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- the educatorFidèle du forum
octets vs atomes?Et pourquoi n'a-t-on pas accès à ces bibliothèques les jours d'épreuves?
- User17706Bon génie
Plus sérieusement, il existe des épreuves pour lesquelles on a l'usage libre d'une bibliothèque. À l'agrégation de philosophie (je ne parle même pas de la leçon de 24h en droit ou l'on a droit à toute une équipe de collaborateurs), pour la grande leçon (celle, justement, où l'on y a droit), si la bibliothèque de la Sorbonne n'a pas ton bouquin ou s'il est emprunté, un appariteur court te l'acheter.
Ce n'est donc, bien évidemment, pas une question de commodité (octets/atomes), mais de nature de l'épreuve. Bien sûr on pourrait décider d'épreuves pour lesquelles les candidats auraient un accès arbitraire à tous les documents qu'on voudra.
La dernière remarque ne veut pas dire, bien sûr, que je cautionne la moindre confusion entre connaissance et information.
Ce n'est donc, bien évidemment, pas une question de commodité (octets/atomes), mais de nature de l'épreuve. Bien sûr on pourrait décider d'épreuves pour lesquelles les candidats auraient un accès arbitraire à tous les documents qu'on voudra.
La dernière remarque ne veut pas dire, bien sûr, que je cautionne la moindre confusion entre connaissance et information.
- CasparProphète
Oui, j'ai des livres chez moi et non, je ne connais pas tout par coeur. Un professeur doit quand même avoir quelques connaissances prêtes à servir, en cours par exemple, sans être obligé de consulter ton ordinateur ou une encyclopédie. J'enseigne l'anglais: dois-je me promener en Angleterre avec un dictionnaire sous le bras?
The educator, plus je lis tes posts, plus je me dis que tu as un esprit de contradiction très développé.
The educator, plus je lis tes posts, plus je me dis que tu as un esprit de contradiction très développé.
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
PauvreYorick a écrit:Plus sérieusement, il existe des épreuves pour lesquelles on a l'usage libre d'une bibliothèque. À l'agrégation de philosophie (je ne parle même pas de la leçon de 24h en droit ou l'on a droit à toute une équipe de collaborateurs), pour la grande leçon (celle, justement, où l'on y a droit), si la bibliothèque de la Sorbonne n'a pas ton bouquin ou s'il est emprunté, un appariteur court te l'acheter.
Ce n'est donc, bien évidemment, pas une question de commodité (octets/atomes), mais de nature de l'épreuve. Bien sûr on pourrait décider d'épreuves pour lesquelles les candidats auraient un accès arbitraire à tous les documents qu'on voudra.
La dernière remarque ne veut pas dire, bien sûr, que je cautionne la moindre confusion entre connaissance et information.
A l'agrégation d'histoire, ça fonctionne ainsi, et on a un accès depuis 2004 au catalogue SUDOC.
- CasparProphète
Je suppose que cela dépend des épreuves en effet, mais c'est surtout la fin du post que je citais qui m'avait surpris "apprendre tout un tas de choses inutiles". Il me semble que notre métier consiste entre autres à apprendre des choses, utiles ou pas... mais mon argument est affaibli par le fait que je ne retrouve pas le post en question et ne peux donc pas le citer de façon exacte.
- dandelionVénérable
Ceci étant, si tu ne sais pas ce que tu veux chercher, tu n'es guère avancé. Par exemple, concernant l'exemption au Royaume-Uni durant la première guerre mondiale, je sais qu'il y a eu plusieurs mobilisations, mais je ne me souviens plus précisément des dates, l'accès à une bibliothèque me permettrait d'obtenir l'information. Cependant, à l'agrégation, le temps est très court, et on ne peut 'tout' vérifier. La question du temps (et de l'accès à internet) méritent tout de même d'être posée: savoir ses tables de multiplication ou faire du calcul mental c'est utile parce qu'on ne peut pas sortir sa calculette ou son téléphone à tout bout de champ.Marcel Khrouchtchev a écrit:PauvreYorick a écrit:Plus sérieusement, il existe des épreuves pour lesquelles on a l'usage libre d'une bibliothèque. À l'agrégation de philosophie (je ne parle même pas de la leçon de 24h en droit ou l'on a droit à toute une équipe de collaborateurs), pour la grande leçon (celle, justement, où l'on y a droit), si la bibliothèque de la Sorbonne n'a pas ton bouquin ou s'il est emprunté, un appariteur court te l'acheter.
Ce n'est donc, bien évidemment, pas une question de commodité (octets/atomes), mais de nature de l'épreuve. Bien sûr on pourrait décider d'épreuves pour lesquelles les candidats auraient un accès arbitraire à tous les documents qu'on voudra.
La dernière remarque ne veut pas dire, bien sûr, que je cautionne la moindre confusion entre connaissance et information.
A l'agrégation d'histoire, ça fonctionne ainsi, et on a un accès depuis 2004 au catalogue SUDOC.
Quant à établir une problématique sans un minimum de vue d'ensemble, cela me semble bien difficile. On me rétorquera qu'Archimède ou Léonard de Vinci avaient bien pressenti ce que d'autres trouveraient bien après eux, mais c'étaient Archimède et Léonard de Vinci
Pour ce qui est de l'utilité, le monde est divisé en deux catégories: ceux qui s'émerveillent d'apprendre de nouvelles choses, et ceux qui creusent.
- DwarfVénérable
O tempora! O mores!Caspar Goodwood a écrit:Sur ce forum, un futur collègue ou en tout cas un candidat au CAPES a demandé si la consultation d'internet et l'utilisation d'un ordinateur étaient possibles lors des oraux des concours car cela "évitait d'avoir à apprendre des tas de trucs inutiles par coeur". Je cite de mémoire et imparfaitement mais l'idée était bien là. Je n'en suis toujours pas revenu.
- cliohistHabitué du forum
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Sur France-Info,
http://www.franceinfo.fr/question-d-education
- Route 128 : Harvard, la doyenne des universités américaines
- Harvard et le MIT inventent l'école du futur
aussi l'école Freinet de Vence, le lycée expérimental de Saint-Nazaire
et d'autres "écoles" plus institutionnelles
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- the educatorFidèle du forum
J'ai retrouvé cet article:
http://www.inriality.fr/education/ecole/mooc/bernard-stiegler-avec/Bernard Stiegler a écrit:Quel regard portez-vous sur le numérique en milieu scolaire ?
L’introduction du numérique à l’école est assurément une bonne chose... mais la réalité est que ce qui entre aujourd’hui à l’école avec le numérique, c’est le marché ! Le savoir numérique, lui, vient des universités et pas du marché. Mais comme les universités elles-même ne le produisent pas, il y a une carence que le marché vient combler.
Il faudrait donc créer des processus de recherche-action qui permettraient de produire très rapidement des transferts et de l’acculturation. Processus contributifs qui associeraient les parents, les enseignants, les élus...
Plus généralement, cette approche contributive a toute sa valeur en-dehors du champ de l’éducation, et en particulier dans celui de l’économie, de la formation professionnelle, etc.
Quelle relation établissez-vous entre l’éducation et l’économie ?
Je viens d’en parler au Ministère : le savoir et l’éducation, plus généralement les savoirs rationnels, ne fonctionnent que s’ils s’exposent à une critique qui fait fonctionner la Raison. Cela concerne de nombreux domaines où l’argumentation logique est centrale, et qui vont du débat politique à la critique artistique en passant par la justice... Cette pratique de l’argumentation s’est formalisée avec l’apparition d’une technique de publication - l’écriture - qui a rendu possible la confrontation des points de vue. Chacun sait que l’imprimerie a surmultiplié ce phénomène, et que son influence sur la science, l’économie et la démocratie moderne a été déterminante. Or le numérique est un nouvel espace de publication, doté de capacités radicalement nouvelles.
On peut, par exemple, créer un canal de télévision - ce dont j’ai fait l’expérience avec mon épouse, sans rencontrer de difficultés techniques et sans aucun investissement. Sur l’école en ligne que j’ai créée, plus de 17 000 personnes se sont intéressées aux cours, séminaires et académies d’été, mille personnes suivant régulièrement l’ensemble des cours depuis l’origine, et une centaine de chercheurs de quinze pays différents participant au séminaire et à l’académie d’été... Cela est possible parce que, précisément, le numérique permet d’ouvrir des débats publics. Et je souligne qu’une science, c’est d’abord un débat public – entre pairs.
Il me semble nécessaire d’ouvrir aujourd’hui une nouvelle organologie des savoirs. Et cela parce que les outils numériques utilisés dans ce champ sont conçus et détenus par de grands acteurs économiques, comme Google, Youtube, Facebook... Je les utilise bien sûr mais ils sont très insuffisants. Par exemple, ils ne permettent pas d’organiser et de tracer des confrontations d’idées – alors même que les processus de catégorisation en quoi consiste fondamentalement les activités scientifiques reposent sur de telles controverses, et que l’informatique est avant tout une technologie de catégorisation. Des moteurs de recherche qui seraient capables de faire la cartographie, l’historiographie et l’organisation des réponses qui sont venues nourrir une polémique constituent l’avenir du web er devraient devenir les instruments de base d’une université numérique(3).
Il m’apparaît très probable que la réinvention des outils numériques dans une perspective éducative conduira à une réinvention du web lui-même. Car c’est bien la confrontation - des idées, des savoirs, des entreprises, etc. - qui est source de dynamisme et de progrès. C’est pourquoi je pense que l’Europe aurait vocation à soutenir une nouvelle politique industrielle du numérique sur la base d’une nouvelle politique éducative.
- Luigi_BGrand Maître
Bernard Stiegler semble quelque peu évoluer sur la question : dans le récent colloque consacré à la maîtrise des écrans qu'il a inauguré, il a intitulé son intervention "Le massacre des innocents" et appelé tous les participants à entrer en guerre...
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LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- Luigi_BGrand Maître
Emmanuel Davidenkoff repousse toujours plus loin l'audace numérique à l'école:
http://www.lexpress.fr/education/integrons-le-numerique-a-l-ecole-car-il-est-notre-nouveau-monde_1550990.html
Emmanuel Davidenkoff a écrit:Le numérique est omniprésent et c'est avant tout à ce titre que l'école doit s'en emparer, qu'il se révèle ou non "plus efficace" en termes d'apprentissages.
http://www.lexpress.fr/education/integrons-le-numerique-a-l-ecole-car-il-est-notre-nouveau-monde_1550990.html
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LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- InvitéInvité
Oui, Davidenkoff va toujours plus loin dans les sorties édifiantes...
Bientôt une tournée de conférences à 500 euros l'entrée pour nous justifier tout ça?
Bientôt une tournée de conférences à 500 euros l'entrée pour nous justifier tout ça?
- Presse-puréeGrand sage
Luigi_B a écrit:Bernard Stiegler semble quelque peu évoluer sur la question : dans le récent colloque consacré à la maîtrise des écrans qu'il a inauguré, il a intitulé son intervention "Le massacre des innocents" et appelé tous les participants à entrer en guerre...
des actes sont prévus?
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Homines, dum docent, discunt.Sénèque, Epistulae Morales ad Lucilium VII, 8
"La culture est aussi une question de fierté, de rapport de soi à soi, d’esthétique, si l’on veut, en un mot de constitution du sujet humain." (Paul Veyne, La société romaine)
"Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres". La Boétie
"Confondre la culture et son appropriation inégalitaire du fait des conditions sociales : quelle erreur !" H. Pena-Ruiz
"Il vaut mieux qu'un élève sache tenir un balai plutôt qu'il ait été initié à la philosophie: c'est ça le socle commun" un IPR
- Luigi_BGrand Maître
J'en doute... La pensée de Bernard Stiegler sur la question numérique est complexe et surtout mouvante. J'ai eu l'occasion en décembre ou janvier de lui poser la question de son positionnement mais je n'ai obtenu que des réponses générales ou évasives.
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LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- cliohistHabitué du forum
Oui, cette pratique existe.une tournée de conférences à 500 euros l'entrée
Je connais une université qui sous-traite ses colloques (avec entrée payante) au centre culturel de Cerisy
J'ai eu l'occasion en décembre ou janvier de lui poser la question de son positionnement mais je n'ai obtenu que des réponses générales ou évasives.
Google repère : ''Quand le numérique envahit l'école et que les écrans font écran à l'enseignement.''
http://jacbro13.com/colloques/paris/c2-conf.php
Merci à Loys de jouer carte sur table : on peut être un geek médiatique
et militer pour l'interdiction totale du numérique en classe au lycée.
S'il est possible d'échapper à la tournure inquiétante prise par certains débats,
aussi bien sur le plan de l'éducation que sur celui de la politique politicienne,
alors une suggestion :
écouter ou réécouter Marcel Gauchet (Transmettre, Apprendre) dans la Grande Table du 20.02.2014
Un détail : les écrans, c'est aussi la TV publique ou commerciale.
Qui a débranché à la maison le poste du 12 juin au 13 juillet ??
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- Luigi_BGrand Maître
cliohist a écrit:Merci à Loys de jouer carte sur table : on peut être un geek médiatique et militer pour l'interdiction totale du numérique en classe au lycée.
La formule de Davidenkoff te dérange à ce point que tu sois contrainte à cette diversion grossière ?
PS Ce colloque était ouvert à tous : www.neoprofs.org/t74388-colloque-la-maitrise-des-ecrans-a-paris-le-30-avril-2014
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LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- CasparProphète
Ce débat me surprend toujours, j'ai encore entendu Guillaume Erner dans l'émission Service Public -dont Davidenkoff était l'un des invités) dire que le numérique "allait faire son entrée à l'école", mais on utilise quand même des ordinateurs et des TNI depuis un certain temps, ça n'a rien de nouveau... mais les auditeurs doivent croire qu'on en est encore à la plume et à l'encrier.
- cliohistHabitué du forum
Ce colloque était ouvert à tous : www.neoprofs.org/t74388-colloque-la-maitrise-des-ecrans-a-paris-le-30-avril-2014
diversion ? Ou ambiguité ? "Le massacre des innocents"
Certaines démarches méritent d'être mises en contexte : pourquoi une telle focalisation sur la violence supposée des ados ? La violence n'existerait-elle pas dans cette société en dehors des écrans de TV et de cinéma ?
Au nom de quoi développer une telle démarche ? Par humanité ? par choix spirituel ?
Sur l'autre question, celle du lycée, un autre choix que celui de Luigi est possible.
Pourquoi l'ordi, l'outil dont nous servons au quotidien, ne pourrait-il aussi contribuer à la formation intellectuelle des lycéens ?
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diversion ? Ou ambiguité ? "Le massacre des innocents"
Certaines démarches méritent d'être mises en contexte : pourquoi une telle focalisation sur la violence supposée des ados ? La violence n'existerait-elle pas dans cette société en dehors des écrans de TV et de cinéma ?
Au nom de quoi développer une telle démarche ? Par humanité ? par choix spirituel ?
Sur l'autre question, celle du lycée, un autre choix que celui de Luigi est possible.
Pourquoi l'ordi, l'outil dont nous servons au quotidien, ne pourrait-il aussi contribuer à la formation intellectuelle des lycéens ?
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- OlympiasProphète
Le numérique c'est un moyen (parmi d'autres), pas une fin en soi.
- Luigi_BGrand Maître
Tu me reproche donc le propos de Bernard Stiegler, si je comprends bien. En ce cas instruis son procès et pas le mien... Au demeurant tu ne sembles pas l'avoir compris, puisqu'il ne s'agit pas du tout de la question de la violence supposée ou pas des ados.cliohist a écrit:diversion ? Ou ambiguité ? "Le massacre des innocents" Certaines démarches méritent d'être mises en contexte : pourquoi une telle focalisation sur la violence supposée des ados ?
Avant de proposer "un autre choix", il faudrait déjà comprendre quel est ce choix. La technique rhétorique de l'homme de paille (pour pouvoir mieux le critiquer) que tu utilises est grossière. Je ne milite en rien pour l'interdiction du numérique à l'école.Sur l'autre question, celle du lycée, un autre choix que celui de Luigi est possible. Pourquoi l'ordi, l'outil dont nous servons au quotidien, ne pourrait-il aussi contribuer à la formation intellectuelle des lycéens ?
A l'heure où je te parle je réponds aux questions de mes élèves par mail à quelques jours du bac et j'organise des exercices sur le forum de mes classes.
Le numérique a parfaitement sa place à l'école quand il est utilisé intelligemment par les professeurs, sur leur initiative, dans certaines disciplines en particulier, et à sa juste place. Mais les usages consternants par certains professeurs innovants, les tablettes entre les mains des élèves dès la maternelle, les écrans pour remplacer les professeurs, les smartphones des élèves invités en classe, la pensée magique d'une refondation possible de l'école par le numérique, l'utilisation massive d'Internet pour éviter un travail personnel en classe ou à la maison (sites de corrigés, forums, réseaux sociaux etc.) oui je milite contre.
Bref, mon procès en technophobie imaginaire pour éviter toujours de parler du propos d'Emmanuel Davidenkoff : c'est pourtant toi qui as ouvert ce fil au sujet de son livre.
Emmanuel Davidenkoff a écrit:Le numérique est omniprésent et c'est avant tout à ce titre que l'école doit s'en emparer, qu'il se révèle ou non "plus efficace" en termes d'apprentissages.
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LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- doctor whoDoyen
Luigi, tu devrais te faire à l'idée que tout ce que tu peux dire a moins d'importance que le portrait imaginaire que tes contradicteurs se sont fait de toi.
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Mon blog sur Tintin (entre autres) : http://popanalyse.over-blog.com/
Blog pédagogique : http://pedagoj.eklablog.com
- OlympiasProphète
Luigi_B a écrit:Tu me reproche donc le propos de Bernard Stiegler, si je comprends bien. En ce cas instruis son procès et pas le mien... Au demeurant tu ne sembles pas l'avoir compris, puisqu'il ne s'agit pas du tout de la question de la violence supposée ou pas des ados.cliohist a écrit:diversion ? Ou ambiguité ? "Le massacre des innocents" Certaines démarches méritent d'être mises en contexte : pourquoi une telle focalisation sur la violence supposée des ados ?
Avant de proposer "un autre choix", il faudrait déjà comprendre quel est ce choix. La technique rhétorique de l'homme de paille (pour pouvoir mieux le critiquer) que tu utilises est grossière. Je ne milite en rien pour l'interdiction du numérique à l'école.Sur l'autre question, celle du lycée, un autre choix que celui de Luigi est possible. Pourquoi l'ordi, l'outil dont nous servons au quotidien, ne pourrait-il aussi contribuer à la formation intellectuelle des lycéens ?
A l'heure où je te parle je réponds aux questions de mes élèves par mail à quelques jours du bac et j'organise des exercices sur le forum de mes classes.
Le numérique a parfaitement sa place à l'école quand il est utilisé intelligemment par les professeurs, sur leur initiative, dans certaines disciplines en particulier, et à sa juste place. Mais les usages consternants par certains professeurs innovants, les tablettes entre les mains des élèves dès la maternelle, les écrans pour remplacer les professeurs, les smartphones des élèves invités en classe, la pensée magique d'une refondation possible de l'école par le numérique, l'utilisation massive d'Internet pour éviter un travail personnel en classe ou à la maison (sites de corrigés, forums, réseaux sociaux etc.) oui je milite contre.
Bref, mon procès en technophobie imaginaire pour éviter toujours de parler du propos d'Emmanuel Davidenkoff : c'est pourtant toi qui as ouvert ce fil au sujet de son livre.Emmanuel Davidenkoff a écrit:Le numérique est omniprésent et c'est avant tout à ce titre que l'école doit s'en emparer, qu'il se révèle ou non "plus efficace" en termes d'apprentissages.
- the educatorFidèle du forum
Je n'ai pas trouvé la transcription du massacre des innocents, quelqu'un peut me refiler une url?
- Roumégueur IerÉrudit
Une vidéo sur le sujet, émanant de Mediapart, des passages intéressants, j'attends toujours de voir une appli qui permette de faire apprendre les 'tables de multiplication' et autres tâches automatiques aux élèves pour que les enseignants puissent se consacrer à autre chose, ça oui, je voudrais le voir de mes yeux!
https://www.dailymotion.com/video/x23nhu4_le-numerique-a-l-ecole_school
https://www.dailymotion.com/video/x23nhu4_le-numerique-a-l-ecole_school
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- Emmanuel Davidenkoff : "Le plan pour le numérique à l'école annoncé est erroné. Les tablettes resteront au fond des cartables".
- Le Cnam, Emmanuel Davidenkoff et Educpros lancent le marché du management éducatif !
- [radio] Question d'éducation par Emmanuel Davidenkoff
- Emmanuel Davidenkoff regrette que "l’école française [...] place résolument l’enseignant au cœur du système".
- La machine à fric du groupe L'Etudiant / Educpros et d'Emmanuel Davidenkoff continue et attend vos billets.
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