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- User5899Demi-dieu
Oh, mais j'ai parfaitement compris. Je ne combats d'ailleurs rien du tout, et certainement pas des moulins à vent. Je dénie seulement à quiconque le droit de changer une étiquette pour son plaisir et selon sa lubie et je me contente de l'ignorer. Ici, je donne des arguments puisqu'il en a été demandé. En classe, je fais ce que tout prof fait : je dis ce que j'ai appris et que je veux réentendre.Celeborn a écrit:Cripure a écrit:Ah oui, celui-ci ?Celeborn a écrit:
Le Bled parle désormais de déterminants possessifs (Bled 6e/5e 2009).
ce n'est pas moi qui ai évoqué le Bled comme argument d'autorité dans la discussion. Je me suis juste permis de signaler que désormais, la terminologie y était différente de par le passé. Ça me paraît compliqué de juger le contenu global des versions actuelles à partir d'une faute de français sur une campagne marketing.
Une fois encore, et je l'ai déjà dit, j'aurais préféré que l'on gardât les anciennes étiquettes plutôt que de vouloir révolutionner la grammaire. Mais désormais, je ne me vois pas enseigner l'adjectif possessif comme terminologie unique quand tous les élèves (à quelques très rares exceptions) n'ont connu, ne connaissent et ne connaîtront que "déterminant possessif" avec l'ensemble de mes collègues pendant leur scolarité obligatoire. Pour moi, c'est combattre des moulins à vent, et, honnêtement, les développements subtils sur la notion d'adjectif, on s'en passe assez bien (je préfère moi aussi qu'ils retiennent "possessif", à l'arrivée). De même que ça ne perturbe personne que dans les sous-catégories de déterminants, il y en ai qui s'appellent "déterminant machin" et d'autres "article machin" (et qu'on peut expliquer tout aussi bien avec ce point de départ la différence entre l'article et les autres catégories de déterminants).
Je ne dis pas autre chose.
- DwarfVénérable
Et si c'est bien celui auquel je pense, les exercices sont plutôt bien fichus! Le seul manuel que j'utilise car je l'ai en série dans ma salle.Albius a écrit:La grammaire du collège, Magnard, 1ère édition 1999 -sous la direction de Georges Molinié, éminent prof de Paris IV Sorbonne, et rédigée par une équipe d'agrégés de lettres- est très claire (p 24, chapitre 4) "Les catégories de déterminants: on distingue:
- les articles
- les adjectifs : démonstratifs, possessifs, numéraux, indéfinis, interrogatifs et exclamatifs".
Cela me paraît très explicite... et nullement désuet. Cet ouvrage est d'ailleurs ma référence en termes de terminologies à utiliser.
- IphigénieProphète
ah ouaisjoliefiona a écrit:iphigénie a écrit:Donc, au sein de l'IG, on utilise bien les deux appellations et dire aux élèves "il faut dire" déterminant ou "il faut dire "adjectif" est une erreur.
Je comprends que stratégiquement en collège vous choisissiez de dire "déterminant possessif".
J'ai pour habitude d'expliquer à mes élèves que leurs parents ont appris "adj poss" et que c'était vrai à leur époque, mais que des grammairiens réfléchissent à la langue française (qui est une langue vivante, qui évolue): l'appellation a changé. Je ne rentre pas dans les détails.
Je leur précise donc que j'accepterai la réponse "adj poss" s'ils l'utilisent, mais que moi je dirai "det poss".
En général, en fait, aucun de mes élèves n'a entendu "adj poss" puisque les profs des écoles de notre secteur suivent l'harmonisation. Je le précise pour les quelques élèves qui viendraient d'ailleurs.
bon ben on attendra l'évolution suivante pour comprendre alors: c'est tout simple
- User5899Demi-dieu
Ma Souché & Grünenwald (?) de 76 fonctionne très bien pour les utiles révisions de seconde.Dwarf a écrit:Et oui... Grévisse est aussi une de mes bibles!Janne a écrit:Dwarf a écrit:
Dans un ancien memento du certif' dans lequel je me suis construit toutes mes connaissances grammaticales de base, les déterminants étaient composés des articles, des adj. poss et des adj. dém. Tous les autres adjectifs étaient considérés comme adjectifs per se, sans être des déterminants (contrairement à aujourd'hui, à l'exception, des adj. qual.).
C'est un triste constat et j'ai dû faire comme toi : n'ayant rien compris à la bouillie jargonneuse que l'on m'a servie élève (quand elle était servie), je me suis tournée vers d'anciennes grammaires pour mes connaissances de base ; j'ai pu le faire mais combien de camarades ont jeté l'éponge en se trouvant nuls ? Le bon usage me sert le plus. Pour les cours en collège, j'utilise souvent La grammaire française de Dussouchet et l'édition que j'en ai date de 1918 ; bien sûr, j'actualise.
Quand je vois les pages consacrées à la langue dans certains manuels (allez voir Fleurs d'encre 5e sur les superlatifs par exemple), je me dis qu'il y a une volonté d'obscurcir les cerveaux et de rendre leur propre langue inaccessible aux élèves. Quand je vois que le conditionnel fait partie de l'indicatif dans de nombreux manuels...comment expliquer alors ce qu'est un mode ?!Quant à ce que tu évoques au sujet des manuels actuels... Raison pour laquelle je n'en utilise généralement pas en français, ou alors vraiment rarement. Et l'exemple du conditionnel présent comme temps de l'indicatif est un archétype du danger qui consiste à importer dans le secondaire (et à plus forte raison au collège) les résultats des recherches du supérieur.
- Spoiler:
Ce qui n'empêche pas d'y trouver des passages savoureux à propos des déterminants, justement
- User5899Demi-dieu
Ce que vous évoquez là est la linguistique, pas la grammaire.joliefiona a écrit:J'ai pour habitude d'expliquer à mes élèves que leurs parents ont appris "adj poss" et que c'était vrai à leur époque, mais que des grammairiens réfléchissent à la langue française (qui est une langue vivante, qui évolue): l'appellation a changé.
En outre, s'il est vrai que la langue évolue sans cesse, cette remarque n'a aucun rapport avec le problème que vous avez soulevé.
- User5899Demi-dieu
C'est le compromis de Dwarf, il me semble. Je le trouve acceptable. mais notez bien le problème, quand même : si (1°) par déterminant on entend les mots qui, placés devant le nom, l'actualisent ; et si (2°) les adjectifs possessifs (par exemple) sont des déterminants ; alors, en latin, qu'est meus ?Albius a écrit:La grammaire du collège, Magnard, 1ère édition 1999 -sous la direction de Georges Molinié, éminent prof de Paris IV Sorbonne, et rédigée par une équipe d'agrégés de lettres- est très claire (p 24, chapitre 4) "Les catégories de déterminants: on distingue:
- les articles
- les adjectifs : démonstratifs, possessifs, numéraux, indéfinis, interrogatifs et exclamatifs".
Cela me paraît très explicite... et nullement désuet. Cet ouvrage est d'ailleurs ma référence en termes de terminologies à utiliser.
- IphigénieProphète
Meuh! c'est pour ça qu'il est grand temps de passer au latin vivant pour que nous progressions un peu dans ces nouveaux temps actualisésCripure a écrit:C'est le compromis de Dwarf, il me semble. Je le trouve acceptable. mais notez bien le problème, quand même : si (1°) par déterminant on entend les mots qui, placés devant le nom, l'actualisent ; et si (2°) les adjectifs possessifs (par exemple) sont des déterminants ; alors, en latin, qu'est meus ?Albius a écrit:La grammaire du collège, Magnard, 1ère édition 1999 -sous la direction de Georges Molinié, éminent prof de Paris IV Sorbonne, et rédigée par une équipe d'agrégés de lettres- est très claire (p 24, chapitre 4) "Les catégories de déterminants: on distingue:
- les articles
- les adjectifs : démonstratifs, possessifs, numéraux, indéfinis, interrogatifs et exclamatifs".
Cela me paraît très explicite... et nullement désuet. Cet ouvrage est d'ailleurs ma référence en termes de terminologies à utiliser.
- User21714Expert spécialisé
joliefiona a écrit:
J'avais bien conscience de focaliser sur un détail, et c'est la raison pour laquelle je suis venue poster sur le forum: pour que vous relativisiez ma colère qui n'avait pas lieu d'être.
Ce maître a une quantité impressionnante de choses à faire, pleure souvent le soir en rentrant chez lui (il le dit lui-même aux parents) parce qu'il n'arrive pas à gérer sa classe, a reçu la visite de 3 conseillers péda au cours du mois de janvier, je comprends bien que la terminologie grammaticale soit pour lui un détail, du moins en début de carrière. Je vais donc laisser mon fils apprendre ce que son maître lui enseigne, surtout s'il est amené au cours de sa scolarité à côtoyer d'autres profs qui emploient le mot "adj poss".
En revanche, je reste sur ma position: il y a une harmonisation. C'est aux professeurs de s'y tenir. Ne pas le faire est, à mon sens, mettre les élèves en difficulté. Je continuerai à enseigner "det poss" (d'abord parce que je pense que c'est bien plus clair, ensuite parce qu'on me le demande).
Et je constate que les profs qui ne s'y plient pas sont les plus intolérants du forum: il ne me serait jamais venu à l'idée de traiter des profs de "cons" (n'est-ce pas Cripure), même si je suis en désaccord avec eux.
Ce qui me paraît évident, c'est que ce jeune collègue est en très grande difficulté, et ce qui me paraît dommageable pour ses élèves, c'est qu'il leur fasse apprendre des mots ou des phrases avec des fautes d'orthographe.
Pour ce qui est de ses difficultés d'ordre général, on peut espérer que l'aide des conseillers pédas soit efficace...
Au pire, l'IEN peut tenter de lui faire comprendre qu'il n'est "pas fait" pour ce métier.
Honnêtement, je n'y crois pas trop.
Concernant son faible niveau en orthographe, ce qui m'étonne, d'ailleurs, avec tous les outils de traitement de texte disponibles aujourd'hui, peut-être pourrais-tu lui proposer de l'aider en corrigeant ses phrases par mail...
S'il est intelligent, il devrait comprendre et ne pas refuser. Ce qui compte, c'est que ses élèves ne soient pas obligés d'apprendre des mots ou des phrases avec des fautes (il ne faut pas pousser, quand-même...)!
Sinon, je suis impressionné par le nombre de pages de ce fil sur la dénomination grammaticale des adjectifs-déterminants possessifs!
La langue française a de beaux jours devant elle...
- joliefionaNiveau 6
républicain debout a écrit: Ce qui me paraît évident, c'est que ce jeune collègue est en très grande difficulté, et ce qui me paraît dommageable pour ses élèves, c'est qu'il leur fasse apprendre des mots ou des phrases avec des fautes d'orthographe.
Pour ce qui est de ses difficultés d'ordre général, on peut espérer que l'aide des conseillers pédas soit efficace...
Au pire, l'IEN peut tenter de lui faire comprendre qu'il n'est "pas fait" pour ce métier.
Honnêtement, je n'y crois pas trop.
Concernant son faible niveau en orthographe, ce qui m'étonne, d'ailleurs, avec tous les outils de traitement de texte disponibles aujourd'hui, peut-être pourrais-tu lui proposer de l'aider en corrigeant ses phrases par mail...
S'il est intelligent, il devrait comprendre et ne pas refuser. Ce qui compte, c'est que ses élèves ne soient pas obligés d'apprendre des mots ou des phrases avec des fautes (il ne faut pas pousser, quand-même...)!
Sinon, je suis impressionné par le nombre de pages de ce fil sur la dénomination grammaticale des adjectifs-déterminants possessifs!
La langue française a de beaux jours devant elle...
Oui, c'est fort dommage pour ce professeur qui a l'air très motivé pour progresser et qui écoute toujours les conseils donnés par le reste du corps enseignant de cette école. Le problème est qu'il a beaucoup de mal à appliquer ces conseils.
L'avantage, c'est qu'il a autour de lui des parents bienveillants (du moins jusqu'à présent... la colère commence doucement à gronder), des enseignants qui l'aident (c'est l'inspecteur qui lui a imposé cette classe difficile, pas ses collègues) et des conseillers péda qui passent le voir.
Je crois que cette année est ratée pour lui et ses élèves car il a encore trop de progrès à faire pour que le tir soit rectifié rapidement.
Ce qui me fait de la peine, c'est que plusieurs élèves de sa classe (pas mon fils, je croise les doigts) ne veulent plus maintenant venir à l'école.
- OsmieSage
joliefiona a écrit:républicain debout a écrit: Ce qui me paraît évident, c'est que ce jeune collègue est en très grande difficulté, et ce qui me paraît dommageable pour ses élèves, c'est qu'il leur fasse apprendre des mots ou des phrases avec des fautes d'orthographe.
Pour ce qui est de ses difficultés d'ordre général, on peut espérer que l'aide des conseillers pédas soit efficace...
Au pire, l'IEN peut tenter de lui faire comprendre qu'il n'est "pas fait" pour ce métier.
Honnêtement, je n'y crois pas trop.
Concernant son faible niveau en orthographe, ce qui m'étonne, d'ailleurs, avec tous les outils de traitement de texte disponibles aujourd'hui, peut-être pourrais-tu lui proposer de l'aider en corrigeant ses phrases par mail...
S'il est intelligent, il devrait comprendre et ne pas refuser. Ce qui compte, c'est que ses élèves ne soient pas obligés d'apprendre des mots ou des phrases avec des fautes (il ne faut pas pousser, quand-même...)!
Sinon, je suis impressionné par le nombre de pages de ce fil sur la dénomination grammaticale des adjectifs-déterminants possessifs!
La langue française a de beaux jours devant elle...
Oui, c'est fort dommage pour ce professeur qui a l'air très motivé pour progresser et qui écoute toujours les conseils donnés par le reste du corps enseignant de cette école. Le problème est qu'il a beaucoup de mal à appliquer ces conseils.
L'avantage, c'est qu'il a autour de lui des parents bienveillants (du moins jusqu'à présent... la colère commence doucement à gronder), des enseignants qui l'aident (c'est l'inspecteur qui lui a imposé cette classe difficile, pas ses collègues) et des conseillers péda qui passent le voir.
Je crois que cette année est ratée pour lui et ses élèves car il a encore trop de progrès à faire pour que le tir soit rectifié rapidement.
Ce qui me fait de la peine, c'est que plusieurs élèves de sa classe (pas mon fils, je croise les doigts) ne veulent plus maintenant venir à l'école.
L'enfer est pavé de bonnes intentions ; tu imagines l'humiliation ? Je ne crois pas que ce PE, qui pleure déjà le soir, ait besoin de ça en plus.
- joliefionaNiveau 6
Edit: Jane, je crois comprendre ce que tu voulais dire: c'est toi qui a mis la phrase en gras? C'est le fait de corriger les phrases par mail qui serait une humiliation pour le prof? Si c'est lui qui le demande, non. Mais si ce n'est pas le cas, je suis d'accord avec toi. Mais le débat serait alors: quel est le moins pire? vexer un prof ou faire apprendre des horreurs à des élèves?
La situation est compliquée et, comme toujours dans ce cas, chacun y laissera des plumes...
Moi, j'oscille entre l'indulgence envers ce jeune prof en difficulté, le désarroi de voir tant d'enfants en difficulté aussi (parce que maintenant 4 d'entre eux pleurent régulièrement pour ne plus venir en classe, à 8-9 ans) et la colère face à l'EN qui ne se soucie pas vraiment de savoir si un prof est apte à enseigner avant de le lâcher devant une classe (mais ça, c'est un autre débat!)
La situation est compliquée et, comme toujours dans ce cas, chacun y laissera des plumes...
Moi, j'oscille entre l'indulgence envers ce jeune prof en difficulté, le désarroi de voir tant d'enfants en difficulté aussi (parce que maintenant 4 d'entre eux pleurent régulièrement pour ne plus venir en classe, à 8-9 ans) et la colère face à l'EN qui ne se soucie pas vraiment de savoir si un prof est apte à enseigner avant de le lâcher devant une classe (mais ça, c'est un autre débat!)
- OsmieSage
Corriger les fautes d'orthographe d'un PE au bord du craquage ne me semble pas une aide. On lui signale ainsi, même très gentiment et sans penser à mal, qu'il est mauvais, voire incompétent ; qu'il ne sache pas écrire "ornithorynque" du premier coup, passe encore, mais qu'il confonde se/ce, est/ait, près/prêt... Car quoi ? Il est conscient que c'est grave ; le corriger ne changera rien au schmilblick et ne fera que l'enfoncer.
En revanche, le conseiller, l'aider sur la gestion de classe serait une bonne idée, même si j'estime que les parents d'élèves n'ont pas à le faire.
Une copine stagiaire PE, au bord du craquage aussi, m'explique souvent qu'elle est obligée de faire bonne figure, malgré ses difficultés : si en formation elle dit qu'elle en rencontre, c'est tout de suite elle qui est remise en cause.
En revanche, le conseiller, l'aider sur la gestion de classe serait une bonne idée, même si j'estime que les parents d'élèves n'ont pas à le faire.
Une copine stagiaire PE, au bord du craquage aussi, m'explique souvent qu'elle est obligée de faire bonne figure, malgré ses difficultés : si en formation elle dit qu'elle en rencontre, c'est tout de suite elle qui est remise en cause.
- IphigénieProphète
- Spoiler:
- Sinon, je suis impressionné par le nombre de pages de ce fil sur la dénomination grammaticale des adjectifs-déterminants possessifs!
La langue française a de beaux jours devant elle..
Je ne comprends rien à la situation décrite par joliefiona: cet enseignant "dit qu'il pleure le soir" mais" il dit que tout va bien"." Ce ne sont pas ses collègues qui lui ont imposé cette classe difficile mais l'inspection", mais" il faudrait l'aider" (par l'inspection qui lui a donné on ne sait pourquoi cette classe difficile?)
La seule chose qui est claire c'est que ce métier est bien foutu si tout le monde se permet de juger les enseignants, de les conseiller,et en premier lieu de les recruter sans s'assurer des bases mais en imposant des classes difficiles histoire sans doute de pouvoir mettre en place des remédiations.
Tout le monde marche sur la tête.
- OsmieSage
iphigénie a écrit:
- Spoiler:
C'est n'en doutons pas, ce que se disaient les byzantins en discutant sur le sexe des anges..Sinon, je suis impressionné par le nombre de pages de ce fil sur la dénomination grammaticale des adjectifs-déterminants possessifs!
La langue française a de beaux jours devant elle..
Je ne comprends rien à la situation décrite par joliefiona: cet enseignant "dit qu'il pleure le soir" mais" il dit que tout va bien"." Ce ne sont pas ses collègues qui lui ont imposé cette classe difficile mais l'inspection", mais" il faudrait l'aider" (par l'inspection qui lui a donné on ne sait pourquoi cette classe difficile?)
La seule chose qui est claire c'est que ce métier est bien foutu si tout le monde se permet de juger les enseignants, de les conseiller,et en premier lieu de les recruter sans s'assurer des bases mais en imposant des classes difficiles histoire sans doute de pouvoir mettre en place des remédiations.
Tout le monde marche sur la tête.
- SacapusHabitué du forum
Cripure a écrit:(1°) par déterminant on entend les mots qui, placés devant le nom, l'actualisent ; et si (2°) les adjectifs possessifs (par exemple) sont des déterminants ; alors, en latin, qu'est meus ?
- joliefionaNiveau 6
Jane, j'ai édité mon précédent message.
Pour clarifier:
- cette classe était annoncée comme difficile, un autre enseignant expérimenté voulait la prendre, mais l'inspecteur n'a pas voulu. L'inspecteur a ses raisons, valables, mais le résultat était risqué.
- de septembre à novembre: rien n'allait dans la classe: cris, insultes,..., mais le prof disait toujours que tout allait bien
-La Toussaint: le prof a craqué et a reconnu ses difficultés pour gérer sa classe.
C'est plus clair?
Pour clarifier:
- cette classe était annoncée comme difficile, un autre enseignant expérimenté voulait la prendre, mais l'inspecteur n'a pas voulu. L'inspecteur a ses raisons, valables, mais le résultat était risqué.
- de septembre à novembre: rien n'allait dans la classe: cris, insultes,..., mais le prof disait toujours que tout allait bien
-La Toussaint: le prof a craqué et a reconnu ses difficultés pour gérer sa classe.
C'est plus clair?
- IphigénieProphète
C'est quoi "les raisons valables de l'inspecteur"?
Et comment se fait-il que les parents (dont toi ) soient au courant de cette salade interne?
Et comment se fait-il que les parents (dont toi ) soient au courant de cette salade interne?
- OsmieSage
Oui, je comprends bien mais le problème reste le même : on met devant des classes difficiles des PE mal ou pas formés et on attend que tout se passe bien. C'est cruel.
Le problème du recrutement se pose aussi (pour les PE comme pour les autres !) : on ne devrait pas donner le concours à un PE qui ne maîtrise pas les bases élémentaires de sa propre langue. Certes, les PE ont plusieurs matières à enseigner mais la maîtrise de langue est la base de tout, l'outil indispensable, quelle que soit la matière.
Comment l'aider ? En ne le recrutant pas tant qu'il n'a pas un niveau correct, même s'il est très gentil. Il va forcément au casse-pipe.
Oui, c'est tard pour lui ; je trouve criminel de laisser des profs enseigner alors qu'ils ne maîtrisent pas leur sujet : criminel pour eux car cela va mal se passer et criminel pour les élèves dont les années seront gâchées.
Mais bon, j'en suis à ma 7e année d'enseignement et je trouve que tout va à vau-l'eau dans l'EN.
Le problème du recrutement se pose aussi (pour les PE comme pour les autres !) : on ne devrait pas donner le concours à un PE qui ne maîtrise pas les bases élémentaires de sa propre langue. Certes, les PE ont plusieurs matières à enseigner mais la maîtrise de langue est la base de tout, l'outil indispensable, quelle que soit la matière.
Comment l'aider ? En ne le recrutant pas tant qu'il n'a pas un niveau correct, même s'il est très gentil. Il va forcément au casse-pipe.
Oui, c'est tard pour lui ; je trouve criminel de laisser des profs enseigner alors qu'ils ne maîtrisent pas leur sujet : criminel pour eux car cela va mal se passer et criminel pour les élèves dont les années seront gâchées.
Mais bon, j'en suis à ma 7e année d'enseignement et je trouve que tout va à vau-l'eau dans l'EN.
- OsmieSage
iphigénie a écrit:C'est quoi "les raisons valables de l'inspecteur"?
Hummm...l'épreuve du feu ? L'application de "mon petit, tout ce qui ne vous tuera pas vous rendra plus fort" ?
- grandesvacancesNeoprof expérimenté
Si la controverse déterminant/adjectif ne revêt pour moi que peu d'importance, je trouve en revanche très inquiétant le manque de maîtrise de l'orthographe du PE.
Commettre de temps à autre une erreur en écrivant au tableau, OK : on corrige dans les secondes qui suivent, c'est une sorte de coquille...
Mais distribuer aux élèves des documents écrits truffés de fautes, c'est inadmissible !
Commettre de temps à autre une erreur en écrivant au tableau, OK : on corrige dans les secondes qui suivent, c'est une sorte de coquille...
Mais distribuer aux élèves des documents écrits truffés de fautes, c'est inadmissible !
- User21714Expert spécialisé
Janne a écrit:joliefiona a écrit:républicain debout a écrit: Ce qui me paraît évident, c'est que ce jeune collègue est en très grande difficulté, et ce qui me paraît dommageable pour ses élèves, c'est qu'il leur fasse apprendre des mots ou des phrases avec des fautes d'orthographe.
Pour ce qui est de ses difficultés d'ordre général, on peut espérer que l'aide des conseillers pédas soit efficace...
Au pire, l'IEN peut tenter de lui faire comprendre qu'il n'est "pas fait" pour ce métier.
Honnêtement, je n'y crois pas trop.
Concernant son faible niveau en orthographe, ce qui m'étonne, d'ailleurs, avec tous les outils de traitement de texte disponibles aujourd'hui, peut-être pourrais-tu lui proposer de l'aider en corrigeant ses phrases par mail...
S'il est intelligent, il devrait comprendre et ne pas refuser. Ce qui compte, c'est que ses élèves ne soient pas obligés d'apprendre des mots ou des phrases avec des fautes (il ne faut pas pousser, quand-même...)!
Sinon, je suis impressionné par le nombre de pages de ce fil sur la dénomination grammaticale des adjectifs-déterminants possessifs!
La langue française a de beaux jours devant elle...
Oui, c'est fort dommage pour ce professeur qui a l'air très motivé pour progresser et qui écoute toujours les conseils donnés par le reste du corps enseignant de cette école. Le problème est qu'il a beaucoup de mal à appliquer ces conseils.
L'avantage, c'est qu'il a autour de lui des parents bienveillants (du moins jusqu'à présent... la colère commence doucement à gronder), des enseignants qui l'aident (c'est l'inspecteur qui lui a imposé cette classe difficile, pas ses collègues) et des conseillers péda qui passent le voir.
Je crois que cette année est ratée pour lui et ses élèves car il a encore trop de progrès à faire pour que le tir soit rectifié rapidement.
Ce qui me fait de la peine, c'est que plusieurs élèves de sa classe (pas mon fils, je croise les doigts) ne veulent plus maintenant venir à l'école.
L'enfer est pavé de bonnes intentions ; tu imagines l'humiliation ? Je ne crois pas que ce PE, qui pleure déjà le soir, ait besoin de ça en plus.
Cette remarque est judicieuse, seule "Joliefiona" peut connaître la psychologie du maître et ce qu'il est capable d'accepter.
Toutefois, il ne faut jamais oublier qu'une cabale des parents, cela peut aller très très vite à l'école primaire, car ils discutent tous les jours devant le portail.
Dans ce cas de figure, tout le monde y laisserait des plumes, les enfants-élèves en premier lieu, qui, de toutes façons, s'attachent à leur instit.
Il faut donc l'éviter à tout prix et en premier lieu empêcher que les enfants apportent à la maison des listes de mots ou des phrases truffées de fautes; Sans être spécialistes de la langue, de nombreux parents sont capables d'écrire correctement et ne peuvent accepter qu'un instit fasse tant de fautes et surtout les donne à apprendre aux élèves.
Quant à l'attitude de l'IEN... Oserais-je dire que plus rien ne m'étonne...
- joliefionaNiveau 6
La raison de l'inspecteur est: pas de jeunes profs en CP ou en CM2, donc on le met dans la classe qui reste, même si elle est difficile.
Je suis au courant car mon frère enseigne dans cette école.
Je suis au courant car mon frère enseigne dans cette école.
- User21714Expert spécialisé
joliefiona a écrit:La raison de l'inspecteur est: pas de jeunes profs en CP ou en CM2, donc on le met dans la classe qui reste, même si elle est difficile.
Je suis au courant car mon frère enseigne dans cette école.
C'est tout à fait exact, il me semble que ce sont des consignes nationales.
Pas de classe à cours double non plus, si c'est possible...
- IphigénieProphète
là, je comprends mieux...et je n'ai pas de solution : tout est mauvais dans tous les sens ... Le vrai problème c'est donc le recrutement...
Pas de jeunes profs en CP ou CM2 c'est la reconnaissance officielle que les jeunes profs ne sont donc plus prêts à affronter leur métier: mon mari a commencé comme instit avec un CM2 à 45 élèves.... mais c'était l'époque héroïque de la formation dans les écoles normales d'instit.
Pas de jeunes profs en CP ou CM2 c'est la reconnaissance officielle que les jeunes profs ne sont donc plus prêts à affronter leur métier: mon mari a commencé comme instit avec un CM2 à 45 élèves.... mais c'était l'époque héroïque de la formation dans les écoles normales d'instit.
- User21714Expert spécialisé
iphigénie a écrit:là, je comprends mieux...et je n'ai pas de solution : tout est mauvais dans tous les sens ... Le vrai problème c'est donc le recrutement...
Pas de jeunes profs en CP ou CM2 c'est la reconnaissance officielle que les jeunes profs ne sont donc plus prêts à affronter leur métier: mon mari a commencé comme instit avec un CM2 à 45 élèves.... mais c'était l'époque héroïque de la formation dans les écoles normales d'instit.
A l'époque où j'ai été recruté (1979), nous avions 3 années de formation à l'EN dont la 1ère était "probatoire", même si elle était prise en compte dans l'AGS.
Sur une promo de 32, je crois que 2 collègues avaient mis la flèche en fin de première année, sans rien avoir à rembourser. C'était un bon système.
On ne peut pas savoir à l'avance si l'on va réussir dans ce métier et si l'on peut supporter la pression de la classe.
- User5899Demi-dieu
Ma citation est tronquée d'un "si". Et pourquoi me citer pour ne rien dire ?Sacapus a écrit:Cripure a écrit:(1°) par déterminant on entend les mots qui, placés devant le nom, l'actualisent ; et si (2°) les adjectifs possessifs (par exemple) sont des déterminants ; alors, en latin, qu'est meus ?
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