Vouloir devenir Prag ?

Sinon pour l'inscription sur galaxie est demandé l' "Arrêté justifiant le classement dans le corps". C'est quoi exactement? Le premier arrêté qu'on reçoit en début de carrière quand on rejoint le corps ou le dernier arrêté de changement d'échelon suffit?

Il s'agit de ton dernier arrêté de classement (le plus récent).

Ok, merci pour ta réponse.

Euh, en fait en relisant, ce que tu appelles arrêté de classement, c'est bien celui qui concerne le dernier changement d'échelon?

joseluis a écrit:Ok, merci pour ta réponse.

Euh, en fait en relisant, ce que tu appelles arrêté de classement, c'est bien celui qui concerne le dernier changement d'échelon?

Oui, oui, pardon, c'est ça !

OK! Merci pour ta réponse.

Tu vas perdre toutes les primes du second degré, jusque facile 5000€/an (pas de prime grenelle, de prof principale...).
Tout ce qu'il y a ici tu le perds : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Le prime PES est plus faible actuellement que la prime ISO, elle va monter à 3200€ en 2025 (et peut être 4200€ en 2027).
Sauf pour rapprochement géographique, il faut bien calculer, car on va te forcer la main pour faire les emplois du temps, le suivi des étudiants...pour 20Hx42€ une misère.
Bien réfléchir avant.

OlivierB a écrit:Tu vas perdre toutes les primes du second degré, jusque facile 5000€/an (pas de prime grenelle, de prof principale...).
Tout ce qu'il y a ici tu le perds : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Le prime PES est plus faible actuellement que la prime ISO, elle va monter à 3200€ en 2025 (et peut être 4200€ en 2027).
Sauf pour rapprochement géographique, il faut bien calculer, car on va te forcer la main pour faire les emplois du temps, le suivi des étudiants...pour 20Hx42€ une misère.
Bien réfléchir avant.

4 fois le même message sur des topics différents... mais tous concernant les PRAG/PRCE. Une volonté de décourager les collègues ?

Bouboudnunu a écrit:

OlivierB a écrit:Tu vas perdre toutes les primes du second degré, jusque facile 5000€/an (pas de prime grenelle, de prof principale...).
Tout ce qu'il y a ici tu le perds : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Le prime PES est plus faible actuellement que la prime ISO, elle va monter à 3200€ en 2025 (et peut être 4200€ en 2027).
Sauf pour rapprochement géographique, il faut bien calculer, car on va te forcer la main pour faire les emplois du temps, le suivi des étudiants...pour 20Hx42€ une misère.
Bien réfléchir avant.

4 fois le même message sur des topics différents... mais tous concernant les PRAG/PRCE. Une volonté de décourager les collègues ?

Oui et non, que les collègues soient au courant de ce qui les attend. Nous avions créé dans le supérieur un collectif, qui est devenu un syndicat pour crier notre injustice sur le fait que nous soyons les exclus des revalorisations. Que ce soit celles des ES (Enseignants chercheurs) ou celles des enseignants du second degré on se retrouve à "perdre" par rapport aux autres des milliers d'euros par an.
Certains qui sont arrivés PRAG/PRCE dans le supérieur en septembre 2022 ont déchanté quand ils ont vu leur collègues restés dans le secondaire avoir 400€/mois de plus qu'eux.

Et il ne faut pas croire que le retour dans le second degré soit facile, faut il encore qu'il y ait des postes, et si possible pas à l'autre bout de l'académie. Donc que les collègues qui viennent sachent en connaissance de cause ce qu'ils vont perdre au niveau salaire. Que cela ne soit pas une surprise, car personne dans le jury de recrutement ne va leur dire, bien sûr.
J'ai mis cela sur des sujets ou les personnes demandaient comment cela se passait en tant que PRAG sur la carrière, le recrutement...

Dans le passé on avait recruté un PRAG (avant mon arrivé). Il a vu l'avancement plus lent (il n'y avait pas les primes), et il est de suite revenu sur son poste au lycée, il a fait un an. Personne ne lui avait rien dit. Il est resté vacataire ensuite chez nous.

Il faut bien entendu regarder l'ensemble des données, et je pense que sur le forum nous l'avons dit plusieurs fois.
Sortir le chiffre de 400 euros comme cela au doigt mouillé sans regarder les échelons si les collègues sont agrégés ou certifié n'a pas de sens.
La PES va couvrir plus que l'ISOE partie fixe à court terme, un certifié ne doit pas plus d'heures qu'un agrégé ce qui est une chance, l'avancement est maintenant bloqué à l'ancienneté pour tous. On a pas la prime informatique mais il y a des universités ou un ordinateur est mis à disposition.
Il y a des étudiants en général plus intéressants.
On ne peut pas juste dire :"Fuyez pauvres fous"   .  C'est un ensemble à prendre en compte.

OlivierB a écrit:Et il ne faut pas croire que le retour dans le second degré soit facile,

Euh c'est extrêmement facile, il y a un mouvement annuel.

Dans ma matière, mon académie, on oscille entre pas de poste ou un truc à plus de 60km de chez moi. Donc oui il faut faire attention.

angelxxx a écrit:Dans ma matière, mon académie, on oscille entre pas de poste ou un truc à plus de 60km de chez moi. Donc oui il faut faire attention.

Oui, si on commence à poser des conditions, je comprends. Mais en soi, retourner dans le secondaire, pour un PRAG/PRCE, est très simple.
On ne peut pas dire qu'être prag est catastrophique mais qu'il n'y a pas des démissions en masse parce qu'il n'est pas possible d'aller dans le secondaire.

valle a écrit:

angelxxx a écrit:Dans ma matière, mon académie, on oscille entre pas de poste ou un truc à plus de 60km de chez moi. Donc oui il faut faire attention.

Oui, si on commence à poser des conditions, je comprends. Mais en soi, retourner dans le secondaire, pour un PRAG/PRCE, est très simple.
On ne peut pas dire qu'être prag est catastrophique mais qu'il n'y a pas des démissions en masse parce qu'il n'est pas possible d'aller dans le secondaire.

Dans ma matière il n'y a pas de postes dans le secondaire. Ensuite le gros écart de salaire vient de se créer à la rentrée avec la prime grenelle et d'autres. Et là l'écart se creuse, surtout en début de carrière. Et revenir pour être à 200kms quand on a une famille, maison c'est plus compliqué qu'en début de carrière où en général on ne s'est pas encore "posé".

OlivierB a écrit:Tu vas perdre toutes les primes du second degré, jusque facile 5000€/an (pas de prime grenelle, de prof principale...).
Tout ce qu'il y a ici tu le perds : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Le prime PES est plus faible actuellement que la prime ISO, elle va monter à 3200€ en 2025 (et peut être 4200€ en 2027).
Sauf pour rapprochement géographique, il faut bien calculer, car on va te forcer la main pour faire les emplois du temps, le suivi des étudiants...pour 20Hx42€ une misère.
Bien réfléchir avant.

Deux remarques et une question par rapport à ce que j'ai graissé :
Oui, prendre des responsabilités en plus, ou des heures complémentaires décomptées à l'année (= HSE) au tarif scandaleux de 43E bruts de l'heure, c'est la seule manière d'améliorer sa paye dans l'université. Oui, les responsabilités administratives sont payées avec un forfait (telle responsabilité = x heures), forfait différent selon l'état des finances de l'UFR / de l'université. Ce qui fait qu'en réalité on travaille souvent pour nettement moins que le SMIC horaire pour ces responsabilités chronophages.
Mais une fois en place, il est possible de refuser tout ce qui dépasse le statut des ESAS (decret Lang, articles 2 et 3).

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C'est ce à quoi appelle le Collectif 384 pour obtenir de meilleures rémunérations (primes identiques que le RIPEC pour un travail identique). Bien entendu cela peut créer des tensions au sein des départements, et provoquer des représailles si le rapport de force est défavorable.
Ce que je ne sais pas c'est si les ESAS fraîchement recrutés sont définitivement affectés à leur poste, ou si la confirmation intervient au bout de la première année ?

Anne_68 a écrit:Ce que je ne sais pas c'est si les ESAS fraîchement recrutés sont définitivement affectés à leur poste, ou si la confirmation intervient au bout de la première année ?

Dès l’arrêté d'affectation publié (souvent avant la prise de poste), l'ESAS est titulaire de son nouveau poste.

Merci au Collectif 384 de se battre pour obtenir une égalité de traitement entre tous. C’est pas gagner…
Doit-on comprendre des derniers posts qu’un ESAS peut accepter un poste en université puis une fois installé, refuser tout ce qui dépasse le minimum réglementaire ? C’est à dire que si l’université recruteuse d’ESAS a choisi de ne pas aligner la revalorisation de ces personnels sur celle des EC, l’ESAS nouvellement recruté peut dire non aux tâches mentionnées sur la fiche de poste qui sont en plus des 384h de cours ?

Prems a écrit:Merci au Collectif 384 de se battre pour obtenir une égalité de traitement entre tous. C’est pas gagner…
Doit-on comprendre des derniers posts qu’un ESAS peut accepter un poste en université puis une fois installé, refuser tout ce qui dépasse le minimum réglementaire ? C’est à dire que si l’université recruteuse d’ESAS a choisi de ne pas aligner la revalorisation de ces personnels sur celle des EC, l’ESAS nouvellement recruté peut dire non aux tâches mentionnées sur la fiche de poste qui sont en plus des 384h de cours ?

Oui. En Théorie (vous savez ce pays merveilleux où la légalité est respectée par tous, et où personne n'aurait l'idée de recourir à des pressions, menaces ou autres manières "fortes" pour parvenir à ses fins...). En Pratique, il faut analyser le rapport de forces (représailles possibles sur la répartition des cours, les EDT, risque de se mettre des collègues à dos). Je m'incline d'autant plus bas devant les collègues qui défendent les droits des ESAS .

OlivierB a écrit:

valle a écrit:

angelxxx a écrit:Dans ma matière, mon académie, on oscille entre pas de poste ou un truc à plus de 60km de chez moi. Donc oui il faut faire attention.

Oui, si on commence à poser des conditions, je comprends. Mais en soi, retourner dans le secondaire, pour un PRAG/PRCE, est très simple.
On ne peut pas dire qu'être prag est catastrophique mais qu'il n'y a pas des démissions en masse parce qu'il n'est pas possible d'aller dans le secondaire.

Dans ma matière il n'y a pas de postes dans le secondaire. Ensuite le gros écart de salaire vient de se créer à la rentrée avec la prime grenelle et d'autres. Et là l'écart se creuse, surtout en début de carrière. Et revenir pour être à 200kms quand on a une famille, maison c'est plus compliqué qu'en début de carrière où en général on ne s'est pas encore "posé".

Si on veut éviter de trop s'éloigner en revenant dans le secondaire, on peut limiter l'étendue de ses vœux géographiques pour l'intra, avec évidemment en contrepartie la réduction des chances que ça fonctionne. Le seul cas où ça coince un peu est celui des postes PRAG en bordure d'académie, mais il ne doit pas y en avoir énormément (Avignon me semble être le cas le plus embêtant).

Bouboudnunu a écrit:

OlivierB a écrit:Tu vas perdre toutes les primes du second degré, jusque facile 5000€/an (pas de prime grenelle, de prof principale...).
Tout ce qu'il y a ici tu le perds : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Le prime PES est plus faible actuellement que la prime ISO, elle va monter à 3200€ en 2025 (et peut être 4200€ en 2027).
Sauf pour rapprochement géographique, il faut bien calculer, car on va te forcer la main pour faire les emplois du temps, le suivi des étudiants...pour 20Hx42€ une misère.
Bien réfléchir avant.

4 fois le même message sur des topics différents... mais tous concernant les PRAG/PRCE. Une volonté de décourager les collègues ?

Faut dire ce qui est : perdant à l’avancement, perdant financièrement, pas d’évolution possible car on n’appartient pas au corps des enseignants-chercheurs … et oui, en plus le mépris est fréquent.

Ça va dépendre des endroits où on travaille, difficile de faire une généralité dans le supérieur ( comme dans le second degré.
Au salaire (peut-être) inférieur, on peut opposer des conditions de travail différente, des étudiants plus matures et sélectionnés, une annualisation des heures (vacances hors zone possible) etc..

Hans a écrit:Ça va dépendre des endroits où on travaille, difficile de faire une généralité dans le supérieur ( comme dans le second degré.
Au salaire (peut-être) inférieur, on peut opposer des conditions de travail différente, des étudiants plus matures et sélectionnés, une annualisation des heures (vacances hors zone possible) etc..

Il faut reconnaître que ce qui me motive, c’est le public d’élèves que j’ai en face. Et j’ai de la chance : c’est mon troisième établissement supérieur, et les élèves sont vraiment mes préférés (même si les étudiants dans mes établissements précédents étaient sympa aussi). C’est exigeant parce qu’il faut s’adapter à leur profil, mais une fois qu’on les a bien cernés ça peut être très satisfaisant.
Pour les inconvénients, en vrac : la rémunération des HS, la pression pour endosser des responsabilités parfois ingrates, moins de vacances (ça dépend de l’établissement), la progression de carrière, parfois le regard des collègues EC.