'a dit un jour un collègue de SVT en conseil, il existe d'autres modes de raisonnement que ceux que
l'on emploie en maths. J'ai eu la charité de ne pas lui demander lesquels.
( La SVT a une lourde responsabilité dans la destruction de la filière scientifique : il suffit de voir quelle est la
spécialité choisie par ceux des élèves de première S nuls en maths, nuls en physique, nuls en français...
Voir aussi les notes au bac : 2 en maths, 6 en philo, 8 en physique, 14 en SVT, on repasse les maths au deuxième groupe
où par pitié on récupère un 10/20 pour être capable de dériver ln x, hop, voilà un bac S, c'est un classique. )
Le processus est délibéré : les études purement scientifiques ont permis pendant deux générations à des gens issus
de milieux défavorisés de se faire une place au soleil : les exigences étaient telles que même avec des cours particuliers
intensifs, une brêle restait une brêle et les gamins réellement doués et bosseurs passaient devant.
Aujourd'hui, les places sont devenues plus chères et l'élite réserve ces places à sa progéniture en rendant impossible
l'émergence des concurrents, grâce à un marécage où l'on englue tout le monde.
Tout va dans ce sens : attaques contre les prépas, développement des filières socialement et financièrement sélectives ( sections européennes, OIB ),
prépas privées en médecine, etc...
Mon pronostic par ailleurs est la fusion du Bac S et du bac ES : j'observe que tous les changements faits dans les programmes
ces dernières années ont constitué à supprimer de la S ce qui n'est pas fait en ES ( géométrie ) et à y introduire des statistiques,
maintenant des 'matrices', tiens comme en ES ?
Un ministre de l'éducation qui aurait le pouvoir et la volonté de faire de la L une filière à nouveau attractive commencerait par
différencier réellement les filières. Que l'on fasse une véritable filière L, débarrassée de l'anglais renforcé et surtout des arts plastiques.
( Je ne sais pas si c'est une vérité générale, mais dans mon lycée, ceux qui prennent cette option en L sont assurés du 15/20
à l'examen, ce qui a permis à de semi-analphabètes d'avoir un bac. Ils ne savent pas aligner trois mots en français, mais
ce sont des créatifs... Et ils pourrissent les classes de L. )
Retour au système des années 80, au minimum.
suivant que l'on soit en section européenne ou pas, pour ne rien dire des sections internationales payantes.
Je ne suis pas sûr que tous les élèves de TS de France demandent conseil à leur prof de maths pour passer le SAT dès le mois de novembre.
( J'ai des sections européennes, ce sont des classes souvent très agréables, même si la pression parentale ( notes ! ) est parfois un peu excessive.
La sélection financière : cours particuliers à outrance, voyages scolaires hors de prix. )
- User5899Demi-dieu
Je souscris pleinement à cette analyse. Les copies de bac de L option arts plastiques sont en effet désopilanteswanax a écrit:La disparition de la filière littéraire n'est possible que parce que la filière S n'est plus une filière scientifique.
Les exigences en mathématiques et en physique ont été diminuées de façon à permettre à des élèves de se
prétendre scientifiques alors qu'ils sont incapables du moindre calcul.
De bons littéraires gaspillent leurs talents en tentant de suivre un type d'études pour lesquelles ils ne sont pas
faits, ils survivent en S grâce à cette diminution des qualités scientifiques requises.
Mais comme me l'a dit un jour un collègue de SVT en conseil, il existe d'autres modes de raisonnement que ceux que
l'on emploie en maths. J'ai eu la charité de ne pas lui demander lesquels.
( La SVT a une lourde responsabilité dans la destruction de la filière scientifique : il suffit de voir quelle est la
spécialité choisie par ceux des élèves de première S nuls en maths, nuls en physique, nuls en français...
Voir aussi les notes au bac : 2 en maths, 6 en philo, 8 en physique, 14 en SVT, on repasse les maths au deuxième groupe
où par pitié on récupère un 10/20 pour être capable de dériver ln x, hop, voilà un bac S, c'est un classique. )
Le processus est délibéré : les études purement scientifiques ont permis pendant deux générations à des gens issus
de milieux défavorisés de se faire une place au soleil : les exigences étaient telles que même avec des cours particuliers
intensifs, une brêle restait une brêle et les gamins réellement doués et bosseurs passaient devant.
Aujourd'hui, les places sont devenues plus chères et l'élite réserve ces places à sa progéniture en rendant impossible
l'émergence des concurrents, grâce à un marécage où l'on englue tout le monde.
Tout va dans ce sens : attaques contre les prépas, développement des filières socialement et financièrement sélectives ( sections européennes, OIB ),
prépas privées en médecine, etc...
Mon pronostic par ailleurs est la fusion du Bac S et du bac ES : j'observe que tous les changements faits dans les programmes
ces dernières années ont constitué à supprimer de la S ce qui n'est pas fait en ES ( géométrie ) et à y introduire des statistiques,
maintenant des 'matrices', tiens comme en ES ?
Un ministre de l'éducation qui aurait le pouvoir et la volonté de faire de la L une filière à nouveau attractive commencerait par
différencier réellement les filières. Que l'on fasse une véritable filière L, débarrassée de l'anglais renforcé et surtout des arts plastiques.
( Je ne sais pas si c'est une vérité générale, mais dans mon lycée, ceux qui prennent cette option en L sont assurés du 15/20
à l'examen, ce qui a permis à de semi-analphabètes d'avoir un bac. Ils ne savent pas aligner trois mots en français, mais
ce sont des créatifs... Et ils pourrissent les classes de L. )
Retour au système des années 80, au minimum.
Ingeborg : les L "histoire des arts" n'ont rien à voir avec les "arts plastiques", dans ce que je peux voir chaque année en vice-présidant les jurys.
- Ingeborg B.Esprit éclairé
Dans mon lycée, nous proposons toutes les options artistiques. Donc, les élèves suivent les deux options (ils combinent en spécialité et en option facultative). Je sais que c'est un cas particulier mais cette combinaison permet de distinguer des élèves de très bon niveau. Cette année, j'ai la première L Italien LV3 ou anglais renforcé. Il y a un net écart de niveau avec la seconde 1L dans laquelle sont regroupés les élèves qui suivent les deux options artistiques.Cripure a écrit:Je souscris pleinement à cette analyse. Les copies de bac de L option arts plastiques sont en effet désopilanteswanax a écrit:La disparition de la filière littéraire n'est possible que parce que la filière S n'est plus une filière scientifique.
Les exigences en mathématiques et en physique ont été diminuées de façon à permettre à des élèves de se
prétendre scientifiques alors qu'ils sont incapables du moindre calcul.
De bons littéraires gaspillent leurs talents en tentant de suivre un type d'études pour lesquelles ils ne sont pas
faits, ils survivent en S grâce à cette diminution des qualités scientifiques requises.
Mais comme me l'a dit un jour un collègue de SVT en conseil, il existe d'autres modes de raisonnement que ceux que
l'on emploie en maths. J'ai eu la charité de ne pas lui demander lesquels.
( La SVT a une lourde responsabilité dans la destruction de la filière scientifique : il suffit de voir quelle est la
spécialité choisie par ceux des élèves de première S nuls en maths, nuls en physique, nuls en français...
Voir aussi les notes au bac : 2 en maths, 6 en philo, 8 en physique, 14 en SVT, on repasse les maths au deuxième groupe
où par pitié on récupère un 10/20 pour être capable de dériver ln x, hop, voilà un bac S, c'est un classique. )
Le processus est délibéré : les études purement scientifiques ont permis pendant deux générations à des gens issus
de milieux défavorisés de se faire une place au soleil : les exigences étaient telles que même avec des cours particuliers
intensifs, une brêle restait une brêle et les gamins réellement doués et bosseurs passaient devant.
Aujourd'hui, les places sont devenues plus chères et l'élite réserve ces places à sa progéniture en rendant impossible
l'émergence des concurrents, grâce à un marécage où l'on englue tout le monde.
Tout va dans ce sens : attaques contre les prépas, développement des filières socialement et financièrement sélectives ( sections européennes, OIB ),
prépas privées en médecine, etc...
Mon pronostic par ailleurs est la fusion du Bac S et du bac ES : j'observe que tous les changements faits dans les programmes
ces dernières années ont constitué à supprimer de la S ce qui n'est pas fait en ES ( géométrie ) et à y introduire des statistiques,
maintenant des 'matrices', tiens comme en ES ?
Un ministre de l'éducation qui aurait le pouvoir et la volonté de faire de la L une filière à nouveau attractive commencerait par
différencier réellement les filières. Que l'on fasse une véritable filière L, débarrassée de l'anglais renforcé et surtout des arts plastiques.
( Je ne sais pas si c'est une vérité générale, mais dans mon lycée, ceux qui prennent cette option en L sont assurés du 15/20
à l'examen, ce qui a permis à de semi-analphabètes d'avoir un bac. Ils ne savent pas aligner trois mots en français, mais
ce sont des créatifs... Et ils pourrissent les classes de L. )
Retour au système des années 80, au minimum.
Ingeborg : les L "histoire des arts" n'ont rien à voir avec les "arts plastiques", dans ce que je peux voir chaque année en vice-présidant les jurys.
- User17706Bon génie
Il y a de bons développements sur la manière dont la définition des filières a eu les effets inverses de ceux souhaités dans le petit livre de Bernard Convert Les impasses de la démocratisation scolaire, éditions raison d'agir, 2006. Il s'intéresse justement au devenir du bac «scientifique» (C puis S).
En recherchant la référence je suis tombé sur ceci qui est connexe: http://skhole.fr/de-la-d%C3%A9saffection-pour-les-%C3%A9tudes-scientifiques-par-pierre-arnoux
En recherchant la référence je suis tombé sur ceci qui est connexe: http://skhole.fr/de-la-d%C3%A9saffection-pour-les-%C3%A9tudes-scientifiques-par-pierre-arnoux
- IphigénieProphète
+1 avec wanax:
on est arrivé sans doute où on voulait nous conduire: les filières n'ont plus aucun sens aujourd'hui: les S ne sont pas scientifiques, les L ne sont pas littéraires, les STG sont justes des flemmards pas forcément moins performants que les deux autres (je dis cela parce que le critère numéro un du choix STMG chez nous est "c'est pour travailler moins") et les ES ne sont ni ni.
Le lycée unique.
Qui grâce à l'Aide Personnalisée et grâce aux enseignements d'exploration et leur travail sur l'orientation, fonctionne à merveille, comme chacun sait. On tient le bon bout.
on est arrivé sans doute où on voulait nous conduire: les filières n'ont plus aucun sens aujourd'hui: les S ne sont pas scientifiques, les L ne sont pas littéraires, les STG sont justes des flemmards pas forcément moins performants que les deux autres (je dis cela parce que le critère numéro un du choix STMG chez nous est "c'est pour travailler moins") et les ES ne sont ni ni.
Le lycée unique.
Qui grâce à l'Aide Personnalisée et grâce aux enseignements d'exploration et leur travail sur l'orientation, fonctionne à merveille, comme chacun sait. On tient le bon bout.
- cassouletNiveau 3
Pour continuer avec mon lycée, nos 1 L sont de bon niveau car 25 élèves et ils ont fait le choix de la 1 L -> du travail et un niveau de départ convenable.
- User5899Demi-dieu
Oui, mais la STG (Science et Techniques de la Glande) sont une vraie sérieiphigénie a écrit:les filières n'ont plus aucun sens aujourd'hui: les S ne sont pas scientifiques, les L ne sont pas littéraires, les STG sont justes des flemmards
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- Sujets E3C LV1 série technologique et série générale
- Suppléance dans un établissement et préparation concours externe pour établissement public
- Muret (31) : Les lycéens bloquent l'établissement pour protester contre les conditions matérielles de l'établissement.
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