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Besançon : les étudiants en première année de droit contestent la notation sévère d'un enseignant.  - Page 2 Empty Re: Besançon : les étudiants en première année de droit contestent la notation sévère d'un enseignant.

par doublecasquette Jeu 13 Fév 2014 - 16:40
PauvreYorick a écrit:
Ce que décrit doublecasquette est cependant une réalité, mais si l'instauration d'une année de propédeutique apparaît à court terme comme une nécessité difficilement évitable, on se prend à rêver, à plus long terme, d'une meilleure formation en amont. Je ne sais pas dans quelle mesure il faut se résigner à l'allongement de la scolarité pré-universitaire.

.

Pré-universitaire repoussera le problème un an plus tard. Il faut un entre-deux, avec l'ambiance du cours universitaire mais en moins ambitieux et un peu plus cadré. Il ne faut pas que ce soit une année de lycée supplémentaire car il faut que les touristes puissent ne pas venir et rester à squatter la cafet', de façon à ce que les cours et les TD soient calmes et puissent bénéficier d'un encadrement suffisant.
Parce que bon, ne nous voilons pas la face, il y a quand même en L1 beaucoup de branleurs immatures sans la moindre ambition d'étudier.
Quand je pense à une propédeutique, ce serait dommage qu'elle soit inefficace du fait d'une obligation de présence et du chahut et du brouhaha qui en résulteraient
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Besançon : les étudiants en première année de droit contestent la notation sévère d'un enseignant.  - Page 2 Empty Re: Besançon : les étudiants en première année de droit contestent la notation sévère d'un enseignant.

par doublecasquette Jeu 13 Fév 2014 - 16:42
kero a écrit:
doublecasquette a écrit:Il faut que l'université étende son offre de mise à niveau des bacheliers.

Certainement pas. Il faut plutôt que le secondaire remette les pendules à l'heure pour que les bacheliers aient le niveau nécessaire pour entrer à l'université. Car c'est bien là que se trouve l'origine du problème.

Sinon, ce n'est rien d'autre qu'une fuite en avant.
Oui mais ça, c'est impossible, donc ne rêvons pas inutilement. Ça ne se fera pas. Alors que les Universités peuvent négocier la création de propédeutiques pour les élèves motivés.
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par doublecasquette Jeu 13 Fév 2014 - 16:47
Il y a déjà beaucoup d'efforts de fait. Notons l'existence de DUT qui offrent une possibilité de démarrer en février le premier semestre, après un premier semestre de licence raté et une réorientation. L'étudiant ne perd pas un an mais juste un semestre.

Si toutes ces possibilités sont offertes, c'est qu'il existe bien des étudiants qui veulent réussir mais n'ont pas le niveau requis, et pas seulement des fainéants venus là pour buller et des élèves sérieux et travailleurs qui réussissent obligatoirement, vision manichéenne fort confortable certes mais injuste pour pas mal de gosses.
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par kero Jeu 13 Fév 2014 - 16:50
doublecasquette a écrit:
kero a écrit:
doublecasquette a écrit:Il faut que l'université étende son offre de mise à niveau des bacheliers.

Certainement pas. Il faut plutôt que le secondaire remette les pendules à l'heure pour que les bacheliers aient le niveau nécessaire pour entrer à l'université. Car c'est bien là que se trouve l'origine du problème.

Sinon, ce n'est rien d'autre qu'une fuite en avant.
Oui mais ça, c'est impossible, donc ne rêvons pas inutilement. Ça ne se fera pas. Alors que les Universités peuvent négocier la création de propédeutiques pour les élèves motivés.

Les universités sont exsangues ...
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par doublecasquette Jeu 13 Fév 2014 - 16:53
exemple illustratif
http://dlst.ujf-grenoble.fr/index.php?module=classique&url=soutien/DUAL.html

autre exemple:
Spécificités
Le semestre décalé
La formation décalée d'un semestre par rapport au cursus normal permet d’accueillir de nouveaux étudiants niveau BAC en février, désireux de se réorienter. Peuvent aussi être admis en semestre 2 ou 3, après examen de leur dossier, les étudiants issus d’une autre formation (Licence Sciences et Technologies, PACES, autre spécialité de DUT, classe préparatoire, BTS scientifique, …).


ici : http://www.ujf-grenoble.fr/formation/diplomes/dut/dut-mesures-physiques-1449900.htm?RH=1308049498960
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par doublecasquette Jeu 13 Fév 2014 - 16:54
kero a écrit:
doublecasquette a écrit:
kero a écrit:

Certainement pas. Il faut plutôt que le secondaire remette les pendules à l'heure pour que les bacheliers aient le niveau nécessaire pour entrer à l'université. Car c'est bien là que se trouve l'origine du problème.

Sinon, ce n'est rien d'autre qu'une fuite en avant.
Oui mais ça, c'est impossible, donc ne rêvons pas inutilement. Ça ne se fera pas. Alors que les Universités peuvent négocier la création de propédeutiques pour les élèves motivés.

Les universités sont exsangues ...

Les universités le font ! Voir mes exemples plus haut.  professeur 
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Besançon : les étudiants en première année de droit contestent la notation sévère d'un enseignant.  - Page 2 Empty Re: Besançon : les étudiants en première année de droit contestent la notation sévère d'un enseignant.

par *Lady of Shalott* Jeu 13 Fév 2014 - 17:04
doublecasquette a écrit:
kero a écrit:
doublecasquette a écrit:
Oui mais ça, c'est impossible, donc ne rêvons pas inutilement. Ça ne se fera pas. Alors que les Universités peuvent négocier la création de propédeutiques pour les élèves motivés.

Les universités sont exsangues ...

Les universités le font ! Voir mes exemples plus haut.  professeur 

Toutes les universités ne sont pas sur un même pied d'égalité. Il y en a une bonne part qui sont, comme le dit Kero, exsangues (notamment en sciences humaines).

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"Est-ce que les professeurs vont dans un au-delà spécial quand ils meurent ? fit Cohen. - Je ne crois pas", répondit tristement monsieur Cervelas. Il se demanda un instant s'il existait réellement dans les cieux une grande Heure de Libre. Ça paraissait peu probable. Il y aurait sûrement des corrections à se taper. (T. Pratchett, Les Tribulations d'un mage en Aurient)
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par doublecasquette Jeu 13 Fév 2014 - 20:09
Après, hein, les sciences humaines ... araignée sorciere2 vache 

Ceci dit, je reviens au sujet de départ avec une hypothèse. Le fait est relaté par un journaliste qui n'a peut-être pas vraiment compris ce qui s'est passé et pourquoi la faculté a cédé aux élèves. J'ai une hypothèse qui se tient, du fait d'une expérience familiale de ce même semestre.
Ma nièce en deuxième année de licence a eu en cours de mécanique un doctorant. Comme il leur avait fait le cours, il a choisi le sujet des partiels de mi-semestre et a corrigé les copies. Puis, avant publication des notes, l'Université a réalisé qu'il n'avait pas le droit d'attribuer des notes d'examen, n'étant pas professeur. Il a fallu attendre, pour publication, que les copies soient contrôlées par un enseignant titulaire doté des titres nécessaires.
Dans le cas qui nous occupe ici, il s'est peut-être passé la même chose sans que personne ne réalise la bavure avant publication des notes. Et là, mieux vaut céder aux étudiants que de voir ceux-ci ou leurs parents réaliser que ces notes ne sont pas valides et que l'examinateur n'est pas habilité à cette tâche !
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par doublecasquette Jeu 13 Fév 2014 - 20:14
D'ailleurs, sous l'article, j'ai trouvé ce commentaire:
Manque d'expérience

"D’un côté, un jeune professeur ambitieux en fin de thèse, habitué aux jurys d’agrégation," écrit votre journaliste.

Comme ancien universitaire ayant enseigné 40 années dans une Faculté de Droit, je suis sidéré: ce jeune enseignant n'est même pas titulaire, n'a pas été jugé apte par ses pairs et n'a aucune expérience puisqu'il n'a pas encore soutenu sa thèse ! Comment peut-on nommer en 1 ère année, là où il faut beaucoup de pédagogie, un enseignant vacataire inexpérimenté ? Quant à écrire : "Habitué des jurys d'agrégation" c'est incompréhensible: vous ne pouvez pas vous présenter devant un jury d'agrégation en Droit, sans avoir de thèse soutenue
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par User17706 Jeu 13 Fév 2014 - 20:24
Alors je reste un peu dubitatif quant au diagnostic. Faire noter des examens par des non-titulaires (non-EC) non-docteurs est une pratique on ne peut plus courante. Effectivement il faut partir du principe, en revanche, que le journaliste ne sait pas bien de quoi il cause («agrégation»).

Sur ce que tu disais d'une propédeutique qui ne soit plus le lycée sans pour autant être la L1, aucun désaccord. Je m'étais sûrement mal exprimé.

Sur Grenoble, certes; je connais un tout petit peu les dispositifs de cette fac que tu décris. Mais comme l'ont dit d'autres, c'est loin d'être généralisé et c'est sûrement très difficile à généraliser à court terme sans afflux conséquent de pépètes.
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par Dimka Jeu 13 Fév 2014 - 20:26
doublecasquette a écrit: D'ailleurs, sous l'article, j'ai trouvé ce commentaire:
Manque d'expérience

"D’un côté, un jeune professeur ambitieux en fin de thèse, habitué aux jurys d’agrégation," écrit votre journaliste.

Comme ancien universitaire ayant enseigné 40 années dans une Faculté de Droit, je suis sidéré: ce jeune enseignant n'est même pas titulaire, n'a pas été jugé apte par ses pairs et n'a aucune expérience puisqu'il n'a pas encore soutenu sa thèse ! Comment peut-on nommer en 1 ère année, là où il faut beaucoup de pédagogie, un enseignant vacataire inexpérimenté ? Quant à écrire : "Habitué des jurys d'agrégation" c'est incompréhensible: vous ne pouvez pas vous présenter devant un jury d'agrégation en Droit, sans avoir de thèse soutenue
J’ai du mal à voir le problème, chez nous, les doctorants qui font cours (chargés de TD, etc.) se sont toujours occupés des L1/L2 tant pour mes propres profs que pour mes amis en contrat doctoral. Je suis même plutôt surpris de la réaction du commentateur (d’où débarque-t-il ?). Ça semble logique, ils ne vont pas gérer des cours de master avec des étudiants à peine moins avancés.

Et je ne vois pas en quoi avoir soutenu une thèse donnerait en soi de l’expérience pour enseigner.

« Habitué des jurys d’agrégation », je suppose que ça signifie que le « jeune professeur ambitieux » (j’aime bien comme on peut décrédibiliser quelqu’un avec quelque adjectifs bien placés) vise l’agrégation de droit, pas qu’il a fait partie du jury, donc qu’il est habitué à être noté dur pour un travail de qualité, d’autant que ce n’est pas un concours pour le second degré.


Dernière édition par Dimka le Jeu 13 Fév 2014 - 20:32, édité 3 fois

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par User17706 Jeu 13 Fév 2014 - 20:28
L'agrégation de droit est un concours qui est réservé aux MCF. Ça n'a rien à voir avec une agrégation «ordinaire».

Si le commentateur dit cela, c'est qu'en droit celui qui n'a pas encore de thèse n'a pour ainsi dire rien. Alors qu'un chargé de TD en histoire, par exemple, a peut-être l'agrégation (d'histoire).
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par Dimka Jeu 13 Fév 2014 - 20:30
Oui, je sais (j’ai édité, j’avais juste oublié que c’était après la thèse), mais c’est aussi courant en droit qu’il y ait des doctorants qui fassent leurs armes sur des petits L1 innocents ou autres (il y a avait eu un scandale sur un fils Sarkozy, il me semble… mais ce n’était pas exceptionnel). Et il y a des chargés de TD en histoire qui n’ont pas l’agrégation.

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