- CeladonDemi-dieu
"Un garçon sur trois ne maîtrise pas la lecture en 6e. En cause, une pédagogie qui ne tient pas compte des difficultés propres au sexe dit "fort". Interview de Jean-Louis Auduc.
Jean-Louis Auduc a fait partie de la mission laïcité du Haut Comité à l'intégration, opportunément dissous par Jean-Marc Ayrault pour ouvrir la voie à... Eh bien justement, on ne sait pas trop à quoi, ou on ne le sait que trop. Historien de formation, universitaire, Jean-Louis Auduc s'intéresse depuis toujours, dans le débat-serpent de mer sur l'égalité des sexes à l'école, à la laïcité (ici même il y a quelques mois) et au sort fait aux garçons, laissés pour compte de l'Éducation, comme en témoigne le dernier rapport Pisa : est-ce un hasard si presque personne n'a soulevé ce point délicat ? Il est tellement plus pratique, dans le débat actuel sur le(s) genre(s), de penser que le genre autrefois dominant l'est encore ? Il a bien voulu répondre sur ce sujet à quelques questions naïves. Qu'il en soit ici remercié.
La suite ici :
http://www.lepoint.fr/invites-du-point/jean-paul-brighelli/brighelli-genre-a-l-ecole-les-garcons-sont-en-peril-11-02-2014-1790572_1886.php
- ArediusNiveau 9
Ah qu'il était doux le temps de la grammaire et des sciences naturelles !
http://lefenetrou.blogspot.fr/2014/02/concert-orgues-chorale-nantes-23.html
http://lefenetrou.blogspot.fr/2014/02/le-coquillage-partouzeur-qui-nous-vient.html
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"Homo sum et nihil humani a me alienum puto" (Terence)
"Quis custodiet ipsos custodes? " (Juvenal)
- ArediusNiveau 9
Blague à part. Bonne question il me semble.
Je vais à la médiathèque presque tous les jours, une balade hygiénique à vélo. Et je constate que je ne vois guère de garçons emprunter des livres, à part des BD.
Je vais à la médiathèque presque tous les jours, une balade hygiénique à vélo. Et je constate que je ne vois guère de garçons emprunter des livres, à part des BD.
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- abricotedapiExpert spécialisé
Et ?Aredius a écrit:Je vais à la médiathèque presque tous les jours, une balade hygiénique à vélo. Et je constate que je ne vois guère de garçons emprunter des livres, à part des BD.
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- Spoiler:
- 2024-2025 : en poste fixe !!
2023-2024 (TZR) AFA : 2 classes de 6e (PP 6e)
2022-2023 (TZR) AFA : 1 classe de 5e, 2 classes de 4e, 1 classe de 3e (PP 5e)
2021-2022 (TZR) 2 remplacements : 2 classes de 5e, 1 classe de 6e / 3 classes de 6e
2020-2021 (TZR) AFA 2 collèges dont le RAD : 2 classes de 5e, 1 classe de 4e (PP 5e) + 1 classe de 6e
2019-2020 (TZR) AFA RAD : 2 classes de 6e, 2 classes de 5e (PP 6e)
2018-2019 (TZR) AFA : 4 classes de 6e
2014-2018 : quatre ans en poste fixe (8 classes de 6e, 4 classes de 4e, 3 classes de 5e, 2 classes de 3e et 4 x PP 6e)
2013-2014 (stagiaire) : 2 classes de 5e, 1 classe de 6e
- Ali DevineNiveau 8
Je me permets de signaler, avec la modestie requise face à maître Brighelli de Winter, que j'ai moi aussi publié la semaine dernière un billet sur les questions de genre à l'école vues sous ce même angle : 82 % de femmes dans l'enseignement primaire, une féminisation qui se poursuit au même rythme que la paupérisation du métier, des garçons surreprésentés dans toutes les statistiques de l'échec scolaire (23 % par exemple ont des difficultés en lecture à l'entrée en sixième, contre 15 % des filles), et par dessus le marché une culpabilisation latente sur le thème "C'est de la faute de vos semblables si la société est injuste". Pour les curieux, c'est là : Eléments pour un XYZ de l'égalité.
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- User21714Expert spécialisé
Manifestement, c'est à la mode de faire des comparaisons entre garçons et filles...
Un coup les résultats scolaires, un autre la lutte contre (ou pour) les stéréotypes...
Certains s'ennuient ferme, et devraient se trouver des loisirs.
Une petite sortie à vélo, peut-être, pour se sentir exister vraiment...
Un coup les résultats scolaires, un autre la lutte contre (ou pour) les stéréotypes...
Certains s'ennuient ferme, et devraient se trouver des loisirs.
Une petite sortie à vélo, peut-être, pour se sentir exister vraiment...
- retraitéeDoyen
Je suis moi aussi favorable à la parité dans l'EN !
Familles monoparentales , enseignement, médecine, justice etc sont de plus en plus féminisés, et voici les garçons en manque d'identification, qui choisissent comme modèles les chefs de bandes, les chanteurs à la mode, les sportifs, et rejettent l'école et le savoir.
On insiste sur la sous représentation des femmes dans les instances dirigeantes, mais je suis prête à parier que cela ne va pas durer, et que d'ici une ou deux décennies, elles seront majoritaires.
Que faire ? Commencer par mieux payer, c'est sûr. Ensuite, je ne sais pas. ce qui est sûr, c'est que j'ai eu autant, si ce n'est plus, de profs et instituteurs hommes que de profs femmes. Quand j'ai quitté l'EN, c'était très largement l'inverse.
Familles monoparentales , enseignement, médecine, justice etc sont de plus en plus féminisés, et voici les garçons en manque d'identification, qui choisissent comme modèles les chefs de bandes, les chanteurs à la mode, les sportifs, et rejettent l'école et le savoir.
On insiste sur la sous représentation des femmes dans les instances dirigeantes, mais je suis prête à parier que cela ne va pas durer, et que d'ici une ou deux décennies, elles seront majoritaires.
Que faire ? Commencer par mieux payer, c'est sûr. Ensuite, je ne sais pas. ce qui est sûr, c'est que j'ai eu autant, si ce n'est plus, de profs et instituteurs hommes que de profs femmes. Quand j'ai quitté l'EN, c'était très largement l'inverse.
- retraitéeDoyen
républicain a écrit:Manifestement, c'est à la mode de faire des comparaisons entre garçons et filles...
Un coup les résultats scolaires, un autre la lutte contre (ou pour) les stéréotypes...
Certains s'ennuient ferme, et devraient se trouver des loisirs.
Une petite sortie à vélo, peut-être, pour se sentir exister vraiment...
En l'occurence, je ne trouve pas cela sans intérêt quand il est question de l'échec scolaire.
- V.MarchaisEmpereur
En même temps, c'est pas nouveau, tout ça. Bourdieu expliquait déjà que les filles, davantage élevées dans la docilité, étaient mieux préparées au travail scolaire. Cela ne peut que s'accentuer dans une école qui banalise la violence et se montre de moins en moins exigeante.
- User21714Expert spécialisé
V.Marchais a écrit:En même temps, c'est pas nouveau, tout ça. Bourdieu expliquait déjà que les filles, davantage élevées dans la docilité, étaient mieux préparées au travail scolaire. Cela ne peut que s'accentuer dans une école qui banalise la violence et se montre de moins en moins exigeante.
Voilà...
- ArediusNiveau 9
"Et ?"
Je ne faisais qu'un constat. Mais rien ne vaut les statistiques.
Je note aussi que les hommes en général empruntent des BD, DVD. Les femmes je ne les vois jamais emprunter de BD. Elles partent avec des livres. Normal ! elles ont plein de temps de libre !
Je ne faisais qu'un constat. Mais rien ne vaut les statistiques.
Je note aussi que les hommes en général empruntent des BD, DVD. Les femmes je ne les vois jamais emprunter de BD. Elles partent avec des livres. Normal ! elles ont plein de temps de libre !
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- abricotedapiExpert spécialisé
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2021-2022 (TZR) 2 remplacements : 2 classes de 5e, 1 classe de 6e / 3 classes de 6e
2020-2021 (TZR) AFA 2 collèges dont le RAD : 2 classes de 5e, 1 classe de 4e (PP 5e) + 1 classe de 6e
2019-2020 (TZR) AFA RAD : 2 classes de 6e, 2 classes de 5e (PP 6e)
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- florestanGrand sage
Les filles sont plus élevées dans la docilité et la soumission. Elle sont plus calmes, se battent moins écrivent mieux, leurs cahiers sont mieux tenus mais il me semble que au niveau lycée l'équilibre est déjà rétabli en ce qui concerne les performances scolaires. J'ai chaque année des S option anglais ou allemand européen et bon entre garçons et filles je ne vois pas vraiment de différence en terme de résultats.
- egometDoyen
Ce n'est pas absolument certain, en tout cas, pas dans tous les domaines. Il se peut qu'il reste un écart statistique dû tout simplement aux aspirations différentes des hommes et des femmes. Vraisemblablement, il y aura des métiers très féminisés jusqu'au sommet et d'autres qui resteront masculins jusqu'au sommet.retraitée a écrit:Je suis moi aussi favorable à la parité dans l'EN !
Familles monoparentales , enseignement, médecine, justice etc sont de plus en plus féminisés, et voici les garçons en manque d'identification, qui choisissent comme modèles les chefs de bandes, les chanteurs à la mode, les sportifs, et rejettent l'école et le savoir.
On insiste sur la sous représentation des femmes dans les instances dirigeantes, mais je suis prête à parier que cela ne va pas durer, et que d'ici une ou deux décennies, elles seront majoritaires.
En tout cas, il n'existe plus aucune loi qui fasse obstacle. Et la mode politique et journalistique étant ce qu'elle est, il ne reste plus d'obstacles sociaux majeurs. Il suffit d'attendre que les hommes au pouvoir prennent leur retraite.
La politique des quotas est une monstruosité. Elle est inutile; compte tenu de la tendance actuelle, elle ne servirait qu'à accélérer le mouvement de quelques années. Elle crée des effets de bord, notamment en instillant le doute sur la compétence des femmes choisies pour diriger.
Et si on fait un petit peu attention à ce qui nous a été proposé ces derniers temps, on constate une bien curieuse conception de la parité. 25% de femmes minimum dans les instances dirigeantes des associations sportives ayant moins de 25% de licenciées; 40% pour les autres, en attendant de monter à 50%, ça veut dire tout simplement que, dans l'esprit de Belkacem, les femmes doivent être sur-représentées. Hommes et femmes sont égaux, mais il y en a qui sont plus égales que d'autres.
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Primum non nocere.
Ubi bene, ibi patria.
Mes livres, mes poèmes, réflexions pédagogiques: http://egomet.sanqualis.com/
- egometDoyen
A part ça, c'est aussi le thème de Fight Club: "la première génération élevée sans couilles".
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- User21714Expert spécialisé
retraitée a écrit:républicain a écrit:Manifestement, c'est à la mode de faire des comparaisons entre garçons et filles...
Un coup les résultats scolaires, un autre la lutte contre (ou pour) les stéréotypes...
Certains s'ennuient ferme, et devraient se trouver des loisirs.
Une petite sortie à vélo, peut-être, pour se sentir exister vraiment...
En l'occurence, je ne trouve pas cela sans intérêt quand il est question de l'échec scolaire.
Ce qui me gêne, dans cette période, c'est la systématisation de la mise en avant des différences:
couples homos / hétéros, Français "de souche" / "pas de souche" (ou "moins de souche"...), parents "naturels" / parents adoptifs, garçons / filles, jeunes qui souffrent au travail / anciens qui jouissent de leur retraite, salariés du privé / salariés du public...
Tout me semble fait pour nous dresser les uns contre les autres, même lorsqu'il est affirmé, la main sur le coeur, que c'est uniquement pour gommer les différences et améliorer la situation des plus désavantagés par rapport aux autres.
On crée ainsi une insatisfaction permanente qui, à mon avis, accentue encore le mal-être de nos concitoyens.
Mieux vaudrait, me semble-t-il, mettre plutôt l'accent sur les valeurs républicaines qui nous rassemblent.
L'école devrait en être le vecteur principal, c'est ce que tentent de faire nombre d'enseignants, malheureusement de plus en plus souvent confrontés à toutes les demandes institutionnelles soumises à toutes les statistiques que l'on peut développer grâce à l'informatique...
C'était ce que je voulais exprimer avec l'idée de laisser les stats pour prendre un bon bol d'air.
- CincinnataHabitué du forum
Peut-être que le problème vient de l'éducation des parents, pas de l'école, puisque beaucoup de garçons sont tout à fait capables d'être sérieux, concentrés etc.
C'est peut-être la manière dont on élève les garçons (ou dont on ne les élève pas d'ailleurs) qu'il faudrait revoir... Dans les fratries difficiles les garçons ont souvent plus de "liberté", du moins sont-ils moins surveillés, et donc ont moins l'habitude d'avoir un cadre.
C'est peut-être la manière dont on élève les garçons (ou dont on ne les élève pas d'ailleurs) qu'il faudrait revoir... Dans les fratries difficiles les garçons ont souvent plus de "liberté", du moins sont-ils moins surveillés, et donc ont moins l'habitude d'avoir un cadre.
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" Je ne promettrai donc pas le plaisir, mais je donnerai comme fin la difficulté vaincue." Alain
" Ce n'est pas le mur que je trouerai avec mon front, si, réellement, je n'ai pas assez de force pour le trouer, mais le seul fait qu'il soit un mur de pierre et que je sois trop faible n'est pas une raison pour que je me soumette !" Les Carnets du sous-sol, Dostoïevski
Ceux qui pensent que c'est impossible sont priés de ne pas déranger ceux qui essaient.
- egometDoyen
républicain a écrit:retraitée a écrit:républicain a écrit:Manifestement, c'est à la mode de faire des comparaisons entre garçons et filles...
Un coup les résultats scolaires, un autre la lutte contre (ou pour) les stéréotypes...
Certains s'ennuient ferme, et devraient se trouver des loisirs.
Une petite sortie à vélo, peut-être, pour se sentir exister vraiment...
En l'occurence, je ne trouve pas cela sans intérêt quand il est question de l'échec scolaire.
Ce qui me gêne, dans cette période, c'est la systématisation de la mise en avant des différences:
couples homos / hétéros, Français "de souche" / "pas de souche" (ou "moins de souche"...), parents "naturels" / parents adoptifs, garçons / filles, jeunes qui souffrent au travail / anciens qui jouissent de leur retraite, salariés du privé / salariés du public...
Tout me semble fait pour nous dresser les uns contre les autres, même lorsqu'il est affirmé, la main sur le coeur, que c'est uniquement pour gommer les différences et améliorer la situation des plus désavantagés par rapport aux autres.
On crée ainsi une insatisfaction permanente qui, à mon avis, accentue encore le mal-être de nos concitoyens.
Mieux vaudrait, me semble-t-il, mettre plutôt l'accent sur les valeurs républicaines qui nous rassemblent.
L'école devrait en être le vecteur principal, c'est ce que tentent de faire nombre d'enseignants, malheureusement de plus en plus souvent confrontés à toutes les demandes institutionnelles soumises à toutes les statistiques que l'on peut développer grâce à l'informatique...
C'était ce que je voulais exprimer avec l'idée de laisser les stats pour prendre un bon bol d'air.
En effet, il vaudrait mieux laisser tomber les stats et se concentrer sur le droit. Il est vain de chercher à corriger les inégalités de la nature, car nous ne maîtrisons pas tous les paramètres. Les inégalités de richesse par exemple peuvent correspondre à des choix différents, ou à la répartition des talents. Elles peuvent être les traces, en voie de disparition, d'injustices anciennes. Tout ce que nous risquons en essayant de corriger de force ces inégalités, c'est de créer de nouvelles distorsions, qu'il faudra corriger à leur tour.
Le problème, c'est que les revendications des uns entraînent logiquement les revendications des autres. Sans les excès du féminisme de combat, nous n'aurions pas besoin de nous pencher sur le cas des garçons.
D'un point de vue intellectuel, il est intéressant de faire ces distinctions, les distinctions permettent de penser, mais il faut être très prudent quand on veut en tirer des conclusions politiques.
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- egometDoyen
Cincinnata a écrit:Peut-être que le problème vient de l'éducation des parents, pas de l'école, puisque beaucoup de garçons sont tout à fait capables d'être sérieux, concentrés etc.
C'est peut-être la manière dont on élève les garçons (ou dont on ne les élève pas d'ailleurs) qu'il faudrait revoir... Dans les fratries difficiles les garçons ont souvent plus de "liberté", du moins sont-ils moins surveillés, et donc ont moins l'habitude d'avoir un cadre.
Peut-être que ça vient des deux.
La famille a beaucoup changé: travail de la mère, familles monoparentales (matricentrées en fait), familles recomposées, dilution de la responsabilité parentale, chômage etc.
Mais l'école aussi a beaucoup changé: féminisation du métier, baisse de l'autorité accordée aux enseignants par l'institution, méthodes pédagogiques inadaptées, égalitarisme mal placé etc.
On ne me fera pas croire que l'école est impuissante face aux évolutions de la société. Elle est un des éléments majeurs de ces évolutions. Pas le seul, mais vu le temps passé en classe par les enfants, on ne peut pas l'exonérer de sa responsabilité.
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- User19866Expert
L'attitude des enseignants vis-à-vis des filles et des garçons contribue largement à cette socialisation différente que pointait du doigt V. Marchais. Voir les nombreux travaux de sociologie à ce sujet.
- JPhMMDemi-dieu
Instaurons une obligation de parité aux concours.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- liliepingouinÉrudit
Ras-le-bol qu'on accuse les femmes de tous les maux. Si les garçons décrochent, c'est qu'il y a trop de femmes autour d'eux et que les pauvres petits ne peuvent pas trouver de modèle référent. Ya qu'à renvoyer les femmes à leurs casseroles et à l'éducation de leurs enfants, et ça ira beaucoup mieux.
Bon, trêve de caricature et de mauvaise humeur, l'argument me semble extrêmement limité, parce que l'identification ne se fait pas forcément par sexe: les filles, me semble-t-il, s'identifient sans problème à des modèles masculins, donc je ne vois pas du tout pourquoi les garçons ne pourraient pas s'identifier à des modèles féminins! Ah, si, en fait, je vois très bien, parce que les modèles féminins ne sont pas valorisés et surtout surtout surtout parce qu'un garçon ne doit pas être "efféminé", parce qu'un garçon doit se construire contre les valeurs féminines, doit affirmer sa différence; un homme, on ne sait pas très bien ce que c'est, sinon que ça ne doit pas être une femme.
Délivrons les garçons de cette obsession de la virilité, combattons une bonne fois pour toutes les stéréotypes de genre, et ça ira beaucoup mieux. Et contrairement à ce qui est, me semble-t-il, affirmé dans cet article, les personnes qui travaillent autour du genre essaient justement de déconstruire cet attendu de "virilité" qui est responsable de l'échec des garçons, pour assurer leur réussite à eux aussi, et non pour favoriser les filles.
Et laissons un peu les femmes en paix: les garçons décrochent parce que l'école et la lecture, c'est pas "un truc de mec", et en plus c'est parce qu'il y a trop d'institutrices et de professeures, vilaines. Mais que je sache, personne n'interdit aux hommes de présenter et d'avoir les concours. Ah, ben si, les enfants, et les bas salaires, c'est un truc de femmes ça, un homme se doit de gagner beaucoup d'argent, et il n'est pas "prédisposé" comme les femmes dotées d'un utérus au soin, à l'attention aux autres et à l'éducation...
Encore un cliché que ceux qui travaillent sur le genre essaient de déconstruire, justement.
Pas sûre que l'école ait les cartes en main pour changer tout cela, c'est dans la société tout entière que cela se joue. Et si la société tout entière, familles, médias, école et religions ne s'y met pas, ça va être dur d'obtenir des résultats.
Bon, trêve de caricature et de mauvaise humeur, l'argument me semble extrêmement limité, parce que l'identification ne se fait pas forcément par sexe: les filles, me semble-t-il, s'identifient sans problème à des modèles masculins, donc je ne vois pas du tout pourquoi les garçons ne pourraient pas s'identifier à des modèles féminins! Ah, si, en fait, je vois très bien, parce que les modèles féminins ne sont pas valorisés et surtout surtout surtout parce qu'un garçon ne doit pas être "efféminé", parce qu'un garçon doit se construire contre les valeurs féminines, doit affirmer sa différence; un homme, on ne sait pas très bien ce que c'est, sinon que ça ne doit pas être une femme.
Délivrons les garçons de cette obsession de la virilité, combattons une bonne fois pour toutes les stéréotypes de genre, et ça ira beaucoup mieux. Et contrairement à ce qui est, me semble-t-il, affirmé dans cet article, les personnes qui travaillent autour du genre essaient justement de déconstruire cet attendu de "virilité" qui est responsable de l'échec des garçons, pour assurer leur réussite à eux aussi, et non pour favoriser les filles.
Et laissons un peu les femmes en paix: les garçons décrochent parce que l'école et la lecture, c'est pas "un truc de mec", et en plus c'est parce qu'il y a trop d'institutrices et de professeures, vilaines. Mais que je sache, personne n'interdit aux hommes de présenter et d'avoir les concours. Ah, ben si, les enfants, et les bas salaires, c'est un truc de femmes ça, un homme se doit de gagner beaucoup d'argent, et il n'est pas "prédisposé" comme les femmes dotées d'un utérus au soin, à l'attention aux autres et à l'éducation...
Encore un cliché que ceux qui travaillent sur le genre essaient de déconstruire, justement.
Pas sûre que l'école ait les cartes en main pour changer tout cela, c'est dans la société tout entière que cela se joue. Et si la société tout entière, familles, médias, école et religions ne s'y met pas, ça va être dur d'obtenir des résultats.
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Spheniscida qui se prend pour une Alcida.
"Laissons glouglouter les égouts." (J.Ferrat)
"Est-ce qu'on convainc jamais personne?" (R.Badinter)
Même si c'est un combat perdu d'avance, crier est important.
- atriumNeoprof expérimenté
egomet a écrit:A part ça, c'est aussi le thème de Fight Club: "la première génération élevée sans couilles".
The first rule of Fight Club is: You do not talk about Fight Club. The second rule of Fight Club is: You do not talk about Fight Club.
Dans le primaire, les hommes sont surreprésentés chez les directeurs, les conseillers pédagogiques, les inspecteurs mais aussi les délégués syndicaux et les TR. Je ne sais pas trop quoi en penser.
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It's okay to be a responsible member of society if only you know what you're going to be held responsible for.
John Brunner, The Jagged Orbit
- liliepingouinÉrudit
Dalathée2 a écrit:L'attitude des enseignants vis-à-vis des filles et des garçons contribue largement à cette socialisation différente que pointait du doigt V. Marchais. Voir les nombreux travaux de sociologie à ce sujet.
Il me semblait pourtant que les études faites montraient plutôt que les enseignants avaient tendance à davantage interroger les garçons, et à demander aux filles des tâches de répétition (bilan du cours, rappels, etc.) et aux garçons les tâches de recherche et de réflexion.
Mais je ne suis pas spécialiste du sujet.
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Spheniscida qui se prend pour une Alcida.
"Laissons glouglouter les égouts." (J.Ferrat)
"Est-ce qu'on convainc jamais personne?" (R.Badinter)
Même si c'est un combat perdu d'avance, crier est important.
- V.MarchaisEmpereur
En tout cas, pour la différenciation péda garçons-filles, ils peuvent toujours se brosser...
- Rue des écoles - le genre à l'école et à la mixité filles-garcons
- Pourquoi les garçons sont-ils plus punis que les filles?
- Elles sont fraiches, elles sont bonnes (euh j'ai un doute) ce sont les dernières annonces!
- Pourquoi les garçons sont-ils moins forts à l'école que les filles ?
- Brighelli : Pisa, les coupables sont rue de Grenelle
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