- teobaldoNiveau 2
Issu du Parisien : cliquer sur ce lien vers l'articleQuand vacances riment avec violence. Alors que les collégiens célébraient vendredi la fin des épreuves du brevet des collèges dans une ambiance bon enfant, des incidents se sont produits dans plusieurs établissements au moment de sortir des cours.
À Sartrouville, au collège Romain-Rolland, les élèves se livraient à une bataille de jets d’œuf et de farine afin de fêter le début des vacances. La situation a dégénéré lorsqu’une quinzaine d’entre eux a décidé de laisser tomber les aliments pour lancer des bouteilles de verres sur leur établissement, même s’ils n’ont causé aucun dégât.
À peu près au même moment, à Mantes-la-Ville, alors qu’ils quittaient le collège les Vaucouleurs, plusieurs professeurs ont été la cible d’une trentaine de jeunes qui ont donné des coups, dont certains à l’aide d’un extincteur, sur leurs véhicules.
- RendashBon génie
Comme d'hab, on parle des établissements pourris, mais, c'est marrant, jamais de ceux plus huppés où on a constaté le même genre de débordements.
- teobaldoNiveau 2
Justement j'aurais cru que le collège de Mantes-la-Ville était plus "huppé" que celui de Mantes-la-Jolie. De toute façon je ne vois pas de raison ni d'accuser ni d'excuser quiconque selon son origine sociale populaire ou bourgeoise présumée.Rendash a écrit:Comme d'hab, on parle des établissements pourris, mais, c'est marrant, jamais de ceux plus huppés où on a constaté le même genre de débordements.
- Thalia de GMédiateur
Topic déplacé.
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- Philomène87Grand sage
Rendash a écrit:Comme d'hab, on parle des établissements pourris, mais, c'est marrant, jamais de ceux plus huppés où on a constaté le même genre de débordements.
+1
Chez nous, c'est l'an dernier que ça a pris cette tournure, au point que la cde avait été obligée d'appeler les flics (collège bourgeois, privé catho, d'une petite ville balnéaire de Bretagne).
- AjupouetFidèle du forum
Ici aussi, dan le collège de ma gamine (tranquille) ça a été chaud.
Voici ce que les parents ont reçu :
"La direction du collège fait de son mieux, tout au long de l’année, pour garantir un climat scolaire calme et serein.
Les derniers jours de classe, en fin d’année scolaire, n’autorisent aucun débordement, aucune incivilité.
L’ordre et le respect dû à chaque membre de la communauté éducative seront exigés jusqu’à la fin.
Dans cette optique nous mettons en garde contre toute idée de prendre des libertés avec le règlement intérieur de notre établissement scolaire.
· Les éventuelles atteintes aux biens ou aux personnes feront l’objet d’un dépôt de plainte en Gendarmerie
· Les débordements d’élève en fin de scolarité dans notre collège seront signalés par écrit au futur établissement d’accueil
· Des mesures de surveillance complémentaires sont mises en place.
La tranquillité et la sécurité sont l’affaire de tous.
Merci pour votre contribution à un bon climat scolaire !
"
Fouille des sacs à l'entrée et en cours
Tout le personnel a surveillé
Plaintes déposées immédiatement
Élèves privés de bal de fin de collège
Lycées prévenus.
Total, ça aurait pu dégénérer beaucoup plus.
Voici ce que les parents ont reçu :
"La direction du collège fait de son mieux, tout au long de l’année, pour garantir un climat scolaire calme et serein.
Les derniers jours de classe, en fin d’année scolaire, n’autorisent aucun débordement, aucune incivilité.
L’ordre et le respect dû à chaque membre de la communauté éducative seront exigés jusqu’à la fin.
Dans cette optique nous mettons en garde contre toute idée de prendre des libertés avec le règlement intérieur de notre établissement scolaire.
· Les éventuelles atteintes aux biens ou aux personnes feront l’objet d’un dépôt de plainte en Gendarmerie
· Les débordements d’élève en fin de scolarité dans notre collège seront signalés par écrit au futur établissement d’accueil
· Des mesures de surveillance complémentaires sont mises en place.
La tranquillité et la sécurité sont l’affaire de tous.
Merci pour votre contribution à un bon climat scolaire !
"
Fouille des sacs à l'entrée et en cours
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Plaintes déposées immédiatement
Élèves privés de bal de fin de collège
Lycées prévenus.
Total, ça aurait pu dégénérer beaucoup plus.
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Enfants, adolescents, adultes : il n'est jamais trop tard pour restaurer son geste d'écriture.
www.sos-ecriture.com - Facebook
- RendashBon génie
teobaldo a écrit:Justement j'aurais cru que le collège de Mantes-la-Ville était plus "huppé" que celui de Mantes-la-Jolie. De toute façon je ne vois pas de raison ni d'accuser ni d'excuser quiconque selon son origine sociale populaire ou bourgeoise présumée.Rendash a écrit:Comme d'hab, on parle des établissements pourris, mais, c'est marrant, jamais de ceux plus huppés où on a constaté le même genre de débordements.
Oui, mais quand ce genre de choses est relaté dans les media et/ou relayé ici, on reste dans les zones pudiquement baptisées "sensibles". Jamais on ne parle des zones huppées (sans guillemets, pour le coup, parce qu'entre Lyon VIe et Mantes-la-Ville, il y a quelque écart de classe sociale) dans lesquelles ils se passe exactement la même chose, si on en croit les témoignages d'aucuns collègues qui y bossent ou y ont leurs mômes. On est évidemment d'accord, où que ce soit ces choses sont inexcusables et méritent sanction ; le problème est, précisément, que lorsqu'elles sont relayées et sévèrement traitées ici, elles sont tues et cachées sous le tapis là.
- roxanneOracle
Comme quoi, il y a encore des endroits où on peut faire appliquer la loi. Question de volonté.Ajupouet a écrit:Ici aussi, dan le collège de ma gamine (tranquille) ça a été chaud.
Voici ce que les parents ont reçu :
"La direction du collège fait de son mieux, tout au long de l’année, pour garantir un climat scolaire calme et serein.
Les derniers jours de classe, en fin d’année scolaire, n’autorisent aucun débordement, aucune incivilité.
L’ordre et le respect dû à chaque membre de la communauté éducative seront exigés jusqu’à la fin.
Dans cette optique nous mettons en garde contre toute idée de prendre des libertés avec le règlement intérieur de notre établissement scolaire.
· Les éventuelles atteintes aux biens ou aux personnes feront l’objet d’un dépôt de plainte en Gendarmerie
· Les débordements d’élève en fin de scolarité dans notre collège seront signalés par écrit au futur établissement d’accueil
· Des mesures de surveillance complémentaires sont mises en place.
La tranquillité et la sécurité sont l’affaire de tous.
Merci pour votre contribution à un bon climat scolaire !
"
Fouille des sacs à l'entrée et en cours
Tout le personnel a surveillé
Plaintes déposées immédiatement
Élèves privés de bal de fin de collège
Lycées prévenus.
Total, ça aurait pu dégénérer beaucoup plus.
Je ne vois d'ailleurs pas en quoi une bataille d'œufs et de farine est "bon enfant".
- ZagaraGuide spirituel
Il y a quand même des différences d'intensité selon les espaces. Je ne crois pas qu'on trouve des attaques au cocktail molotov (c'était dans le Val d'Oise) ou des tabassages à coup d'extincteur (ici), dans toutes les régions de France. Surtout, dans ces cas-là, on voit souvent des chiffres de l'ordre de la vingtaine ou la trentaine de personnes parfois extérieures à l'établissement. Cela n'a rien à voir avec des "incivilités", ou même des violences, internes à l'établissement.
Les zones laissées en total abandon depuis les émeutes de 2005 ont continué de macérer et produisent un climat social général plus dégradé qu'ailleurs. Les collèges, parce qu'ils sont des lieux de rassemblement, avec en prime des personnels représentant l'Etat plus faciles à violenter que des flics, deviennent des points chauds. Les voir devenir depuis 2 ans des cibles privilégiées pour des bandes de 30 "jeunes" n'est pas très étonnant ; c'est à mettre en parallèle avec les 30 types qui ont brûlé des policiers dans leur voiture, ou les bandes qui caillassent les pompiers et utilisent des mortiers artisanaux. Ce n'est pas une problématique scolaire, mais plutôt un environnement qui prend pour cible, entre autres, les personnels scolaires.
Il y a des dimensions différentes entre ces zones et les autres zones, où la violence ne prend pas le même sens et n'a pas la même intensité, même si elle existe partout sous diverses formes.
Les zones laissées en total abandon depuis les émeutes de 2005 ont continué de macérer et produisent un climat social général plus dégradé qu'ailleurs. Les collèges, parce qu'ils sont des lieux de rassemblement, avec en prime des personnels représentant l'Etat plus faciles à violenter que des flics, deviennent des points chauds. Les voir devenir depuis 2 ans des cibles privilégiées pour des bandes de 30 "jeunes" n'est pas très étonnant ; c'est à mettre en parallèle avec les 30 types qui ont brûlé des policiers dans leur voiture, ou les bandes qui caillassent les pompiers et utilisent des mortiers artisanaux. Ce n'est pas une problématique scolaire, mais plutôt un environnement qui prend pour cible, entre autres, les personnels scolaires.
Il y a des dimensions différentes entre ces zones et les autres zones, où la violence ne prend pas le même sens et n'a pas la même intensité, même si elle existe partout sous diverses formes.
- archebocEsprit éclairé
Zagara a écrit:Il y a quand même des différences d'intensité selon les espaces. Je ne crois pas qu'on trouve des attaques au cocktail molotov (c'était dans le Val d'Oise) ou des tabassages à coup d'extincteur (ici), dans toutes les régions de France. Surtout, dans ces cas-là, on voit souvent des chiffres de l'ordre de la vingtaine ou la trentaine de personnes parfois extérieures à l'établissement. Cela n'a rien à voir avec des "incivilités", ou même des violences, internes à l'établissement.
Les zones laissées en total abandon depuis les émeutes de 2005 ont continué de macérer et produisent un climat social général plus dégradé qu'ailleurs. Les collèges, parce qu'ils sont des lieux de rassemblement, avec en prime des personnels représentant l'Etat plus faciles à violenter que des flics, deviennent des points chauds. Les voir devenir depuis 2 ans des cibles privilégiées pour des bandes de 30 "jeunes" n'est pas très étonnant ; c'est à mettre en parallèle avec les 30 types qui ont brûlé des policiers dans leur voiture, ou les bandes qui caillassent les pompiers et utilisent des mortiers artisanaux. Ce n'est pas une problématique scolaire, mais plutôt un environnement qui prend pour cible, entre autres, les personnels scolaires.
Il y a des dimensions différentes entre ces zones et les autres zones, où la violence ne prend pas le même sens et n'a pas la même intensité, même si elle existe partout sous diverses formes.
Globalement d'accord avec Zagara, sauf le passage mis en gras, qui laisserait penser que l'Etat s'est désengagé depuis 2005. C'est faux, évidemment. Lorsque l'Etat se désengagera vraiment, on verra sans difficulté la différence.
http://www.ville.gouv.fr/?un-budget-2017-en-augmentation-de
http://www.lagazettedescommunes.com/489850/orientations-de-la-politique-de-la-ville-en-2017/
http://www.lagazettedescommunes.com/463305/un-budget-en-hausse-pour-le-ministere-de-la-ville/
http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2015/02/05/politique-de-la-ville-quarante-ans-d-echecs_4569855_4355770.html
Pour rappel, un collège médian à 500 élèves, c'est un budget d'un million et demi d'euro. A ce tarif, on ne peut pas dire que les zones populaires sont des zones abandonnées. On ne compte évidemment pas les coûts cachés, par exemple ceux des services vitaux -eaux, électricité- qui sont réquisitionnés par le préfet et la prise en charge mutualisée sur les usagers solvables.
- Dame JouanneÉrudit
Qu'elle n'est pas la même intensité, oui, mais pas le même sens ? Quand on voit que la fin d'année rime de plus en plus avec défouloir et débordements en tous genres et pas seulement dans les établissements dits "à problème", on peut quand même y voir des points communs : le sentiment d'impunité, le manque de respect vis-à-vis des institutions, des professeurs, de la chose publique en général.Zagara a écrit:Il y a quand même des différences d'intensité selon les espaces. Je ne crois pas qu'on trouve des attaques au cocktail molotov (c'était dans le Val d'Oise) ou des tabassages à coup d'extincteur (ici), dans toutes les régions de France. Surtout, dans ces cas-là, on voit souvent des chiffres de l'ordre de la vingtaine ou la trentaine de personnes parfois extérieures à l'établissement. Cela n'a rien à voir avec des "incivilités", ou même des violences, internes à l'établissement.
Les zones laissées en total abandon depuis les émeutes de 2005 ont continué de macérer et produisent un climat social général plus dégradé qu'ailleurs. Les collèges, parce qu'ils sont des lieux de rassemblement, avec en prime des personnels représentant l'Etat plus faciles à violenter que des flics, deviennent des points chauds. Les voir devenir depuis 2 ans des cibles privilégiées pour des bandes de 30 "jeunes" n'est pas très étonnant ; c'est à mettre en parallèle avec les 30 types qui ont brûlé des policiers dans leur voiture, ou les bandes qui caillassent les pompiers et utilisent des mortiers artisanaux. Ce n'est pas une problématique scolaire, mais plutôt un environnement qui prend pour cible, entre autres, les personnels scolaires.
Il y a des dimensions différentes entre ces zones et les autres zones, où la violence ne prend pas le même sens et n'a pas la même intensité, même si elle existe partout sous diverses formes.
Cela rejoint pour moi ces faits divers où des gamins mettent le feu à l'école. Cela ne se passe pas qu'en banlieue pourrie, loin de là.
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