- LaMaisonQuiRendFouFidèle du forum
RogerMartin a écrit:Paris XIV, non.
Je ne suis pas sûr de tout comprendre : les heures comp' ne sont pas majorées, en tout cas il n'en est mention dans aucun des deux décrets en lien sur ce fil (il y a une petite différence au niveau des cotisations je crois). Donc à partir du moment où l'on a un service complet de 384h TD, le calcul hebdomadaire n'a pas d'intérêt.
Par contre si l'on a moins de 384h TD annuelles, je comprends l'intérêt : la 16e heure sera payée en heure comp'.
- MathadorEmpereur
Effectivement ce maximum hebdo n'intervient réellement que si en ne comptant que 15h max par semaine on n'atteint pas les 384 HETD. Sinon, le décret de 1993 est automatiquement respecté puisqu'on peut compter comme HC toutes les heures au-delà du maximum hebdo tout en ayant encore 384 HETD pour le service de base.LaMaisonQuiRendFou a écrit:Par contre si l'on a moins de 384h TD annuelles, je comprends l'intérêt : la 16e heure sera payée en heure comp'.
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- LaMaisonQuiRendFouFidèle du forum
Mathador a écrit:Effectivement ce maximum hebdo n'intervient réellement que si en ne comptant que 15h max par semaine on n'atteint pas les 384 HETD. Sinon, le décret de 1993 est automatiquement respecté puisqu'on peut compter comme HC toutes les heures au-delà du maximum hebdo tout en ayant encore 384 HETD pour le service de base.LaMaisonQuiRendFou a écrit:Par contre si l'on a moins de 384h TD annuelles, je comprends l'intérêt : la 16e heure sera payée en heure comp'.
Ok c'était pour être sûr de bien comprendre, c'est tellement peu clair.
En tout cas la limite à 15h de service par semaine est méconnue, cela peut pourtant être un levier de négociation notamment dans des filières où il y a très peu de semaines de cours (typiquement en alternance).
- IridianeFidèle du forum
Bonjour! Je fais remonter ce poste car j'aurais une question. Je suis enseignante (lettres modernes) depuis 10 ans. J'ai enseigné 5 ans dans le secondaire où j'ai eu à peu près toutes les classes possibles: seconde, premières générale et technologique, terminale L et BTS. Ensuite, j'ai obtenu un contrat doctoral, puis des contrats d'ATER, et je suis partie enseigner dans le supérieur, où je suis depuis 6 ans. Etant docteure depuis deux ans, je m'adonne vaillamment (autant que possible...) aux campagnes de recrutement MCF et CNRS. Sans résultat tangible (autre que des auditions, ce qui n'est déjà pas si mal!), mais c'est hélas normal, étant donné la tension sur ces postes. Cependant, la précarité commence à me peser, et je n'ai pas envie ni l'intention de retourner enseigner dans le secondaire, car même si j'ai adoré cette expérience à ses débuts, j'aurais l'impression d'un retour en arrière, ce que je ne souhaite pas. En revanche, je viens de voir passer un poste de PRAG qui me fait absolument rêver: poste en IUT avec un profil sympa et qui me convient parfaitement, région où je souhaite aller vivre dans mes rêves les plus fous (je suis actuellement bloquée à Paris...), ville très sympa aussi, que je connais bien car proche de ma région d'origine. Je pense que mon CV coche beaucoup de cases du poste, MAIS (ce ne serait pas drôle s'il n'y avait pas un mais...) je suis docteure, comme je le disais, et j'ai très peur que ce statut ne m'handicape. J'ai fait beaucoup de recherche ces dernières années, ce qu'évidemment je ne compte pas mettre en avant dans le CV, mais je ne vais pas pouvoir cacher mon diplôme ni mes fonctions actuelles d'ATER. Je suis d'autant plus craintive qu'il s'agit d'un IUT, et dans ma tête (mais peut-être est-ce dans ma tête), ce genre d'établissement n'aime pas forcément trop les candidats docteurs. Ma question est donc : pensez-vous que mon statut de docteur peut être un frein, voire carrément un vice rédhibitoire, pour ce genre de poste de PRAG? Merci beaucoup d'avance pour vos retours!
- ElaïnaDevin
Faut pas se mentir : en l'état actuel de la pénurie de postes, il y a une vraie inflation dans les CV. L'écrasante majorité des candidats ont agrégation, doctorat, vacations, liste de publication longues comme le bras. Ça ne devrait pas être le cas mais les recrutés comme prag sont en fait des mcf déguisés.
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It took me forty years to realize this. But for guys like us... our lives aren't really our own. There's always someone new to help. Someone we need to protect. These past few years, I fought that fate with all I had. But I'm done fighting. It's time I accept the hand I was dealt. Too many people depend on us. Their dreams depend on us.
Kiryu Kazuma inYakuza 4 Remastered
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- IridianeFidèle du forum
Merci Elaïna. Ça n’est pas normal en effet, mais en l’espèce cela m’arrange plutôt je dois dire… mais il me semblait aussi que les recruteurs des prag pouvaient se méfier d’un candidat potentiellement prêt à les lâcher pour un poste de MCF (ce qui n’est pas mon cas : si je me plais dans un poste de prag je n’irai pas mendier un poste de mcf a l’autre bout du monde, mais ça ils ne peuvent pas le savoir…). Et de même il me semblait que les IUT n’étaient pas forcément fan des candidats docteurs… mais bon je n’y connais pas grand chose.
- Fourchette89Niveau 3
Iridiane a écrit:Merci Elaïna. Ça n’est pas normal en effet, mais en l’espèce cela m’arrange plutôt je dois dire… mais il me semblait aussi que les recruteurs des prag pouvaient se méfier d’un candidat potentiellement prêt à les lâcher pour un poste de MCF (ce qui n’est pas mon cas : si je me plais dans un poste de prag je n’irai pas mendier un poste de mcf a l’autre bout du monde, mais ça ils ne peuvent pas le savoir…). Et de même il me semblait que les IUT n’étaient pas forcément fan des candidats docteurs… mais bon je n’y connais pas grand chose.
Hello,
Je suis docteur, certifié et j'ai obtenu un poste au sein d'un IUT. Il s'agit de démontrer que tu n'es pas disposée à faire de la recherche si bien que le statut d'enseignant-chercheur te convient moins que le statut d'enseignant du second degré affecté dans le supérieur. Ce point a été abordé dans mon support powerpoint afin d'anticiper toutes les interrogations à ce propos.
Un docteur est plus apprécié qu'un doctorant dans la mesure où tu as fini tes recherches liées à la thèse. Tous les arguments évoqués dans ton premier message devront être évoqués lors de ta présentation.
Aussi, je te suggère de préciser que tu as un doctorat.
- IridianeFidèle du forum
Merci beaucoup pour ta réponse qui me rassure et me renseigne!
- Fourchette89Niveau 3
Iridiane a écrit:Merci beaucoup pour ta réponse qui me rassure et me renseigne!
Je peux t'envoyer mon powerpoint si tu veux !
- IridianeFidèle du forum
Merci pour ta proposition c’est adorable ! Je veux bien que tu m’envoies cela en MP, cela m’aidera sûrement
- L. LacarraNiveau 4
Bonjour,
Je me permets d'intervenir car je suis dans une situation proche de celle de Iridiane (à la différence près, et ce n'est pas des moindre, que je n'ai pas encore fini ma thèse, ce qui, je l'espère devrait se faire d'ici la fin de l'année). Je ne me sens pas particulièrement d'affinités avec la recherche et un poste de PRAG me semble une bonne option sur le long terme. Mais comment le faire comprendre ? J'ai peur que ce soit maladroit dans la lettre de motivation... Faut-il attendre l'audition (si audition il y a...) ? Je suis preneuse de vos conseils.
Je me permets d'intervenir car je suis dans une situation proche de celle de Iridiane (à la différence près, et ce n'est pas des moindre, que je n'ai pas encore fini ma thèse, ce qui, je l'espère devrait se faire d'ici la fin de l'année). Je ne me sens pas particulièrement d'affinités avec la recherche et un poste de PRAG me semble une bonne option sur le long terme. Mais comment le faire comprendre ? J'ai peur que ce soit maladroit dans la lettre de motivation... Faut-il attendre l'audition (si audition il y a...) ? Je suis preneuse de vos conseils.
- IridianeFidèle du forum
Bonjour L. Lacarra,
Bon, demandant moi-même des conseils, je suis peut-être mal placée pour t'en donner, mais je connais deux personnes (une en lettres, une en anglais) qui ont obtenu des postes de PRAG à la fac en étant en dernière année de doctorat. Donc ça n'est pas du tout impossible. Je ne pense pas qu'il faille dire dans ta lettre que tu n'as pas d'affinités avec la recherche (cela risquerait d'avoir l'effet inverse de celui recherché et de faire apparaître ton choix comme un choix par défaut), en revanche, il faut je pense mettre le paquet sur tes expériences d'enseignement passées et actuelles et sur tes projets et compétences en adéquation avec le profil du poste. Tu peux mentionner la recherche seulement dans les cas où tu penses que cela peut être valorisé dans ton poste (organisation d'un colloque par exemple, ou montage de projet), et toujours le relier à la fiche de poste (de type, j'ai organisé tel événement, ce qui prouve que je pourrais m'investir dans tel genre de projet demandé pour le poste). Mais peut-être des personnes plus expérimentées pourront mieux te répondre car, comme dit plus haut, je suis encore vierge de toute candidature PRAG
Bon, demandant moi-même des conseils, je suis peut-être mal placée pour t'en donner, mais je connais deux personnes (une en lettres, une en anglais) qui ont obtenu des postes de PRAG à la fac en étant en dernière année de doctorat. Donc ça n'est pas du tout impossible. Je ne pense pas qu'il faille dire dans ta lettre que tu n'as pas d'affinités avec la recherche (cela risquerait d'avoir l'effet inverse de celui recherché et de faire apparaître ton choix comme un choix par défaut), en revanche, il faut je pense mettre le paquet sur tes expériences d'enseignement passées et actuelles et sur tes projets et compétences en adéquation avec le profil du poste. Tu peux mentionner la recherche seulement dans les cas où tu penses que cela peut être valorisé dans ton poste (organisation d'un colloque par exemple, ou montage de projet), et toujours le relier à la fiche de poste (de type, j'ai organisé tel événement, ce qui prouve que je pourrais m'investir dans tel genre de projet demandé pour le poste). Mais peut-être des personnes plus expérimentées pourront mieux te répondre car, comme dit plus haut, je suis encore vierge de toute candidature PRAG
- ErgoDevin
J'ai obtenu mon poste actuel en dernière année de doctorat aussi (j'avais candidaté, sans succès, l'année d'avant également). Cela apparaissait sur mon CV évidemment, et dans le fait que j'étais ATER quand j'ai candidaté, mais en revanche, je n'avais rien mis concernant la recherche ou la thèse dans la lettre de motivation, ayant pas mal de choses à mettre en avant côté enseignement / encadrement (dans le secondaire). Je n'en avais pas parlé à l'audition non plus, même pour les trucs d'organisation (là encore, j'avais d'autres trucs à dire ). Aucun des membres de la commission ne m'a posé de question au sujet d'une candidature future sur un poste de MCF, soit qu'ils pensaient/savaient que je ne pouvais pas vraiment répondre, soit qu'ils avaient suffisamment de choses à demander par ailleurs.
Edit: mais j'ai été recrutée en LLCER, pas en LANSAD ou IUT.
Edit: mais j'ai été recrutée en LLCER, pas en LANSAD ou IUT.
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- NihtFidèle du forum
Le fait que je ne souhaitais pas faire de recherche a été un plus dans l'examen de mon dossier. C'est même le critère qui a fait que j'ai été retenue face à un autre candidat à dossier de qualité équivalente.
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Burnt me at the stake, you thought I was a witch
Centuries ago, now you just call me a bitch
Man's world, Marina
- L. LacarraNiveau 4
Iridiane a écrit:Bonjour L. Lacarra,
Bon, demandant moi-même des conseils, je suis peut-être mal placée pour t'en donner, mais je connais deux personnes (une en lettres, une en anglais) qui ont obtenu des postes de PRAG à la fac en étant en dernière année de doctorat. Donc ça n'est pas du tout impossible. Je ne pense pas qu'il faille dire dans ta lettre que tu n'as pas d'affinités avec la recherche (cela risquerait d'avoir l'effet inverse de celui recherché et de faire apparaître ton choix comme un choix par défaut), en revanche, il faut je pense mettre le paquet sur tes expériences d'enseignement passées et actuelles et sur tes projets et compétences en adéquation avec le profil du poste. Tu peux mentionner la recherche seulement dans les cas où tu penses que cela peut être valorisé dans ton poste (organisation d'un colloque par exemple, ou montage de projet), et toujours le relier à la fiche de poste (de type, j'ai organisé tel événement, ce qui prouve que je pourrais m'investir dans tel genre de projet demandé pour le poste). Mais peut-être des personnes plus expérimentées pourront mieux te répondre car, comme dit plus haut, je suis encore vierge de toute candidature PRAG
Merci pour ta réponse, c'est encourageant !
J'ai suivi tes conseils pour ma lettre de motivation et j'ai mis en avant les compétences pédagogiques mais aussi les compétences globales que m'a apporté la recherche (j'ai juste glissé à la fin que c'est bien l'enseignement qui était au coeur de ma trajectoire professionnelle, sous-entendu : je ne compte pas faire de la recherche sur le long terme et partir pour un poste de MCF).
- L. LacarraNiveau 4
Ergo a écrit:J'ai obtenu mon poste actuel en dernière année de doctorat aussi (j'avais candidaté, sans succès, l'année d'avant également). Cela apparaissait sur mon CV évidemment, et dans le fait que j'étais ATER quand j'ai candidaté, mais en revanche, je n'avais rien mis concernant la recherche ou la thèse dans la lettre de motivation, ayant pas mal de choses à mettre en avant côté enseignement / encadrement (dans le secondaire). Je n'en avais pas parlé à l'audition non plus, même pour les trucs d'organisation (là encore, j'avais d'autres trucs à dire ). Aucun des membres de la commission ne m'a posé de question au sujet d'une candidature future sur un poste de MCF, soit qu'ils pensaient/savaient que je ne pouvais pas vraiment répondre, soit qu'ils avaient suffisamment de choses à demander par ailleurs.
Edit: mais j'ai été recrutée en LLCER, pas en LANSAD ou IUT.
Merci, j'ai également suivi tes conseils. Je suis dans une situation similaire, j'ai pas mal de chose à mettre en avant niveau enseignement et tâches administratives (ah, les ATER "exploités" ;-), donc espérons que cela ne les obnubile pas. Après, je postule (pour le moment, on verra si d'autres postes apparaissent) en LEA/LANSAD et en IUT, les attentes sont peut-être différentes, on verra.. Mais la motivation (de ma part) est bien là !
- L. LacarraNiveau 4
Niht a écrit:Le fait que je ne souhaitais pas faire de recherche a été un plus dans l'examen de mon dossier. C'est même le critère qui a fait que j'ai été retenue face à un autre candidat à dossier de qualité équivalente.
Merci pour ton témoignage. L'avais-tu indiqué dans la lettre de motivation ou lors de l'audition ?
- L. LacarraNiveau 4
Rebonsoir à tous, je postule actuellement à plusieurs postes de PRAG (2e campagne donc) et j'ai un gros doute concernant ma situation.
Je suis actuellement en disponibilité (pour convenances personnelles, enfin pour finir ma thèse).
Cela fait déjà près de 7 ans que je suis "hors circuit" (d'abord en détachement pour être ATER, puis en disponibilité pour être lectrice).
Comme je n'ai aucune certitude d'obtenir un poste de PRAG, il faut bien qu'en parallèle, je sollicite une réintégration et que je participe au mouvement intra (académie de Créteil).
Or, j'ai cru comprendre que le détachement pour les postes de PRAG de la 2e campagne est soumis à l'accord du recteur...
Suis-je donc contrainte de demander à être TZR pour que mon détachement (si je suis miraculeusement recrutée comme PRAG) me soit accordé en juin ?
Ou puis-je demander un poste fixe ?
Je compte poser la question à mon syndicat, mais si quelqu'un a un quelconque témoignage/conseil, je suis preneuse.
Merci !!!
Je suis actuellement en disponibilité (pour convenances personnelles, enfin pour finir ma thèse).
Cela fait déjà près de 7 ans que je suis "hors circuit" (d'abord en détachement pour être ATER, puis en disponibilité pour être lectrice).
Comme je n'ai aucune certitude d'obtenir un poste de PRAG, il faut bien qu'en parallèle, je sollicite une réintégration et que je participe au mouvement intra (académie de Créteil).
Or, j'ai cru comprendre que le détachement pour les postes de PRAG de la 2e campagne est soumis à l'accord du recteur...
Suis-je donc contrainte de demander à être TZR pour que mon détachement (si je suis miraculeusement recrutée comme PRAG) me soit accordé en juin ?
Ou puis-je demander un poste fixe ?
Je compte poser la question à mon syndicat, mais si quelqu'un a un quelconque témoignage/conseil, je suis preneuse.
Merci !!!
- NihtFidèle du forum
L. Lacarra a écrit:Niht a écrit:Le fait que je ne souhaitais pas faire de recherche a été un plus dans l'examen de mon dossier. C'est même le critère qui a fait que j'ai été retenue face à un autre candidat à dossier de qualité équivalente.
Merci pour ton témoignage. L'avais-tu indiqué dans la lettre de motivation ou lors de l'audition ?
Je n'avais rien mentionné. J'avais axé toute ma présentation, écrite comme orale, sur l'enseignement. Il était clair que je n'envisageais pas de poursuivre une activité de recherche (cela ne m'était même pas venu à l'esprit, je n'ai pas fait de thèse), je voulais le poste pour le poste, je ne le voyais pas comme un tremplin vers un poste plus intéressant ou comme une solution temporaire. Apparemment j'étais la seule dans ce cas, les autres candidats sérieux avaient évoqué cette envie.
- PremsJe viens de m'inscrire !
Devenir PRAG, c’est travailler pour un autre ministère, celui de l’enseignement supérieur et de la recherche. Le PRAG n’appartient pas à ce ministère, il y travaille juste.
Et déjà commence la différence.
Pas d’avancement possible, dans un univers qui n’est pas le nôtre. Et notre ministère d’origine, celui auquel on est rattaché, limite les promotions car nos missions n’ont rien de comparables avec le secondaire.
En effet, le PRAG assure le double d’heures de ses collègues maîtres de conférence (MCF). Et comme il n’a pas de recherche, il se colle toutes les taches ingrates et sous payées. C’est à dire qu’en plus vous faites le travail d’un proviseur adjoint.
Vous êtes esseulé car il y a peu de PRAG (le PRAG représente un faible pourcentage des enseignants du supérieur). Par exemple, tout vos collègues chercheurs bénéficient de revalorisations, mais pas vous (exemple : la RIPEC). Vous êtes obligés de faire un travail de Titan, tandis que vos collègues chercheurs n’ont aucune obligation en matière de recherche.
La bonne nouvelle, c’est que forcément, des pigeons, ils en cherchent.
Bon courage aux volontaires pour ces postes.
Et déjà commence la différence.
Pas d’avancement possible, dans un univers qui n’est pas le nôtre. Et notre ministère d’origine, celui auquel on est rattaché, limite les promotions car nos missions n’ont rien de comparables avec le secondaire.
En effet, le PRAG assure le double d’heures de ses collègues maîtres de conférence (MCF). Et comme il n’a pas de recherche, il se colle toutes les taches ingrates et sous payées. C’est à dire qu’en plus vous faites le travail d’un proviseur adjoint.
Vous êtes esseulé car il y a peu de PRAG (le PRAG représente un faible pourcentage des enseignants du supérieur). Par exemple, tout vos collègues chercheurs bénéficient de revalorisations, mais pas vous (exemple : la RIPEC). Vous êtes obligés de faire un travail de Titan, tandis que vos collègues chercheurs n’ont aucune obligation en matière de recherche.
La bonne nouvelle, c’est que forcément, des pigeons, ils en cherchent.
Bon courage aux volontaires pour ces postes.
- CarmenLRNeoprof expérimenté
Prems a écrit:Devenir PRAG, c’est travailler pour un autre ministère, celui de l’enseignement supérieur et de la recherche. Le PRAG n’appartient pas à ce ministère, il y travaille juste.
Et déjà commence la différence.
Pas d’avancement possible, dans un univers qui n’est pas le nôtre. Et notre ministère d’origine, celui auquel on est rattaché, limite les promotions car nos missions n’ont rien de comparables avec le secondaire.
En effet, le PRAG assure le double d’heures de ses collègues maîtres de conférence (MCF). Et comme il n’a pas de recherche, il se colle toutes les taches ingrates et sous payées. C’est à dire qu’en plus vous faites le travail d’un proviseur adjoint.
Vous êtes esseulé car il y a peu de PRAG (le PRAG représente un faible pourcentage des enseignants du supérieur). Par exemple, tout vos collègues chercheurs bénéficient de revalorisations, mais pas vous (exemple : la RIPEC). Vous êtes obligés de faire un travail de Titan, tandis que vos collègues chercheurs n’ont aucune obligation en matière de recherche.
La bonne nouvelle, c’est que forcément, des pigeons, ils en cherchent.
Bon courage aux volontaires pour ces postes.
C'est aussi, parfois, un public très intéressant et intéressé, des promotions beaucoup faciles à la hors-classe et à la classe exceptionnelle, car cela donne droit, au bout de 8 ans, à être dans deux viviers...
Et aussi, parfois, des collègues super qui deviennent des amis...
Contrairement à ce que tu écris,les prag sont très nombreux dans le sup. Tu es peut-être dans un établissement et/ou une discipline où il y en a peu.
Ca peut être l'enfer que tu décris. Ou pas...
- DedaleNiveau 9
Prems a écrit:Devenir PRAG, c’est travailler pour un autre ministère, celui de l’enseignement supérieur et de la recherche. Le PRAG n’appartient pas à ce ministère, il y travaille juste.
Et déjà commence la différence.
Pas d’avancement possible, dans un univers qui n’est pas le nôtre. Et notre ministère d’origine, celui auquel on est rattaché, limite les promotions car nos missions n’ont rien de comparables avec le secondaire.
En effet, le PRAG assure le double d’heures de ses collègues maîtres de conférence (MCF). Et comme il n’a pas de recherche, il se colle toutes les taches ingrates et sous payées. C’est à dire qu’en plus vous faites le travail d’un proviseur adjoint.
Vous êtes esseulé car il y a peu de PRAG (le PRAG représente un faible pourcentage des enseignants du supérieur). Par exemple, tout vos collègues chercheurs bénéficient de revalorisations, mais pas vous (exemple : la RIPEC). Vous êtes obligés de faire un travail de Titan, tandis que vos collègues chercheurs n’ont aucune obligation en matière de recherche.
La bonne nouvelle, c’est que forcément, des pigeons, ils en cherchent.
Bon courage aux volontaires pour ces postes.
Propos à modérer selon les établissements du supérieur. Le double d'heure relativement à un MCF, c'est statutaire, mais en pratique pas mal de MCF font des HC qui sont ni mieux ni moins bien payées que celles des PRAG, mais ils en font en moyenne un plus grand nombre que les PRAG.
Les heures de TP sont pondérées au 2/3 au prorata de la portion qui dépasse le service statutaire chez les PRAG, contrairement au MCF elles sont intégralement pondérées au 2/3. La conséquence est que les PRAG récupèrent pas mal de TP, qui offrent de mon point de vue, de meilleures condition de travail et moins de préparation que les CM/TD.
Concernant les tâches administratives ingrates et sous-payées pour les PRAG. C'est un fait suffisamment récurrent pour être indéniable.
Concernant l'absence d'obligation en matière de recherche pour les MCF. Idem.
Concernant les promotion de carrière, depuis le PPCR, c'est le directeur d'UFR/IUT qui évalue. C'est en général bancal car, comme tu le dis Prems, un PRAG est rattaché à l'enseignement secondaire, où il peut avoir des activités de formateur académique, de membre de jury de concours. Ces activités valorisantes pour un enseignant du secondaire dans son évaluation, deviennent pénalisantes dans la supérieur car elles rentrent directement en concurrence avec les attendus d'un directeur qui ne voit que la promotion de son antenne.
Cela dit un PRAG qui brille sur ce dernier point peut très bien bénéficier d'un avancement accéléré.
Pour la classe exceptionnelle, avoir été CD d'un département d'IUT pendant quelques années peux donner un sérieux coup de pousse.
Bilan des courses : Je pense que les conditions de travail dans le supérieur sont assez variables d'un UFR ou d'un IUT à l'autre, et qu'en moyenne un enseignant du secondaire y perd en qualité de vie. Mais ça se discute.
- LiliFranceNiveau 5
"Bilan des courses : Je pense que les conditions de travail dans le supérieur sont assez variables d'un UFR ou d'un IUT à l'autre"
=> tout à fait ! Il est essentiel de se renseigner auprès du département/IUT/UFR où l'on postule avant d'y mettre les pieds. Il y a beaucoup plus de lieux "pourris" qu'on le pense...
"en moyenne un enseignant du secondaire y perd en qualité de vie." => là, je ne comprends pas trop, sauf si qualité de vie = rémunération ? Si on y perd en qualité de vie, quel intérêt de passer PRAG ? Les étudiants sont majeurs (pas de gestion de classe, pas de parents, pas de conseils de classe...), l'année universitaire est beaucoup plus courte, aucun chef sur son dos : je n'y vois qu'une meilleure qualité de vie !
Certes, un MCF n'a pas d'obligation de recherche, mais il est "enseignant-chercheur" et éthiquement, cela serait vraiment incorrect de sa part de ne pas faire de recherche (même si je suis consciente que plein de MCF ne font pas de recherche...), mais un PRAG a-t-il l'obligation d'accepter des tâches administratives ? Pas sûr...
Et j'avais lu quelque part qu'enseignant à la fac (enseignant "tout court", pas forcément enseignant-chercheur) faisait partie des meilleurs métiers du monde. ;-)
=> tout à fait ! Il est essentiel de se renseigner auprès du département/IUT/UFR où l'on postule avant d'y mettre les pieds. Il y a beaucoup plus de lieux "pourris" qu'on le pense...
"en moyenne un enseignant du secondaire y perd en qualité de vie." => là, je ne comprends pas trop, sauf si qualité de vie = rémunération ? Si on y perd en qualité de vie, quel intérêt de passer PRAG ? Les étudiants sont majeurs (pas de gestion de classe, pas de parents, pas de conseils de classe...), l'année universitaire est beaucoup plus courte, aucun chef sur son dos : je n'y vois qu'une meilleure qualité de vie !
Certes, un MCF n'a pas d'obligation de recherche, mais il est "enseignant-chercheur" et éthiquement, cela serait vraiment incorrect de sa part de ne pas faire de recherche (même si je suis consciente que plein de MCF ne font pas de recherche...), mais un PRAG a-t-il l'obligation d'accepter des tâches administratives ? Pas sûr...
Et j'avais lu quelque part qu'enseignant à la fac (enseignant "tout court", pas forcément enseignant-chercheur) faisait partie des meilleurs métiers du monde. ;-)
- PremsJe viens de m'inscrire !
CarmenLR a écrit:Prems a écrit:Devenir PRAG, c’est travailler pour un autre ministère, celui de l’enseignement supérieur et de la recherche. Le PRAG n’appartient pas à ce ministère, il y travaille juste.
Et déjà commence la différence.
Pas d’avancement possible, dans un univers qui n’est pas le nôtre. Et notre ministère d’origine, celui auquel on est rattaché, limite les promotions car nos missions n’ont rien de comparables avec le secondaire.
En effet, le PRAG assure le double d’heures de ses collègues maîtres de conférence (MCF). Et comme il n’a pas de recherche, il se colle toutes les taches ingrates et sous payées. C’est à dire qu’en plus vous faites le travail d’un proviseur adjoint.
Vous êtes esseulé car il y a peu de PRAG (le PRAG représente un faible pourcentage des enseignants du supérieur). Par exemple, tout vos collègues chercheurs bénéficient de revalorisations, mais pas vous (exemple : la RIPEC). Vous êtes obligés de faire un travail de Titan, tandis que vos collègues chercheurs n’ont aucune obligation en matière de recherche.
La bonne nouvelle, c’est que forcément, des pigeons, ils en cherchent.
Bon courage aux volontaires pour ces postes.
C'est aussi, parfois, un public très intéressant et intéressé, des promotions beaucoup faciles à la hors-classe et à la classe exceptionnelle, car cela donne droit, au bout de 8 ans, à être dans deux viviers...
Et aussi, parfois, des collègues super qui deviennent des amis...
Contrairement à ce que tu écris,les prag sont très nombreux dans le sup. Tu es peut-être dans un établissement et/ou une discipline où il y en a peu.
Ca peut être l'enfer que tu décris. Ou pas...
La qualité du public n’est pas meilleure à la fac qu’en BTS ou en CPGE. En effet, il n’y a aucune sélection pour entrer à fac. C’est justement un problème.
Bien sûr que l’on peut se faire des amis sur son lieu de travail. Dire qu’il y a des enseignants chercheurs qui ne cherchent rien ou à minima ne retire rien à leur sympathie. C’est d’ailleurs grâce à ces amis que j’ai appris que le peu qu’ils faisaient c’était déjà bien car pas obligé.
Enfin, il y a certes beaucoup de PRAG dans le supérieur, mais proportionnellement toujours moins que des enseignants chercheurs.
Beaucoup ne connaissent pas nos spécificités.
- CarmenLRNeoprof expérimenté
Je réagissais au tableau noir de l'enfer et à l'affirmation que les prag étaient majoritairement un pigeon en souffrance au milieu de collègues privilégiés qui se comportaient comme des pachas. Peut-être dans ton cas, mais pas forcément partout. Ce n'est pas généralisable.
Les PRAG représentent+/- 20 % des personnels enseignants de l'ESR.
A contrario, combien de prag connaissent les spécificités des statuts particuliers des mcf, des pr, des chargés de recherche cnrs, des contrats LRU, des vacataires, etc. ?
Ca n'empêche pas chacun de s'investir pour améliorer les conditions de travail de tous, dans les lieux où ça se passe bien. Ce qui, je peux l'entendre, n'est pas le cas pour toi.
Les PRAG représentent+/- 20 % des personnels enseignants de l'ESR.
A contrario, combien de prag connaissent les spécificités des statuts particuliers des mcf, des pr, des chargés de recherche cnrs, des contrats LRU, des vacataires, etc. ?
Ca n'empêche pas chacun de s'investir pour améliorer les conditions de travail de tous, dans les lieux où ça se passe bien. Ce qui, je peux l'entendre, n'est pas le cas pour toi.
- epekeina.tes.ousiasModérateur
D'après les chiffres de la DEPP publiés en 2022, il y a 20100 PU (y compris stagiaires, soit 33 de plus que l'année d'avant) pour 35269 MCF (stagiaires compris, pour 35461 l'année d'avant : -192) — soit un total de 55369 EC (je rappelle au passage que les PU et les MCF doivent le même service éq.TD, et qu'un PU est nécessairement HDR et recruté sur un poste statutaire de PU, alors qu'un MCF est nécessairement docteur et éventuellement HDR).
Les chiffres de 2022 donnent 13115 enseignants du second degré (PRAG et PRCE — pour 13086 l'année d'avant) et 11029 Ater et docteurs avec charge d'enseignement (11426 l'année d'avant).
On peut donc considérer qu'il y a 1 PRAG/PRCE pour 5 EC.
En revanche, en Lettres, la même année indique 4262 PU et 10430 MCF, soit 14692 EC, contre 6928 PRAG/PRCE : soit un pour deux environ… Des écarts analogues entre les recrutements des PU/MCF se retrouvent en Droit, Sciences et Santé — mais les proportions EC/PRAG varient. (N.B. le total des personnels enseignants, tout compris, est de 91705 dont 55369 : soit un rapport de ~1,6).
Dans tout corps de métier, il y a certes des incapables : c'est le cas chez les plombiers, chez les chirurgiens, chez les banquiers, chez les conducteurs de train — et chez les profs. Donc, il y a aussi des incapables chez les enseignants du primaire et chez les enseignants du secondaires, ainsi que chez les enseignants du supérieur, donc chez les PRAG, les PRCE, les PU et les MCF. Et dans ces deux derniers cas, cela vaut aussi bien pour la partie enseignement que pour la partie recherche. Autrement dit, oui, cela peut arriver : mais on ne devrait jamais signaler l'existence d'EC déficients sans rappeler celle des PRAG/PRCE déficients et le procédé mettant en vis-à-vis l'existence d'EC déficients et l'existence de PRAG/PRCE présentés comme exploités devrait laisser sceptique.
D'autant qu'il n'existe pas, de statistiques accessibles qui permettraient de connaître avec précision le taux d'incapables dans chaque corps — peut-être parce que l'on aurait bien du mal à établir des critères fiables pour déterminer ce qu'est être un incpable. Un MCF ou un PU qui publierait un livre tous les deux ans et en moyenne un article par mois est-il nécessairement un bon chercheur ? Un MCF ou un PU qui publierait en moyenne un livre tous les 4 ans et 2 articles par ans ? Un MCF ou un PU qui n'a publié en 10 ans que 3 articles et un court livre — mais qui sont devenus des références incontournables dans leur discipline ? etc… Il en va de même, du point de vue des enseignements, pour les PRAG, les PRCE, etc.
Les “estimations” en la matière sont, le plus souvent, faites au doigt mouillé en généralisant à partir des cas que l'on a observés (induction fausse) — à moins bien entendu que l'on ne fasse qu'évoquer l'existence de cas, sans dire combien il y en a. Mais le problème est alors de savoir à quelle fin on emploie ces cas, pour montrer quoi. Et il en va de même du fait d'évoquer des EC qui refuseraient telle ou telle tâche tout en ne produisant rien côté recherche. L'argument relève d'une rhétorique fausse : si la critique portait sur les enseignants du primaire ou de collège ou de Lycée, et prenait une forme analogue (il y en a qui sont “tout le temps absents”, donc…; certains ne préparent jamais leurs cours, donc…; et ainsi de suite), je gage que cela en scandaliserait beaucoup sur ce forum.
En revanche, il semble bien que là où doivent coexister plusieurs corps, avec chacun leurs spécificités, donc leurs fonctions et les difficultés qu'ils rencontrent, on peut observer des formes de concurrence qui engendrent des passions parfois problématiques : émulation, au mieux, rivalités, dépits, etc. plus souvent… C'est probablement d'autant plus le cas que la pression exercée sur le milieu de travail — manque de moyens, de crédits, de postes, etc. — est plus grande. Des EC refusent des “responsabilités administratives” : pour ma part, je les comprends, jusqu'à un certain point (=il n'est pas légitime de s'y soustraire en les refilant aux “autres”) seulement, mais je les comprends. Honnêtement, on est tout de même un certain nombre et un nombre élevé à estimer qu'on n'a pas été recruté pour devenir des administratifs. De même que je comprends les plaintes tout à fait légitimes des PRAG/PRCE qui écopent de tâches supplémentaires sans pouvoir demander ni obtenir les primes afférentes (puisqu'elles sont statutaires), ce qui est tout à fait inéquitable. J'observe cependant que tant que, d'un corps à l'autre, des querelles s'entretiendront, le MESRI n'aura guère de peine à enterrer par avance toute réforme favorable à l'enseignement supérieur en général.
Les chiffres de 2022 donnent 13115 enseignants du second degré (PRAG et PRCE — pour 13086 l'année d'avant) et 11029 Ater et docteurs avec charge d'enseignement (11426 l'année d'avant).
On peut donc considérer qu'il y a 1 PRAG/PRCE pour 5 EC.
En revanche, en Lettres, la même année indique 4262 PU et 10430 MCF, soit 14692 EC, contre 6928 PRAG/PRCE : soit un pour deux environ… Des écarts analogues entre les recrutements des PU/MCF se retrouvent en Droit, Sciences et Santé — mais les proportions EC/PRAG varient. (N.B. le total des personnels enseignants, tout compris, est de 91705 dont 55369 : soit un rapport de ~1,6).
Dans tout corps de métier, il y a certes des incapables : c'est le cas chez les plombiers, chez les chirurgiens, chez les banquiers, chez les conducteurs de train — et chez les profs. Donc, il y a aussi des incapables chez les enseignants du primaire et chez les enseignants du secondaires, ainsi que chez les enseignants du supérieur, donc chez les PRAG, les PRCE, les PU et les MCF. Et dans ces deux derniers cas, cela vaut aussi bien pour la partie enseignement que pour la partie recherche. Autrement dit, oui, cela peut arriver : mais on ne devrait jamais signaler l'existence d'EC déficients sans rappeler celle des PRAG/PRCE déficients et le procédé mettant en vis-à-vis l'existence d'EC déficients et l'existence de PRAG/PRCE présentés comme exploités devrait laisser sceptique.
D'autant qu'il n'existe pas, de statistiques accessibles qui permettraient de connaître avec précision le taux d'incapables dans chaque corps — peut-être parce que l'on aurait bien du mal à établir des critères fiables pour déterminer ce qu'est être un incpable. Un MCF ou un PU qui publierait un livre tous les deux ans et en moyenne un article par mois est-il nécessairement un bon chercheur ? Un MCF ou un PU qui publierait en moyenne un livre tous les 4 ans et 2 articles par ans ? Un MCF ou un PU qui n'a publié en 10 ans que 3 articles et un court livre — mais qui sont devenus des références incontournables dans leur discipline ? etc… Il en va de même, du point de vue des enseignements, pour les PRAG, les PRCE, etc.
Les “estimations” en la matière sont, le plus souvent, faites au doigt mouillé en généralisant à partir des cas que l'on a observés (induction fausse) — à moins bien entendu que l'on ne fasse qu'évoquer l'existence de cas, sans dire combien il y en a. Mais le problème est alors de savoir à quelle fin on emploie ces cas, pour montrer quoi. Et il en va de même du fait d'évoquer des EC qui refuseraient telle ou telle tâche tout en ne produisant rien côté recherche. L'argument relève d'une rhétorique fausse : si la critique portait sur les enseignants du primaire ou de collège ou de Lycée, et prenait une forme analogue (il y en a qui sont “tout le temps absents”, donc…; certains ne préparent jamais leurs cours, donc…; et ainsi de suite), je gage que cela en scandaliserait beaucoup sur ce forum.
En revanche, il semble bien que là où doivent coexister plusieurs corps, avec chacun leurs spécificités, donc leurs fonctions et les difficultés qu'ils rencontrent, on peut observer des formes de concurrence qui engendrent des passions parfois problématiques : émulation, au mieux, rivalités, dépits, etc. plus souvent… C'est probablement d'autant plus le cas que la pression exercée sur le milieu de travail — manque de moyens, de crédits, de postes, etc. — est plus grande. Des EC refusent des “responsabilités administratives” : pour ma part, je les comprends, jusqu'à un certain point (=il n'est pas légitime de s'y soustraire en les refilant aux “autres”) seulement, mais je les comprends. Honnêtement, on est tout de même un certain nombre et un nombre élevé à estimer qu'on n'a pas été recruté pour devenir des administratifs. De même que je comprends les plaintes tout à fait légitimes des PRAG/PRCE qui écopent de tâches supplémentaires sans pouvoir demander ni obtenir les primes afférentes (puisqu'elles sont statutaires), ce qui est tout à fait inéquitable. J'observe cependant que tant que, d'un corps à l'autre, des querelles s'entretiendront, le MESRI n'aura guère de peine à enterrer par avance toute réforme favorable à l'enseignement supérieur en général.
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