- May LeeNiveau 2
Bonjour,
Je souhaiterais avoir vos avis, conseils, si possible témoignages positifs et analyses sur ce qui fonctionne, concernant votre expérience de la violence au quotidien au collège/lycée. Pour ma part, la dernière fois que j'ai mis les pieds dans le second degré, c'était en tant qu'élève. Là, je voudrais passer le CAPES documentation à la prochaine session, en suivant les cours à l'ESPE Paris. Si je le décroche, je serai en stage, puis sans doute titularisée en région parisienne. Un jour, j'aurais aimé enseigner loin, loin, loin, loin, très loin de la région parisienne : à votre avis ça change quelque chose à l'ambiane générale, même si il y a des événements ponctuels graves partout ?
Comme ancienne élève d'un collège parisien classé ZEP, au début des années 2000, j'ai un paquet de souvenirs de gaz lacrymo, d'ados turbulents et bruyants, parfois intimidants, de profs qui s'égosillent. La sociabilité des collégiens où les plus populaires sont les plus cons (c'était mon ressenti de l'époque), le tout dans un bâtiment triste. Je me souviens avoir tout simplement pris l'habitude du bruit, de l'atmosphère confinée des couloirs et des classes, des bousculades pour sortir de l'établissement, des insultes, etc. Mais peut-être aussi que c'est mon souvenir d'ado, et que je ne ressentirai pas les choses de la même façon, après avoir un peu vécu.
Bizarrement il y avait une majorité d'élèves "tranquilles", "normaux", et j'essaye de me rassurer en m'accrochant à l'idée que comme documentaliste, je verrai plus d'adolescents "normaux", avec la proportion de bêtise attendue mais aussi des caractères sympathiques et du respect. Peut-être même le moyen de les intéresser à des séances, rencontres avec intervenants, livres...
Je souhaiterais avoir vos avis, conseils, si possible témoignages positifs et analyses sur ce qui fonctionne, concernant votre expérience de la violence au quotidien au collège/lycée. Pour ma part, la dernière fois que j'ai mis les pieds dans le second degré, c'était en tant qu'élève. Là, je voudrais passer le CAPES documentation à la prochaine session, en suivant les cours à l'ESPE Paris. Si je le décroche, je serai en stage, puis sans doute titularisée en région parisienne. Un jour, j'aurais aimé enseigner loin, loin, loin, loin, très loin de la région parisienne : à votre avis ça change quelque chose à l'ambiane générale, même si il y a des événements ponctuels graves partout ?
Comme ancienne élève d'un collège parisien classé ZEP, au début des années 2000, j'ai un paquet de souvenirs de gaz lacrymo, d'ados turbulents et bruyants, parfois intimidants, de profs qui s'égosillent. La sociabilité des collégiens où les plus populaires sont les plus cons (c'était mon ressenti de l'époque), le tout dans un bâtiment triste. Je me souviens avoir tout simplement pris l'habitude du bruit, de l'atmosphère confinée des couloirs et des classes, des bousculades pour sortir de l'établissement, des insultes, etc. Mais peut-être aussi que c'est mon souvenir d'ado, et que je ne ressentirai pas les choses de la même façon, après avoir un peu vécu.
Bizarrement il y avait une majorité d'élèves "tranquilles", "normaux", et j'essaye de me rassurer en m'accrochant à l'idée que comme documentaliste, je verrai plus d'adolescents "normaux", avec la proportion de bêtise attendue mais aussi des caractères sympathiques et du respect. Peut-être même le moyen de les intéresser à des séances, rencontres avec intervenants, livres...
- ElevenNeoprof expérimenté
Bonjour,
Tes appréhensions sont normales et compréhensibles.
Je ne connais pas la région parisienne, mais oui il y a des événements ponctuels et graves partout. Les élèves n'ont pas changé depuis le début des années 2000 d'après ce que tu décris. Personnellement, j'étais dans le privé et les élèves n'étaient pas des anges mais pas pires que ce que j'ai vu ou entendu en travaillant dans le public. Il y a toujours des élèves très sérieux et "scolaires", les classes sont hétérogènes. En étant professeure documentaliste tu seras tout de même confrontée à tous les"types" d'élèves. Si tu veux partir de la région parisienne, il y a toujours les mutations.
Tes appréhensions sont normales et compréhensibles.
Je ne connais pas la région parisienne, mais oui il y a des événements ponctuels et graves partout. Les élèves n'ont pas changé depuis le début des années 2000 d'après ce que tu décris. Personnellement, j'étais dans le privé et les élèves n'étaient pas des anges mais pas pires que ce que j'ai vu ou entendu en travaillant dans le public. Il y a toujours des élèves très sérieux et "scolaires", les classes sont hétérogènes. En étant professeure documentaliste tu seras tout de même confrontée à tous les"types" d'élèves. Si tu veux partir de la région parisienne, il y a toujours les mutations.
_________________
2015-2016 : Première année contractuelle : sixièmes, cinquièmes.
2016-2017 : Deuxième année contractuelle : troisièmes, quatrièmes et cinquièmes.
2017-2018 : Troisième année contractuelle : sixièmes, cinquièmes.
2018-2019 : Quatrième année contractuelle : troisièmes, quatrièmes et sixièmes.
2019-2020 : Reconversion !
- ernyaFidèle du forum
Bonjour,
Je pense qu'en tant que documentaliste, tu as quand même un plus non négligeable : tu peux exclure plus facilement des élèves perturbateurs. Et tu n'as pas la même relation avec les élèves, globalement tu verras beaucoup de mignons avides de conseils de lecture.
Après, en fonction des endroits où tu enseignes, tu seras plus ou moins confrontée à des élèves qui s'insultent, se bousculent, se comportent n'importe comment. Ca n'est pas agréable (le bruit me fatigue énormément certains jours), c'est très lassant mais je ne me suis jamais sentie en danger, pour ma part.
Ceci dit, ne diabolise pas non plus les bahuts de la région parisienne, comme partout, il y en a des très bien et sincèrement, en tant que documentaliste, tu seras vraiment utile aux gamins que je côtoie tous les jours.
Je pense qu'en tant que documentaliste, tu as quand même un plus non négligeable : tu peux exclure plus facilement des élèves perturbateurs. Et tu n'as pas la même relation avec les élèves, globalement tu verras beaucoup de mignons avides de conseils de lecture.
Après, en fonction des endroits où tu enseignes, tu seras plus ou moins confrontée à des élèves qui s'insultent, se bousculent, se comportent n'importe comment. Ca n'est pas agréable (le bruit me fatigue énormément certains jours), c'est très lassant mais je ne me suis jamais sentie en danger, pour ma part.
Ceci dit, ne diabolise pas non plus les bahuts de la région parisienne, comme partout, il y en a des très bien et sincèrement, en tant que documentaliste, tu seras vraiment utile aux gamins que je côtoie tous les jours.
- May LeeNiveau 2
Merci pour vos deux réactions rassurantes
J'aimerais vraiment bien sûr favoriser de belles rencontres pour les élèves, avec des livres et des métiers, organiser des séances sympa, faire du CDI un lieu agréable. Et j'espère trouver les ressources en moi pour me mettre sur la longueur d'ondes des élèves et comprendre leur humour et être plus amusée qu'agacée s'ils chahutent.
Je reste preneuse de témoignages si d'autres personnes ont eu à désamorcer des situations conflictuelles. En gros je me demande comment on met les élèves dans sa poche!
J'aimerais vraiment bien sûr favoriser de belles rencontres pour les élèves, avec des livres et des métiers, organiser des séances sympa, faire du CDI un lieu agréable. Et j'espère trouver les ressources en moi pour me mettre sur la longueur d'ondes des élèves et comprendre leur humour et être plus amusée qu'agacée s'ils chahutent.
Je reste preneuse de témoignages si d'autres personnes ont eu à désamorcer des situations conflictuelles. En gros je me demande comment on met les élèves dans sa poche!
- ernyaFidèle du forum
La meilleure façon de se mettre les élèves dans la poche est d'être juste et de punir quand il le faut. Il ne faut pas non plus hésiter à désamorcer toute réaction épidermique par de l'humour dès que c'est possible.
Ne t'en fais pas, le moment venu, tu trouveras par toi-même la solution adéquate !
Ne t'en fais pas, le moment venu, tu trouveras par toi-même la solution adéquate !
- ElevenNeoprof expérimenté
Il y avait justement des discussions sur la gestion de classe et un document joint, il te sera très utile !
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2016-2017 : Deuxième année contractuelle : troisièmes, quatrièmes et cinquièmes.
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