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- LefterisEsprit sacré
Si tu es titularisée, ton détachement prendra fin d'office, tu seras appelée sur ton nouveau poste, où tu signeras un PV d'installation , qui marquera ton entrée dans le corps. Tu seras radiée de l'ancien.Amavista a écrit:Je lis avec intérêt ce sujet...
Je suis PE et envisage de passer un CAPES externe (3eme concours du CAPES, en fait), plutôt que le CAPES interne. Mon principal problème, le détachement n'étant pas une option chez nous pour l'instant, c'est de m'assurer que le secondaire me convient, que je ne serai pas nommée extrêmement loin de chez moi, et si j'arrive à transférer mes compétences de PE assez rapidement pour enseigner ma matière.
J'apprends ici (ou crois comprendre) que le renoncement au précédent concours (PE) n'intervient que lors de la titularisation du second (CAPES), soit normalement après un an de stage, est-ce exact?
Dès lors, si ça se passe mal l'année qui suit le CAPES, pensez-vous que je puisse réintégrer sans problème le corps des PE dans département d'origine?
Si c'est vrai, ça m'ôte une dose de pression pour passer le CAPES!!
En revanche, si tu ne souhaites pas être titularisée dans le nouveau corps, tu dois demander à mettre fin au détachement et exprimer expressément ta volonté de réintégrer ton corps d'origine. Deux mois avant, je crois, je ne veux pas dire de bêtises (dans mon cas , il fallait remettre mon traitement en paiement par une autre administration, une autre paierie).
C'est ce que j'ai fait , j'ai réintégré mon corps d'origine fin août après en avoir exprimé le voeu en juin (mais sans rien signaler à l'EN, je n'ai pas démissionné, ça aurait été automatique en ne prenant pas le poste) , parce que l'administration ne voulait pas me reclasser convenablement. Finalement, mon dossier a été traité par le médiateur, j'ai eu gain de cause (2 jours avant la rentrée !) , et je suis devenu enseignant. Là, j'ai signé un PV d'installation, puis j'ai été radié de mon corps d'origine.
Je ne sais pas si dans l'EN tu perds ton poste en détachement. Pour ma part, je me retrouvais dans mon poste d'origine.
Du reste, j'ai vu du personnel détaché dans mon établissement, et le poste n'était pas pourvu entre temps, il y avait des TZR . Dans ce cas, je ne sais pas...
- AmavistaNiveau 2
Supersoso et Lefteris, merci pour vos réponses. Vous parlez de "détachement", est-ce le terme qui s'applique même si c'est bien par CAPES externe que je veux passer d'un corps à l'autre? Aucun détachement du primaire vers le secondaire n'est possible actuellement dans mon département, trop de pénurie de PE. Donc si j'ai le CAPES, durant la période de stage avant d'être titularisée, je peux demander à revenir dans le primaire, si j'ai bien compris? Je n'en serai radiée que lors de ma titularisation dans le secondaire, et si je n'ai pas changé d'avis entre-temps...
J'avais bêtement cru que du fait que je conservais mon échelon et mon ancienneté (c'est ce qu'on m'assure), je n'avais pas besoin de passer par une année de stage pour confirmer ma nouvelle titularisation, mais il faut faire ses preuves dans le nouveau corps, évidemment.
J'avais bêtement cru que du fait que je conservais mon échelon et mon ancienneté (c'est ce qu'on m'assure), je n'avais pas besoin de passer par une année de stage pour confirmer ma nouvelle titularisation, mais il faut faire ses preuves dans le nouveau corps, évidemment.
- User5899Demi-dieu
L'année du stage, on est titulaire dans l'ancien corps. En cas d'échec ou de démission, on retrouve son corps d'origine. Une fois titularisé dans le nouveau corps, on ne peut plus revenir en arrière.doc76 a écrit:Bonjour à tous,
actuellement professeur documentaliste certifiée, je me posais quelques questions :
- passer un autre concours (celui de PLP lettres histoire) entrainerait-il l'annulation de mon capes documentation de manière définitive ?
- Est-il plus judicieux , que ce soit au niveau du nombre de places, que des mutations ...etc de passer le concours en interne ?
Merci à tous ceux qui voudront bien m'éclairer !
Bonne journée!
C'est Jospin en 89 qui a instauré le stage pour tous et l'impossibilité de la marche arrière.
- AmavistaNiveau 2
Cripure a écrit:L'année du stage, on est titulaire dans l'ancien corps. En cas d'échec ou de démission, on retrouve son corps d'origine. Une fois titularisé dans le nouveau corps, on ne peut plus revenir en arrière.
C'est Jospin en 89 qui a instauré le stage pour tous et l'impossibilité de la marche arrière.
Merci, ça répond précisément à ma question à ce sujet!
- LefterisEsprit sacré
Amavista a écrit:Supersoso et Lefteris, merci pour vos réponses. Vous parlez de "détachement", est-ce le terme qui s'applique même si c'est bien par CAPES externe que je veux passer d'un corps à l'autre? Aucun détachement du primaire vers le secondaire n'est possible actuellement dans mon département, trop de pénurie de PE. Donc si j'ai le CAPES, durant la période de stage avant d'être titularisée, je peux demander à revenir dans le primaire, si j'ai bien compris? Je n'en serai radiée que lors de ma titularisation dans le secondaire, et si je n'ai pas changé d'avis entre-temps...
J'avais bêtement cru que du fait que je conservais mon échelon et mon ancienneté (c'est ce qu'on m'assure), je n'avais pas besoin de passer par une année de stage pour confirmer ma nouvelle titularisation, mais il faut faire ses preuves dans le nouveau corps, évidemment.
Oui, quel que soit le mode d'accès, on est "détaché". La différence entre le détachement accordé sur demande et celui sur concours, c'est que dans ce dernier cas , il ne peut être refusé.
Tu as donc bien compris, tu pourras toujours réintégrer ton corps en en faisant la demande. Dans le cas contraire , tu seras intégrée certifiée, mais sans retour. Dans tous les cas , tu garderas ton échelon et ton ancienneté dans celui-ci car il s'agit de corps sur la même grille indiciaire. Si la grille était différente, tu serais reclassée à l'indice immédiatement supérieur (il y a parfois quelques points d'écart).
Pour ce que dit Cripure, je crois que ce n'est pas Jospin, c'est bien avant : on ne peut occuper qu'un emploi dans la FP, donc on est radié à la titularisation.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- User5899Demi-dieu
Les passerelles étaient beaucoup plus accessibles avant. Et, recruté agrégé avant Jospin, en septembre 88, j'ai été titulaire au premier jour, sans examen de qualification professionnelle, réservé aux certifiés. J'ai eu une visite de courtoisie d'un IG en mai suivant, mais sans le moindre enjeu. Les agrégés ont été soumis à titularisation à partir de l'année suivante.
Je connais aussi des agrégés devenus IPR ou proviseurs titulaires sans concours, redevenant profs agrégés au bout de quelques années, et même un maître de conférence de biologie redevenant à sa demande professeur agrégé en lycée. Beaucoup plus de souplesse individuelle, donc.
Je connais aussi des agrégés devenus IPR ou proviseurs titulaires sans concours, redevenant profs agrégés au bout de quelques années, et même un maître de conférence de biologie redevenant à sa demande professeur agrégé en lycée. Beaucoup plus de souplesse individuelle, donc.
- LefterisEsprit sacré
Cripure a écrit:Les passerelles étaient beaucoup plus accessibles avant. Et, recruté agrégé avant Jospin, en septembre 88, j'ai été titulaire au premier jour, sans examen de qualification professionnelle, réservé aux certifiés. J'ai eu une visite de courtoisie d'un IG en mai suivant, mais sans le moindre enjeu. Les agrégés ont été soumis à titularisation à partir de l'année suivante.
Je connais aussi des agrégés devenus IPR ou proviseurs titulaires sans concours, redevenant profs agrégés au bout de quelques années, et même un maître de conférence de biologie redevenant à sa demande professeur agrégé en lycée. Beaucoup plus de souplesse individuelle, donc.
C'était donc beaucoup mieux dans l'EN qu'ailleurs, où le système de stage existait (sauf pour les nominations au choix) , et où intégrer un corps revenait à renoncer à l'autre. Même les attachés d'administration, corps polyvalent, quasi unique désormais et interministériel, étaient archi-cloisonnés, par administration (les IRA sont apparus après).
Dans l'EN , cette organisation fluide était très logique , après tout , et même aussi intéressante pour le service public, qui pouvait satisfaire des besoins momentanés.
En tout cas, la radiation des cadres dans la FP est une aberration , quand on parle de "mobilité" pour la galerie, mais que tout est fait pour l'entraver. Pourquoi ne pas pouvoir faire des aller-retours, quand on a passé plusieurs concours et que l'on a exercé plusieurs qualifications ? Un médecin qui quitterait provisoirement son métier serait-il interdit d'exercer, ou un informaticien, ou que sais-je ? Il n'y a que la haute fonction publique qui ait ce privilège.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
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Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- AmavistaNiveau 2
Lefteris a écrit:Cripure a écrit:Les passerelles étaient beaucoup plus accessibles avant. Et, recruté agrégé avant Jospin, en septembre 88, j'ai été titulaire au premier jour, sans examen de qualification professionnelle, réservé aux certifiés. J'ai eu une visite de courtoisie d'un IG en mai suivant, mais sans le moindre enjeu. Les agrégés ont été soumis à titularisation à partir de l'année suivante.
Je connais aussi des agrégés devenus IPR ou proviseurs titulaires sans concours, redevenant profs agrégés au bout de quelques années, et même un maître de conférence de biologie redevenant à sa demande professeur agrégé en lycée. Beaucoup plus de souplesse individuelle, donc.
C'était donc beaucoup mieux dans l'EN qu'ailleurs, où le système de stage existait (sauf pour les nominations au choix) , et où intégrer un corps revenait à renoncer à l'autre. Même les attachés d'administration, corps polyvalent, quasi unique désormais et interministériel, étaient archi-cloisonnés, par administration (les IRA sont apparus après).
Dans l'EN , cette organisation fluide était très logique , après tout , et même aussi intéressante pour le service public, qui pouvait satisfaire des besoins momentanés.
En tout cas, la radiation des cadres dans la FP est une aberration , quand on parle de "mobilité" pour la galerie, mais que tout est fait pour l'entraver. Pourquoi ne pas pouvoir faire des aller-retours, quand on a passé plusieurs concours et que l'on a exercé plusieurs qualifications ? Un médecin qui quitterait provisoirement son métier serait-il interdit d'exercer, ou un informaticien, ou que sais-je ? Il n'y a que la haute fonction publique qui ait ce privilège.
En effet, le fait que l'évolution soit de fait en "aller simple" met une certaine pression, il faut vraiment être sûr de son coup pour changer. Heureusement quand même qu'il y a l'année de détachement durant le stage, qui permet un retour. Mais pourquoi ne pourrait-on pas garder le droit de redevenir prof d'école après avoir passé quelques temps dans le secondaire, ou l'inverse? Pourquoi ne pourrait-on pas passer 2 CAPES et enseigner 2 disciplines, simultanément ou non?
Au fait savez-vous si on retrouve son poste de P.E. à l'issue d'un détachement d'un an non confirmé dans le secondaire (si on est en poste à titre définitif dans le primaire)? Il me semble avoir lu que non quelque part sur le forum... je ne retrouve pas. Je parle d'un détachement pour stage suite à un succès au CAPES externe.
Autre question liée au CAPES quand on est déjà fonctionnaire ailleurs dans l'EN: en cas de succès, est-il possible de garder le bénéfice du CAPES pour l'année d'après? A quelles conditions?
- LefterisEsprit sacré
Il existe des gens qui ont eu deux Capes, voire deux agregs, mais le concours où ils ont été titularisé annule l'autre. C'est grotesque : là, on a de vrais "bivalents", pas des gens qui ont une "mention" au contenu très léger pour enseigner éventuellement une autre discipline. Ils serait juste (et souple pour l'administration) qu'ils puissent postuler sur deux postes au mouvement, par exemple.Amavista a écrit:Lefteris a écrit:Cripure a écrit:Les passerelles étaient beaucoup plus accessibles avant. Et, recruté agrégé avant Jospin, en septembre 88, j'ai été titulaire au premier jour, sans examen de qualification professionnelle, réservé aux certifiés. J'ai eu une visite de courtoisie d'un IG en mai suivant, mais sans le moindre enjeu. Les agrégés ont été soumis à titularisation à partir de l'année suivante.
Je connais aussi des agrégés devenus IPR ou proviseurs titulaires sans concours, redevenant profs agrégés au bout de quelques années, et même un maître de conférence de biologie redevenant à sa demande professeur agrégé en lycée. Beaucoup plus de souplesse individuelle, donc.
C'était donc beaucoup mieux dans l'EN qu'ailleurs, où le système de stage existait (sauf pour les nominations au choix) , et où intégrer un corps revenait à renoncer à l'autre. Même les attachés d'administration, corps polyvalent, quasi unique désormais et interministériel, étaient archi-cloisonnés, par administration (les IRA sont apparus après).
Dans l'EN , cette organisation fluide était très logique , après tout , et même aussi intéressante pour le service public, qui pouvait satisfaire des besoins momentanés.
En tout cas, la radiation des cadres dans la FP est une aberration , quand on parle de "mobilité" pour la galerie, mais que tout est fait pour l'entraver. Pourquoi ne pas pouvoir faire des aller-retours, quand on a passé plusieurs concours et que l'on a exercé plusieurs qualifications ? Un médecin qui quitterait provisoirement son métier serait-il interdit d'exercer, ou un informaticien, ou que sais-je ? Il n'y a que la haute fonction publique qui ait ce privilège.
En effet, le fait que l'évolution soit de fait en "aller simple" met une certaine pression, il faut vraiment être sûr de son coup pour changer. Heureusement quand même qu'il y a l'année de détachement durant le stage, qui permet un retour. Mais pourquoi ne pourrait-on pas garder le droit de redevenir prof d'école après avoir passé quelques temps dans le secondaire, ou l'inverse? Pourquoi ne pourrait-on pas passer 2 CAPES et enseigner 2 disciplines, simultanément ou non?
Au fait savez-vous si on retrouve son poste de P.E. à l'issue d'un détachement d'un an non confirmé dans le secondaire (si on est en poste à titre définitif dans le primaire)? Il me semble avoir lu que non quelque part sur le forum... je ne retrouve pas. Je parle d'un détachement pour stage suite à un succès au CAPES externe.
Autre question liée au CAPES quand on est déjà fonctionnaire ailleurs dans l'EN: en cas de succès, est-il possible de garder le bénéfice du CAPES pour l'année d'après? A quelles conditions?
Pur le poste de PE, je ne sais pas si l'on retrouve exactement le même, ou le plus proche . Dans une autre administration, on reste dans sa direction d'emploi, sur la même ville, mais pas forcément sur le même poste.
Pour le bénéfice du concours, on peut le garder un an pour préparation à l'agreg (deux ans à l’époque du service national). Si l'on ne prend pas le poste, le bénéfice est caduc . La première fois que j'ai eu le capes , j'ai demandé un report d'un an ,en théorie pour préparer l'agreg (en fait pour réfléchir), que j'ai eu sans justification . Finalement j'ai renoncé, et oublié l'EN . J'ai donc dû repasser le concours quand je me suis décidé.
En revanche, le détachement suite à l'intégration dans un autre corps de la FP est de plein droit, nul ne peut s'y opposer. J'ai failli faire la même chose vers une autre administration , j'aurais donc été détaché un an (finalement, j'ai eu l'agreg, donc je suis resté) .
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- AmavistaNiveau 2
Lefteris a écrit:
Pour le bénéfice du concours, on peut le garder un an pour préparation à l'agreg .
Merci pour toutes ces infos.
Tu veux dire que la préparation de l'agreg est le seul motif valable pour demander le report d'un an du bénéfice du CAPES?
- LefterisEsprit sacré
Le seul, je ne sais pas, mais le plus courant assurément. A vrai dire, depuis qu'il n'y a plus le service national, je n'en vois pas d'autre...Amavista a écrit:Lefteris a écrit:
Pour le bénéfice du concours, on peut le garder un an pour préparation à l'agreg .
Merci pour toutes ces infos.
Tu veux dire que la préparation de l'agreg est le seul motif valable pour demander le report d'un an du bénéfice du CAPES?
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- MelanieSLBDoyen
Je ne sais pas si c'est uniquement pour les professeurs de langue, mais on pouvait également demander un report de stage pour passer un an à l'étranger.
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La réforme du collège en clair : www.reformeducollege.fr .
Et pour ceux qui voudraient en comprendre quelques fondements idéologiques:
De l’école, Jean-Claude Milner, visionnaire en 1984 (ça ne s'invente pas!) de ce qui nous arrive: "On ne dira pas que les enseignants sont l'appendice inutile d'une institution dangereuse et presque criminelle; on dira seulement qu'ils doivent devenir Autres: animateurs, éducateurs, grands frères, nourrices, etc. La liste est variable. Que, par là, les enseignants cessent d’être ce qu'ils doivent être, c'est encore une fois sortir de la question. On ne dira pas que les enseignants n'ont pas à exister, mais qu'ils ont à exister Autrement. Que cette Autre existence consiste à renoncer à soi-même pour disparaître dans la nuit éducative et s'y frotter, tous corps et tous esprits confondus, avec les partenaires de l'acte éducatif - manutentionnaires, parents, élèves, etc. -, seul un méchant pourrait en prendre ombrage." (page 24)
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