Vous ferez grève le 18/3 ?
- JohnMédiateur
A 13 jours de la présentationCeleborn a écrit:Difficilement, puisque le texte n'existe pas encore…John a écrit:La question des heures de décharge en zone prioritaire qui seront converties en heures de concertation obligatoire a-t-elle été résolue ?
- CelebornEsprit sacré
Reine Margot a écrit:Je m'interroge énormément (même si je ne suis plus prof) sur la modification des décrets de 50 acceptée par les syndicats. En effet l'argument est de dire que les tâches annexes seront enfin prises en compte mais il me semble que c'était déjà le cas avant ( calcul des 18 heures sur la base de 39), et je me demande si ce n'est pas une brèche qui permettra officiellement de donner aux profs plus de tâches administratives, de réunions, de périscolaire...
Alors pour être très clair : tout ce qui est écrit dans la 2e partie (les missions liées à la mission d'éducation) figure DÉJÀ dans le code de l'Éducation actuellement. Et pour les missions complémentaires, elles sont obligatoirement rémunérées en + du traitement, et sur la base du volontariat.
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"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
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- Jim ThompsonExpert
Pour se motiver à la faire regardez les arguments du SGEN et du SE qui n'y appellent pas (faut pas gêner les camarades au pouvoir)
sections.se-unsa.org/lille/spip.php?article347
http://sgen-cfdt-59-62.fr/spip/spip.php?article414
sections.se-unsa.org/lille/spip.php?article347
http://sgen-cfdt-59-62.fr/spip/spip.php?article414
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- Jim ThompsonExpert
Alors ça c'est intéressant car partout les mêmes choses reviennentJohn a écrit:La question des heures de décharge en zone prioritaire qui seront converties en heures de concertation obligatoire a-t-elle été résolue ?
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- Jim ThompsonExpert
Le tract intersyndical de l'Education 59/62:
Pour la GREVE
http://www.lille.snes.edu/IMG/pdf/projet_appel_intersyndical_en_18_mars.pdf
Pour la GREVE
http://www.lille.snes.edu/IMG/pdf/projet_appel_intersyndical_en_18_mars.pdf
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- JacqGuide spirituel
Et donc, nos super camarades des classes prépa qui étaient avec "nous" sur ce forum; ils sont où ? J'attends toujours leur avis pour savoir s'il faut faire grève ou non, s'ils seront avec nous ?
Solidarité !
Solidarité !
Solidarité !
Vous avez bien fait d'être solidaires avec eux.... ils vont bien vous le rendre MDR.................
Solidarité !
Solidarité !
Solidarité !
Vous avez bien fait d'être solidaires avec eux.... ils vont bien vous le rendre MDR.................
- Jim ThompsonExpert
Il me semble que 2 pages avant un collectif CPGE appelait à la Greve non?
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- neoSage
Bravo ! :aau:Paddy a écrit:Ici le 18, c'est TPE. Ceux qui d'habitude font grève seront sur le pont. Il ne faudrait pas que les chouchous soient traumatisés si la date devait être décalée. Eux qui ont sué sang et eau pour faire de jolis copier-coller internet.
Enfin, ça sera sans moi. Mon PA n'était pas content (et a même essayé de me dissuader) car cela oblige six groupes à passer la semaine suivante. Tout ce stress pour ces pauvres chéris...
Ici, la situation s'était présentée il y a 2 ans (TPE et brevet blanc le même jour), on a eu 80% de grévistes et tout a été reporté !
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Human... https://www.youtube.com/watch?v=RIZdjT1472Y
- neoSage
Pour répondre à Jacq, communiqué de la coordination nationale des professeurs de CPGE :
Je signale aussi l'appel unitaire à la grève des syndicats de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche (CGT, FO, FSU, SUD) : http://www.sudeducation.org/docrestreint.api/12539/8ff91ca43c0f0d2990c81645dbecef61ac66a94e/pdf/esr_communique-unitaire_18mars2014-2.pdf
Position du Bureau de la CNP-CPGE a écrit:Le bureau de la CNP-CPGE appelle à la participation solidaire à la grève du 18 mars, pour protester contre le danger que fait courir à la condition des professeurs des collèges et des classes secondaires des lycées le projet ministériel d’abolition du décret de 1950 et son remplacement par un nouveau texte qui en altère radicalement la nature et en dégrade considérablement les conditions d’exercice.
Le bureau de la CNP-CPGE souhaite d’abord par cet appel manifester la pleine et entière solidarité des professeurs de CPGE avec leurs collègues. Il est aussi pleinement conscient que cette éventuelle dégradation ne peut que faire peser de lourdes menaces sur leur propre sort dans les futures discussions sur leur cas spécifique, le ministre ayant tactiquement préféré le traiter à part à la suite de l’intense mobilisation de novembre-décembre 2013.
Le bureau de la CNP-CPGE veut aussi rappeler aux parties prenantes des futures discussions sur les CPGE que le décret de 1950 lui semble une base parfaitement adaptée pour d'éventuelles améliorations et que toute mesure ayant pour conséquence la baisse de rémunération et/ou l’augmentation du temps de travail des professeurs de CPGE par rapport à leurs obligations actuelles serait considérée comme un «casus belli». Les propositions faites début janvier gardent toute leur actualité.
Je signale aussi l'appel unitaire à la grève des syndicats de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche (CGT, FO, FSU, SUD) : http://www.sudeducation.org/docrestreint.api/12539/8ff91ca43c0f0d2990c81645dbecef61ac66a94e/pdf/esr_communique-unitaire_18mars2014-2.pdf
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Human... https://www.youtube.com/watch?v=RIZdjT1472Y
- atriumNeoprof expérimenté
Reine Margot a écrit:Je m'interroge énormément (même si je ne suis plus prof) sur la modification des décrets de 50 acceptée par les syndicats. En effet l'argument est de dire que les tâches annexes seront enfin prises en compte mais il me semble que c'était déjà le cas avant ( calcul des 18 heures sur la base de 39), et je me demande si ce n'est pas une brèche qui permettra officiellement de donner aux profs plus de tâches administratives, de réunions, de périscolaire...
C'est exactement ça. On (les PE) a déjà donné sur la reconnaissance du "travail invisible". C'est une arnaque, sauf si les collègues sont suffisamment combatifs et organisés pour résister à toutes les pressions hiérarchiques, ce qui est douteux.
- JacqGuide spirituel
Si les prof de prépa se mettent en grève, nous sommes sauvés....
Un jour de grève, et hop, gain de cause !
Un jour de grève, et hop, gain de cause !
- LefterisEsprit sacré
A partir du moment où les missions sont "redéfinies", on ouvre la porte à tout. Ils ont mis le pied dans la porte, et tout le monde le sait, à commencer par les syndicats qui en sont à l'origine et qui s'en réjouissent comme d'un bon début.Celeborn a écrit:Lefteris a écrit:
Je ne vais pas souvent en SDP, mais aujourd'hui, j'ai affiché evant tout le monde , en surlignant les implications de l'explosion des statuts,
On peut me dire où et quand les statuts ont explosé ? Non parce qu'effectivement, c'est un peu facile d'appeler à faire grève sur certains motifs complètement bidons, et ensuite d'enguirlander ceux qui ne viennent pas la faire.
Pour le reste, signalons aussi que les différentes fédérations qui appellent à faire grève y appellent pour des motifs en grande partie différents. De là à dire que certains ne sauront même pas exactement pour quoi ils font grève… (les rythmes scolaires ? Le point d'indice ? La rumeur de blocage des avancements ? Les décrets de 50 ?)
Quand les avalanches de décrets et circulaires précisant quelles sont ces obligations "redéfinies" sont, comment les métier s'est "transformé" dégringoleront, quand les collègues feront des réunions multipliées (la grande passion de l'EN ,les réunions...) , des projets , et des rattrapages au nom de l'annualisation, il sera trop tard pour sortir les mouchoirs.
Et tout ça concorde parfaitement avec le "nouveau métier" qu'on veut faire avaler dans les ESPE, je suis particulièrement bien informé. En outre, ce ministre a fait ses preuves, si j'ose dire avec le coup des rythmes
Maintenant, chacun peut ou non faire grève, c'est un droit collectif assuré individuellement. Je n'enguirlande personne, mais je le fais remarquer. d'autant que ça concerne a minima le point d'indice, puisque la ministre de la FP l'a annoncé clairement, tout comme la taxation de la catégorie A. Quant au reste, il ne faut pas non plus attendre les bras ballants que ça dégringole.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- JacqGuide spirituel
Jim Thompson a écrit:Le tract intersyndical de l'Education 59/62:
Pour la GREVE
http://www.lille.snes.edu/IMG/pdf/projet_appel_intersyndical_en_18_mars.pdf
Question, c'est quoi :
"- avec l’annualisation du service des titulaires remplaçants et la modification des obligations de service des conseillers pédagogiques dans le premier degré" ?
- Jim ThompsonExpert
Faut demander aux collègues du 1er degré
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- atriumNeoprof expérimenté
Jacq a écrit:Jim Thompson a écrit:Le tract intersyndical de l'Education 59/62:
Pour la GREVE
http://www.lille.snes.edu/IMG/pdf/projet_appel_intersyndical_en_18_mars.pdf
Question, c'est quoi :
"- avec l’annualisation du service des titulaires remplaçants et la modification des obligations de service des conseillers pédagogiques dans le premier degré" ?
Pour les TR, nous (je suis TR depuis septembre) pourrons donner jusqu' à 30h de cours par semaine (25 normalement) et bien entendu, nous aurons, paraît-il, si c'est dans l'intérêt du service et si le chef nous l'accorde, le droit de rattraper (des sortes de RTT). Bien sûr, l'IEN choisira quand nus pouvons prendre ses demi-journées. Trop sympa!
Pour les CPC, leur service sera calculé sur la base de 1607h. Reste à savoir comment ce sera appliqué.
- auléricNeoprof expérimenté
dans le même genre sur l'Essonne, la circulaire sur les temps partiels précise que les 80% de droits seront annualisés (les collègues bosseront à 100% jusqu'à avoir rempli leur quotité de temps) puis seront donc à 100% chez eux.
çà va être cool pour ceux qui visaient cette quotité pour un congé parental, va trouver une crèche ou une nounou à 100% pour 6-7 mois puis plus rien ....
bien évidemment on se demande comment seront organisés les remplacements ensuite , on est déjà très difficilement remplacés en ce moment , qu'en sera t il quand il faudra cumuler ces remplacements, les congés longs etc ...
à moins que le but soit de décourager les PE de prendre un tel temps partiel ....
(et c'est encore un effet des rythmes scolaires : pas facile de caser sur 4.5j les emplois du temps)
çà va être cool pour ceux qui visaient cette quotité pour un congé parental, va trouver une crèche ou une nounou à 100% pour 6-7 mois puis plus rien ....
bien évidemment on se demande comment seront organisés les remplacements ensuite , on est déjà très difficilement remplacés en ce moment , qu'en sera t il quand il faudra cumuler ces remplacements, les congés longs etc ...
à moins que le but soit de décourager les PE de prendre un tel temps partiel ....
(et c'est encore un effet des rythmes scolaires : pas facile de caser sur 4.5j les emplois du temps)
- stenchMonarque
Appel de la CNT
"Notre responsabilité c’est la riposte sociale : toutes et tous en grève le 18 mars !
Depuis mai 2012 et l’accession au pouvoir de François Hollande, les mauvaises nouvelles pour les classes populaires ne cessent de s’accumuler : allongement de la durée de cotisation à 43 ans pour les retraites, hausses des impôts et de la TVA, destruction des services publics, trahisons tout azimut et amplification des plans sociaux. Le chômage et la précarité explosent, les salaires sont au plus bas.
Dans le même temps, les profits du CAC 40 ont progressé de près de 35% sur la même période. Mais cela ne suffit pas à la voracité d’un patronat en pleine lune de miel avec cette majorité de « gauche de droite » : Crédit Impôt Compétitivité Emploi, Pacte de Responsabilité, réforme Unédic stigmatisant les chômeurs du régime général comme des annexes 4 (intérimaires), 8 et 10 (intermittents du spectacle et de l’audiovisuel).
Les sacros saints dogmes de la compétitivité, de la baisse du « coût du travail » et de la compétitivité amènent à toujours plus de misère d’exploitation. Le capitalisme se gave, les pauvres souffrent !
Mais dans le pays, des millions d’hommes et de femmes ne baissent pas pour autant la tête, se battant pieds à pieds dans les entreprises et les quartiers afin de défendre nos intérêts de classes, nos emplois, nos conditions de vie et nos droits. Ils et elles essaient au quotidien de faire reculer un patronat tout répressif, qui multiplie les mises à pieds, les entretiens préalables, les licenciements... Bref, la pression et la tension montent dans tous le pays. Il est temps pour les classes populaires de réagir.
Le 18 mars, l’intersyndicale regroupant la CGT, FO, FSU et Solidaires appelle à une journée de grève et de manifestation. Si chaque centrale a un intérêt distinct pour cette journée, dans une période où les échéances électorales tant professionnelles que politiques vont aller s’accentuant, il importe pour nous CNT de faire de cette journée un point d’appui afin de faire converger les différentes luttes sectorielles, permettant ainsi l’émergence d’un mouvement interprofessionnel, seul à même de construire une riposte coordonnée du monde du travail dans le cadre d’Assemblées générales souveraines, de grèves et de toutes formes d’actions directes permettant l’amplification du combat social.
Pour exiger des hausses de salaires, l’amélioration de nos conditions de travail et de vie, la fin de la répression sociale, le retrait du Pacte de Compétitivité et du CICE (qui représentent près de 60 milliards d’euros de cadeaux au patronat sous forme de baisse des cotisations sociales, et donc autant de manque à gagner dans les caisses de la sécurité sociale et de l’assurance chômage), la CNT appelle toutes et tous à se mettre massivement en grève le mardi 18 mars, à participer aux manifestations qui se dérouleront à travers tout le pays, et à initier toute dynamique permettant la convergence interprofessionnelle et la reconduction du mouvement là où les conditions le permettront.
Contre le capital, le gouvernement et ses politiques libérale construisons la grève générale
Toutes et tous dans la rue le 18 mars !
Retrait du Pacte de Responsabilité et du Crédit Impôt Compétitivité Emplois ;
Smic à 1500 € nets avec échelle mobile des salaires ;
Amnistie sociale, civile et pénale ;
Un accès aux indemnités de chômage sans condition et sans durée limite avec un taux de remplacement à 100% du meilleur salaire ;
Rétablissement du droit à l’allocation chômage en cas de démission ;
Arrêt des exonérations des cotisations sociales patronales ;
Autogestion des caisses de solidarités (sécurité sociale, Unédic etc.)par les salariés eux-mêmes, selon le modèle existant avant les ordonnances de 1967 (qui ont introduit le paritarisme syndicats/patronat)"
"Notre responsabilité c’est la riposte sociale : toutes et tous en grève le 18 mars !
Depuis mai 2012 et l’accession au pouvoir de François Hollande, les mauvaises nouvelles pour les classes populaires ne cessent de s’accumuler : allongement de la durée de cotisation à 43 ans pour les retraites, hausses des impôts et de la TVA, destruction des services publics, trahisons tout azimut et amplification des plans sociaux. Le chômage et la précarité explosent, les salaires sont au plus bas.
Dans le même temps, les profits du CAC 40 ont progressé de près de 35% sur la même période. Mais cela ne suffit pas à la voracité d’un patronat en pleine lune de miel avec cette majorité de « gauche de droite » : Crédit Impôt Compétitivité Emploi, Pacte de Responsabilité, réforme Unédic stigmatisant les chômeurs du régime général comme des annexes 4 (intérimaires), 8 et 10 (intermittents du spectacle et de l’audiovisuel).
Les sacros saints dogmes de la compétitivité, de la baisse du « coût du travail » et de la compétitivité amènent à toujours plus de misère d’exploitation. Le capitalisme se gave, les pauvres souffrent !
Mais dans le pays, des millions d’hommes et de femmes ne baissent pas pour autant la tête, se battant pieds à pieds dans les entreprises et les quartiers afin de défendre nos intérêts de classes, nos emplois, nos conditions de vie et nos droits. Ils et elles essaient au quotidien de faire reculer un patronat tout répressif, qui multiplie les mises à pieds, les entretiens préalables, les licenciements... Bref, la pression et la tension montent dans tous le pays. Il est temps pour les classes populaires de réagir.
Le 18 mars, l’intersyndicale regroupant la CGT, FO, FSU et Solidaires appelle à une journée de grève et de manifestation. Si chaque centrale a un intérêt distinct pour cette journée, dans une période où les échéances électorales tant professionnelles que politiques vont aller s’accentuant, il importe pour nous CNT de faire de cette journée un point d’appui afin de faire converger les différentes luttes sectorielles, permettant ainsi l’émergence d’un mouvement interprofessionnel, seul à même de construire une riposte coordonnée du monde du travail dans le cadre d’Assemblées générales souveraines, de grèves et de toutes formes d’actions directes permettant l’amplification du combat social.
Pour exiger des hausses de salaires, l’amélioration de nos conditions de travail et de vie, la fin de la répression sociale, le retrait du Pacte de Compétitivité et du CICE (qui représentent près de 60 milliards d’euros de cadeaux au patronat sous forme de baisse des cotisations sociales, et donc autant de manque à gagner dans les caisses de la sécurité sociale et de l’assurance chômage), la CNT appelle toutes et tous à se mettre massivement en grève le mardi 18 mars, à participer aux manifestations qui se dérouleront à travers tout le pays, et à initier toute dynamique permettant la convergence interprofessionnelle et la reconduction du mouvement là où les conditions le permettront.
Contre le capital, le gouvernement et ses politiques libérale construisons la grève générale
Toutes et tous dans la rue le 18 mars !
Retrait du Pacte de Responsabilité et du Crédit Impôt Compétitivité Emplois ;
Smic à 1500 € nets avec échelle mobile des salaires ;
Amnistie sociale, civile et pénale ;
Un accès aux indemnités de chômage sans condition et sans durée limite avec un taux de remplacement à 100% du meilleur salaire ;
Rétablissement du droit à l’allocation chômage en cas de démission ;
Arrêt des exonérations des cotisations sociales patronales ;
Autogestion des caisses de solidarités (sécurité sociale, Unédic etc.)par les salariés eux-mêmes, selon le modèle existant avant les ordonnances de 1967 (qui ont introduit le paritarisme syndicats/patronat)"
- CelebornEsprit sacré
Lefteris a écrit:
A partir du moment où les missions sont "redéfinies", on ouvre la porte à tout. Ils ont mis le pied dans la porte, et tout le monde le sait, à commencer par les syndicats qui en sont à l'origine et qui s'en réjouissent comme d'un bon début.
Quand les avalanches de décrets et circulaires précisant quelles sont ces obligations "redéfinies" sont, comment les métier s'est "transformé" dégringoleront, quand les collègues feront des réunions multipliées (la grande passion de l'EN ,les réunions...) , des projets , et des rattrapages au nom de l'annualisation, il sera trop tard pour sortir les mouchoirs.
Et tout ça concorde parfaitement avec le "nouveau métier" qu'on veut faire avaler dans les ESPE, je suis particulièrement bien informé. En outre, ce ministre a fait ses preuves, si j'ose dire avec le coup des rythmes
Il n'y a pas d'annualisation et pas de rattrapages en son nom, puisque l'on travaille dans le cadre d'un « maxima hebdomadaire de service ».
On fait déjà des réunions multipliées, et quand on t'y convoque, tu es déjà obligé d'y venir.
Il n'y a rien concernant l'obligation da faire des « projets ».
On doit raconter beaucoup de bêtises dans certains ESPE, je n'en doute pas.
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"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
Mon Blog
- Ingeborg B.Esprit éclairé
Mais, apparemment, faire peur pour des décisions qui n'existent pas paraît plus efficace pour certains que de s'interroger sur les problèmes réels.Celeborn a écrit:Lefteris a écrit:
A partir du moment où les missions sont "redéfinies", on ouvre la porte à tout. Ils ont mis le pied dans la porte, et tout le monde le sait, à commencer par les syndicats qui en sont à l'origine et qui s'en réjouissent comme d'un bon début.
Quand les avalanches de décrets et circulaires précisant quelles sont ces obligations "redéfinies" sont, comment les métier s'est "transformé" dégringoleront, quand les collègues feront des réunions multipliées (la grande passion de l'EN ,les réunions...) , des projets , et des rattrapages au nom de l'annualisation, il sera trop tard pour sortir les mouchoirs.
Et tout ça concorde parfaitement avec le "nouveau métier" qu'on veut faire avaler dans les ESPE, je suis particulièrement bien informé. En outre, ce ministre a fait ses preuves, si j'ose dire avec le coup des rythmes
Il n'y a pas d'annualisation et pas de rattrapages en son nom, puisque l'on travaille dans le cadre d'un « maxima hebdomadaire de service ».
On fait déjà des réunions multipliées, et quand on t'y convoque, tu es déjà obligé d'y venir.
Il n'y a rien concernant l'obligation da faire des « projets ».
On doit raconter beaucoup de bêtises dans certains ESPE, je n'en doute pas.
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Finalement, à part revoir les conditions d'attribution de l'heure de chaire et à part le fait qu'on ne parlera plus des décrets "de 50" (ce qui fait moins ringard), quel est l'intérêt d'avoir touché au statut? Je pose la question très sincèrement! Je suis militant FO (et donc très attaché au statut), mais je reconnais bien volontiers avoir été agréablement surpris par le refus net de l'annualisation. Ça, à mon sens, c'est une belle défense de la part des syndicats qui l'ont obtenu (et je pense que le SNALC a été en première ligne). Mais je reste dubitatif sur la pertinence de l'ouverture de la boîte de Pandore.
- Ingeborg B.Esprit éclairé
Aucun mais cette refonte fera perdre des heures à certaines discipline comme l'Histoire-géographie avec la transformation de l'heure de cabinet en indemnité. Cela ne me dérange pas finalement car, en contre-partie, toutes les disciplines bénéficieront d'une indemnité pour la coordination, ce qui est finalement plus équitable. La modification de l'attribution de l'heure de première chaire risque d'être problématique dans certains établissements où il sera difficile pour tous les collègues de faire 10 heures en première ou terminale pour toucher une heure entière comme auparavant. Ce ne sera pas le cas dans mon énorme établissement où en revanche les personnes qui avaient une partie de leur service comprenant des premières et terminale de la même série ne la touchaient pas (j'ai par exemple un collègue qui a trois premières S et n'a donc pas droit à la première chaire).Marcel Khrouchtchev a écrit:Finalement, à part revoir les conditions d'attribution de l'heure de chaire et à part le fait qu'on ne parlera plus des décrets "de 50" (ce qui fait moins ringard), quel est l'intérêt d'avoir touché au statut? Je pose la question très sincèrement! Je suis militant FO (et donc très attaché au statut), mais je reconnais bien volontiers avoir été agréablement surpris par le refus net de l'annualisation. Ça, à mon sens, c'est une belle défense de la part des syndicats qui l'ont obtenu (et je pense que le SNALC a été en première ligne). Mais je reste dubitatif sur la pertinence de l'ouverture de la boîte de Pandore.
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Ingeborg B. a écrit:Aucun mais cette refonte fera perdre des heures à certaines discipline comme l'Histoire-géographie avec la transformation de l'heure de cabinet en indemnité. Cela ne me dérange pas finalement car, en contre-partie, toutes les disciplines bénéficieront d'une indemnité pour la coordination, ce qui est finalement plus équitable. La modification de l'attribution de l'heure de première chaire risque d'être problématique dans certains établissements où il sera difficile pour tous les collègues de faire 10 heures en première ou terminale pour toucher une heure entière comme auparavant. Ce ne sera pas le cas dans mon énorme établissement où en revanche les personnes qui avaient une partie de leur service comprenant des premières et terminale de la même série ne la touchaient pas (j'ai par exemple un collègue qui a trois premières S et n'a donc pas droit à la première chaire).Marcel Khrouchtchev a écrit:Finalement, à part revoir les conditions d'attribution de l'heure de chaire et à part le fait qu'on ne parlera plus des décrets "de 50" (ce qui fait moins ringard), quel est l'intérêt d'avoir touché au statut? Je pose la question très sincèrement! Je suis militant FO (et donc très attaché au statut), mais je reconnais bien volontiers avoir été agréablement surpris par le refus net de l'annualisation. Ça, à mon sens, c'est une belle défense de la part des syndicats qui l'ont obtenu (et je pense que le SNALC a été en première ligne). Mais je reste dubitatif sur la pertinence de l'ouverture de la boîte de Pandore.
Oui, je sais tout cela, mais je ne vois toujours pas l'intérêt de cette retouche des décrets de 50. L'argument que j'ai bien compris, c'est celui de la modernité. Mais cela me laisse sceptique, parce que sinon il va aussi falloir retoiletter des textes très anciens mais qui sont toujours fondateurs.
- stenchMonarque
Ingeborg B. a écrit: La modification de l'attribution de l'heure de première chaire risque d'être problématique dans certains établissements où il sera difficile pour tous les collègues de faire 10 heures en première ou terminale pour toucher une heure entière comme auparavant. .
Ce sera, sauf rares exceptions, complètement impossible pour les prof de Lettres puisqu'il n'y a plus de français en terminale. Ce sera encore plus sévère pour eux puisqu'ils bossent aussi en BTS. Double peine tout à fait inadmissible. Quand on pense à la taille des copies dans cette matière qui justifiait complètement l'heure de décharge, c'est une immense arnaque.
- neoSage
Non, c'est au bon vouloir du chef d'établissement (et en fonction du budget qui lui sera accordé...). Et aucune garantie sur le montant...Ingeborg B. a écrit:
Aucun mais cette refonte fera perdre des heures à certaines discipline comme l'Histoire-géographie avec la transformation de l'heure de cabinet en indemnité. Cela ne me dérange pas finalement car, en contre-partie, toutes les disciplines bénéficieront d'une indemnité pour la coordination, ce qui est finalement plus équitable.
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Human... https://www.youtube.com/watch?v=RIZdjT1472Y
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
On a du nouveau sur la position du SNES sur la révision du statut?
- neoSage
+ 1stench a écrit:Ce sera, sauf rares exceptions, complètement impossible pour les prof de Lettres puisqu'il n'y a plus de français en terminale. Ce sera encore plus sévère pour eux puisqu'ils bossent aussi en BTS. Double peine tout à fait inadmissible. Quand on pense à la taille des copies dans cette matière qui justifiait complètement l'heure de décharge, c'est une immense arnaque.Ingeborg B. a écrit: La modification de l'attribution de l'heure de première chaire risque d'être problématique dans certains établissements où il sera difficile pour tous les collègues de faire 10 heures en première ou terminale pour toucher une heure entière comme auparavant. .
La pondération 1,1 en cycle terminal en remplacement de l'heure de chaire aura pour conséquence mécanique une baisse de salaire pour la grande majorité des prof de lettres en lycée, mais aussi pour beaucoup de collègues à temps partiel, beaucoup de collègues en service partagé collège-lycée, et uen très grande partie des profs détachés à l'AEFE (établissements français à l'étranger), où les services sont de fait partagés entre collège et lycée, et où presque personne ne fait 10h en 1ère/terminale.
Un système entraînant des baisses de salaire pour certains est-il acceptable ? Pour moi, non catégorique !
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