- CasparProphète
Quand un élève me hurle "hello" quatre ou cinq fois dans la journée, je considère ça comme de la provoc. Nous avons tous plus ou moins un "radar à provoc" qui nous permet de détecter les véritables intentions des élèves.
- InvitéInvité
Ah la répétition, ça change les choses. En général, les élèves qui me saluent en hurlant presque le font parce qu'ils sont dans la rue, sur le trottoir d'en face...
- CasparProphète
J'ai interdit à l'élève en question de me dire bonjour plus d'une fois par jour, ce n'était pas vraiment méchant de sa part, juste agaçant.
- Singing in The RainHabitué du forum
holderfar a écrit:Oui, je leur dis aussi. Mais je trouve que là dedans, il n'y a pas vraiment de provoc alors que lorsque l'on hurle le prénom du prof, si... (après c'est plus bêta que méchant, évidemment)
Oui quand ils hurlent "Mme ZZZ", c'est plus de la pitrerie, pour se faire remarquer (mais ça m'agace quand même donc je coupe court très vite, souvent en allant directement vers l'élève pour lui demander de baisser son volume sonore ) et oui le prénom hurlé, c'est de la vraie provocation donc recadrage en cours + un petit mot dans le carnet pour les parents ( Kévina se permet de crier mon prénom devant le collège, pourriez-vous lui rappeler les règles de politesse qu'elle devra respecter la prochaine fois sinon cette familiarité déplacée sera punie).
- CasparProphète
Je note la formule pour une future utilisation (et t'envoie des droits d'auteur pas PayPal dès que possible).
- yogiSage
Caspar Goodwood a écrit:Quand un élève me hurle "hello" quatre ou cinq fois dans la journée, je considère ça comme de la provoc. Nous avons tous plus ou moins un "radar à provoc" qui nous permet de détecter les véritables intentions des élèves.
Tutafé
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"Jboirai du lait le jour où les vaches mangeront du raisin!"
- PseudoDemi-dieu
J'ai deux élèves de 6eme, deux jumeaux, qui me cornent aux oreilles toute la journée, dès qu'ils me voient, d'une voix de stentor : "bonjoooour Madaaame Pseudoooo". C'est du plus bel effet quand l'un des deux arrive au CDI et que les autres sont calmes
Je les pillerais ! Surtout quand c'est la 5eme fois de la journée ! Mais j'ignore si c'est de la provoc. Ces deux là sont d'un égocentrisme surpuissant, ils font à peu près n'importe quoi pour être le centre de l'attention, allant jusqu'à lever le doigt dès qu'on pose une question alors qu'ils n'ont rien à dire. Si on les interroge, on les voit chercher quelque chose à dire de façon désespérée, et tenir le crachoir avec tout et n'importe quoi (qui ne répond pas à la question ou de très loin). Ils coupent la parole de tout le monde, font express de marcher en tapant des pieds, ne savent pas parler bas. C'est très difficile pour les autres élèves d'exister quand ils sont dans les parages, ils prennent toute la place.
Je les pillerais ! Surtout quand c'est la 5eme fois de la journée ! Mais j'ignore si c'est de la provoc. Ces deux là sont d'un égocentrisme surpuissant, ils font à peu près n'importe quoi pour être le centre de l'attention, allant jusqu'à lever le doigt dès qu'on pose une question alors qu'ils n'ont rien à dire. Si on les interroge, on les voit chercher quelque chose à dire de façon désespérée, et tenir le crachoir avec tout et n'importe quoi (qui ne répond pas à la question ou de très loin). Ils coupent la parole de tout le monde, font express de marcher en tapant des pieds, ne savent pas parler bas. C'est très difficile pour les autres élèves d'exister quand ils sont dans les parages, ils prennent toute la place.
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"Il faut encore avoir du chaos en soi pour pouvoir enfanter une étoile qui danse" Nietzsche
- CasparProphète
Donc à baffer on est bien d'accord, et ils doivent bien savoir à peu près ce qu'ils font.
- KalistoNiveau 5
plusieurs fois... moi je pense que c'est de la provocation!
vous savez ça ne fait si longtemps que j'ai quitté les bancs de l'école et je me demande ce qui a changé depuis mon adolescence...
pour ma part je ne crois pas que lorsque j'étais gamin je faisais le quart de ce que les ados font en classe aujourd'hui.
vivement que tous ces enfants se retrouvent sur le marché de l'emploi...
vous savez ça ne fait si longtemps que j'ai quitté les bancs de l'école et je me demande ce qui a changé depuis mon adolescence...
pour ma part je ne crois pas que lorsque j'étais gamin je faisais le quart de ce que les ados font en classe aujourd'hui.
vivement que tous ces enfants se retrouvent sur le marché de l'emploi...
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"La victoire sur soi est la plus grande des victoires."
- doubledeckerSage
Kalisto a écrit:plusieurs fois... moi je pense que c'est de la provocation!
vous savez ça ne fait si longtemps que j'ai quitté les bancs de l'école et je me demande ce qui a changé depuis mon adolescence...
pour ma part je ne crois pas que lorsque j'étais gamin je faisais le quart de ce que les ados font en classe aujourd'hui.
vivement que tous ces enfants se retrouvent sur le marché de l'emploi...
ah ben c'est que vous avez eu beaucoup de chance alors!
moi je les ai quittés depuis bien plus longtemps les bancs de l'école et je vous jure que le collège dans lequel j'étais il était rock'n roll entre les gamins qui couraient sur les tables en 6è en maths, ceux qui venaient avec une arme blanche régler leurs comptes en 3è et les jets hebdomadaires de bombe lacrymo dans les couloirs.
Je n'ai pas l'impression que les ados en manque de repères d'aujourd'hui sont bien différents (ni plus nombreux) de ceux de mes pairs en manque de repères en leur temps.
C'est peut être aussi pour cela qu'une provoc' à deux balles comme le coup du prénom ou du "hello" répété à l'envie je la traite comme elle le mérite : par le mépris (i.e: une petite remarque bien sentie qui fait que l'auteur a plus envie de se planquer dans un trou de souris que de pérorer...non mais )
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If you're not failing every now and again it's a sign you're not doing anything very innovative (Woody Allen)
La boutique de LolaDragibus : des petites choses futiles et inutiles pour embellir la vie (p'tites bricoles en tissu, papier, crochet....) : venez y jeter un oeil 😊
- CasparProphète
Boys will be boys and children will be children. Les ados n'ont sans doute pas changé tant que ça, ce sont le système éducatif et la société qui ont changé, parfois pour le meilleur mais aussi pour le pire.
Dans Villette de Charlotte Brontë, roman anglais du XIXe siècle, la narratrice décrit son premier cours en tant que professeur dans un pensionnat de jeunes filles: on dirait le témoignage d'un jeune prof nommé en banlieue de nos jours: à méditer les amis.
Dans Villette de Charlotte Brontë, roman anglais du XIXe siècle, la narratrice décrit son premier cours en tant que professeur dans un pensionnat de jeunes filles: on dirait le témoignage d'un jeune prof nommé en banlieue de nos jours: à méditer les amis.
- ElyasEsprit sacré
Cela me rappelle qu'au collège, les 6e se planquaient dès mai car les 3e les jetaient dans la rivière. Les profs étaient furieux... mais rien n'y faisait. C'était la tradition. J'ai passé toutes mes récréations pendant deux mois en 6e à aider les professeurs à balayer la salle de classe... On était quinze balayeurs.
Je ne suis jamais allé faire trempette. Trois amis, si...
Alors comme quoi, les élèves seront toujours des élèves.
Je ne suis jamais allé faire trempette. Trois amis, si...
Alors comme quoi, les élèves seront toujours des élèves.
- CasparProphète
Les traditions ont bon dos quand il s'agit de brimades et de bizutages.
- Fesseur ProGuide spirituel
:lol:Elyas a écrit: les 6e se planquaient dès mai car les 3e les jetaient dans la rivière.
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Pourvu que ça dure...
- CasparProphète
Bon désolé d'être le rabat-joie de service mais je ne trouve pas ça drôle du tout.
- albertine02Expert spécialisé
Caspar Goodwood a écrit:Bon désolé d'être le rabat-joie de service mais je ne trouve pas ça drôle du tout.
+ 1.
Pour en revenir au sujet initial, dès le premier cours, quand je me présente, je donne mon prénom aux élèves; je n'ai jamais entendu aucune appellation ou aucun cri déplacé (bon, ils sont également trop jeunes pour savoir….je l'admets )
Néanmoins, quand des élèves s'amusent à me saluer avec une politesse répétée, ostensible, obséquieuse et provocatrice, je joue le même jeu que Véronique Marchais et l'incident est clos définitivement.
- dandelionVénérable
Dans East of Eden on rapporte qu'une jeune enseignante est victime d'un viol en réunion et Margaret Atwood fait état d'une jeune femme de bonne famille traumatisée par les pratiques des familles canadiennes, qui cousent leurs enfants dans les vêtements à l'arrivée de l'hiver.Caspar Goodwood a écrit:Boys will be boys and children will be children. Les ados n'ont sans doute pas changé tant que ça, ce sont le système éducatif et la société qui ont changé, parfois pour le meilleur mais aussi pour le pire.
Dans Villette de Charlotte Brontë, roman anglais du XIXe siècle, la narratrice décrit son premiers cours en tant que professeur dans un pensionnat de jeune filles: on dirait le témoignage d'un jeune prof nommé en banlieue de nos jours: à méditer les amis.
Mon père s'était fait virer parce qu'il avait mis des pétards dans les toilettes des 'bons' pères, et il ne regrette toujours pas parce que ça l'avait fait bien marrer de les voir bondir hors des toilettes avec leur soutane
Je suis tout à fait certaine que nous n'étions pas plus angélique que nos élèves à leur âge, mais je me souviens tout de même que l'on risquait de passer un sale quart d'heure si on se faisait choper (de ce fait le monde des enfants et des adultes étaient plus étanches il me semble, le tout étant de ne pas se faire prendre).
- CasparProphète
La grande différence (pour moi) avec les élèves d'hier est qu'aujourd'hui ils ne quittent jamais leur monde adolescent grâce à leurs ordinateurs ou leurs téléphones, alors qu'avant il y avait des périodes de "répit" le soir ou le week-end.
- macassaNiveau 7
Je persiste à penser que c'est inadmissible que des élèves hurlent le prénom des profs à la sortie du bahut, c'est un manque total de respect.
C'est grave car c'est de la provoc bête et gratuite, c'est humiliant car devant plein d'élèves on ne peut pas vraiment réagir sur le moment.
Comme je ne suis pas du genre à me laisser marcher sur les pieds,
je n'ai pas lâcher l'affaire et j'ai fait convoquer par le CPE 3 élèves ( j'avais reconnu les visages )pour savoir qui était à l'origine des cris...Elles se sont excusées, et ont vite lâcher le même nom de l'élève coupable, fille qui nous pose depuis longtemps des problèmes au bahut.
J'ai exigé 4 heures de colle + excuse par écrit + excuse en face à face.
C'est grave car c'est de la provoc bête et gratuite, c'est humiliant car devant plein d'élèves on ne peut pas vraiment réagir sur le moment.
Comme je ne suis pas du genre à me laisser marcher sur les pieds,
je n'ai pas lâcher l'affaire et j'ai fait convoquer par le CPE 3 élèves ( j'avais reconnu les visages )pour savoir qui était à l'origine des cris...Elles se sont excusées, et ont vite lâcher le même nom de l'élève coupable, fille qui nous pose depuis longtemps des problèmes au bahut.
J'ai exigé 4 heures de colle + excuse par écrit + excuse en face à face.
- ProvenceEnchanteur
Je partage pleinement ton avis.macassa a écrit:Je persiste à penser que c'est inadmissible que des élèves hurlent le prénom des profs à la sortie du bahut, c'est un manque total de respect.
- CasparProphète
Tu as raison d'avoir ( bien) réagi, certains d'entre nous ont simplement pensé qu'un conseil de discipline c'était un peu exagéré.
- LefterisEsprit sacré
Je partage cette analyse, mais ça explique aussi pourquoi les classes étaient silencieuses , outre le fait que le collège unique n'existait pas (du moins pour moi , dernière fournée de "premier cycle" : il y avait des débordements brefs et ponctuels , et c'était fini. On ne "médicalisait" pas tous les comportements : il n 'y avait aucune violence gratuite ( on ne cognait pas la tête d’un petit contre le mur, comme ça, gratos) , mais on se cognait bien dans le museau , dans un coin isolé, pour régler un contentieux. Et pour les khonneries, les vraies , elles étaient payées au prix fort, ça calmait. Simplement pour le fait de ne pas travailler beaucoup , de ne pas m'intéresser, de refuser de participer (sans mettre le souk) on m'avait mis un avis défavorable au redoublement dans l'établissement si je n'avais pas le bac. Ce qui aurait signifié la pension , vu ma région....dandelion a écrit:Dans East of Eden on rapporte qu'une jeune enseignante est victime d'un viol en réunion et Margaret Atwood fait état d'une jeune femme de bonne famille traumatisée par les pratiques des familles canadiennes, qui cousent leurs enfants dans les vêtements à l'arrivée de l'hiver.Caspar Goodwood a écrit:Boys will be boys and children will be children. Les ados n'ont sans doute pas changé tant que ça, ce sont le système éducatif et la société qui ont changé, parfois pour le meilleur mais aussi pour le pire.
Dans Villette de Charlotte Brontë, roman anglais du XIXe siècle, la narratrice décrit son premiers cours en tant que professeur dans un pensionnat de jeune filles: on dirait le témoignage d'un jeune prof nommé en banlieue de nos jours: à méditer les amis.
Mon père s'était fait virer parce qu'il avait mis des pétards dans les toilettes des 'bons' pères, et il ne regrette toujours pas parce que ça l'avait fait bien marrer de les voir bondir hors des toilettes avec leur soutane
Je suis tout à fait certaine que nous n'étions pas plus angélique que nos élèves à leur âge, mais je me souviens tout de même que l'on risquait de passer un sale quart d'heure si on se faisait choper (de ce fait le monde des enfants et des adultes étaient plus étanches il me semble, le tout étant de ne pas se faire prendre).
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- roxanneOracle
Si il y avait de la violence gratuite bien-sûr . Mon père pensionnaire dans les anneés 50 dans la campagne se faisait taper par les plus grands qui lui prenaient sa nourriture aussi . Et moi-même je fus harcelée par une partie de la classe en 3ème puis frappée à terre par un garçon qui n'a eu aucune sanction. Donc l'angélisme d'avant, ça le fait marrer ..
- MarieLNeoprof expérimenté
Ça se joue peut-être à quelques années près Roxanne. Quand j'étais au collège un élève est passé en conseil de discipline pour avoir dit le mot de Cambronne à son prof d'EPS. Une camarade a écopé d'une heure de colle pour s'être assise dans le rang en attendant un enseignant en retard. Un bon élève une heure pour avoir contredit le professeur sur un texte... et cinq ans plus tard à peine ma plus jeune sœur racontait les bavardages, les refus de travail, les insolences dans la classe, j'avais du mal à la croire pour tout dire. (Et inutile de dire à quel point je suis tombée de haut avec mes premiers élèves...).
Je ne crois pas à l'angélisme des enfants (pour les brutes qui frappent les plus petits et leur volent leur nourriture, ce n'est pas tout à fait gratuit, et j'imagine qu'ils le faisaient en douce) mais il me semble que l'autorité n'était pas un vain mot et que nous nous permettions bien moins.
Je ne crois pas à l'angélisme des enfants (pour les brutes qui frappent les plus petits et leur volent leur nourriture, ce n'est pas tout à fait gratuit, et j'imagine qu'ils le faisaient en douce) mais il me semble que l'autorité n'était pas un vain mot et que nous nous permettions bien moins.
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Je suis ce que je suis et je suis l'être même, je suis ma volonté en moi-même exaucée - A. Kalda
- LefterisEsprit sacré
Je ne dis pas que ça n'arrivait jamais, mais ça frappait beaucoup moins, et moins gratuitement qu'aujourd'hui, où c'est quotidien. Je suis plus âgé et il est vrai que j'étais dans un lycée de province "normal" ( l'équivalent d'une cité scolaire), , je n'ai aucun souvenir de coups donnés comme ça, "pour rire" , encore moins de filles frappées par les garçons, ma soeur un peu plus jeune que moi non plus. Il y avait une sorte de barrière filles-garçons, dans tous les sens du terme puisque les cours d'EPS n'étaient pas mixtes. Par contre, ça cognait vraiment fort quand il y avait un conflit, on s'y préparait, on s'attendait après les cours, on "tombait la veste" , ça saignait parfois, on se déchirait la chemise, (sous les encouragements des autres ). Tout le monde fermait plus ou moins les yeux j'ai l'impression, ça devait passer pour naturel, et pas très important du moment que ce n'était pas dans les classes. Quand j'y repense , je me souviens avoir collé un bourre-pif bien appuyé juste après un cours, personne n'a rien dit. A côté de ça, on se prenait 4 heures de colle direct le mercredi pour avoir lancé un crayon dans la classe ou pas rendu un devoir. Idem pour les injures envers les enseignants, je n'ai vu qu'une fois un enseignant se faire envoyer promener, mais l'élève est sorti attrapé par le cou dans la minute qui suivait. Je me suis fait virer un mois d'un cours en terminale simplement pour cause de mutisme, car je refusais ostensiblement de participer. Autre époque, autre lieu...roxanne a écrit:Si il y avait de la violence gratuite bien-sûr . Mon père pensionnaire dans les anneés 50 dans la campagne se faisait taper par les plus grands qui lui prenaient sa nourriture aussi . Et moi-même je fus harcelée par une partie de la classe en 3ème puis frappée à terre par un garçon qui n'a eu aucune sanction. Donc l'angélisme d'avant, ça le fait marrer ..
Là où je bosse, les violences sont extrêmement fréquentes, sans aucune raison parfois, les insolences ou insultes envers les adultes sont monnaie courante, avec bruit et hurlements incessants. C'est vraiment un autre monde, et encore loin d'être le pire. Il y a des endroits à proximité où il est notoire que les objets volent à travers la classe, chaises comprises.
Voilà. Sans compter qu'à la maison, pas la peine de s'expliquer en cas de litige, l'affaire était tranchée d'avance.nous nous permettions bien moins
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- CasparProphète
C'est sûr que les élèves d'aujourd'hui n'hésitent pas à négocier constamment ou contester ouvertement notre autorité, ce qui se faisait autrefois plus discrètement. Je leur dis souvent qu'ils ont le droit de penser ce qu'ils veulent de moi ou de ma matière, mais qu'ils doivent garder leur opinion pour eux ou pour les conversations entre copains loin de mes oreilles. On les a habitués à penser qu'il fallait "être soi-même", "dire ce qu'on pense", à développer leur esprit critique, toutes choses belles et bonnes mais il faut aussi tenir compte des circonstances. Bon, peut-être que je m'éloigne du sujet... Je voulais dire qu'autrefois, les pulsions des élèves étaient les mêmes mais on ne les laissait pas s'exprimer à tort et à travers.
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