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- EU1Fidèle du forum
lalilala a écrit:EU1, toi, c'est toi, et elle, c'est elle. C'est pas parce que tu as mieux supporté qu'elle les difficultés qu'il faut la critiquer. Encore une fois, chacun vit les choses comme il peut. Elle fait son boulot non? Le reste ne regarde personne. Elle se plaint si elle a besoin de se plaindre, elle pleure et puis c'est tout.
Oui c'est vrai que moi c'est moi et elle c'est elle. Et je comprends que tout le monde ne réagisse pas de la même façon, c'est sûr.
Je donnais juste mon avis, c'est tout
Enfin bref, bon courage à elle en tout cas
- ThomHabitué du forum
C'est ça la cause du soucis à mon avis, si elle fait rien sur place elle rumine, mais bon, c'est pas à toi de la sortir ou de lui dire ce qu'elle doit faire !
- amourExpert
Clo, je pense que c'est très généreux de ta part de te préoccuper de la santé émotionnelle de ta stagiaire et aussi que c'est légitime et très professionnel de ta part puisque tu as une responsabilité envers l'institution, envers cette stagiaire, et donc aussi envers les élèves dont elle a la charge.
C'est aussi pour cela que c'est un peu délicat pour toi (enfin ça le serait pour moi si j'étais à ta place): je n'aimerais pas savoir qu'un collègue, mien stagiaire ou pas d'ailleurs demande un arrêt maladie de convenance. Elle pensait peut-être que tu pourrais intercéder en sa faveur, mais tu ne peux pas, et te voilà donc un peu prise en otage
Donc j'espère qu'elle ne le fera pas.
Dans ce que tu décris, j'ai l'impression que ta stagiaire a un peu de difficulté à intégrer les contraintes du métier et que c'est une réalité sur laquelle elle devra vraiment travailler. Mais elle est stagiaire, donc en formation et c'est bien normal de ne pas tout savoir tout de suite.
Comme toi, il ne me serait pas venu à l'idée de remettre en question mon travail pour des convenances personnelles, encore moins de demander un changement d'emploi du temps donc je ne vois pas vraiment pour le moment comment tu pourrais l'aider plus
C'est aussi pour cela que c'est un peu délicat pour toi (enfin ça le serait pour moi si j'étais à ta place): je n'aimerais pas savoir qu'un collègue, mien stagiaire ou pas d'ailleurs demande un arrêt maladie de convenance. Elle pensait peut-être que tu pourrais intercéder en sa faveur, mais tu ne peux pas, et te voilà donc un peu prise en otage
Donc j'espère qu'elle ne le fera pas.
Dans ce que tu décris, j'ai l'impression que ta stagiaire a un peu de difficulté à intégrer les contraintes du métier et que c'est une réalité sur laquelle elle devra vraiment travailler. Mais elle est stagiaire, donc en formation et c'est bien normal de ne pas tout savoir tout de suite.
Comme toi, il ne me serait pas venu à l'idée de remettre en question mon travail pour des convenances personnelles, encore moins de demander un changement d'emploi du temps donc je ne vois pas vraiment pour le moment comment tu pourrais l'aider plus
- InviteeFVénérable
Tu sais EU1, il y a des gens qui se plaignent pour évacuer et ne s'arrêtent jamais pour ne pas rater d'heures de cours, d'autres qui ne se plaignent pas mais n'hésitent pas à s' arrêter. ..
bref, il y a de tout. Chacun fait à sa sauce.
Je ne vois pas pourquoi il faudrait avoir x années à son compteur avant d'avoir "le droit" de dire que l'on souffre et le droit d'essayer d'améliorer sa situation .
Les anciens n'ont pas le monopole de la souffrance / de la respectabilité.
Je trouve que ce discours encourage le bizutage, le "qu'ils souffrent ces jeunots, avant de pouvoir l'ouvrir" est une pente glissante (du genre, si on pousse le raisonnement à l'absurde, on interdit de muter pendant 10 ans? )
Et je trouve le discours sur "les jeunes" tous dans le même sac détestable, généralisant à souhait. Je ne dis pas ça pour te critiquer, je rebondis simplement. J'ai 26 ans, et je lis / entends souvent des jugements à l'emporte - pièce sur mes congénaires qui auraient tous les défauts... Cela a le don de m'attriste prodigieusement quand cela vient de personnes éduquées. Je n'en dirai pas plus car c'est polémique et que c'est un autre sujet
(Et je précise que j'écris tout ça sans agressivité aucune! Don't Word, be hippy!
bref, il y a de tout. Chacun fait à sa sauce.
Je ne vois pas pourquoi il faudrait avoir x années à son compteur avant d'avoir "le droit" de dire que l'on souffre et le droit d'essayer d'améliorer sa situation .
Les anciens n'ont pas le monopole de la souffrance / de la respectabilité.
Je trouve que ce discours encourage le bizutage, le "qu'ils souffrent ces jeunots, avant de pouvoir l'ouvrir" est une pente glissante (du genre, si on pousse le raisonnement à l'absurde, on interdit de muter pendant 10 ans? )
Et je trouve le discours sur "les jeunes" tous dans le même sac détestable, généralisant à souhait. Je ne dis pas ça pour te critiquer, je rebondis simplement. J'ai 26 ans, et je lis / entends souvent des jugements à l'emporte - pièce sur mes congénaires qui auraient tous les défauts... Cela a le don de m'attriste prodigieusement quand cela vient de personnes éduquées. Je n'en dirai pas plus car c'est polémique et que c'est un autre sujet
(Et je précise que j'écris tout ça sans agressivité aucune! Don't Word, be hippy!
- philannDoyen
EU1 a écrit:Autant je n'aime pas entendre certains collègues dire que lorsqu'on rentre dans l'Education Nationale c'est qu'on a pris conscience des contraintes et qu'on les assume.. je trouve ça trop dur car la séparation de son conjoint, de sa famille ou de sa région peut être une vraie souffrance.
Mais là franchement il ne faut pas pousser... je trouve qu'elle a vraiment une attitude de gamine pourrie gâtée... dire "quand l'inspecteur sera passé, je ferai ce que je veux", franchement elle mérite une claque
Désolé de ma franchise
Je partage plutôt ton point de vue!
Et mal vivre une situation ne justifie rien!
_________________
2014-2015: poste fixe dans les Hauts de Seine
2013-2014: certifiée stagiaire dans les Hauts de Seine
2011-2013: prof. contractuelle dans l'Essonne
- MélophoreNiveau 6
Voli vola a écrit:Ah et sinon
- quand on est loin de chez soi, s' entendre dire "c'est passager" ne console pas le moins du monde.
- s' entendre dire " moi aussi j'ai vécu ça et je me plaignais moins/ j'ai survécu" fait penser "nous ne sommes pas tous égaux face à la souffrance"
- s' entendre dire "cela pourrait être pire" met en colère
- s' entendre dire "cela pourrait être pire l'an prochain" déprime et angoisse
même si c'est dit sans intention de nuire.
Je crois que comme pour tout, dès qu'on a fini de vivre cette torture de l'exil forcé, on en garde toujours un souvenir moins vif...
Assez vrai, La mienne de tutrice, assez peu amène dans son jugement (me casse en rapports malgré mes efforts mais bref, j'ai déjà inondé ce forum à ce propos sur d'autre fils) m'a dit, quand j'ai évoqué mon chagrin d'être à plus de 6h/7h de train de ma région et de ma compagne (ce qui me fait faire des week-ends de même pas 24h, en fait) m'a répondu sans aménité en me parlant de ses années dans le nord loin de son mari, alors que n'existait ni téléphone portable, ni etc... Du peu que je sais de l'EN avec mes 4 mois d'expériences, chacun en a bouffé ou en bouffe, c'est souvent triste, souvent injuste (comme ce que je vis en ce moment). Mais serrons les dents, ça finira bien un jour. (Ceux qui ont lu mes fils précédents, je vous le confirme, je reprends un peu de poil de la bête
_________________
"Les étoiles à ma présence ici-bas n'ont rien gagné
Leur grandeur par ma déchéance ne sera pas augmentée
Et, témoin mes deux oreilles, nul n'a su me dire
Pourquoi on m'a fait venir, pourquoi me faut-il m'en aller"
Omar Khayyâm
- amourExpert
De mon point de vue Voli vola, le problème n'est pas que la jeune collègue se plaigne ni même qu'elle le fasse à sa tutrice, ça montre qu'elle est en confiance et c'est une bonne nouvelle, le problème c'est de dire à sa tutrice que l'on tentera de faire faire un certificat médical de complaisance à quelqu'un, qui quand même, est chargé de vous aider à faire votre travail et donc, à être présent devant les élèves quand on est en bonne santé. Le faire serait grave, le dire (c'est vrai que l'on peut avoir des paroles en l'air, stagiaires ou pas) à sa tutrice c'est vraiment léger. Tu penserais quoi d'un tuteur qui dit à son stagiaire, je n'ai pas pu répondre au problème que tu as soulevé l'autre jour, ni pu venir te voir en cours, ni pu faire cours d'ailleurs à mes élèves parce que j'ai demandé à mon médecin de m'arrêter pour aller voir mon Jules?Voli vola a écrit:Tu sais EU1, il y a des gens qui se plaignent pour évacuer et ne s'arrêtent jamais pour ne pas rater d'heures de cours, d'autres qui ne se plaignent pas mais n'hésitent pas à s' arrêter. ..
bref, il y a de tout. Chacun fait à sa sauce.
Je ne vois pas pourquoi il faudrait avoir x années à son compteur avant d'avoir "le droit" de dire que l'on souffre et le droit d'essayer d'améliorer sa situation .
Les anciens n'ont pas le monopole de la souffrance / de la respectabilité.
Je trouve que ce discours encourage le bizutage, le "qu'ils souffrent ces jeunots, avant de pouvoir l'ouvrir" est une pente glissante (du genre, si on pousse le raisonnement à l'absurde, on interdit de muter pendant 10 ans? )
Et je trouve le discours sur "les jeunes" tous dans le même sac détestable, généralisant à souhait. Je ne dis pas ça pour te critiquer, je rebondis simplement. J'ai 26 ans, et je lis / entends souvent des jugements à l'emporte - pièce sur mes congénaires qui auraient tous les défauts... Cela a le don de m'attriste prodigieusement quand cela vient de personnes éduquées. Je n'en dirai pas plus car c'est polémique et que c'est un autre sujet
(Et je précise que j'écris tout ça sans agressivité aucune! Don't Word, be hippy!
- florestanGrand sage
L'année de stage est très éprouvante nerveusement et franchement je compatis avec la situation des stagiaires temps complet + ESPE+ contrôle tous azimuts. J'étais stagiaire IUFM avec 6 heures de cours et j'ai poussé un ouf de soulagement quand j'ai bossé à temps complet l'année suivante, alors maintenant, je n'imagine même pas!!!. Par contre l'éloignement c'est un peu la règle du jeu quand on rentre dans le métier (sauf pour ceux que la perspective de passer un bon bout de temps à écumer les coins glauques de la région parisienne ne dérange pas trop et j'ai eu la chance d'en faire partie). Il y a un principe de réalité quand même.
- EU1Fidèle du forum
Non Voli, je ne suis pas un vieux schnock aigri qui considère que les jeunes doivent souffrir le martyre ! j'ai 27 ans
Je suis rassuré de lire que certains se rapprochent de ma façon de penser... je commençais à m'en inquiéter
Je suis rassuré de lire que certains se rapprochent de ma façon de penser... je commençais à m'en inquiéter
- lalilalaEmpereur
Mais on ne sait même pas sur quel ton elle a lancé cette idée d'arrêt de complaisance! Elle avait les larmes aux yeux, on peut imaginer qu'elle était en colère, désespérée, que sais-je... Je dis quasiment toutes les semaines à ma mère que je ne vais pas finir la semaine, que j'en peux plus et que je vais aller me faire arrêter...et je ne suis pas en arrêt. Et puis pourquoi ce serait grave de le dire à sa tutrice? Je n'aurais sûrement pas dit un truc comme ça à ma tutrice n°1 qui était co*** comme un balai mais à la 2ème qui était très compréhensive et qui était avant tout une collègue, pourquoi pas.
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Nuestra vida es un círculo dantesco.
Mon blog
- InviteeFVénérable
Oh ben j'ai eu droit à bien plus gratiné que ça, Amour!amour a écrit:De mon point de vue Voli vola, le problème n'est pas que la jeune collègue se plaigne ni même qu'elle le fasse à sa tutrice, ça montre qu'elle est en confiance et c'est une bonne nouvelle, le problème c'est de dire à sa tutrice que l'on tentera de faire faire un certificat médical de complaisance à quelqu'un, qui quand même, est chargé de vous aider à faire votre travail et donc, à être présent devant les élèves quand on est en bonne santé. Le faire serait grave, le dire (c'est vrai que l'on peut avoir des paroles en l'air, stagiaires ou pas) à sa tutrice c'est vraiment léger. Tu penserais quoi d'un tuteur qui dit à son stagiaire, je n'ai pas pu répondre au problème que tu as soulevé l'autre jour, ni pu venir te voir en cours, ni pu faire cours d'ailleurs à mes élèves parce que j'ai demandé à mon médecin de m'arrêter pour aller voir mon Jules?Voli vola a écrit:Tu sais EU1, il y a des gens qui se plaign ent pour évacuer et ne s'arrêtent jamais pour ne pas rater d'heures de cours, d'autres qui ne se plaignent pas mais n'hésitent pas à s' arrêter. ..
bref, il y a de tout. Chacun fait à sa sauce.
Je ne vois pas pourquoi il faudrait avoir x années à son compteur avant d'avoir "le droit" de dire que l'on souffre et le droit d'essayer d'améliorer sa situation .
Les anciens n'ont pas le monopole de la souffrance / de la respectabilité.
Je trouve que ce discours encourage le bizutage, le "qu'ils souffrent ces jeunots, avant de pouvoir l'ouvrir" est une pente glissante (du genre, si on pousse le raisonnement à l'absurde, on interdit de muter pendant 10 ans? )
Et je trouve le discours sur "les jeunes" tous dans le même sac détestable, généralisant à souhait. Je ne dis pas ça pour te critiquer, je rebondis simplement. J'ai 26 ans, et je lis / entends souvent des jugements à l'emporte - pièce sur mes congénaires qui auraient tous les défauts... Cela a le don de m'attriste prodigieusement quand cela vient de personnes éduquées. Je n'en dirai pas plus car c'est polémique et que c'est un autre sujet
(Et je précise que j'écris tout ça sans agressivité aucune! Don't Word, be hippy!
Pourquoi crois-tu que je parle de ma PSEUDO tutrice, mhm?
Bon, sinon j'avais écrit "don't WORRY", et mon téléphone semble avoir corrigé tout seul.
- amourExpert
Voli vola a écrit:Oh ben j'ai eu droit à bien plus gratiné que ça, Amour!amour a écrit:De mon point de vue Voli vola, le problème n'est pas que la jeune collègue se plaigne ni même qu'elle le fasse à sa tutrice, ça montre qu'elle est en confiance et c'est une bonne nouvelle, le problème c'est de dire à sa tutrice que l'on tentera de faire faire un certificat médical de complaisance à quelqu'un, qui quand même, est chargé de vous aider à faire votre travail et donc, à être présent devant les élèves quand on est en bonne santé. Le faire serait grave, le dire (c'est vrai que l'on peut avoir des paroles en l'air, stagiaires ou pas) à sa tutrice c'est vraiment léger. Tu penserais quoi d'un tuteur qui dit à son stagiaire, je n'ai pas pu répondre au problème que tu as soulevé l'autre jour, ni pu venir te voir en cours, ni pu faire cours d'ailleurs à mes élèves parce que j'ai demandé à mon médecin de m'arrêter pour aller voir mon Jules?Voli vola a écrit:Tu sais EU1, il y a des gens qui se plaign ent pour évacuer et ne s'arrêtent jamais pour ne pas rater d'heures de cours, d'autres qui ne se plaignent pas mais n'hésitent pas à s' arrêter. ..
bref, il y a de tout. Chacun fait à sa sauce.
Je ne vois pas pourquoi il faudrait avoir x années à son compteur avant d'avoir "le droit" de dire que l'on souffre et le droit d'essayer d'améliorer sa situation .
Les anciens n'ont pas le monopole de la souffrance / de la respectabilité.
Je trouve que ce discours encourage le bizutage, le "qu'ils souffrent ces jeunots, avant de pouvoir l'ouvrir" est une pente glissante (du genre, si on pousse le raisonnement à l'absurde, on interdit de muter pendant 10 ans? )
Et je trouve le discours sur "les jeunes" tous dans le même sac détestable, généralisant à souhait. Je ne dis pas ça pour te critiquer, je rebondis simplement. J'ai 26 ans, et je lis / entends souvent des jugements à l'emporte - pièce sur mes congénaires qui auraient tous les défauts... Cela a le don de m'attriste prodigieusement quand cela vient de personnes éduquées. Je n'en dirai pas plus car c'est polémique et que c'est un autre sujet
(Et je précise que j'écris tout ça sans agressivité aucune! Don't Word, be hippy!
Pourquoi crois-tu que je parle de ma PSEUDO tutrice, mhm?
Bon, sinon j'avais écrit "don't WORRY", et mon téléphone semble avoir corrigé tout seul.
On est d'accord Voli, on peut difficilement penser du bien des gens qui ne font pas leur travail consciencieusement, voilà pourquoi j'espère que la stagiaire de Clo ne fera pas ça. mais j'espère aussi que si elle va vraiment mal, elle se fera arrêter pour se retaper.
- InviteeFVénérable
Bah oui Lali...lalilala a écrit:Mais on ne sait même pas sur quel ton elle a lancé cette idée d'arrêt de complaisance! Elle avait les larmes aux yeux, on peut imaginer qu'elle était en colère, désespérée, que sais-je... Je dis quasiment toutes les semaines à ma mère que je ne vais pas finir la semaine, que j'en peux plus et que je vais aller me faire arrêter...et je ne suis pas en arrêt. Et puis pourquoi ce serait grave de le dire à sa tutrice? Je n'aurais sûrement pas dit un truc comme ça à ma tutrice n°1 qui était co*** comme un balai mais à la 2ème qui était très compréhensive et qui était avant tout une collègue, pourquoi pas.
je crois que le souci, vois - tu, c'est qu'elle est prof stagiaire... moins de bénéfice du doute qu'un collègue installé / connu, pour lequel on sait que c'est une façon de parler.
Et Amour, il me semble que dans ce que le tuteur doit évaluer du prof stagiaire il n'y a PAS agir en fonctionnaire de l'état de manière éthique et responsable. Ça, ça relève du CDE!
- florestanGrand sage
Voli vola a écrit:Bah oui Lali...lalilala a écrit:Mais on ne sait même pas sur quel ton elle a lancé cette idée d'arrêt de complaisance! Elle avait les larmes aux yeux, on peut imaginer qu'elle était en colère, désespérée, que sais-je... Je dis quasiment toutes les semaines à ma mère que je ne vais pas finir la semaine, que j'en peux plus et que je vais aller me faire arrêter...et je ne suis pas en arrêt. Et puis pourquoi ce serait grave de le dire à sa tutrice? Je n'aurais sûrement pas dit un truc comme ça à ma tutrice n°1 qui était co*** comme un balai mais à la 2ème qui était très compréhensive et qui était avant tout une collègue, pourquoi pas.
je crois que le souci, vois - tu, c'est qu'elle est prof stagiaire... moins de bénéfice du doute qu'un collègue installé / connu, pour lequel on sait que c'est une façon de parler.
Et Amour, il me semble que dans ce que le tuteur doit évaluer du prof stagiaire il n'y a PAS agir en fonctionnaire de l'état de manière éthique et responsable. Ça, ça relève du CDE!
C'est vrai si elle est à bout elle peut péter un câble, ça arrive quand même et ce n'est pas si grave....Elle doit juste quand même faire attention à ce qu'elle dit.
- amourExpert
Voli vola a écrit:Bah oui Lali...lalilala a écrit:Mais on ne sait même pas sur quel ton elle a lancé cette idée d'arrêt de complaisance! Elle avait les larmes aux yeux, on peut imaginer qu'elle était en colère, désespérée, que sais-je... Je dis quasiment toutes les semaines à ma mère que je ne vais pas finir la semaine, que j'en peux plus et que je vais aller me faire arrêter...et je ne suis pas en arrêt. Et puis pourquoi ce serait grave de le dire à sa tutrice? Je n'aurais sûrement pas dit un truc comme ça à ma tutrice n°1 qui était co*** comme un balai mais à la 2ème qui était très compréhensive et qui était avant tout une collègue, pourquoi pas.
je crois que le souci, vois - tu, c'est qu'elle est prof stagiaire... moins de bénéfice du doute qu'un collègue installé / connu, pour lequel on sait que c'est une façon de parler.
Et Amour, il me semble que dans ce que le tuteur doit évaluer du prof stagiaire il n'y a PAS agir en fonctionnaire de l'état de manière éthique et responsable. Ça, ça relève du CDE!
qui prend avis auprès du tuteur, parfois, non?
- InviteeFVénérable
Pas pour cette partie - là.
Les textes, du moins, limitent l'avis du tuteur. Après, si les chefs s' amusent à leur donner plus de pouvoir, ce n'est pas normal.
Les textes, du moins, limitent l'avis du tuteur. Après, si les chefs s' amusent à leur donner plus de pouvoir, ce n'est pas normal.
- florestanGrand sage
Menacer de prendre un "arrêt de complaisance" il faut mieux éviter devant qui que ce soit. Après c'est vrai qu'on peut s'arrêter parce qu'on est au bout du rouleau nerveusement et pas forcément avec 40 de fièvre .
- clo74Niveau 9
J'ai lu vos avis avec un grand intérêt : je ne commenterai pas tout, ce serait trop long, mais cela me fait relativiser.
Par contre, Voli Vola, j'avais dans mon rapport de stage intermédiaire un volet "agir de façon éthique et responsable". Mais peut-être le rapport est-il différent d'une académie à l'autre?
Sinon, j'ai réagi assez vivement aux dires de ma stagiaire concernant un arrêt maladie car sa colocataire a été en arrêt (accident de voiture, dû sans doute à une trop grande fatigue), et j'ai bien senti qu'elle l'a enviée. Donc sa menace ne m'a pas semblé tout à fait "en l'air".
Je vais laisser "couler", on se reverra lundi, je l'écouterai mais ne éviterai de lui poser des questions d'ordre personnel.
Par contre, Voli Vola, j'avais dans mon rapport de stage intermédiaire un volet "agir de façon éthique et responsable". Mais peut-être le rapport est-il différent d'une académie à l'autre?
Sinon, j'ai réagi assez vivement aux dires de ma stagiaire concernant un arrêt maladie car sa colocataire a été en arrêt (accident de voiture, dû sans doute à une trop grande fatigue), et j'ai bien senti qu'elle l'a enviée. Donc sa menace ne m'a pas semblé tout à fait "en l'air".
Je vais laisser "couler", on se reverra lundi, je l'écouterai mais ne éviterai de lui poser des questions d'ordre personnel.
- lalilalaEmpereur
clo74 a écrit:J'ai lu vos avis avec un grand intérêt : je ne commenterai pas tout, ce serait trop long, mais cela me fait relativiser.
Par contre, Voli Vola, j'avais dans mon rapport de stage intermédiaire un volet "agir de façon éthique et responsable". Mais peut-être le rapport est-il différent d'une académie à l'autre?
Sinon, j'ai réagi assez vivement aux dires de ma stagiaire concernant un arrêt maladie car sa colocataire a été en arrêt (accident de voiture, dû sans doute à une trop grande fatigue), et j'ai bien senti qu'elle l'a enviée. Donc sa menace ne m'a pas semblé tout à fait "en l'air".
Je vais laisser "couler", on se reverra lundi, je l'écouterai mais ne éviterai de lui poser des questions d'ordre personnel.
J'ai envie de dire que c'est normal moi...mais je vis les choses un peu comme ta stagiaire...
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- InvitéInvité
Oui, quand on ne va pas bien, envier quelqu'un qui est arrêté ne me paraît pas anormal non plus. Il ne faut pas dramatiser tout cela, je pense...
- philannDoyen
florestan a écrit:Menacer de prendre un "arrêt de complaisance" il faut mieux éviter devant qui que ce soit. Après c'est vrai qu'on peut s'arrêter parce qu'on est au bout du rouleau nerveusement et pas forcément avec 40 de fièvre .
oui mais ce n'est pas la même chose de s'arrêter à cause d'un épuisement physique ou moral et de parler de se faire porter pâle un samedi matin pour avoir son WE avec son chéri.
Une amie vue hiera fait son stage à Bordeaux, puis a été nommée à Forbach puis à Chateauroux et ap. plusieurs années en RP, elle vient de retrouver son chéri dans le nord où elle est TZR à plus d'une heure et demie de chez elle.
Je comprends bien que l'année de stage est "spéciale" , mais l'éloignement, la séparation, la fatigue, le ras-le-bol la plupart des collègues non parisiens l'ont connus. Je compatis à son sort...mais je trouve (du moins en lisant le post, ce qui est subjectif) qu'elle s'apitoie un peu sur elle-même.
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- lalilalaEmpereur
et alors??
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- caperucitaGuide spirituel
Lalilala, chaque personne est différente, j'ai l'impression que tu prends pour toi tout ce qui est dit sur ce topic, on ne parle pas de toi, mais de cette stagiaire. Tu ne connais pas cette personne, elle n'est pas (ou peut-être pas) dans la situation exacte dans laquelle tu étais...lalilala a écrit:et alors??
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Premier néo-commandement : Je ne mettrai point de S au futur !!!
Par contre,si j'avais un marteau, je cognerais le jour, je cognerais la nuit, j'y mettrais tout mon coeur !
- lalilalaEmpereur
Non, je n'en sais rien effectivement, et personne ne la connaît ici à part sa tutrice...Et puis si elle a envie de s'apitoyer sur son sort, où est le problème? Elle a les larmes aux yeux quand elle parle de sa situation perso, ce n'est pas rien il me semble.
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- B-BeckerNiveau 7
L'arrêt de travail évoqué initialement est la décision du médecin, pas de l'administration ni des collègues, tuteurs, etc... dont les avis n'ont strictement aucun intérêt, si ce n'est à faire culpabiliser la principale intéressée. Si son médecin estime que c'est une solution, après que sa titularisation soit assurée, je me garderais bien de porter un jugement là-dessus. Comment l'aider ? En assurant sa titularisation. Pour le reste, le respect de la vie privée doit s'appliquer.
- nuagesGrand sage
clo74 a écrit: Ce qui m'inquiète, c'est qu'à chaque fois qu'on en vient à parler de sa situation personnelle, elle a les larmes aux yeux, vit très mal d'être séparée de lui. (...) Aujourd'hui, notre discussion s'est terminée par des pleurs
Si je voyais une jeune collègue dans cet état je lui conseillerais d'aller vite voir un médecin car la fréquence de ses pleurs indique un début de dépression, qui risque de s'amplifier. Un médecin humain lui fera de lui-même un arrêt maladie car ce n'est pas un état normal pour aller au travail. Je crois que lui conseiller de supporter parce que d'autres l' ont fait stoïquement la renforcera dans sa solitude et développera en elle une sorte de culpabilité de se montrer fragile. Tout le monde n'a pas la même résistance .
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