- JohnMédiateur
Je suis désolé, mais ce n'est apparemment pas ce qui est en train d'être annoncé aux établissements.Daphné a écrit:Avec la pondération prévue en établissement classé, les collègues auront un service un peu "allégé" : on aurait souhaité plus mais c'est un premier pas.
Les collègues des REP+ auront, semble-t-il, des heures dans leur emploi du temps, dédiées à la concertation, qui compenseront les décharges.
- pitchounetteExpert
oh bonheur une prime de 250€ répartie pendant l'année pour les CCF..Quel bonheur de toucher 2,5 € de plus par mois...Tu parles d'une belle reconnaissance
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Le bonheur est dans le pré après 7 ans de région parisienne
- stenchMonarque
Et donc toujours rien pour les pondérations en seconde pour les prof de Lettres? L'arnaque continue? On a gros à perdre alors avec la disparition de l'heure de chaire. Chez nous, 12 prof de Lttres, on choisissait la répartition afin que chacun la touche et ça marchait toujours. Maintenant, on aura 0,6h, donc on devra compléter par 0,4h en plus. Sous quelle forme? Une classe en plus? On se fait bien avoir.
- svainNiveau 2
C'est ça la modernolâtrie. Faire croire qu'on avance en reculant...
- User5899Demi-dieu
Je n'ai pas fait très attention : le sous-service apparaît-il avec ces changements ?stench a écrit:Et donc toujours rien pour les pondérations en seconde pour les prof de Lettres? L'arnaque continue? On a gros à perdre alors avec la disparition de l'heure de chaire. Chez nous, 12 prof de Lttres, on choisissait la répartition afin que chacun la touche et ça marchait toujours. Maintenant, on aura 0,6h, donc on devra compléter par 0,4h en plus. Sous quelle forme? Une classe en plus? On se fait bien avoir.
- OlympiasProphète
stench a écrit:Et donc toujours rien pour les pondérations en seconde pour les prof de Lettres? L'arnaque continue? On a gros à perdre alors avec la disparition de l'heure de chaire. Chez nous, 12 prof de Lttres, on choisissait la répartition afin que chacun la touche et ça marchait toujours. Maintenant, on aura 0,6h, donc on devra compléter par 0,4h en plus. Sous quelle forme? Une classe en plus? On se fait bien avoir.
Mais d'après l'UNSA tout va très bien et c'est compensé par autre chose !!!!!!!!!!!!!!! Je rêve éveillée, là, ou quoi ???
- BoubouleDoyen
John a écrit:Je suis désolé, mais ce n'est apparemment pas ce qui est en train d'être annoncé aux établissements.Daphné a écrit:Avec la pondération prévue en établissement classé, les collègues auront un service un peu "allégé" : on aurait souhaité plus mais c'est un premier pas.
Les collègues des REP+ auront, semble-t-il, des heures dans leur emploi du temps, dédiées à la concertation, qui compenseront les décharges.
J'ai compris la même chose que John et j'aimerais donc confirmation ou non.
- CelebornEsprit sacré
Bouboule a écrit:John a écrit:Je suis désolé, mais ce n'est apparemment pas ce qui est en train d'être annoncé aux établissements.Daphné a écrit:Avec la pondération prévue en établissement classé, les collègues auront un service un peu "allégé" : on aurait souhaité plus mais c'est un premier pas.
Les collègues des REP+ auront, semble-t-il, des heures dans leur emploi du temps, dédiées à la concertation, qui compenseront les décharges.
J'ai compris la même chose que John et j'aimerais donc confirmation ou non.
Non, ce n'est pas dans le texte. C'est le CDE qui fait n'importe quoi.
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"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
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- JohnMédiateur
Les différents retours qu'on a convergent.
Et même chose sur mediapart.
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- CelebornEsprit sacré
Mais enfin le décret n'est pas encore rédigé et encore moins voté… et dans les fiches il est question d'une pondération de 1,1, voilà.
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- CelebornEsprit sacré
stench a écrit:Et donc toujours rien pour les pondérations en seconde pour les prof de Lettres? L'arnaque continue? On a gros à perdre alors avec la disparition de l'heure de chaire. Chez nous, 12 prof de Lttres, on choisissait la répartition afin que chacun la touche et ça marchait toujours. Maintenant, on aura 0,6h, donc on devra compléter par 0,4h en plus. Sous quelle forme? Une classe en plus? On se fait bien avoir.
J'ai précisément donné cet exemple au ministère hier. J'étais tout seul.
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- IgniatiusGuide spirituel
Cripure a écrit:Il suffisait d'écrire : "Le SGEN a pris la parole"Celeborn a écrit:- le Sgen-CFDT regrettait qu'on ne soit pas allé + vite et + loin, demandait que la liberté pédagogique soit limitée par le travail en équipe, et affirmait que le face à face pédagogique ne constituait peut-être même pas la mission principale du métier.
Comment peut-on arriver à être représentés par des gens qui nous détestent autant, nous, notre métier, et notre travail ?
Et tjrs ce petit côté demandant à limiter la liberté de ceux qui ne sont pas d'accord...
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"Celui qui se perd dans sa passion est moins perdu que celui qui perd sa passion."
St Augustin
"God only knows what I'd be without you"
Brian Wilson
- Luigi_BGrand Maître
Merci Celeborn.Celeborn a écrit:J'ai précisément donné cet exemple au ministère hier. J'étais tout seul.
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LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- piescoModérateur
Cripure a écrit:Quand je lis qui se félicite, ma religion est faite.
- nightowlNiveau 7
J'en prends note. Ca commence à fleurir vers chez moi aussi ces trucs-là. Comme quoi, l'outremer n'est pas si loin.Celeborn a écrit:Bouboule a écrit:John a écrit:
Je suis désolé, mais ce n'est apparemment pas ce qui est en train d'être annoncé aux établissements.
Les collègues des REP+ auront, semble-t-il, des heures dans leur emploi du temps, dédiées à la concertation, qui compenseront les décharges.
J'ai compris la même chose que John et j'aimerais donc confirmation ou non.
Non, ce n'est pas dans le texte. C'est le CDE qui fait n'importe quoi.
Celeborn a écrit:stench a écrit:Et donc toujours rien pour les pondérations en seconde pour les prof de Lettres? L'arnaque continue? On a gros à perdre alors avec la disparition de l'heure de chaire. Chez nous, 12 prof de Lttres, on choisissait la répartition afin que chacun la touche et ça marchait toujours. Maintenant, on aura 0,6h, donc on devra compléter par 0,4h en plus. Sous quelle forme? Une classe en plus? On se fait bien avoir.
J'ai précisément donné cet exemple au ministère hier. J'étais tout seul.
Tu enseignes encore ou tu es déchargé total ?
- Roumégueur IerÉrudit
Le communiqué FO du 14/02, qui ne partage pas le concert de louanges comme d'habitude (inutile de me tomber dessus, chacun est assez grand pour voir de quoi il en retourne). Pour ma part, prof de collège de base, c'est zéro amélioration. J'aurais rêvé qu'aucun syndicat n'entame ces discussions sans avoir négocié une revalorisation, j'aurais rêvé d'une ORS revue à la baisse (15h pour tous) ou autrement ventilée (15h classe entière, 3h en groupes). Bon, ça sera encore et toujours les 45 à 50h de taf par semaine payés une misère. Tant pis.
"Enseignants du second degré: le ministre s'attaque à leur statut pour l'adapter à l'austérité budgétaire et à la territorialisation de l'école Accepter serait un marché de dupes
Le ministre de l’Éducation nationale a présenté ce 12 février aux organisations syndicales une troisième version des fiches sur les métiers des enseignants du secondaire. Le ministre avait dû renoncer à appliquer son projet dès la rentrée 2014 suite à la grève reconduite des professeurs de classes préparatoires en décembre dernier. Il ressort un projet à peine modifié.
Le ministre entend intégrer l'ensemble des catégories enseignants dans une définition du temps de travail faisant référence à la réglementation générale de la fonction publique (les 1607 heures définies annuellement) de manière à élargir leurs missions à de multiples tâches « liées à l'enseignement » découlant de sa loi de refondation de l'école.
La nature de la définition des obligations de service, des enseignants, actuellement définies en maxima hebdomadaires d'heures d'enseignement dans leur(s) discipline(s) change donc de nature.
Cela ouvre la voie à un temps de présence alourdi dans le cadre des différents projets, réunions, définis localement en liaison avec les partenaires extérieurs et les contrats d'objectifs tripartites qui devraient être signés avec les collectivités territoriales.
Le ministre en prétendant mettre en place des missions unifiées pour toutes les catégories de l'enseignement secondaire (certifiés, agrégés, professeurs de lycée professionnel, professeurs d'EPS) fait un pas vers une mutualisation des missions, et donc vers un corps unique, intégrant y compris la participation à la formation en apprentissage.
En matière de rémunération, le ministre tente un tour de passe-passe. Par exemple il supprime l'indemnité qui rémunère le contrôle en cours de formation pour les PLP pour créer une autre indemnité dont le nombre de bénéficiaires serait inférieur.
Il supprime des décharges de service découlant des décrets de 50 ou en modifie les règles de calculs ce qui se traduira pour nombre de collègues par une baisse de rémunération. Le ministère crée également un système indemnitaire attribué localement dans une enveloppe contrainte et donnant lieu à une lettre de mission individuelle.
Il n'ouvre évidemment aucune amélioration de carrière, au moment où le gouvernement discute ouvertement du blocage des avancements des fonctionnaires, comme conséquence du pacte de responsabilité.
Le projet du ministre va de pair avec la territorialisation de l'école et la régionalisation de la formation professionnelle à l’oeuvre aujourd'hui.
Il va de pair avec la politique d'austérité qui se traduit par le blocage des salaires et les coupes dans les dotations horaires. Il ne peut donc y avoir aucun consensus des personnels avec le ministre.
Le SNETAA-FO et le SNFOLC invitent les personnels à se rassembler sur leurs revendications : défense du statut national et retrait du projet Peillon, augmentation des salaires, les postes et les heures nécessaires pour l'école de la République.
Le SNETAA-FO et le SNFOLC les appellent à participer à la mobilisation interprofessionnelle appelée par la confédération Force Ouvrière, la CGT et SUD, à participer à la grève interprofessionnelle et aux manifestations le 18 mars contre l'austérité, pour les salaires, les statuts, les services publics, la sécurité sociale.
Urgence 27 mars : Décrets sur les nouveaux statuts au Comité Technique Ministériel, les décrets seraient publiés dans la foulée "
"Enseignants du second degré: le ministre s'attaque à leur statut pour l'adapter à l'austérité budgétaire et à la territorialisation de l'école Accepter serait un marché de dupes
Le ministre de l’Éducation nationale a présenté ce 12 février aux organisations syndicales une troisième version des fiches sur les métiers des enseignants du secondaire. Le ministre avait dû renoncer à appliquer son projet dès la rentrée 2014 suite à la grève reconduite des professeurs de classes préparatoires en décembre dernier. Il ressort un projet à peine modifié.
Le ministre entend intégrer l'ensemble des catégories enseignants dans une définition du temps de travail faisant référence à la réglementation générale de la fonction publique (les 1607 heures définies annuellement) de manière à élargir leurs missions à de multiples tâches « liées à l'enseignement » découlant de sa loi de refondation de l'école.
La nature de la définition des obligations de service, des enseignants, actuellement définies en maxima hebdomadaires d'heures d'enseignement dans leur(s) discipline(s) change donc de nature.
Cela ouvre la voie à un temps de présence alourdi dans le cadre des différents projets, réunions, définis localement en liaison avec les partenaires extérieurs et les contrats d'objectifs tripartites qui devraient être signés avec les collectivités territoriales.
Le ministre en prétendant mettre en place des missions unifiées pour toutes les catégories de l'enseignement secondaire (certifiés, agrégés, professeurs de lycée professionnel, professeurs d'EPS) fait un pas vers une mutualisation des missions, et donc vers un corps unique, intégrant y compris la participation à la formation en apprentissage.
En matière de rémunération, le ministre tente un tour de passe-passe. Par exemple il supprime l'indemnité qui rémunère le contrôle en cours de formation pour les PLP pour créer une autre indemnité dont le nombre de bénéficiaires serait inférieur.
Il supprime des décharges de service découlant des décrets de 50 ou en modifie les règles de calculs ce qui se traduira pour nombre de collègues par une baisse de rémunération. Le ministère crée également un système indemnitaire attribué localement dans une enveloppe contrainte et donnant lieu à une lettre de mission individuelle.
Il n'ouvre évidemment aucune amélioration de carrière, au moment où le gouvernement discute ouvertement du blocage des avancements des fonctionnaires, comme conséquence du pacte de responsabilité.
Le projet du ministre va de pair avec la territorialisation de l'école et la régionalisation de la formation professionnelle à l’oeuvre aujourd'hui.
Il va de pair avec la politique d'austérité qui se traduit par le blocage des salaires et les coupes dans les dotations horaires. Il ne peut donc y avoir aucun consensus des personnels avec le ministre.
Le SNETAA-FO et le SNFOLC invitent les personnels à se rassembler sur leurs revendications : défense du statut national et retrait du projet Peillon, augmentation des salaires, les postes et les heures nécessaires pour l'école de la République.
Le SNETAA-FO et le SNFOLC les appellent à participer à la mobilisation interprofessionnelle appelée par la confédération Force Ouvrière, la CGT et SUD, à participer à la grève interprofessionnelle et aux manifestations le 18 mars contre l'austérité, pour les salaires, les statuts, les services publics, la sécurité sociale.
Urgence 27 mars : Décrets sur les nouveaux statuts au Comité Technique Ministériel, les décrets seraient publiés dans la foulée "
- Presse-puréeGrand sage
Celeborn a écrit:Bouboule a écrit:John a écrit:
Je suis désolé, mais ce n'est apparemment pas ce qui est en train d'être annoncé aux établissements.
Les collègues des REP+ auront, semble-t-il, des heures dans leur emploi du temps, dédiées à la concertation, qui compenseront les décharges.
J'ai compris la même chose que John et j'aimerais donc confirmation ou non.
Non, ce n'est pas dans le texte. C'est le CDE qui fait n'importe quoi.
Il semblerait, d'après ce que l'on peut lire ici, que ça vienne du rectorat.
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Homines, dum docent, discunt.Sénèque, Epistulae Morales ad Lucilium VII, 8
"La culture est aussi une question de fierté, de rapport de soi à soi, d’esthétique, si l’on veut, en un mot de constitution du sujet humain." (Paul Veyne, La société romaine)
"Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres". La Boétie
"Confondre la culture et son appropriation inégalitaire du fait des conditions sociales : quelle erreur !" H. Pena-Ruiz
"Il vaut mieux qu'un élève sache tenir un balai plutôt qu'il ait été initié à la philosophie: c'est ça le socle commun" un IPR
- IphigénieProphète
Loin de te tomber dessus Roumegueur Ier, je suis en total accord avec cette analyse de FO, je m'étonne même qu'elle ne soit pas évidente pour tous....
- Reine MargotDemi-dieu
MarieAnne a écrit:Ah. Nous voilà rassurés. Je peux dormir sur mes deux oreilles.Luigi_B a écrit: Eh bien jusqu'à aujourd'hui personne ne savait qu'un cours supposait une préparation, des recherches, de la correction de copies etc. Maintenant tout le monde le saura !
mais il me semblait que les décrets de 1950 prévoyaient justement cet tâches annexes (prépas de cours, corrections...) dans les 18h, puisqu'en fait c'était censé représenter 39h hebdomadaires...
_________________
Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- Luigi_BGrand Maître
Et même ils nous ont toujours garanti un statut de cadre, avec une mission unique : enseigner. Libre à nous de nous organiser pour remplir cette mission.
_________________
LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- Reine MargotDemi-dieu
oui, finalement sous prétexte de "reconnaissance" c'est imposer les choses au lieu de laisser les profs s'organiser librement (cf l'exemple de la "décharge" pour se "concerter"), donc toujours plus d'emprise sur les enseignants et leur travail.
Le SNES je pense a sans doute voulu limiter la casse...
Le SNES je pense a sans doute voulu limiter la casse...
_________________
Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- CelebornEsprit sacré
Pour que tout soit bien clair :
+ sérieusement, on a toujours un maximum hebdomadaire de service d'enseignement, c'est écrit.
Et je les cite :
Bravo pour les annonces d'apocalypse que rien ne vient justifier dans le texte…
Que ne nous ont-ils soutenus quand nous avons demandé un cadrage national de la fonction de coordonnateur de discipline…
Donc je vous la refais : d'un côté, on a ceux qui soulèvent les problèmes lors de la négociation, qui demandent des améliorations, des correctifs… bref, qui ont étudié le dossier. Et de l'autre, ceux qui vont refuser en bloc sans même chercher à travailler sur le texte, à le faire évoluer dans leur sens (qui souvent est aussi le nôtre, d'ailleurs), et qui ensuite lancent un appel à la manif'. Appel qui n'a aucune chance d'être suivi et efficace, mais c'est pas grave, on aura sa conscience pour soi, au moins. Et en attendant, on laisse faire. Je trouve d'une part un peu facile, et d'autre part franchement pas responsable. mais je sais que tout le monde n'a pas la même vision du syndicalisme.
PS : la dernière manif' qui a fait reculer un projet gouvernemental, rappelons quand même que c'est une intersyndicale SNES-SNALC qui l'a menée.
Très jolie phrase…Roumégueur Ier a écrit:
La nature de la définition des obligations de service, des enseignants, actuellement définies en maxima hebdomadaires d'heures d'enseignement dans leur(s) discipline(s) change donc de nature.
+ sérieusement, on a toujours un maximum hebdomadaire de service d'enseignement, c'est écrit.
Là, on relie des choses qui n'ont rien à voir (et accessoirement, les réunions, on s'en paye déjà suffisamment qu'on est d'ailleurs déjà obligé de faire). Sinon, lors de la négociation, le SNALC a demandé que la rédaction du texte soit transparente en ce qui concerne le fait qu'un CDE mal intentionné ne puisse imposer des réunions d'équipes tous les quatre matins. FO n'a rien demandé. C'est dommage, ça aurait eu + de poids.Cela ouvre la voie à un temps de présence alourdi dans le cadre des différents projets, réunions, définis localement en liaison avec les partenaires extérieurs et les contrats d'objectifs tripartites qui devraient être signés avec les collectivités territoriales.
Ça c'est n'importe quoi. Les statuts spécifiques sont tous maintenus. Il n'est fait référence à la "formation" (et non à la "formation en apprentissage") que pour les PLP… comme c'est déjà le cas dans leur statut !Le ministre en prétendant mettre en place des missions unifiées pour toutes les catégories de l'enseignement secondaire (certifiés, agrégés, professeurs de lycée professionnel, professeurs d'EPS) fait un pas vers une mutualisation des missions, et donc vers un corps unique, intégrant y compris la participation à la formation en apprentissage.
Et je les cite :
Les professeurs de lycée professionnel participent aux actions de formation, principalement en assurant un service d’enseignement dans leurs disciplines respectives.
Bravo pour les annonces d'apocalypse que rien ne vient justifier dans le texte…
Comme ça le jour où le CCF disparaît, comme le demandent la plupart des syndicats, dont FO, l'indemnité ne disparaît pas. Et le ministère a affirmé qu'il étudierait le cas des professeurs qui vont passer des CCF en amont du cycle terminal. Ensuite, on est bien d'accord qu'il faut se battre sur le montant de l'indemnité.En matière de rémunération, le ministre tente un tour de passe-passe. Par exemple il supprime l'indemnité qui rémunère le contrôle en cours de formation pour les PLP pour créer une autre indemnité dont le nombre de bénéficiaires serait inférieur.
Que ne nous ont-ils soutenus sur ce point quand nous l'avons soulevé pendant la négociation…Il supprime des décharges de service découlant des décrets de 50 ou en modifie les règles de calculs ce qui se traduira pour nombre de collègues par une baisse de rémunération.
Flûte, de l'argent.Le ministère crée également un système indemnitaire attribué localement dans une enveloppe contrainte et donnant lieu à une lettre de mission individuelle.
Que ne nous ont-ils soutenus quand nous avons demandé un cadrage national de la fonction de coordonnateur de discipline…
Faudrait quand même le prouver…Le projet du ministre va de pair avec la territorialisation de l'école et la régionalisation de la formation professionnelle à l’oeuvre aujourd'hui.
Donc je vous la refais : d'un côté, on a ceux qui soulèvent les problèmes lors de la négociation, qui demandent des améliorations, des correctifs… bref, qui ont étudié le dossier. Et de l'autre, ceux qui vont refuser en bloc sans même chercher à travailler sur le texte, à le faire évoluer dans leur sens (qui souvent est aussi le nôtre, d'ailleurs), et qui ensuite lancent un appel à la manif'. Appel qui n'a aucune chance d'être suivi et efficace, mais c'est pas grave, on aura sa conscience pour soi, au moins. Et en attendant, on laisse faire. Je trouve d'une part un peu facile, et d'autre part franchement pas responsable. mais je sais que tout le monde n'a pas la même vision du syndicalisme.
PS : la dernière manif' qui a fait reculer un projet gouvernemental, rappelons quand même que c'est une intersyndicale SNES-SNALC qui l'a menée.
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"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
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- IphigénieProphète
exactement.Reine Margot a écrit:oui, finalement sous prétexte de "reconnaissance" c'est imposer les choses au lieu de laisser les profs s'organiser librement (cf l'exemple de la "décharge" pour se "concerter"), donc toujours plus d'emprise sur les enseignants et leur travail.
Le SNES je pense a sans doute voulu limiter la casse...
Il y a d'ailleurs une ambiguïté fondamentale dans la "rénovation de nos statuts"qui ne correspondraient plus à la réalité actuelle: si on reconnaît l'existence de tâches nouvelles à côté de l'enseignement (seul pris en compte en 1950) et le" maintien" des maxima: dans ce cas c'est une augmentation de nos charges. Je ne vois pas comment on peut arriver à se persuader du contraire.
- Roumégueur IerÉrudit
L'analyse de E. Davidenkoff (en gros, tout ça pour ça...) :
http://www.franceinfo.fr/education-jeunesse/question-d-education/metier-d-enseignant-accord-historique-ou-simple-toilettage-1318017-2014-02-14
Par ailleurs, comme Thomas D'Aquin, j'attends de voir pour mesurer la pertinence d'avoir remplacé le statut soi-disant cacochyme de 1950 par ce triptyque de missions disparates et no limit .
J'adore ce passage (ben oui, j'estime qu'entre autres, les profs de collège de base sont les grandscocus oubliés de ces accords, comme bien d'autres, comme si on n'existait qu'à moitié...). Le reste de l'article, bof, bof :
" Autre exemple : pour les enseignants qui ont des élèves de première et terminale générale ou technologique, une heure sera comptée comme équivalant à une heure et six minutes. Pas sûr que cela explique une éventuelle augmentation du taux de réussite au bac qui flirte déjà, dans les bacs généraux, avec les 90%. En outre il n'est pas dit qu'il soit plus méritoire de préparer les élèves au bac que d'enseigner à des sixième qui ne maîtrisent pas toutes les bases requises ou à des quatrième en pleine crise d'adolescence."
http://www.franceinfo.fr/education-jeunesse/question-d-education/metier-d-enseignant-accord-historique-ou-simple-toilettage-1318017-2014-02-14
Par ailleurs, comme Thomas D'Aquin, j'attends de voir pour mesurer la pertinence d'avoir remplacé le statut soi-disant cacochyme de 1950 par ce triptyque de missions disparates et no limit .
J'adore ce passage (ben oui, j'estime qu'entre autres, les profs de collège de base sont les grands
" Autre exemple : pour les enseignants qui ont des élèves de première et terminale générale ou technologique, une heure sera comptée comme équivalant à une heure et six minutes. Pas sûr que cela explique une éventuelle augmentation du taux de réussite au bac qui flirte déjà, dans les bacs généraux, avec les 90%. En outre il n'est pas dit qu'il soit plus méritoire de préparer les élèves au bac que d'enseigner à des sixième qui ne maîtrisent pas toutes les bases requises ou à des quatrième en pleine crise d'adolescence."
- User17706Bon génie
C'est un autre Thomas qui attendait de voir pour croire. À Aquin il attendait surtout de lire (et 'tention, pas n'importe où)
Sinon, Davidenkoff, comme cela lui arrive, a écrit vite, je pense: si je suis d'accord pour dire qu'une hiérarchie du mérite ici n'est pas évidente (voire n'a pas grand sens), en revanche on peut se demander en vertu de quoi c'est en fonction d'une notion de mérite qu'il faudrait juger de la pondération.
Sinon, Davidenkoff, comme cela lui arrive, a écrit vite, je pense: si je suis d'accord pour dire qu'une hiérarchie du mérite ici n'est pas évidente (voire n'a pas grand sens), en revanche on peut se demander en vertu de quoi c'est en fonction d'une notion de mérite qu'il faudrait juger de la pondération.
- Roumégueur IerÉrudit
PauvreYorick a écrit:C'est un autre Thomas qui attendait de voir pour croire. À Aquin il attendait surtout de lire (et 'tention, pas n'importe où)
Sinon, Davidenkoff, comme cela lui arrive, a écrit vite, je pense: si je suis d'accord pour dire qu'une hiérarchie du mérite ici n'est pas évidente (voire n'a pas grand sens), en revanche on peut se demander en vertu de quoi c'est en fonction d'une notion de mérite qu'il faudrait juger de la pondération.
Rôôô le boulet, on va s'arrêter à St Thomas, ça suffira pour un vendredi (sur les rotules je suis)... Je partage ton analyse sur la notion de mérite, on aurait tous eu bien besoin d'une baisse de nos ORS, juste manière de contrebalancer les pertes de pouvoir d'achat, mais bon...
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