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- coindeparadisGuide spirituel
Je suis complètement en accord avec Milady de Winter. Et j'ajouterai que la réponse est aussi urbaine, au lieu de créer des CUCS et des programmes Ambition réussite, on devrait démanteler ces immenses quartiers de la désolation.
- philannDoyen
coindeparadis a écrit:Je suis complètement en accord avec Milady de Winter. Et j'ajouterai que la réponse est aussi urbaine, au lieu de créer des CUCS et des programmes Ambition réussite, on devrait démanteler ces immenses quartiers de la désolation.
+1000 !
J'ai travaillé dans deux collèges ghetto, racialement clivés en deux (je dis racialement parce que la distinction entre les élèves se faisaient entre turcs et noirs [quel que soit le pays d'origine]), dont le point commun était d'être tous très récemment arrivés en France. Les parents souvent ne travaillaient pas (on se demande bien où ils auraient pu) et les rares qui avaient un travail étaient condamnés à aller loin et à faire des boulots pénibles à temps partiels loin (raison pour laquelle habiter dans une cité pas loin d'un centre d'affaire, ou au fin fond de l'Essonne, ça ne se ressemble pas).
1° On ne m'ôtera pas de l'esprit qu'on a parqué ces gens là! Ce n'est pas possible autrement de se retrouver avec une telle non mixité ethnique.
2° On pourra inventer tous les plans scolaires possibles et imaginables, refaire tous les programmes, mettre tout l'argent que l'on veut. IL N'EST PAS POSSIBLE que cela puisse fonctionner scolairement dans un tel endroit: pas sans plus de mixité, des élèves qui ne cumuleraient pas tous les handicaps en même temps.
Pour dire ce qu'est un ghetto, dans la charmante ville de G.
"L’immigration compte pour une part relativement importante dans cette croissance démographique puisque 23,5 % de la population était étrangère en 1999, avec une répartition de 3,2 % de Turcs, 3,0 % d’Algériens, de Marocains et de Portugais, 1,1 % de Tunisiens, et 0,3 % d’Espagnols et d’Italiens de la population totale.
En 2005, 71 % des jeunes de moins de dix-huit ans étaient d’origine étrangère (au moins un parent immigré) avec une majorité des jeunes d’origine maghrébine, subsaharienne ou turque; 31 % des jeunes étaient d’origine subsaharienne, soit trois fois plus qu’en 1990"
"un fort taux de chômage à 18,8 % en 2006 et oblige 80,9 % des personnes ayant un emploi à travailler dans une autre commune que G. En outre, la précarité touche une part importante de la population puisque seulement 77,6 % des salariés étaient titulaires de la fonction publique ou employés en contrat à durée indéterminée. [...] Le revenu fiscal médian par ménage était en 2006 de 9 359 euros, ce qui plaçait G. au 30 648e rang parmi les 30 687 communes de plus de cinquante ménages en métropole et au dernier rang départemental. "
Si on veut bien m'expliquer ce que dans ces conditions, l'école peut pour ces enfants...
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2014-2015: poste fixe dans les Hauts de Seine
2013-2014: certifiée stagiaire dans les Hauts de Seine
2011-2013: prof. contractuelle dans l'Essonne
- coindeparadisGuide spirituel
Et si vous assistiez aux échanges entre bailleurs sociaux ! Parce qu'il y a des HLM pour classe moyenne, d'autres pour les bénéficiaires du RSA, des quartiers pour les asiatiques, pour les tchétchènes... Il parait que c'est pour mieux gérer les conflits de voisinage...
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Ne t'excuse jamais d'être ce que tu es. Gandhi
- ZepoNiveau 6
coindeparadis a écrit:Et j'ajouterai que la réponse est aussi urbaine, au lieu de créer des CUCS et des programmes Ambition réussite, on devrait démanteler ces immenses quartiers de la désolation.
OUI !
C'est le bon moment pour voir si les candidats aux municipales envisagent aussi cette solution.
- keroGrand sage
Zepo a écrit:coindeparadis a écrit:Et j'ajouterai que la réponse est aussi urbaine, au lieu de créer des CUCS et des programmes Ambition réussite, on devrait démanteler ces immenses quartiers de la désolation.
OUI !
C'est le bon moment pour voir si les candidats aux municipales envisagent aussi cette solution.
Oui. Je dirais même que le vrai seul problème est justement celui de la politique urbaine.
Les problèmes de mixité/non-mixité à l'école et de carte scolaire n'en sont qu'un reflet, c'est bien pour ça que c'est la quadrature du cercle. Tant qu'on ne s'attaque pas au problème de fond, on ne fait que soigner quelques symptomes, sans éradiquer la cause profonde, à savoir la forte ghettoïsation des banlieues françaises.
Ce qu'il me semble aussi intéressant de noter à ce propos, c'est qu'on retrouve sur ce thème de la carte scolaire un biais assez fréquent dans le discours scolaire en France: on pointe du doigt certains problèmes dans le fonctionnement de l'école et on ne voit pas - ou ne veut pas voir - que les causes de ces problèmes sont bien souvent extérieures à l'école elle-même.
Car on pourrait faire le même discours sur les mauvais résultats scolaires de certains établissements, dont la cause première réside dans le climat social délétère de certains coins - et dont on ne veut pas voir qu'on ne résoudra pas le problème tant qu'on ne trouvera pas des solutions à ces difficultés sociales.
- ErgoDevin
Bien d'accord. Nous en avions parlé aux assises de l'Education Prioritaire et il nous avait été répondu d'interpeller nos élus...
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"You went to a long-dead octopus for advice, and you're going to blame *me* for your problems?" -- Once Upon a Time
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- AevinHabitué du forum
Sans doute à l'aide des questionnaires qui sont distribués aux élèves lors des épreuves.Milady de Winter a écrit:J'aimerais savoir comment PISA a compté en France les "enfants d'immigrés", qui n'apparaissent pas en tant que tels dès qu'ils sont Français.
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Automate - et fier de l'être
"Well, the travelling teachers do come through every few months," said the Baron.
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- OlympiasProphète
Milady de Winter a écrit:J'aimerais savoir comment PISA a compté en France les "enfants d'immigrés", qui n'apparaissent pas en tant que tels dès qu'ils sont Français.
Et dans le non-dit de l'article, de quels immigrés parlent-ils ? Vous pariez que les enfants d'immigrés originaires des pays de l'UE s'en tirent comme les autres ? Le petit Valls s'en est pas mal tiré, par exemple. Et des enfants d'Espagnols, d'Italiens, ou de Portugais (pour me cantonner à des pays économiquement faibles — comme les terroirs extra-européens d'immigration) bien intégrés et qui ont fait de brillantes études, il y en a des wagons.
Et si ma suggestion se vérifie ce n'est pas un problème d'immigration, de déracinement, ni même de langue. C'est un problème culturel, résidant dans la volonté, consciente ou non, de ne pas s'assimiler.
Les Juifs d'Europe centrale se sont particulièrement bien intégrés, au niveau des études, dans les années 1900-1930. Pourtant, ils n'étaient ni riches, ni francophones (or, je vois à Marseille des Comoriens francophones qui ne réussissent pas du tout.). Et le Marais des années 1930 n'avait rien à envier aux "quartiers" d'aujourd'hui.
Les profs de l'époque avaient affaire à des parents qui parlaient le yiddish. C'est aussi exotique que l'arabe ou le swahili.
Parmi tous les membres de ce forum, combien sont des immigrés de deuxième ou troisième génération ? Ils doivent avoir des souvenirs familiaux encore frais — je les invite à témoigner sur la difficulté à réussir scolairement quand à la maison on parlait espagnol ou italien. Voir les livres du regretté Cavanna.
Si les spécificités économiques et linguistiques sont finalement négligeables, quelle particularité culturelle empêche les immigrés de Médiapart de briller dès la seconde génération ? Quelqu'un a une hypothèse ?
Remarque complémentaire : les enfants des boat people vietnamiens ou cambodgiens des années 1970 se sont remarquablement intégrés, eux aussi — j'en ai eu des wagons en classe dans ces années-là en région parisienne, avec leurs enfants pour tout interprète. Et loin de moi l'idée de penser que les petits Maghrébins ou Africains sont moins capables, intellectuellement parlant.
Tu as dit beaucoup de choses vraies. Au risque d'en fâcher quelques-uns je me dois de rappeler que la réussite scolaire (pas avoir 20/20 partout mais suivre les cours, faire ses devoirs, respecter le prof, l'instit....) est aussi et surtout liée au fait que ces parents non francophones (ne parlant que le yiddish, le polonais, l'italien.....), souvent pauvres voire très pauvres....avaient cependant expliqué à leurs enfants pourquoi ils avaient choisi la France, qu'ils devaient se faire remarquer en travaillant en classe. Même des parents peu cultivés portaient l'idée de la valorisation du savoir. L'instruction est le seul patrimoine qu'on peut faire fructifier quand on n'a pas d'argent : ils le savaient et ils se sont débrouillés pour le transmettre aux enfants ; j'ai toujours en tête l'exemple d'une famille juive polonaise : 8 personnes dans un deux-pièces cuisine (les parents et 6 enfants)
- coindeparadisGuide spirituel
Je suis d'accord avec toi Olympias, mais on parle de l'époque où l'Ecole française était un moyen de connaître l'intégration et la promotion sociales. Aujourd'hui l'attractivité de la France est surtout économique au sens où elle représente un Eldorado pour des populations en grande pauvreté. J'ai pu discuter avec des familles qui expliquaient que le RSA + les allocations familiales + la possibilité d'avoir un logement social, feraient vivre au moins 4 familles dans leur pays d'origine. De notre côté, notre société matérialiste, consumériste, ne crée pas de balancier : "oui, nous avons de quoi vous faire vivre matériellement mais nous pouvons aussi vous faire découvrir nos valeurs, notre culture". Un jeune de banlieue a compris très vite que Ribéry gagnait bien davantage qu'un prof ou qu'un architecte. Pär provocation, un élève m'avait dit : "Avec mes trafics, je me fais en 2 jours, ce que vous vous faites en un mois".
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- RobinFidèle du forum
Je n'ai pas remarqué une différence si nette entre les "enfants d'immigrés" (je n'aime pas beaucoup cette expression) et les autres. Je suis bien d'accord sur l'importance de l'environnement familial et l'importance que la famille accorde à l'école, mais il faut bien dire que cette importance s'est réduite dans beaucoup de familles, peut-être même dans la plupart.
Lors de ma dernière année d'enseignement en ZEP, en 2010, la Principale avait eu l'idée de mélanger des "enfants d'immigrés", en majorité des garçons, avec des filles dont les parents n'étaient pas issus de l'immigration (sauf une). Les garçons cumulaient les difficultés scolaires et n'étaient pas bons en sport (soit dit en passant, j'ai apprécié la mise au point de Brighelli sur la gender theory ; tous les enseignants savent que les filles réussissent mieux en classe que les garçons), alors que les filles étaient à la fois bonnes en sport (interne au CREPS, dont une championne de France de natation) et bonne en classes, pensant que les filles allaient tirer les garçons vers le haut, par la grâce du saint esprit à la sauce bisounours qui nous sert aujourd'hui de pensée.
Résultat prévisible : refus de se mélanger, insultes racistes, classe ingérable, "réunions d’harmonisation" sur réunions d'harmonisation, sans obtenir la moindre harmonie. Bref, une année épouvantable. Ce qu'il faudrait faire, c'est cibler les élèves qui auraient vraiment d'être soutenus, avec des classes à petits effectifs et deux professeurs/classe en français et en maths.
Lors de ma dernière année d'enseignement en ZEP, en 2010, la Principale avait eu l'idée de mélanger des "enfants d'immigrés", en majorité des garçons, avec des filles dont les parents n'étaient pas issus de l'immigration (sauf une). Les garçons cumulaient les difficultés scolaires et n'étaient pas bons en sport (soit dit en passant, j'ai apprécié la mise au point de Brighelli sur la gender theory ; tous les enseignants savent que les filles réussissent mieux en classe que les garçons), alors que les filles étaient à la fois bonnes en sport (interne au CREPS, dont une championne de France de natation) et bonne en classes, pensant que les filles allaient tirer les garçons vers le haut, par la grâce du saint esprit à la sauce bisounours qui nous sert aujourd'hui de pensée.
Résultat prévisible : refus de se mélanger, insultes racistes, classe ingérable, "réunions d’harmonisation" sur réunions d'harmonisation, sans obtenir la moindre harmonie. Bref, une année épouvantable. Ce qu'il faudrait faire, c'est cibler les élèves qui auraient vraiment d'être soutenus, avec des classes à petits effectifs et deux professeurs/classe en français et en maths.
- CathEnchanteur
philann a écrit:
J'ai travaillé dans deux collèges ghetto, racialement clivés en deux (je dis racialement parce que la distinction entre les élèves se faisaient entre turcs et noirs [quel que soit le pays d'origine]), dont le point commun était d'être tous très récemment arrivés en France. Les parents souvent ne travaillaient pas (on se demande bien où ils auraient pu) et les rares qui avaient un travail étaient condamnés à aller loin et à faire des boulots pénibles à temps partiels loin (raison pour laquelle habiter dans une cité pas loin d'un centre d'affaire, ou au fin fond de l'Essonne, ça ne se ressemble pas).
(...)
Et moi, ce que je me demande, c'est pourquoi on accorde à ces gens le droit de vivre en France (hors droit d'asile politique), vu qu'on n'a rien à leur proposer.
Si c'est pour ne trouver que ça, je ne vois pas l'intérêt d'émigrer (je parle en tant que petite-fille de). Autant viser un pays qui a mieux à offrir.
- dandelionVénérable
Les pires élèves que j'aie eus étaient des élèves avec des noms caricaturalement français, vivant dans des bourgs de campagne où les usines fermaient ou avaient fermé. Je trouve quand même dommage que l'on se focalise uniquement sur l'immigration comme cause de l'échec. L'absence d'ambition des parents, favorisée sans doute par un fort isolement qui ne permet pas de voir ou d'imaginer autre chose (à ce titre, étrangement, ni la télévision ni internet ne semblent ouvrir réellement d'autres horizons à ces populations). On retrouve dans ces populations les mêmes problématiques que chez certaines familles immigrées: familles monoparentales, enfants nés de pères différents, maîtrise du français hésitante, etc. L'échec scolaire est souvent au rendez-vous, comme la délinquance.
Pour mon mari, le fait de vivre dans Paris intra-muros a sans doute joué, il y avait une mixité sociale de fait, et la possibilité de voir d'autres modes de vie et de travail. Ses parents, particulièrement sa mère, ont aussi mis leur vie de côté pour 'sauver' celle de leurs enfants. Une famille stable, valorisant l'école et le travail, c'est ce que l'on retrouve derrière beaucoup de réussites scolaires.
Pour mon mari, le fait de vivre dans Paris intra-muros a sans doute joué, il y avait une mixité sociale de fait, et la possibilité de voir d'autres modes de vie et de travail. Ses parents, particulièrement sa mère, ont aussi mis leur vie de côté pour 'sauver' celle de leurs enfants. Une famille stable, valorisant l'école et le travail, c'est ce que l'on retrouve derrière beaucoup de réussites scolaires.
- LefterisEsprit sacré
Robin a écrit: par la grâce du saint esprit à la sauce bisounours qui nous sert aujourd'hui de pensée.
Ca résume de longs posts, et aussi de longues circulaires administratives qui gèrent effectivement ainsi l'EN aujourd'hui ;
Un grosse dose de politkorrekt poisseux permettant de masquer aussi un gros refus de voir les problèmes de fond, et le tour est joué (pour les bureaucrates, pas pour ceux qui sont dans la tranchée...)
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- OlympiasProphète
Ca marche chez des immigrés qui placent l'école au centre des préoccupations pour l'avenir des gosses.dandelion a écrit:Les pires élèves que j'aie eus étaient des élèves avec des noms caricaturalement français, vivant dans des bourgs de campagne où les usines fermaient ou avaient fermé. Je trouve quand même dommage que l'on se focalise uniquement sur l'immigration comme cause de l'échec. L'absence d'ambition des parents, favorisée sans doute par un fort isolement qui ne permet pas de voir ou d'imaginer autre chose (à ce titre, étrangement, ni la télévision ni internet ne semblent ouvrir réellement d'autres horizons à ces populations). On retrouve dans ces populations les mêmes problématiques que chez certaines familles immigrées: familles monoparentales, enfants nés de pères différents, maîtrise du français hésitante, etc. L'échec scolaire est souvent au rendez-vous, comme la délinquance.
Pour mon mari, le fait de vivre dans Paris intra-muros a sans doute joué, il y avait une mixité sociale de fait, et la possibilité de voir d'autres modes de vie et de travail. Ses parents, particulièrement sa mère, ont aussi mis leur vie de côté pour 'sauver' celle de leurs enfants. Une famille stable, valorisant l'école et le travail, c'est ce que l'on retrouve derrière beaucoup de réussites scolaires.
- OlympiasProphète
Lefteris a écrit:Robin a écrit: par la grâce du saint esprit à la sauce bisounours qui nous sert aujourd'hui de pensée.
Ca résume de longs posts, et aussi de longues circulaires administratives qui gèrent effectivement ainsi l'EN aujourd'hui ;
Un grosse dose de politkorrekt poisseux permettant de masquer une aussi grosse de refus de voir les problèmes de fond, et le tour est joué (pour les bureaucrates, pas pour ceux qui sont dans la tranchée...)
+100
Terrible, le refus de voir la réalité et aussi celui de se rendre compte que l'échec est là aussi à cause du refus de travailler, de suivre des règles,d'apprendre...chez les immigrés aussi ! Dans certaines familles, qui au bout de 10 ans ne parlent toujours pas français, l'école c'est la garderie, et la dernière roue du carrosse.
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